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décembre 31, 2005
Cocktail d'orange sanguine et de jus de pomme grenade
Les oranges sanguines arrivent sur les marchés aux alentours de Noël. Je les ai attendues longtemps. Enfin, hier, elles étaient là.
J'aime la couleur de leur chair. J'aime leur goût plus délicat que celui des oranges Navel. Pour le brunch, un jus d'oranges sanguines fraîchement pressées, c'est le grand luxe. Ce n'est pas le punch de ma Tante, mais quand même!
Comme j'ai encore du jus de pomme grenade au frigo, j'ai eu l'idée de marier ces deux vedettes du temps des Fêtes.
Cocktail d'orange sanguine et de jus de pomme grenade
1 portion
1/2 tasse (125 ml) de jus d'orange sanguine fraîchement pressé
1/4 tasse (65 ml) d'eau Perrier très froide
1/8 tasse (30 ml) de jus de pomme grenade du commerce
Glaçons
Déposez les glaçons dans un grand verre. Versez les jus et le Perrier. Mélangez. Dégustez.
Bonne année!
© Tarzile.com, 2005
Publié à 06:17 PM | Commentaires (9)
Petit déjeuner du 31 décembre
Ce matin, Tarzile et Puce font la grasse matinée.
Je leur ai préparé des scones soupoudrés de sucre d'érable. Ce sera délicieux avec la marmelade de clémentines!
Bonne journée les filles!
Le Chéri de Tarzile
Publié à 05:34 PM | Commentaires (6)Dîner de Noël des enfants
On l'entend tellement. Noël, c'est la fête des enfants. Chez moi, j'essaie de mettre en pratique. Chaque élément doit y concourir. Je vous invite à partager quelques instants de ce dîner qui a eu lieu le 27 décembre.
Mes invités viennent de loin. Nous les attendons pour midi. Lorsqu'ils arrivent, pendant que les adultes trinquent, les enfants grignotent des crudités. Les tourtières sont au four, les pommes de terre pilées sont presque prêtes, les morceaux de dinde sont au chaud.
La table est décorée au goût des enfants. Chacun a un marque-place à son effigie. Dès qu'un enfant crie J'ai faim, nous servons. Tout le monde sait que des enfants affamés sont plus turbulents. Parce qu'il y a encore de jeunes enfants, le repas est servi dans des assiettes de carton, ou de plastique. C'est moins chic, mais il n'y a pas de crise en cas d'accident.
Au fil des ans, les enfants ont choisi leurs desserts. Un classique : des petits gâteaux blancs à décorer. Sur la table des desserts, il y a un pot de glaçage à gâteau du commerce, ainsi que du sucre de confiseur coloré et des bonbons. Quand un enfant me demande si le fait de faire des miettes par terre est grave, je réponds NON! Celui qui en veut un second ne me demande plus la permission. C'est la fête des enfants et demain est un autre jour.
En plus de la station de décoration des petits gâteaux, il y a la table des biscuits. Des biscuits aux pépites de chocolat au lait et des bonshommes en pain d'épices. Parmi ces sucreries, des plateaux de clémentines. Le bar est dans la neige et les jeunes l'ont rapidement trouvé. On y trouve un breuvage : des mini canettes de 7Up. Des divertissements ont été prévus : la toujours populaire Xbox est installée et des jeux de société sont disponibles. Les jeunes se lancent des défis pendant que d'autres font des mots cachés. Une année, ils ont appris à insérer une épingle dans une "balloune" (ballon de baudruche) sans faire crever le ballon! Ou encore, certains ont transformé de l'eau en gelée, instantanément. Parfois, les enfants nous font entendre des pièces de musique apprises à l'école. L'idée, c'est qu'ils aient des trucs pour s'occuper.
Passons aux parents. Après avoir bricolé leurs bruschettas et goûté à la mousse de foies de volaille aux figues fraîches, on passe à table. La Lasagna per la Feste attend. J'ai également servi une salade composée. Vous remarquerez que les serpentins ont été ajoutés par mes jeunes convives, ils n'étaient pas de la recette initiale.
Les enfants tournant pas mal autour du sapin, nous avons reporté le dessert après l'échange des cadeaux. La distribution des cadeaux a été animée par Puce, la Fée des étoiles qui en a perdu sa baguette et son étoile. Son cousin a joué le rôle du Père Noël. Il a si bien fait qu'il est possible que l'an prochain, il ait droit à un costume du Père Noël. Ce qui lui a beaucoup plu.
Cette année, nos jeunes maîtres de cérémonie, de leur propre initiative, ont ralenti considérablement le rythme de la distribution, laissant à chacun le soin de bien savourer le moment.
La distribution terminée, les adultes sont retournés à table pour le dessert. Une bûche de Noël au chocolat et au rhum a été servie avec de la crème glacée maison à la vanille. Il y avait aussi des carrés aux dattes et des raisins noirs surgelés.
Pour terminer la journée, tradition oblige, les enfants ont fait éclater des Party Pop-Up. Des contenants tubulaires dont le contenu est projeté dans les airs lorsqu'on tourne un genre de ressort. Lorsque le plancher est complètement recouvert de serpentins, on sait que la fête est réussie. Rappelez-vous la salade composée...
Le soir venu, nos invités nous quittent. Ce n'est que partie remise. On se reverra le 1er janvier!
Tiens, pendant que je rédige ce billet, le plancher est encore couvert de ces petits morceaux de papier multicolores. Mais comme on dit, çà n'arrive qu'une fois par année.
© Tarzile.com, 2005
Publié à 10:22 AM | Commentaires (12)décembre 30, 2005
Top 5
Quel est votre Top 5? En fouinant dans la blogosphère, j'ai lu ce questionnaire sorti de l'imagination de Anne de Blogbio qui m'a semblé très à propos en cette fin d'année. Une sorte de retour sur l'année gourmande qui s'effrite tout doucement.
La meilleure recette, selon vous, que vous ayiez publiée sur votre blog
Pas facile de choisir. Je dirais le Velouté de courgette Zéphyr à l'avocat. L'avocat, la limette et la coriandre dynamisent l'humble goût de la courgette Zéphyr. C'est rafraîchissant, c'est goûteux et c'est l'été. Il ne reste que 7 mois avant que je puisse refaire ce velouté quand même!
"
La photo de plat dont vous êtes le plus fier
Ce n'est pas la photo d'un plat. C'est la photo d'ingrédients bruts. Des ingrédients frais tirés de mon panier bio. J'ai tellement hâte que la belle saison revienne!
La recette la plus souvent visitée
Les bonshommes en pain d'épices et les biscuits vitraux ont été vus par une foule d'internautes. Merci Pascale!
La meilleure recette salée que vous ayiez empruntée à un autre blog et réalisée
Bon, je dois tricher un peu. Je ne l'ai pas encore réalisée, car je n'ai pas encore achetée l'oie. Mais ce n'est que question de temps. Je parle de la Daube d'oie au Madiran, de Peroque.
La meilleure recette sucrée d'un autre blog que vous ayiez réalisée
Les caramels chocolat de Peroque. Elle a quelque chose de magique, cette recette. Aussitôt confectionnée, aussitôt disparue. Et facile en plus. Elle est vite devenue un classique dans ma cuisine. Merci Peroque!
Et vous? Quel est votre Top 5?
© Tarzile.com, 2005
Publié à 05:25 PM | Commentaires (3)décembre 29, 2005
Dîner de Noël à la campagne
À l'instigation de Colette, qui a partagé ses souvenirs d'enfance avec nous, je publie ce texte que je dédie à ma tante Marcelline.
Pendant plus de 10 ans, à tous les 25 décembre, nous avons été invités à partager le dîner de Noël chez ma Tante. Nous empruntions le chemin du Bord de l'eau qui semblait s'étirer plus que de raison. Enfin, la terrible courbe d'Albany Lafleur, l'humble maison de Cazout et finalement la blanche maison d'Albert Frappier, fidèle portière du rang d'Argenteuil que l'hiver encadrait toujours de gigantesques bancs de neige.
La Route, enfin! Après le droit ruban d'asphalte bordé de champs - où le vent et la neige dansent le même rigodon année après année - la courbe des Langlois, la maison de Zoël, la maison abandonnée du Vieux Maurice et enfin, celle de ma Tante.
Toujours lorsque nous approchions, le rideau en filet bleu se soulevait légèrement. Mon oncle, à qui rien n'échappait, nous avait repérés. Brigitte était toujours la première à apparaître à la fenêtre, ma Tante en arrière-plan, une robe chic protégée d'un humble tablier.
Dans l'entrée, nous étions accueillis pas des rires et par des cris. J'entends encore ma Tante me dire "Joyeux Noël, ma Tarzile". J'avais l'impression de faire partie de sa famille. Brigitte m'attirait invariablement dans le salon, me montrant son sapin avec fierté. Orné de belles boules anciennes et de cheveux d'ange, c'était un sapin sauvage, imparfait, aux aiguilles qui piquètent les planchers, dont les branches s'étaient étirées sans contraintes dans le petit boisé situé à l'extrémité du pacage.
Elle me disait à peu près toujours "As-tu vu notre sapin? Il est beau, hein?" J'acquiesçais en me demandant comment elle pouvait se pâmer pour un tel chicot. Dire que j'ai cherché pendant près de 30 ans avant qu'un chicot semblable puisse orner mon salon!
Ensuite, Brigitte me montrait son cadeau de Noël. Je me rappelle du four Easy Bake, de la trousse de médecin et du jeu de Monopoly. Je me souviens aussi d'une poupée garçon qu'Ève reçut et qui causa une mini commotion au moment du changement de couche.
Après ces présentations d'usage, nous prenions place dans l'escalier qui conduisait aux chambres du haut. Nous avions une vue sur toute l'assemblée et jouissions d'une relative intimité pour échanger nos confidences.
Enfin, le moment du festin. Nous étions 17 autour de l'immense table Giard. On riait, on parlait. Mon oncle était donc content de voir ses invités heureux à sa table. Ma Tante s'affairait aux chaudrons, bien secondée par sa fille aînée, discrète et efficace.
Quelle tablée. Les tourtières au boeuf à la croûte riche et dorée, les pâtés au poulet, les pommes de terre pilées gorgées de beurre et de sel, une sauce brune divine, la dinde, les petits cornichons sucrés, les olives farcies. Est-ce que Brigitte, Ève et moi cessions de parler en mangeant? Honnêtement, non. Entre deux bouchées et trois phrases, nous regardions dehors. Il neigeait à plein ciel.
Il n'y avait pas d'alcool à la table de ma tante. Mais quand nous avons été plus grandes, il y eut du punch. Le bol à punch de ma Tante me fascinait. Immense, il était d'un pêche iridescent. On y voyait des reflets bleus, des reflets verts, des reflets mordorés. Brigitte m'invitait à lever le coude. Nous nous payions la traite. Je me souviens même qu'un Noël, nous croyions bien avoir abusé du doux nectar et nous être enivrées. Nous étions rouges et prises d'un interminable fou rire. D'après ce que j'en sais, le punch ne contenait que des jus de fruits, des cerises au Marasquin et du 7Up! Quoiqu'il en soit, punch et plats principaux étaient toujours suivis par les desserts.
Traditionnels carrés aux dattes, moelleux carrés au chocolat et à la guimauve, divins bâtonnets aux cerises, barres à la noix de coco, sucre à la crème, fudge, bûche de Noël et inoubliables tartes mousseline à l'érable. Ces divinités étaient arrosées du lait trait le matin même ou du thé Salada bien fort qui jaillissait de la théière pansue de ma tante. À ce moment-là, je suis presque certaine que nous nous taisions pour jouir de l'instant béni.
Nous ne rechignions jamais pour participer à la corvée de vaisselle, dirigée par C. qui s'attaquait à la montagne avec beaucoup de courage. La cuisine n'était qu'un autre lieu pour continuer nos palabres. Les sujets de conversation ont changé au fil des ans, l'ardeur, elle, n'a jamais fait défaut.
Après la vaisselle, les jeux de société. Monopoly, Clue, Les Grands Maîtres, Mille bornes. L'horloge grand-mère sonnait quatre heures toujours trop tôt. Mon oncle se préparait pour la traite des vaches. Nous allions continuer la fête chez Grand-mère Berthe. Noël s'achevait déjà. Nous nous quittions à regret. Avec la promesse de se revoir au Jour de l'An.
Au cours des années, nous n'avons jamais échangé d'étrennes. Nous nous sommes plutôt donné des souvenirs impérissables. Je le sais aujourd'hui, c'est là l'essence même de Noël.
© Tarzile.com, 1999-2006
Publié à 10:03 PM | Commentaires (10)
décembre 27, 2005
Fruits glacés de type sorbet
Parmi tous ces desserts sucrés, je sers toujours des fruits frais. Je fais comme ma Grand-maman. À la fin du repas de Noël, elle sortait toujours des raisins qu'elle avait soigneusement lavés et coupés en petites grappes de trois. Ni plus, ni moins.
Filleule n'est pas tellement sucre et elle adore les clémentines...
Cette année, j'ai congelé des raisins noirs sans pépin et des clémentines. Ces petites choses se grignotent à la fin du repas, mine de rien.
Pour la préparation, rien de plus simple.
Fruits glacés genre sorbets
Raisins noirs, lavés à fond et parfaitement asséchés
Clémentines pelées et mises en quartiers
Déposez les fruits sur une plaque de métal. Glissez au congélo durant 4 heures environ.
Je prépare souvent la veille et je sors au moment de servir seulement.
Je sers dans des petites coupes en cristal, dans des assiettes à desserts ou dans de minuscules tasses espresso.
© Tarzile.com, 2005
décembre 26, 2005
Bouillon de dinde maison
La dinde a trôné, l'ombre de quelques instants, sur la table illuminée du Réveillon. Vous l'avez désossée. Vous vous apprêtez à jeter la carcasse aux ordures. STOP! Vous alliez commettre un crime de lèse-majesté.
Placez plutôt cette carcasse, qui comporte encore des morceaux de viande, dans une casserole haute. La mienne a une capacité de 7 litres.
Recouvrez d'eau fraîche. Ajoutez un poireau, 2 carottes, 1 branche de céleri, 1 c. à table (15 ml) de gros sel, quelques grains de poivre bien parfumé.
Portez à ébullition. Laissez mijoter durant plusieurs heures, disons 4 ou 5. Pour obtenir un bon bouillon, il faut que les goûts se concentrent. Mon bouillon mijotait pendant le brunch, ce qui semblait plaire aux convives.
Goûtez de temps à autre et rectifiez l'assaisonnement.
Le liquide aura réduit de 20% à 30%.
Sortez du feu et dégraissez. Vous pouvez réfrigérer durant une nuit. Le lendemain, le gras qui flottait sur le dessus aura figé. Avec une cuillère, on enlève le gras.
Si vous avez une tasse à dégraisser, vous versez le bouillon refroidi dedans. Comme le gras flotte sur le dessus, et que l'ouverture du bec se trouve au fond de la tasse, vous récupérez le bouillon et laissez le gras dans la tasse.
Si vous avez de la patience à revendre, vous vous munissez d'une cuillère et vous prélevez le gras. Mon Chéri est fier de dire que c'est la méthode qu'il a retenue.
Je congèle dans des sacs à congélation, en portions de 1 litre.
Et comme Perrette, je rêve aux soupes que je ferai avec ce bouillon festif.
© Tarzile.com, 2005
Publié à 04:36 PM | Commentaires (5)
décembre 24, 2005
Joyeux Noël
Nous y voilà, à la fin du décompte. Tarzile, tu as fait tout ce que tu voulais? Bien sûr que non. Je me dis que ce que je n'ai pas eu le temps de faire, c'est parce que, finalement, ce n'était pas si important.
Ce qui compte, à partir de maintenant, ce sont les gens. Ceux qui se seront déplacés pour partager du temps avec nous. Ceux qui nous recevront et qui ont tout mis en oeuvre pour nous faire plaisir. Je veux les écouter, échanger avec eux, laisser le temps filer plus lentement qu'à l'habitude. Le reste, c'est anecdotique.
À vous tous, je souhaite de profiter de ces moments. Fabriquez-vous des souvenirs. Riez! Bougez! Savourez! Comme le dit si bien la chanson : Çà n'arrive rien qu'une fois par année!
Place aux 12 jours de Noël!
Tarzile
© Tarzile.com, 2005
décembre 23, 2005
Tajine de cuisses de canard aux fruits secs à la façon du Comte
Lors du souper de gars, un ami de mon Chéri nous a raconté cette recette. Nous salivions tant qu'il nous l'a mise par écrit. Ce soir, mon Chéri tombait en vacances. Un moment idéal pour goûter à cette recette.
Je n'ai pas de tajine. Et ma cocotte en fonte émaillée est trop grande pour la quantité de liquide requise. Je me rabats sur un Corning. La cuisson devra probablement être ajustée à la hausse.
J'avais bien une enveloppe de cinq-épices. Mais, à la lecture de la composition du cinq-épices, je me suis dit que je pouvais confectionner mon propre mélange avec des épices fraîches. J'ai cassé un morceau de cannelle et un clou que j'ai déposés sur un carré de mousseline. J'ai brisé une branche d'anis étoilé - je n'avais pas de racine de réglisse et je l'ai aussi déposée dans le carré de mousseline. J'ai attaché la mousseline avec un bout de ficelle. Si j'avais eu un mortier, j'aurais tout écrasé.
Je ne suis pas fanatique des abricots séchés. Par quoi les remplacer? J'ai fait sécher des pêches cet été. Et des cerises. J'ai donc mis 6 cerises séchées et 6 tranches de pêches.
Tajine de cuisses de canard aux fruits secs à la façon du Comte
1 c. à table (15 ml) de graisse de canard
4 cuisses de canard
1 oignon émincé
1 gousse d’ail, écrasée
Mélange de cinq épices chinoises (Cannelle, graine d’anis, fenouil, racine de réglisse et clou de girofle)
1/2 tasse (125 ml) de vin blanc sec
1/2 tasse (125 ml) de bouillon de poulet
12 abricots séchés
12 pruneaux séchés dénoyautés
12 figues séchées
Graines de sésame rôties
Préchauffez le four à 350°F (180°C).
Faites chauffer la graisse de canard dans une poêle.
Faites dorer les cuisses sur tous les côtés.
Retirez les cuisses et les déposer dans le plat de cuisson. Si vous avez un tajine assez profond, c'est l'idéal. Sinon, une cocotte fera l'affaire.
Enlevez l’excédent de matières grasses de la poêle.
Ajoutez l’ail et l’oignon. Faites revenir à feu doux.
Déposez l’ail et l’oignon dans le plat de cuisson.
Saupoudrez avec modération avec le cinq épices chinoises.
Déglacez la poêle avec le vin blanc, ajoutez le bouillon, faites chauffer et versez dans le plat de cuisson.
Couvrez et mettez au four durant une heure.
Après 30 minutes de cuisson, retirez une louche de bouillon du plat de cuisson. Versez sur les fruits secs pour les faire gonfler.
Après une heure au four, dégraissez le jus du plat de cuisson. Pour ma part, c'était presqu'impossible, la quasi-totalité du liquide était composé de gras. Ajoutez les fruits et leur bouillon. Si vous jugez qu'il manque de liquide, compensez avec du vin.
Remettez au four environ 10 minutes, ou le temps que la viande se détache facilement de l'os.
Au moment de servir, parsemez de graines de sésame rôties, si le coeur vous en dit.
© Tarzile.com, 2005
décembre 22, 2005
Cake aux canneberges et au chocolat blanc
Depuis que j'ai accès à des pépites de chocolat blanc, je ne me possède plus. Je cherche tout plein de manière de les utiliser. Je sais que canneberges et chocolat blanc, c'est tendance. Alors, pour le brunch du 25 décembre, je me suis dit que ce serait une bonne idée si... peut-être... j'ajoutais des pépites dans un cake aux canneberges. Je servirais mon cake avec la marmelade aux clémentines.
Ce matin, mon Chéri en a fait son petit-déjeuner. C'est lui qui a décidé : C'est pour le brunch!
J'ai congelé le cake ipso facto. Le matin du 25, je le sortirai du congélo. Je le déposerai sur un cakestand et le recouvrirai d'un torchon à vaisselle. De cette manière, il décongélera tout doucement et sera prêt pour le repas.
Cake aux canneberges et au chocolat blanc
2 tasses de farine
1 1/2 c. à thé (1 1/2 c. à café) de levure chimique
1/2 c. à thé (1/2 c. à café) de bicarbonate de soude
1/2 c. à thé (1/2 c. à café) de sel
3/4 tasse de sucre
1/2 tasse de pépites de chocolat blanc
2 c. à table d'huile de canola
1 gros oeuf, à la température de la pièce
3/4 tasse d'eau
1/4 tasse (60 ml) de jus de clémentine
3/4 tasse de canneberges fraîches coupées en deux
Préchauffez le four à 325°F (160°C).
Tapissez un moule à cake avec du papier sulfurisé.
Tamisez ensemble tous les ingrédients secs. Ajoutez les pépites. Réservez.
Dans un bol, battez l'huile et l'oeuf.
Ajoutez, en alternance, les ingrédients secs et le liquide (eau et jus).
Mélangez délicatement après chaque addition.
Terminez en ajoutant les canneberges.
Versez dans le moule à cake.
Faites cuire durant 35 à 40 minutes, ou jusqu'à ce qu'un couteau inséré dans la pâte ressorte propre.
Imaginez l'effet sur la table du brunch!
© Tarzile.com, 2005
décembre 21, 2005
Bain de lait à la lavande
Lorsque j'ai reçu le bulletin mensuel de Fragrant Mall, j'ai eu envie de concocter le bain de lait à la lavande. Comme si Cléopâtre s'installait en Provence.
Disons que c'est César qui s'est servi en premier, bien étendu dans la baignoire, lisant le Guide de l'auto, mouture 2006, et regrettant la prose enjouée et imagée de Jacques Duval. Son verdict? Çà sent bon! Le mien? Pas de cerne dans la baignoire!
La recette est simplissime. J'ai fait ce mélange en moins de 10 minutes.
Un autre cadeau d'hôtesse facile à faire.
Le mélange n'est pas blanc immaculé. Parce que le lait en poudre n'est pas blanc, mais contient une petite teinte de jaune. Et que les fleurs de lavande font de minuscules points foncés dans le mélange.
Bain de lait à la lavande
2 tasses ou 500 ml
1 tasse (250 ml) de lait en poudre
1/8 tasse (30 ml) de fleurs de lavande séchées
1 tasse (250 ml) de bicarbonate de soude
1/2 c. à thé (1/2 c. à café) d'HE de lavande
Mélangez l'HE avec le bicarbonate de soude. Il y aura forcément des grumeaux puisqu'on introduit du liquide dans un ingrédient sec. Pour les éliminer, j'utilise le petit bac de mon bras mélangeur. Idéal.
Dans le même petit bac, moudre le lait en poudre avec les fleurs de lavande. Bien mêler le mélange de lait avec le mélange de bicarbonate de soude. Passez au besoin. L'odeur de lavande est très présente et c'est ce que j'aime.
Emballez comme bon vous semble. Dans un joli pot en verre par exemple. Dissoudre environ 125 ml dans votre baignoire. Et mangez des figues fraîches en écoutant votre CD préféré! C'est le temps des Fêtes, faut aussi relaxer.
Publié à 05:12 PM | Commentaires (12)
Canneberges compotées dans le jus de clémentines - Jour 4
Pour accompagner la dinde, il y a la traditionnelle compote de canneberges. Depuis quelques années, je fais cette compote toute simple. Elle comporte deux ingrédients. Deux. Des canneberges fraîches et du jus d'orange. Cette année, j'avais tout plein de clémentines. Alors, pourquoi pas du jus de clémentines? Faut innover parfois.
Si vous recevez beaucoup de gens, doublez les quantités. Vous pouvez aussi offrir en guise de cadeau d'hôtesse.
Canneberges compotées dans le jus de clémentines
190 g de canneberges
185 ml de jus de clémentines fraîchement pressé
Dans une casserole, déposez les deux ingrédients. Amenez à ébullition et mijotez. Combien de temps me demandez-vous? Jusqu'à ce que la texture vous plaise.
Lorsque la texture vous semble agréable, fermez le feu. Refroisissez et empotez. Conservez au frigo jusqu'au grand soir!
Pour une sauce différente, allez faire un tour du côté de chez Estelle. Sa sauce canneberges à la menthe vous étonnera.
décembre 20, 2005
Osso bucco de cerf rouge aux quatre champignons
Voici la recette que je propose, avec la participation active de mon Chéri, dans le cadre du Blog appétit numéro 6 qui a pour thème Une émotion face aux champignons.
Je vous le dis d'entrée de jeu. Utilisez les champignons qui vous plaisent. Si vous avez accès à des champignons sauvages cueillis dans une talle connue de vous seul, n'hésitez surtout pas.
Au Canada, les champignons plus originaux sont, hélas, assez rares. C'est pourquoi j'ai utilisé des champignons qui se retrouvent au supermarché. En désespoir de cause... Alors, une émotion rattachée aux champignons au Canada. Voilà un exercice pour le moins difficile.
Je ne savais pas le goût délicieux des champignons sauvages avant un voyage à Montpellier, où nous avons été reçus comme des rois par notre amie Rosette.
Rosette avait fait une promenade en forêt avec ses filles le week-end précédant notre visite. Elle avait cueilli des cèpes. Rosette les avait apprêtées dans un plat de viande absolument divin. La première bouchée, je ne vous dis pas. Un autre monde qui s'ouvrait devant moi. Les champignons de Paris à côté, bon, on s'entend. Depuis ce temps, je suis à la recherche de cette saveur qui parle de l'amitié et de l'automne à Montpellier.
Rosette, si tu lis ce billet, reçois mes remerciements émus.
J'avais tellement hâte de cuisiner du cerf rouge. La viande de cerf est faible en gras, en calories et en cholestérol. Cette viande est riche en protéine, en fer et vitamine B. Elle a tout pour elle quoi.
Comme cette viande est très maigre, il faut la cuire à feu plus doux. Il faut aussi cuisiner le plat avec plus de gras.
Osso bucco de cerf rouge aux quatre champignons
2 portions
Huile d'olive
1 oignon, haché finement
1 gousse d'ail dégermée et pressée
2 tranches de jarrets de cerf rouge de 4 cm (environ 400 g)
Farine
800 g de champignons variés tels Portabello, de Paris, pleurottes et Shiitake
4 pruneaux séchés, trempés pendant une quinzaine de minutes dans du vin rouge sec
3 belles tomates ou une petite boîte de tomates italiennes égouttées
1 tasse (250 ml) de vin rouge sec
Bouillon de poulet
4 tranches de pancetta très fines ou de bacon
Sel et poivre du moulin
1 tige de thym et 1 feuille de laurier
10 à 20 grains de poivre (noir, vert et blanc)
1/4 tasse (60 ml) de crème fleurette à 35% de matières grasses
8 à 10 croûtons
Préchauffez le four à 275°F (135°C).
Dans une cocotte en fonte émaillée, chauffez l'huile d'olive. Faites revenir l'oignon et l'ail. Farinez les jarrets de cerf et faites sauter immédiatement des quatre côtés.
Ajoutez les champignons. Faites dorer durant quelques minutes.
Ajoutez les pruneaux, les tomates et le vin. Amenez à ébullition. Réduisez pendant quelques minutes. Ajoutez du bouillon de poulet pour que le niveau de liquide arrive à la moitié des jarrets (environ 1 tasse ou 250 ml). Ajoutez les fines herbes.
Faites dorer de la pancetta ou du bacon dans une autre casserole. Dégraissez et coupez en petits morceaux. Ajoutez aux jarrets.
Ajoutez les grains de poivre.
Salez, mais pas trop, à cause de la pancetta. Il vaut mieux rectifier par la suite.
Couvrez et placez au four à 275°F (135°C). Laisser mijoter environ quatre heures ou jusqu'à ce que la viande soit tendre et se détache facilement de l'os. À chaque heure, retournez les jarrets. Ajoutez du bouillon de poulet pour que le niveau de liquide arrive à nouveau à la moitié des jarrets (environ 1 tasse ou 250 ml à chaque fois).
Quelques minutes avant de servir, retirez le laurier. Ajoutez la crème. Amenez à ébullition. Rectifiez l'assaisonnement.
Disposez chaque jarret de cerf dans une grande assiette chaude, placez quelques croûtons tout autour. Recouvrez les croûtons de la sauce aux champignons et aux pruneaux.
Accompagnez le tout de riz sauvage ou de riz blanc, d'un mélange des deux ou tout simplement de pâtes. Une salade de kale rouge, de pommes et de radis noir a fait le bonheur de mon Chéri.
Dégustez avec un vin rouge qui a du caractère, un soir d'hiver, idéalement pendant une tempête de neige. Le dernier élément n'étant toutefois pas essentiel.
© Tarzile.com, 2005
décembre 19, 2005
La maison en pain d'épices de Hansel et Gretel - Jour 6
Il y a quelques années, j'ai établi que notre sapin de Noël serait décoré sous le thème de Hansel et Gretel. La détermination d'un thème facilite la vie à plus d'un titre. Le plus important, c'est que d'année en année, cela permet de résister aux attaques mercantiles qui tentent de nous convaincre que les couleurs en vogue l'an dernier sont malheureusement complètement passé date.
La maison en pain d'épices fait partie du concept. Je me facilite la vie en achetant un kit dans lequel les pièces de la maison ont été cuites pour moi. Le kit que je préfère : celui distribué dans les magasins Loblaws pour la bonne taille de la maison et pour le plateau en plastique sur lequel s'érige ladite maison.
Le contenu du kit n'est pas suffisant pour réaliser une savoureuse maison. Il faut compter sur des stylos pâtissier si on souhaite faire des lignes plus fines, par exemple. J'ai acheté des jujubes rouges et verts pour suppléer à ce qui était fourni.
C'est Puce qui a agit comme maître d'oeuvre. Je lui ai passé le flambeau. C'est la roue qui tourne... Et nous sommes les propriétaires de la plus belle maison en pain d'épices de la maisonnée.
Puce a choisi, avec beaucoup de flair, de limiter les couleurs des bonbons au rouge, vert et au blanc. Une excellente idée. Voici la photo des bonbons qui ont été rejetés.
Puce a eu une exigence. Une seule. Défense de dégarnir la maison en croquant les bonbons. Çà ne se fait pas!!! Si elle le dit...
© Tarzile.com, 2005
Publié à 08:13 PM | Commentaires (30)Crème au chocolat blanc aromatisée à la lavande
Durant le temps des Fêtes, le chocolat est un aliment vedette. Personne ne refuse un dessert chocolaté. Je suis toujours à la recherche de recettes simples et faciles à faire. Celle-ci se fait en moins de 30 minutes. Je la sers avec des sablés, ou encore, nature.
Voici la recette que j'ai concocté dans le cadre du concours Gagnez trois exemplaires de Ph10 de Pierre Hermé organisé par Laurent de www.epicurien.be.
Crème au chocolat blanc aromatisée à la lavande
6 portions
190 ml de crème à cuisson 15% m.g. (crème fleurette), ou encore une crème plus épaisse si le cœur vous en dit
15 ml de fleurs de lavande de grade alimentaire, séchées
200 g de chocolat blanc râpé très finement
30 ml de lait très chaud
3 œufs
Dans une petite casserole, versez la crème. Portez-la à ébullition. Retirez du feu. Ajoutez la lavande. Laissez infuser le temps nécessaire pour que la crème prenne le goût de la lavande. Goûtez de temps à autre et lorsque le goût de la crème vous convient, passez-la. Une infusion de 10 à 15 minutes devrait suffire.
Entre-temps, râpez le chocolat très finement. J’utilise avec succès une râpe à parmesan. Déposez le chocolat dans le bac du robot culinaire.
Remettez au feu la crème passée. Ramenez à ébullition et laissez frémir.
Faites chauffer le lait.
Mettez le robot en marche. Versez le lait chaud, les œufs, quelques graines de lavande, si désiré.
Dans le robot en marche, versez la crème en filet.
Versez 50 ml de crème au chocolat blanc dans de jolies tasses anciennes ou dans de petits verres. Réfrigérez durant trois heures au minimum.
Savourez lentement en bonne compagnie.
Concours Pierre Hermé : Appuyez Tarzile!
A l'occasion de la sortie du magnifique ouvrage "PH10" de Pierre Hermé, Epicurien.be organise un grand concours de recettes de cuisine autour du thème du chocolat.
Le thème : seule les recettes autour du thème du chocolat seront acceptées et pourront participer au concours.
3 prix seront attribués parmis tout les participants au concours :
Le prix du Jury :
Un jury de professionnels de la chocolaterie choisiront la meilleure recette. Nous aurons peut être un invité surprise en guise de président du jury ...
Le prix de la meilleure photo
Un photographe professionnel sera chargé de choisir la plus belle photo de recette qui aura été réalisée autour de ce thème?
Le prix du public
Toutes les recettes envoyées seront publiées sur Epicurien.be afin de permettre au public de vôter pour la meilleure recette
Le Chéri de Tarzile vous invite à voter pour la recette de Tarzile pour le "Prix du public" et vous pourriez gagner un exemplaire du Larousse du Chocolat.
décembre 18, 2005
Recevoir : quand il faut tenir compte des allergies et de l'asthme
Si vous recevez un tant soit peu d'enfants durant le temps des Fêtes, je parie qu'il y aura un allergique ou un asthmatique parmi eux.
Comme personne ne souhaite que ses convives quittent la maison en ambulance, même rouge et tirée par des rennes, il y a certaines précautions à prendre.
Les allergies
Les allergènes les plus fréquents sont le lait, les oeufs, le soja, le blé, les noix, les arachides, le poisson, les fruits de mer, et le sésame. Au Canada, ces aliments sont à la source de 90 % des allergies. Alors, on s'informe. Il est faux de croire que "Juste un petit morceau ne causera pas de problème." C'est une légende urbaine.
Plusieurs parents d'enfant allergique préféreront apporter la nourriture de leur progéniture. Ne soyez pas étonné, ni offusqué. Dites-vous qu'ils vous simplifient la vie. Pour ma part, lorsque nous étions reçus durant la période des Fêtes, j'apportais tous les desserts et je vérifiais les composants de la crème glacée. Personne ne s'est jamais plaint du fait que j'apportais autant de desserts.
Si vous avez des allergies, dites-le! Posez des questions. Soyez vigilant. Ne prenez rien pour acquis. Une copine a deux enfants qui souffrent d'allergie aux arachides. Avant de se présenter à une réception, elle a pris soin de souligner le fait, deux fois plutôt qu'une. Le jour de la fête, elle inspecte la table pour se rendre compte que l'hôtesse servait des biscuits sandwiches garnis au beurre d'arachides! Ne rien prendre pour acquis, je disais.
Voici quelques recommandations supplémentaires inspirées de l'Association québécoise des allergies alimentaires :
Utilisez le moins possible de produits transformés.
Optez pour un rôti, quelque chose de simple, avec peu d'ingrédients.
Si vous devez absolument utiliser des produits transformés, lisez attentivement les étiquettes, à la recherche des ingrédients potentiellement dangereux. Par exemple, la chapelure achetée dans le commerce pour confectionner la farce de la dinde pourrait-elle contenir des traces de graines de sésame? Cette mention n'est pas sortie du cerveau d'un avocat tâtillon. Dans certains cas, une trace peut causer de sévères ennuis de santé. Des accidents se sont déjà produits dans ce contexte. Alors, on ne prend pas de risques inutiles.
Utilisez une surface de travail très propre. Un couteau souillé ayant touché l'allergène peut suffire pour provoquer une réaction fâcheuse chez votre convive.
À table, servez toujours la personne allergique en premier. Vous risquez moins de contaminer vos ustensiles.
Utilisez des ustensiles de couleurs différentes, pour ne pas vous tromper. Une couleur pour la personne allergique, une autre pour les autres.
Découragez l'échange de nourriture entre les enfants.
Lavez-vous les mains fréquemment.
Et les asthmatiques?
Au Québec, une personne sur 10 souffre d'asthme. Voici quelques trucs à garder en mémoire :
On évite les bougies, les désodorisants branchés dont les effluves sont cancérigènes de toute manière, les bouquets de fleurs, l'encens et la fumée secondaire. Je pense aux enfants d'une collègue qui sont très sensibles à l'odeur du feu de foyer. Pour l'un d'entre eux, c'est la crise d'asthme assurée. Alors, le feu de foyer, on le fait un autre jour.
Si vous avez des chats ou des chiens, informez à l'avance vos convives, qui pourront prendre les mesures nécessaires. En prime, un bon dépoussiérage devrait aider.
Si Pitou est trop affectueux, c'est une bonne idée de le garder en retrait de la horde de convives. Pourquoi? Plusieurs personnes sont très allergiques à la salive des animaux. Un coup de langue près du nez, bonjour la pompe.
Dans ce site, toutes les recettes sont confectionnées avec des produits qui ne contiennent ni arachides, ni traces de. C'est possible, au prix de longues séances de lecture au supermarché. Je vous invite aussi à visiter le site de Papilles et pupilles, qui collectionne notamment les recettes sans oeufs.
Joyeuses Fêtes, en sécurité.
© Tarzile.com, 2005
Feuilleté de champignons à la dinde
Cette semaine, Josée a célébré Noël en invitant Gilbert Sicotte. Elle a présenté un feuilleté de champignons à la dinde. Je me suis dit que cette recette était messianique. Bientôt, nous aurons des restes de dinde à ne plus savoir quoi en faire.
Cette recette m'a séduite car elle permet d'utiliser les restes de poulet, de dinde, de canard ou d'oie. Ce type de recette, on en a jamais trop. Pour ma part, j'avais des restes de dinde.
Josée propose d'utiliser de la pâte feuilletée. J'ai sorti la mienne, qui avait un peu de vécu. Mauvaise idée. J'ai donc remplacé par des croûtons. Cette sauce peut accompagner des vol-au-vent avec bonheur.
J'ai fait la recette pour deux personnes. La recette originale pourrait satisfaire 6 à 8 personnes. Une belle recette. Une chose. Les canneberges fraîches sont là pour colorer le plat. Coeurs sensibles s'abstenir.
© Tarzile.com, 2005
Pâtes de fruits à la pomme grenade, aux fraises, etc.
C'est Mercotte qui m'a asséné le coup de grâce. Avez-vous vu ses pâtes de fruits à la framboise? Moi, je retourne lire ce billet à tous les jours rien que pour saliver. J'aime tellement la framboise!
Pour des raisons de fournitures différentes, j'ai choisi de faire la recette que Pinard a donnée chez Paul Arcand cet automne. Il n'y a pas de gelsuc au Québec.
Notez bien que, contrairement à ce qu'a écrit Pinard, il faut 2 enveloppes de 85 ml chacune de Certo. Je le sais. J'ai fait ma première recette avec une. L'appareil avait la consistance de la gelée aux fruits, mais beaucoup trop de sucre pour que je la serve à la table.
J'ai fait deux recettes. Une avec du jus de grenade. L'autre avec de la pulpe de fraises.
Comment obtenir de la pulpe de fraises? En pulsant assez de fraises au robot culinaire pour obtenir 2 tasses (500 ml). C'est tout. Les fraises, c'est Puce qui a choisi. Moi, j'aurais fait comme Mercotte et j'aurais choisi des framboises.
J'avais de petits citrons. Alors, j'ai mis le jus de deux citrons. Pourquoi du citron? Parce que le gélifiant fera son oeuvre en compagnie de sucre et de citron. Cette recette de Pinard s'inspire de Lenôtre.
Pâtes de fruits à la pomme grenade
2 tasses (500 ml) de pulpe ou de jus de fruit
3 tasses (625 g) de sucre
Le jus d'un gros citron
1 cuillère à table (15 ml) de beurre doux
2 enveloppes (170 ml au total) de Certo
Choisissez un moule carré d'au moins 1 centimètre de hauteur. Chemisez ce moule avec du papier antiadhésif (sulfurisé). Réservez.
Dans une casserole à haut rebord et à fond épais, versez le jus ou la pulpe, le sucre et le jus de citron. Chauffez à feu vif. Amenez à grande ébullition.
Laissez bouillir durant quelques minutes, Pinard suggère 4 minutes, en brassant avec une cuillère en bois. Ajoutez le beurre. Laissez bouillir 4 ou 5 minutes de plus. Retirez du feu. Ajoutez aussitôt d’un seul coup le contenu des enveloppes Certo. Brassez pendant quelques secondes avant de verser dans le moule chemisé.
Laissez refroidir au comptoir. Retirez la pâte et son papier du moule. Au couteau, coupez des petits carrés dont les côtés mesurent 2 à 3 centimètres de côté, en tranchant la pâte jusqu’au papier.
Les bonbons se détachent facilement. Roulez dans le sucre, de préférence du sucre assez gros. Ne conservez pas au frigo, c'est trop humide.
© Tarzile.com, 2005
décembre 17, 2005
Quand la neige a neigé...
Ma vitre est un jardin de givre...
Émile Nelligan, poète.
Publié à 09:51 PM | Commentaires (4)Marmelade aux clémentines d'après Patrice Demers
Je voulais tester cette recette de Patrice Demers. Je n'ai jamais fait de marmelade auparavant. Et je n'en mange pas beaucoup. Mais l'idée de travailler un fruit de saison me plaisait.
Cette recette est publiée sur le site de Josée di Stasio. Oui, c'est le diva de la cuisine au Québec. Il y a Josée et il y a les autres. Le grand Gérard Depardieu ne s'est-il pas arrêté dans sa cuisine pour présenter son livre de recettes? C'est tout dire.
Donc, j'ai choisi mes 10 clémentines en rigolant parce que le chef suggère de choisir des clémentines sans pépins. On fait ce qu'on peut, Patrice! J'ai pratiqué les petites incisions exigées. J'ai ajouté le jus et les 400 g de sucre.
J'ai mis à chauffer durant 3 heures. Au cours des deux premières heures, le jus s'évaporait si lentement que je me disais que le tout finirait dans la poubelle. C'est au cours de la troisième heure que la réduction a vraiment eu lieu. Après 3 heures, mon Chéri insistait pour que j'arrête. Moi, j'aurais réduit encore un peu.
J'ai placé au frigo durant la nuit. Le lendemain, je trouvais le jus un peu trop clair. Rien à voir avec les marmelades faites avec de la pectine rajoutée. Je pense que les clémentines ont peu de pectine naturelle.
J'ai coupé les fruits en fins morceaux. J'ai empoté et j'ai versé une partie du jus de cuisson, pour recouvrir les fruits. J'avais encore du jus en réserve. Je l'ai conservé au frigo en me disant que si la texture de la marmelade ne me convenait pas, j'allais ajouter de la gélatine dans le jus.
Le verdict : Belle texture. Beaucoup d'amertume, peut-être un peu trop. Si j'avais su, j'aurais ébouillanté les fruits une quatrième fois. Mais c'est une question de goût.
Pendant que j'écris, je déshydrate des cannerberges. Parce que c'est un fruit qui m'a l'air recouvert d'une cire naturelle, j'ai ébouillanté. Ensuite, pour faciliter la déshydratation, j'ai percé chaque fruit au moyen d'une brochette de bois. Avec ces canneberges, je ferai des scones aux ... canneberges. Que j'accompagnerai avec cette marmelade, ou avec une excellente marmelade du commerce!
© Tarzile.com, 2005
Publié à 12:27 PM | Commentaires (6)Le panier cadeau de ma mère
J'ai participé au swap des Banlieusardes en août. J'ai reçu plein de savons exceptionnels. J'ai fait des achats à la Fabrique des artisanes cet automne. J'ai donc une foule (ou full, c'est fonction de votre âge) de petits trésors que je peux utiliser pour confectionner des paniers doudounes pour Noël. Des paniers consommables.
Ma Maman en recevra un. Comme elle n'est pas branchée à Internet, je peux vendre la mèche.
Elle recevra une pommade du jardinier. Fabriquée par Mi-jojo, cette pommade fait des merveilles pour les mains sèches. Le savon au café de Marie, je me demande encore si ce n'est pas un gâteau, y a trouvé sa place aussi. Disons que le café, c'est un clin d'oeil à mon Papa.
J'ai trouvé une bombe de bain à la lavande dans une petite boutique près de chez moi. Parfait. Elle ne connaît pas.
Pour terminer, une belle savonnette à la lavande faite par Diane. Je connais ma Maman. Elle ne voudra pas l'utiliser. Elle la glissera dans son tiroir à lingerie fine.
Tous ces trésors, je les ai déposés sur une petite assiette vintage, trouvée dans un magasin d'articles usagés. Elle pourra l'accrocher au mur, si elle le souhaite. J'ai emballé avec du papier film, attaché par une belle boucle.
L'année prochaine, je vous invite à aller fouiner dans la boutique virtuelle des artisanes. Puisqu'elles livrent en Europe, pourquoi vous priver? Vous donnerez beaucoup de travail aux lutines - n'est-ce pas Marie ? - qui vous pardonnera, j'en suis certaine.
Maintenant, l'éternel problème. Quoi offrir à mon Papa?????
© Tarzile.com, 2005
décembre 16, 2005
Voyez-vous mes photos?
Deux gentilles internautes m'ont signalé qu'à la place de mes photos, elles voient des petits X rouges. Merci les filles!
C'est certain que des X rouges, çà fait Noël. Mais quand même, mes photos sont plus jolies.
Si vous ne voyez pas mes photos, j'aimerais que vous me communiquiez les renseignements qui suivent à tarzile@gmail.com .
J'aimerais savoir quel fureteur (Explorer, Netscape, etc) vous utilisez.
J'aimerais aussi savoir si vous venez chez tarzile.com directement ou si vous passez par un intégrateur de sites.
Je transmettrai vos réponses à mon Chéri qui enquêtera sur cette question et qui, je le souhaite, trouvera la solution.
Comme le disait le Messie récalcitrant, dans la vie, on cherche les problèmes, car on a besoin de leurs cadeaux.
Je vous remercie,
Tarzile, qui regarde son appareil photo d'un air soupçonneux!
Le cadeau de Madame D.
Les cadeaux aux professeurs. En donner ou pas. À qui en donner? Au chauffeur d'autobus? Au professeur de musique? La liste peut être trèèès longue. Je simplifie depuis longtemps. Le professeur titulaire, le professeur de musique. Point.
Puce tient à ce que les cadeaux soient gourmands. Des savonnettes, des bains moussant, les professeurs en reçoivent à la tonne. Elle tient à se démarquer.
Cette année, madame D recevra des caramels chocolat de Peroque. Alors qu'à ma première tentative, je trouvais les caramels un peu secs, ceux-ci approchent la perfection. Le secret? Du chocolat au lait Valrhona, râpé au moyen de la râpe à parmesan. Le chocolat fond en un clin d'oeil.
Je sais que Madame D. collectionne les tasses anciennes. J'ai donc choisi de présenter les caramels dans une tasse ancienne.
J'aime tellement l'ensemble que je ne veux plus le donner.
Joyeux Noël, Madame D. Merci de faire aimer la musique à Puce.
© Tarzile.com, 2005
Publié à 02:54 PM | Commentaires (7)
Shooter à la roquette et au citron
C'est Josée di Stasio qui a publié cette recette dans La Presse du week-end. Vous connaissez mon amour immodéré pour la roquette. Un shooter à la roquette. Rien ne pouvait m'empêcher d'essayer.
Cette potion magique est attribuable au chef Heinz Beck de La Pergola, le restaurant du Hilton de Rome, qui a deux étoiles au Michelin et que plusieurs experts considèrent comme le meilleur restaurant de Rome.
Il faut du très bon sorbet au citron - sans produits laitiers - pour réussir ce plat. Je n'ai pas pris de chance. J'ai préparé mon propre sorbet. Si le shooter ne me plaît pas, je m'en prendrai à mon moi-même.
Shooter à la roquette et au citron
6 portions
2 tasses (100 g) de feuilles de roquettes sans les tiges
1 tasse (250 ml) de ginger ale (soda gingembre)
2 tasses (250 g) de sorbet au citron de bonne qualité
Au mélangeur, réunissez tous les ingrédients et réduisez en un liquide homogène en pulsant à mesure que vous versez le liquide. Versez dans des verres givrés et servez immédiatement.
Le verdict : Mon Chéri a a-do-ré. Moi, j'ai trouvé que le shooter ne goûtait pas assez la roquette! Mais c'est un breuvage très frais. Le Perrier pourrait très bien remplacer le soda gingembre.
décembre 15, 2005
Crème glacée au chocolat noir et aux bleuets
Le chocolat noir se marie bien avec les bleuets, ou les myrtilles. Depuis longtemps, je veux faire de la crème glacée qui marie ces deux ingrédients.
À partir d'une recette proposée par Martha, j'ai tenté l'expérience.
J'ai commis une erreur. J'ai ajouté des bleuets surgelés, les bleuets frais étant, bien sur, une chose du passé. Je les ai mis à turbiner un peu trop tôt dans le processus. Ils ont dégelé pour recongeler. Laissant dans la crème des petits morceaux de glace peu agréables sous la dent. À l'avenir, j'utiliserai des bleuets frais que j'ajouterai avant de turbiner.
Aussi, la température du chocolat fondu était plus élevée que celle de la crème anglaise. Ce qui a amené le chocolat à figer un peu trop rapidement. Que de détails à ne pas négliger... Je souligne que le goût n'est nullement affecté.
Crème glacée au chocolat noir et aux bleuets
8 onces (227 g) de pistoles de cacao Barry, fondu
2 tasses (500 ml) de lait entier
4 jaunes d'oeufs
1/4 tasse (55 g) de sucre vanillé
1 tasse (250 ml) de crème à cuisson 35%
3/4 tasse (100 g) de bleuets frais
Au bain-marie, faites fondre les pistoles de chocolat. Laissez refroidir.
Dans une casserole, amenez le lait à ébullition et laissez mijoter à feu très très doux.
Entre-temps, dans un bol, déposez les jaunes d'oeuf et le sucre. Battez à vitesse moyenne jusqu'à ce que le mélange soit jaune pâle et très épais, disons entre 3 et 5 minutes.
Pendant ce temps, remettez le lait dans une casserole et faites frémir à feu moyen-doux.
Ajoutez la moitié du lait au mélange oeufs/sucre, afin de réchauffer ce dernier. Fouettez jusqu'à ce que le tout soit bien incorporé. Ajoutez ce mélange au lait qui reste et cuisez à feu doux. Brassez constamment jusqu'à ce que le mélange soit assez épais pour napper le dos d'une cuiller de bois. Avant que le mélange nappe la cuillère, on le sent épaissir. C'est le signal qui doit éveiller notre vigilance.
Retirez du feu et ajoutez immédiatement la crème en brassant. Déposez le mélange dans un bol rempli de glace. Laissez refroidir en brassant de temps à autre. Lorsque la crème anglaise et le chocolat fondu sont à peu près à la même température, ajoutez le chocolat à la crème en fouettant. Si le mélange contient des petits grains qui vous dérangent, passez-le à nouveau, dans une mousseline si nécessaire. Ajoutez les bleuets frais.
Turbinez durant vingt ou vingt-cinq minutes ou jusqu'à ce que le mélange ait atteint une texture semblable à celle d'une glace molle. Versez dans un bol en verre avec couvercle et déposez au congélateur durant 5 heures au minimum.
© Tarzile.com, 2005
Drink au jus de pomme grenade
La pomme grenade est associée à Noël. Certains utilisent ce fruit étrange pour décorer la maison. Ce fruit décoratif renferme des graines qui sont délicieuses et qui ont des propriétés antioxydantes. Sur le site Proteus, on dit que c'était le fruit tendance de l'année 2004! J'ai manqué quelque chose. Faut que je me reprenne.
Durant le temps des Fêtes, je recevrai des gens qui ne boivent pas d'alcool. Je cherche toujours des drinks qui attireront l'attention tout en permettant à tous de pouvoir trinquer à la nouvelle année.
Il y a maintenant du jus de pomme grenade à l'épicerie. Tiens donc. Avec sa couleur festive, ce jus sans sucre ajouté m'a attirée.
J'ai testé cet après-midi, en savourant le bonheur d'être au chaud avec mes deux chats qui dormaient paisiblement.
J'ai beaucoup apprécié le goût à la fois sucré et acidulé. Adopté.
Drink au jus de pomme grenade
1 portion d'eau Perrier
1 portion de jus de pomme grenade
Dans un grand verre, déposez quelques glaçons. Mêlez le Perrier et le jus de pomme grenade. Tchin-tchin!
© Tarzile.com, 2005
Publié à 04:29 PM | Commentaires (4)Sorbet au citron
En prévision d'une recette à tester, j'ai besoin de sorbet au citron. Je n'ai vraiment pas envie de sortir pour en acheter. J'ai du citron, de l'eau et du sucre! Hop! Un peu de courage, Tarzile.
Sorbet au citron
1/2 tasse (125 ml) de jus de citron fraîchement pressé
1 tasse (250 ml) d'eau
1/2 tasse de sucre
Dans une casserole, faire chauffer l'eau et le sucre jusqu'à ce que le sucre soit complètement fondu. Retirez du feu et laissez refroidir.
Versez l'eau sucrée et le jus de citron dans le bac de la turbineuse. Turbinez jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'eau dans le fond du bac, soit environ 15 minutes.
Placez au congélo dans un plat en verre pendant au moins 4 heures.
© Tarzile.com, 2005
décembre 14, 2005
Cartes de Noël brodées au point compté
C'est Grand-mère qui m'a appris la broderie. J'étais toute jeune, disons 7 ou 8 ans, et je brodais de petites fleurs pour égayer des taies d'oreiller. Berthe, pour sa part, ornait chaque nappe, même les nappes de semaine, de petites broderies tout à fait charmantes. Cette femme était une grande artiste. Je n'ose pas imaginer ce qu'elle aurait réalisé si elle avait vécu dans les années 2000.
J'ai repris mon cerceau à broder il y a deux ans. Dans Internet, j'ai trouvé des sites où je me suis familiarisée avec les techniques et les expressions anglaises. J'ai eu envie de broder des cartes de Noël. Quand on brode, on ne pense à rien d'autre. C'est du point compté. Une distraction et on est fichu. C'est assez thérapeutique, la broderie.
Cette année, j'ai brodé deux cartes. Que je m'apprête à poster. Je suis encore assez néophyte, mais puisque c'est thérapeutique...
Je tire mon inspiration de deux petits bouquins absolument charmants. Petits motifs au point de croix par Denise Després, chez Flammarion et Père Noël - 24 créateurs pour plus de 400 motifs à broder au point de croix chez Mango Pratique. J'ai trouvé ce dernier ouvrage sur ebay.ca, les autres librairies virtuelles étant en rupture de stock.
À plus tard, je m'en vais au bureau de Postes.
Tarzile
décembre 13, 2005
Salade de chou au radis noir et au céleri-rave
Cette recette provient de la ferme coopérative du Tournesol. Un groupe de jeunes agriculteurs a décidé de faire de la culture bio dans la localité de Les Cèdres. Dans cette petite localité, on produit du fromage de chèvre, des oeufs frais, de la farine bio. C'est un endroit très intéressant.
Leurs légumes sont d'une extrême fraîcheur. Déjà, le temps des paniers d'hiver est révolu et je devrai attendre en juin prochain pour faire le plein de santé. En attendant, j'ai pu manger la meilleure salade de chou au monde.
Si je m'abonne à leur panier bio l'été prochain, je choisirai le point de chute à la ferme. Pourquoi? Parce que j'aurai accès au jardin d'auto-cueillette. Dans ce jardin, il y a notamment des fleurs magnifiques.
Salade de chou au radis noir
1/2 chou rouge, râpé
1 grosse carotte, ou deux petites, râpées
1 radis noir, pelé et râpé
1/2 céleri-rave, pelé, lavé et râpé
1 pomme Cortland, lavée et coupée en cubes
Persil italien haché, en garniture
1/4 tasse (65 ml) d'huile d'olive
1 c. à table (15 ml) de vinaigre de cidre
1/4 tasse (65 ml) de mayonnaise (ou de yogourt nature, ou encore moitié mayo, moitié yogourt)
1/2 c. à thé (1/2 c. à café) de sucre
1/2 c. à thé (1/2 c. à café) de graines d'aneth
1/2 c. à thé (1/2 c. à café) de sel
Préparez la vinaigrette. Si vous le souhaitez, vous pouvez doubler les quantités de la vinaigrette. Réservez.
Dans un grand saladier, mélangez les légumes.
Versez la vinaigrette sur les légumes. Touillez.
Réfrigérez durant une heure avant de servir, pour que les goûts se mélangent. Si vous ne pouvez pas attendre, servez immédiatement. La salade sera aussi bonne.
© Tarzile.com, 2005
Publié à 02:07 PM | Commentaires (6)décembre 12, 2005
Le sapin de Hansel et Gretel - Jour 13
Enfin. Il est là. Mon sapin naturel sauvage. Avec ses larges branches asymétriques. Mon sapin contient des boules anciennes, des figurines de bois venues tout droit de mon passé. Il y a aussi des trucs que j'ai bricolés moi-même.
Voici donc une partie de mon arbre.
J'ai placé des biscuits vitraux.
J'ai aussi préparé des petits fagots de bâtons de cannelle. Je les ai attachés avec un élastique. Avec un petit ruban, j'ai recouvert l'élastique. Dans le noeud, je glisse un petit crochet. La cannelle dégage un doux parfum.
Les colons Américains enfilaient des canneberges fraîches sur un fil pour faire des guirlandes. C'est une guirlande très facile à faire. Cependant, la canneberge ne reste pas fraîche longtemps. Après quelques jours, elle commence à flétrir. Pour simuler la canneberge, j'ai trouvé des guirlandes faites en billes de bois.
Pour ajouter des touches de lumière, je suspends quelques flocons crochetés. Je les ai empesés dans un liquide conçu à cet effet. Les grands-mères empesaient leurs créations dans un mélange de sucre et d'eau. J'hésitais parce que le sucre attire les fourmis et les mites.
J'ai déjà enfilé des jujubes sur un fil de fer pour faire des guirlandes. Avant de trouver des guirlandes de jujubes en plastique.
Noël est de plus en plus proche de nous.
© Tarzile.com, 2005
décembre 11, 2005
L'art de photographier nos réalisations
Si vous êtes comme moi, il vous arrive de pester contre la lumière. Je veux photographier mes derniers muffins, ou des mignardises. Je ne trouve pas l'angle. En hiver, la lumière absente me fait rager. Comme je photographie souvent des plats le soir, aucune source de lumière artificielle ne me semble adéquate.
Dans cyberpresse, j'ai trouvé un article de la journaliste Ariane Krol sur Jean-Louis Bloch-Lainé, un photographe culinaire qui a travaillé avec Alain Ducasse et Pierre Hermé.
Je me permets de résumer les conseils du maître.
«Une photo culinaire réussie est une photo qui évoque le goût et la texture.»
Selon cet artiste, tout ce qui est sec est plus facile à photographier que ce qui est mouillé parce que la lumière accroche mieux. Puisqu'il faut toujours une exception à une règle, la soupe est, d'après lui, très photogénique.
Quelques conseils du pro
Ne faut pas utiliser de flash.
Approcher le plat près d'une fenêtre sans soleil et le poser là où cela vous semble beau. N'oublions pas que si c'est bon à l'oeil, ce sera bon en photo.
Pour plus de raffinement, tamiser la lumière avec un voilage ou éclairer les ombres avec un torchon ou deux.
Maintenant, mon voisin qui me regarde photographier mes plats estivaux et qui prend un air ahuri comprendra-t-il mieux ma démarche?
Le livre dont sont tirés ces propos s'intitule Jean-Louis Bloch-Lainé. Il est publié aux Éditions de la Martinière.
Art et gastronomie, le MEME de Cocinalia
C'est Brigitte qui m'a fait connaître ce Meme qui part de chez Sao Mai du blog Cocinalia. Sao Mai a suggéré que nous publiions ce dimanche 11 décembre, un tableau, une sculpture qui aurait retenu notre attention pour son rapport à l'art culinaire.
J'y ai pensé toute la semaine, à ce Meme. J'ai fouillé dans mes souvenirs. Et, comme d'habitude, je n'ai pas pu me limiter. On ne se refait pas.
Le tableau qui m'est spontanément venu à l'esprit est celui de Berthe Morisot, une peintre impressionniste qui a cotoyé les grands : Renoir, Monet, Manet. Est-ce à cause de cette célèbre horde que son oeuvre est un peu moins connue? Pour y remédier, on lira le magnifique ouvrage de Dominique Bona, Berthe Morisot - Le secret de la femme en noir ou encore Le journal de Julie Manet (sa fille).
Toujours est-il que le premier tableau qui m'est venu à l'esprit est La cueillette des cerises de Berthe Morisot. Pour moi, il n'y a pas de gastronomie sans terroir. Cette oeuvre de Morisot transpire l'été et les richesses de la Terre. C'est l'effort qui précède la dégustation.
Ensuite, j'ai pensé à Pierre Bonnard. Qui a rendu les petits détails du quotidien avec tant de beauté. J'ai cherché, dans Internet, le tableau La tarte aux cerises. Peine perdue. J'aime ce tableau pour le naturel et pour la simplicité. La tarte est encore dans son moule. Fido s'étire le cou et lorgne le morceau qui reste. On a installé la table dehors, sous les arbres.
La gastronomie ne saurait s'exprimer sans un lieu un peu magique. Et la magie du lieu, c'est souvent une table toute simple dans un jardin, à l'abri du soleil, une table couverte de victuailles qui seront accompagnées d'une bonne bouteille.
Si j'avais osé, j'aurais cité le célébrissime Déjeuner des canotiers. Pourquoi? Parce que dans le film Amélie Poulain, l'homme de verre qui a reproduit cette toile à des dizaines d'exemplaires a offert aux convives, une année, du lapin aux morilles. J'aimerais bien y goûter, au lapin aux morilles. Quel que soit le menu offert aux canotiers, c'est encore l'ambiance qui se dégage de la toile du Maître qui m'inspire. Comme quoi la gastronomie sans ambiance, c'est du gaspillage.
Pourquoi les oeuvres qui me touchent sont toutes extérieures? Bien entendu, elles sont tirées d'une époque où les peintres sortaient pour cueillir l'instant. J'y vois aussi un lien avec ce rude climat qui nous enferme durant 6 mois. Lorsqu'on peut sortir, on s'approprie les aires extérieures. On les annexe à la maison. On les assiège.
© Tarzile.com, 2005
Post-Scriptum
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Le Chéri de Tarzile
Filet mignon non-désossé grillé aux trois poivres
Pour le souper de gars, mon Chéri voulait un steak spécial. Il a réservé auprès de son boucher un filet mignon non-désossé, ou de type "bone-in". Il s'agit de la moitié la plus tendre d'un steak de type "Porterhouse". Chaque steak fait environ 3 à 4 cm d'épaisseur...
Pour carnivores... des cavernes!
Il n'y a pas que la coupe, mais aussi la catégorie de boeuf.
Catégorie
Au Canada, la viande de boeuf est classée comme suit : Primé, AAA, AA et A. Mon Chéri voulait du Primé; il a pu obtenir du AAA.
Primé : Habituellement réservée aux grands restaurants, difficile à trouver chez les bouchers, impossible en épicerie. Au Canada, seulement 7 dizième de 1% de la viande de boeuf reçoit cette classification. Cette viande affiche un persillage légèrement abondant ou plus. Le persillage se reconnaît aux minces filets de gras blanc qui parcourent le maigre de la viande. Le persillage accroît la qualité gustative de la viande. Il la rend plus tendre, juteuse et savoureuse. Le prix à payer : le cholestérol... Une fois n'est pas coutume!!!
Catégorie AAA : Certaines boucheries et épiceries, comme notre IGA Extra, offrent cette qualité de boeuf. Ces steaks affichent un persillage peu abondant. (48,5% de la classification totale).
Catégorie AA : La plupart des boucheries et épiceries vendent du boeuf de catégorie AA. Cette viande affiche un persillage très peu abondant et convient bien au menu quotidien. (47,5% de la classification totale).
Notre boucher nous a promis qu'il nous trouverait du Primé sous peu. C'est à suivre...
Filet mignon grillé aux trois poivres
4 filets mignons
Grains de poivre noir, blanc et vert
Fleur de sel
Huile d'olive
Sortir les steaks du frigo une heure avant de les faire griller. Cela facilitera leur cuisson et plaira à ceux qui aiment leur steak bleu ou saignant.
Avec un couteau coupant, faites de petites incisions dans la viande et insérez-y des grains de poivre (5 à 10 grains par côté, au goût). Arrosez d'huile d'olive. Ne pas ajoutez de sel sur la viande avant la cuisson. Ça ferait durcir les steaks.
Réservez.
Cuisson
Pour finir en même temps, commencez avec les steaks qui nécessitent le plus de cuisson. Pour les steaks à cuisson rosé ou à point, saisissez la pièce et continuez la cuisson à une température plus modérée.
Bleu : La cuisson doit être très rapide. La consistance du steak est molle au toucher. Température interne 40°C (104°F).
Saignant : La cuisson doit être rapide. La croûte du steak offre une légère résistance à la pression du doigt. Température interne 55°C (130°F).
À point : La cuisson doit être relativement lente. La croûte résiste à la pression du doigt. Les gouttelettes de sang perlent sur la surface du steak. Température interne 65° (150°F).
Bien cuit : La cuisson doit être très lente. La chair est ferme au toucher. La chaleur a atteint le centre du steak. Température interne 70/80°C (160-175°F).
Truc de mon Chéri pour un steak saignant
Les 4 gars voulaient leur steak saignant. Pour satisfaire ses convives, mon Chéri était armé d'un thermomètre à viande. Il a fait cuire les steaks pendant environ 6-8 minutes jusqu'à une température interne de 40°C (bleu), compte tenu qu'il a ensuite réservé les steaks au four pendant une dizaine de minutes.
Allumez le BBQ au gaz une quinzaine de minutes avant le début de la cuisson - couvercle fermé. Lorsque la température est élevée (disons 650°F (350°C), placez les steaks sur le gril et fermez le couvercle (surtout en hiver!!!).
Après 1-2 minutes de cuisson, déplacez le steak de 90 degrés sur le gril afin d'obtenir un marquage du steak en forme de X (ne pas le retourner). Après 1-2 minutes additionnelles de cuisson, retournez le steak. Faites griller l'autre côté du steak pendant 1-2 minutes. Déplacez à nouveau le steak sur le gril afin de compléter son marquage.
Poivrez au moulin et ajoutez de la fleur de sel sur les quatres côtés du steak. Prenez la température de la viande. Compléter la cuisson pendant 1-2 minutes, au besoin. Cette période de cuisson suppose un steak assez épais, ajustez le temps de grillage au besoin.
Placez les steaks dans un contenant allant au four à feu bas (130°F ou 55°C) et recouvrez-les de papier alu. Laissez-les reposer pendant une dizaine de minutes... ce qui leur permettra de continuer à cuire lentement. Le temps de déguster le velouté par exemple... Cette étape n'est pas essentielle, mais elle est très utile si vous voulez partager le repas avec vos invités. Il est donc préférable de faire cuire les steaks un peu moins que demandé (ciblez une température interne un peu moins élevée) afin de tenir compte de la douce cuisson qui suivra.
Servez les steaks dans des assiettes très chaudes.
Accompagnez d'un bon vin, de légumes grillés et d'amis de longue date!
© Tarzile.com, 2005
Publié à 03:36 PM | Commentaires (6)Simplement des légumes grillés...
Pour le souper de gars, mon Chéri voulait des légumes grillés...
Mon Chéri cherchait une façon simple et rapide de les préparer et surtout, il souhaitait que tout soit prêt au même moment. Il a fait griller les légumes sur la grille la plus haute du BBQ au même moment que les steaks.
Brochettes de champignons du Comte (pour 4 personnes)
4 brochettes en bambou
4 variétés de champignons brossés, parés et coupés en gros morceaux (shiitake, de Paris, pleurotes, portobello)
Huile d'olive
Une gousse d'ail
Poivre
Fleur de sel aux olives noires de Bichonne
Enfilez simplement les morceaux de champignons sur les brochettes.
Déposez sur une petite grille qui ira sur le BBQ.
Pelez et pressez l'ail. Dans un bol, versez un peu d'huile d'olive et ajoutez-y l'ail. Versez l'huile aromatisée à l'ail sur les champignons. Poivrez. Ajoutez un soupçon de fleur de sel.
Réservez.
Jeunes asperges grillées pour 4 personnes
Jeunes asperges fraîches, fines et lavées (environ une dizaine par personne)
Huile d'olive
Fleur de sel
Coupez la base des asperges. Déposez les asperges sur une petite grille qui ira sur le BBQ. Arrosez d'huile d'olive. Ajoutez un soupçon de fleur de sel.
Réservez.
Au moment de la cuisson des steaks, placez les brochettes et les asperges sur la grille la plus haute du BBQ. 5 minutes suffiront pour que les légumes soient al dente.
Mon Chéri utilise une petite grille sur laquelle il dépose ses légumes à griller, ce qui lui permet de retirer rapidement les légumes lorsqu'ils sont prêts.
La cuisson des steaks se fait normalement à feu très élevé. Voilà pourquoi il est préférable de placer les légumes sur la grille la plus haute. Vous pouvez aussi faire griller vos champignons et asperges à feu moyen directement sur la grille de cuisson du barbecue ou au four en les plaçant sous la salamandre.
© Tarzile.com, 2005
Publié à 02:31 PM | Commentaires (3)décembre 10, 2005
Je te fabrique des souvenirs...
À chaque année, Grand-Maman Carmen conçoit ses cartes de voeux à l'encre de Chine et à l'aquarelle.
- "Je te fabrique des souvenirs..." dit-elle souvent à Puce!
Merci Grand-Maman.
Puce
© Tarzile.com, 2005
Publié à 05:33 PM | Commentaires (10)décembre 09, 2005
Menu d'un souper de gars
Les préparatifs ont commencé dès le matin. À 9h00, nous avons dressé la table. Rimbaud, notre matou préféré, veillait au grain.
Comme l'apéro sera arrosé de bière, mon Chéri a mis les verres au frais. Ce n'est qu'un peu plus tard que j'ai constaté que le bar était installé sur le rebord extérieur de la fenêtre.
J'ai ajouté des décorations de Noël un peu partout. C'est le mois de décembre, quand même.
Au menu, il y avait des bruschettas, de la mousse de foie de volailles aux figues et au porto, un velouté de légumes, un épais filet mignon de boeuf non-désossé, piqué de trois poivres, servi avec des légumes, dont les merveilleuses pommes de terre de Giacomo, une salade de roquette et de carottes, du fromage Gouda très vieux et du fromage bleu Papillon noir, des truffes au chocolat, une tarte au sucre agrémenté de crème glacée maison à la vanille.
Bien sûr, Bacchus veillait sur nous.
Le vin qui a accompagné le filet mignon est une véritable trouvaille, une révélation. Il s'agit d'un merlot de la maison Craggy Range Winery, de Nouvelle-Zélande. Le conseiller de la SAQ suggérait de faire respirer le vin durant 2 heures. Ce qui fut fait. Un grand vin. Selon mon Chéri, c'est sa découverte 2005 en matière de vin. Pour accompagner les fromages, quelques gouttes de porto Tawny 20 ans.
Trois des participants ont atteint l'âge vénérable de 50 ans cette année. Ce qui a fait dire à l'un deux : De ce côté-ci de la pièce, 150 ans vous contemplent! De quoi nous donner envie d'atteindre cet âge d'or!
Avant de quitter, ces joyeux drilles ont remis la cuisine en ordre.
La saison des Fêtes 2005 est lancée!
© Tarzile.com, 2005
décembre 08, 2005
Truffes au chocolat aromatisé à la lavande
Pour le souper de gars, je cherchais une recette de mignardises. Des truffes au chocolat, voilà une belle idée. Je me demandais à quel saveur aromatiser la truffe. Piment d'Espelette, comme Martine. Panaché d'épices exotiques, comme Bichonne. Ou à la lavande, comme ... moi.
J'ai de la belle lavande culinaire qui a bleui sous le soleil de la Provence. N'est-ce pas, Brigitte? Çà ne se refuse pas.
J'ai repris une recette publiée par la traiteure Denise Cornellier dans un magazine dont j'oublie le nom, il y a de cela plus de 10 ans.
Le chocolat doit impérativement être haché très finement. Pour ma part, j'ai utilisé mon robot culinaire. Les pistoles étaient de la taille de minuscules pois. Elles ont fondu en un temps record.
Truffes au chocolat aromatisé à la lavande
2/3 tasse (150 ml) de crème à cuisson 35%
1 c. à table (15 ml) de lavande culinaire
1/2 livre (250 g) de pistoles de cacao Barry (70%), hachées très finement
2 c. à soupe (30 ml) de beurre doux ramolli
Poudre de cacao tamisée
Dans une petite casserole, amenez la crème à ébullition. Ajoutez la lavande. Retirez du feu. Infusez durant 10 minutes, ou jusqu'à ce que le goût de la crème vous plaise. Passez au tamis pour retirer la lavande.
Ramenez la crème sur le feu. Portez à ébullition. Versez immédiatement sur le chocolat et brassez jusqu'à ce que le chocolat soit fondu.
Ajoutez le beurre et mélangez jusqu'à ce que ce soit uniforme. Versez dans un récipient hermétique et réfrigérez jusqu'au moment de l'utiliser.
Au moment de former les truffes, sortez le pot du frigo et laissez réchauffer. Mon chocolat se manipulait un peu difficilement, car j'étais un peu pressée et je n'ai pas attendu très longtemps avant de commencer. Le résultat : mes truffes ressemblent aux travaux manuels que je réalisais à la maternelle. Ce qui n'aura aucun effet sur le goût.
À l'aide de vos mains, formez une petite boule. Comme quand vous rouliez de la pâte à modeler dans vos petites mains d'enfant. C'est exactement la même technique.
Roulez dans la poudre de cacao.
Servez.
S'il reste de la ganache, congelez-la. Et ressortez-la le soir du Réveillon. Je teste la technique de la décongélation et je vous en reparle.
© Tarzile.com, 2005
Des emporte-pièces dans le sapin gourmand - Jour 17
Je vous le dis d'entrée de jeu. Ce n'est pas mon idée mais celle de Martha. Martha Stewart. Je l'ai dénichée dans son fabulant magazine Living de décembre 2005.
Si vous aimez Noël, achetez ce magazine qui, depuis près d'un an, est revenu à des idées plus pragmatiques et ce, pour notre plus grand bonheur.
L'idée est simple. À partir d'emporte-pièces métalliques, on découpe un fond en papier. On colle l'emporte-pièce sur ledit fond en papier. C'est la partie la plus difficile. Il faut une colle de bonne qualité. La mienne était so-so, comme disent les Anglais. Alors, j'ai déposé un poids sur mon bricolage. C'est Puce qui a terminé le tout.
Lorsque le fond adhère bien à la pièce de métal, on passe un fin ruban qui aura pour objectif d'accrocher la décoration dans l'arbre. C'est un peu paradoxal, travailler autant pour faire adhérer emporte-pièce et carton pour ensuite insister pour passer un fil entre les deux...
En guise de touche de finition, on enfile une perle de bois dans le ruban. On noue et on accroche dans le sapin gourmand que mon Chéri ira chercher pour moi.
Publié à 02:26 PM | Commentaires (3)
décembre 07, 2005
Filet de saumon et sa mignonnette de café d'après Daniel Vézina
J'ai reçu le livre de Daniel Vézina en cadeau. Daniel est le proprio d'un restaurant très couru à Québec : Le Laurie-Raphaël. Il racontait, un jour, que lorsqu'il était adolescent, il souhaitait recevoir des livres de recettes comme cadeau de Noël. Bon, on le croyait cinglé. Il était plutôt passionné!
Contrairement à son premier livre où il présentait des recettes plutôt inacessibles, dans celui-ci, Daniel collige des recettes que le commun des mortels peut espérer réussir. Ce livre regroupe les chroniques culinaires que Daniel a publiées dans La Presse.
Son saumon recouvert d'une mignonnette au café m'a attirée. Stop. C'est quoi, de la mignonnette. C'est habituellement du poivre noir concassé. Ici, la mignonnette est faite de grains de café concassés. Elle contient aussi du sel.
J'ai adapté l'original puisque le Chef servait avec du fenouil confit. Le confit exigeait qu'on fasse cuire lentement le fenouil dans l'huile d'olive durant deux heures. Comme j'avais environ 10 minutes pour préparer le repas, j'ai pris des raccourcis. Une belle recette pour la Saint-Nicolas et pour la Trinité aussi.
Filet de saumon et sa mignonnette de café d'après Daniel Vézina
1 filet de saumon pour 2 personnes (environ 350 gr)
1 c. à table (15 ml) de grains de café, écrasés au moulin
1/2 c. à table (8 ml) de sel Maldon, écrasé
Huile d'olive à la vanille de Bichonne
1 bulbe de fenouil, paré et coupé en dés
Le jus d'une-demie clémentine
Fleur de sel aux olives noires
Mélangez le café et le sel.
Au moyen d'un couteau bien affûté, enlever la peau du saumon. Sur un côté du filet, déposez la mignonnette de café. Pressez sur la mignonnette pour qu'elle adhère bien au saumon.
Dans une poêle chauffée à feu moyen, versez un peu d'huile d'olive infusée à la vanille. Lorsque la poêle est assez chaude, déposez le côté mignonnette sur la poêle. Cuire durant 2 ou 3 minutes. Retournez. Poursuivez la cuisson durant 2 ou 3 minutes. Le saumon sera cru au milieu. Si, comme Puce, vous le voulez bien cuit, continuez la cuisson. Ce n'est pas tendance, mais on s'en fiche!
Réservez le saumon sur une assiette chaude. Jetez les dés de fenouil dans la poêle. Arrosez avec le jus de clémentine. Réduisez un peu. Versez dans l'assiette. Saupoudrez le fenouil avec de la fleur de sel aux olives noires.
Servez immédiatement.
décembre 06, 2005
Simplissimes amuse-bouche
Je cherche toujours des idées d'amuse-bouche qui combleront mes invités et qui ne m'obligeront pas à travailler comme une forcenée pendant que les autres rigolent.
Une visite aux Douceurs du marché, au Marché Atwater, m'a permis de résoudre, en partie du moins, mon problème.
Des olives. Des olives vertes et des olives noires. Je vous entends dire qu'il n'y a rien de très original là-dedans et que ces petits fruits agrémentent l'apéro depuis des lunes. Vous avez raison.
Mais attendez voir. J'ai goûté des olives vertes L'Oulibo. Des Lucques Nouvelles, cultivées en Languedoc Roussillon. Comme il y a le vin nouveau, il y a les olives nouvelles. Ce que j'ignorais. Ces olives sont très peu salées, très peu marinées. Si je ne me trompe pas, elles ont un fin goût d'amande. Avec un vin blanc frais, c'est le bonheur. Voyez ce qu'en dit Robuchon.
J'ai aussi trouvé des olives noires de Nyons, appelées Nyonsolive. Présentées sous vide, ces olives légèrement ridées ne sont préparées qu'avec de l'eau et du sel. Elles sont gé-ni-ales.
Au Canada, elles sont importées par la société Désirs de Provence inc. Si vous voulez connaître les points de distribution, vous composez le 450-671-6861.
© Tarzile.com, 2005
Publié à 08:28 AM | Commentaires (4)décembre 05, 2005
Mon beau sapin... Jour - 20
... de Noël. La neige recouvre enfin le sol. Il est donc temps d'illuminer les sapins extérieurs. Cette année, mon Chéri a installé deux jeux de lumières par sapin. Au centre du sapin, un jeu de petites lumières blanches. Autour, un jeu de grosses lumières rouges. C'est tout.
© Tarzile.com, 2005
Publié à 04:33 PM | Commentaires (14)Sel aromatisé à la vanille
Aux douceurs du Marché, on nous a présenté de la fleur de sel aromatisée à la vanille.
J'avais, dans mes tiroirs, un sac de gros sel gris de Guérande. Aujourd'hui, j'ai utilisé de la vanille. J'en ai profité pour récupérer la gousse.
Les utilisations? Si je disais comme sel de finition sur du homard?
Je ne sais pas combien de temps il faut laisser infuser. Je vous reviens.
Sel aromatisé à la vanille
250 g de gros sel gris de Guérande
1 gousse de vanille, coupée en deux
Dans un pot de verre, déposez la gousse de vanille. Recouvrez avec le sel. Fermez le pot et le déposer au frais. Laissez infuser.
© Tarzile.com, 2005
Publié à 04:04 PM | Commentaires (7)décembre 04, 2005
Marque-places pour Noël - Jour 21
J'aime bien déposer des marque-places sur la table des enfants. Mais je n'ai pas envie de dépenser une fortune. J'ai pensé acheter de minuscules cadres en bois dans une boutique d'artisanat. Dans le cadre, je déposerai une photo des enfants lorsqu'ils étaient jeunes, disons 1 an.
Avec de la peinture en aérosol, çà va plus vite, je peindrai les cadres en rouge. Un beau rouge vif de Noël.
J'ai hâte de voir les enfants chercher leur place en regardant de vieilles photos. D'autant plus que les plus jeunes ne connaissent pas le visage que les plus vieux avaient lorsqu'ils étaient bébé.
Je ferai probablement la même chose pour les adultes. Peut-être avec des photos noir et blanc dans un cadre rouge aussi. C'est Noël après tout.
N'oubliez pas, la vie est ... simple.
© Tarzile.com, 2005
Publié à 05:46 PM | Commentaires (9)Café et pain d'épices de Bichonne
Quand on a reçu des délices en cadeau, on n'attend pas. On en profite! Ce dimanche, en testant de nouvelles recettes, et en faisant une tonne de gaffe, j'ai besoin d'un petit remontant. Pas de gin, ni de caribou! Mais un bon café fort. Contrairement à mon habitude - je fais beaucoup de desserts mais j'en mange peu - je m'offre une douceur.
Mes yeux se sont arrêtés sur le pain d'épices de Bichonne. Café et pain d'épices.
Je me suis offert un café au lait. J'ai trempé mon pain d'épices dedans. On peut jouer avec notre nourriture uand on est grand! Et j'ai regardé la neige neiger. D'après moi, le bonheur, c'est çà!
© Tarzile.com, 2005
Publié à 04:27 PM | Commentaires (2)Savons fait main par des artisanes d'ici
Je vous ai parlé de la Fabrique des artisanes. Une belle idée de coopération née sur le forum des Banlieusardes dans l'esprit toujours en ébullition de Anne, avec la généreuse complicité de Marie et de Mary, deux banlieusardes. J'avais passé une commande il y a quelques semaines. Je l'ai reçu en même temps que le panier gourmand de Bichonne. C'était vraiment la journée du Père Noël. Les savons étaient tous emballés dans des papiers de Noël. Mais là, je n'ai pas pu résister. Pardon Anne! Pardon Marie L.
J'ai commandé des savons au café. On dirait de petits gâteaux. Marie, tu es certaine qu'il ne se mange pas? J'ai aussi une pommade du jardinier. Pour le printemps prochain. J'en réserve aux jardiniers de ma famille qui jardinent à temps plein et qui vont apprécier.
Il y avait une crème à raser à l'abricot. Elle est si appétissante que je pense que Mary s'est trompé. C'est un pouding, pas une crème à raser.
J'ai hâte d'offrir ces petits cadeaux. Et d'utiliser mon savon au café.
Le panier gourmand de Bichonne
Le Père Noël est déjà passé chez moi. Après s'être annoncé ici. Père Noël m'a vraiment chamboulée par sa connaissance de mes allées et venues et du nom de mon bureau de poste. Mon Chéri et moi avons eu beaucoup de plaisir à nous questionner, à essayer de deviner. Je vous souhaite pareille histoire!
Me voilà donc au bureau de poste. Quand j'ai vu la boîte. Elle n'était pas du tout de la taille de ce que j'avais vu dans Internet. Une grosse boîte qui avait du mal à tenir sur le comptoir.
Je reviens à la maison. J'ouvre la boîte. Il y a la boîte d'épices que Bichonne a décrite. Avec de la fleur de sel aux olives noires. Hiiiii! Mais il y a bien d'autres choses. Un échantillon des biscuits que Bichonne a concocté durant l'automne. Des amandes pralinées. De l'huile d'olive aromatisée à la vanille. De la salsa et des épices jardinières. Du cacao de chez Philippe de Vienne qui devrait me rendre accro. Tiens, je vous offre un biscuit. Servez-vous! Ils sont exquis.
Bichonne, comment te remercier et dire l'immense plaisir que j'ai éprouvé en ouvrant cette boîte? Comment te remercier pour cette fidèle amitié virtuelle? Le Père Noël saura, sans aucun doute, m'inspirer.
décembre 03, 2005
Pizza ensoleillée aux poivrons
Mon Chéri est le chef es pizza de la famille. Afin de réaliser cette pizza aux poivrons de style Marché de l'Ouest, il a utilisé notre pâte à pizza à laquelle il a ajouté un soupçon de graines d'anis finement coupées afin d'ajouter un peu de complexité au goût.
Son secret? Coupez le poivron en lamelles assez larges. Arrosez-les d'une bonne huile d'olive et déposez sur du papier sulfurisé (parchemin). Faites précuire au four à 350°F (180°C) pendant 10 à 15 minutes. Réservez.
Montez la température du four à 425°F (210°C). Préparez une pâte assez épaisse. Étirez-la à la main. Enrobez d'un peu d'huile d'olive. Ensuite, étendez un peu de sauce tomate sur la pâte. Glissez au four. Faites cuire pendant une dizaine de minutes.
Ajoutez le fromage - de la mozzarella ou du provolone -, les poivrons grillés et un peu d'huile d'olive aromatisée au piment. Poursuivez la cuisson au four à 400°F pendant quelques minutes, le temps que le fromage gratine et dore sans brûler.
Servez avec une salade verte. Et offrez-vous un bon rouge italien.
© Tarzile.com, 2005
décembre 02, 2005
L'hiver : j'aime ... j'aime pas!
Lyla, du blog Atelier naturel, un blog qui prouve qu'on peut vivre bien sans engrais chimique, sans matière grasse polysaturée, sans parfum de synthèse et sans arôme artificiel, m'a refilé un questionnaire qui traite de l'hiver.
Lyla, tu as bien vu, car avec l'hiver, j'ai une relation amour-haine. On y va!
J'aime...
Parce qu'il y a de la neige et que la neige, çà éclaire le paysage.
Parce qu'en hiver, il y a Noël.
Quand il neige durant la nuit, c'est étrange, mais j'ai toujours l'impression que les anges déposent un édredon de plumes sur nous. Je dors toujours mieux quand il neige durant la nuit.
Quand Puce essaie d'attraper un flocon de neige avec sa langue et que le fou rire nous gagne.
Quand il fait -10°C, sous un beau soleil.
Lorsque je marche dans la neige et que mes bottes font couiche-couiche. C'est un bruit que j'aime bien, le couiche-couiche, parce qu'il faut des conditions climatiques particulières.
Voir un cardinal tourner autour des conifères enneigés. Un cardinal en hiver, c'est un cadeau du ciel.
Jouer à des jeux de société, dans la salle de séjour, à côté du foyer.
Le 2 février, lorsqu'on se demande si l'hiver est terminé ou s'il reprendra de la vigueur.
J'aime pas
Mon potager dévasté par le froid. Le jardin des fines herbes qui s'est endormi. Les tulipes qui se cachent dans leur terrier.
Les épisodes de verglas qui recouvrent les rues de glace. Plus possible de marcher sans risquer de se casser la ... Je déteste.
Quand il fait -40°C durant deux semaines. C'est trop froid, trop longtemps, trop tout.
Les horribles décorations gonflables qui poussent partout comme des champignons vénéneux et qui nous gâchent le paysage.
Manger des légumes qui viennent du bout du monde et qui ne goûtent plus rien rendus dans ma cuisine.
Tout ce temps perdu à se momifier sous une chapka, des foulards, des gants, des parkas gigantesques.
Parce que mes chats n'aiment pas poser leurs petites pattes dans la neige. Ils me regardent avec de grands yeux, l'air de dire Mais qu'est-ce que tu as laissé dehors?
Ne pas pouvoir échanger sur tout et sur rien avec les voisins rencontrés au fil de nos occupations horticoles ou de nos promenades.
Quand la neige fond. Toute cette eau glacée qui nous splashe dessus. C'est l'horreur.
Je passe le flambeau à Anne, qui vit dans la région du Québec où il y a de vrais hivers et plein de vraie neige.
Tarzile
