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juillet 31, 2006
Vous savez que c'est l'été lorsque...
C'est le mois de juillet. Pour quelques heures encore. L'été est arrivé le 21 juin, officiellement du moins. Mais dans notre tête, l'été se matérialise différemment. Un jour, les pieds pendants au bout du quai, vous réalisez que c'est l'été. Vous savez que c'est l'été lorsque...
... vous mangez des framboises fraîches matin, midi et soir;
... vos enfants se couchent plus tard que vous et çà ne vous dérange pas du tout;
... votre voisin se faufile dans votre cuisine avec un immense plat rempli de haricots jaunes qu'il vient de cueillir;
... les enfants mangent leur plat de spaghetti les pieds dans l'eau;
... au terrain de camping voisin, on diffuse des chants de Noël et çà vous fait sourire;
... un voisin vous fait faire le tour de son jardin et vous explique comment enlever les gourmands des pieds de tomates;
... vous partez en vacances le 27 juillet et vous revenez à la maison le 40 juillet;
... vous avez oublié l'adresse de la console de gestion de votre blog;
... vous maîtrisez enfin l'art complexe de griller une guimauve au-dessus du feu de camp;
... vous vous présentez à la table du souper en maillot de bain et fait plus qu'étrange, les autres convives font de même;
... vous levez les yeux au ciel en mangeant LA guimauve. Vous constatez que les Perséides dessinent dans le ciel mille dessins et que vous pouvez identifier autre chose que la Grande Ourse;
... vous avez une soudaine envie d'acheter un chalet au bout du monde;
... vous êtes dans le moment présent. Rien que le moment présent.
© Tarzile.com, 2006
Publié à 07:03 AM | Commentaires (17)
juillet 27, 2006
Comme une tortue sur la plage
Je prends congé durant quelques jours. Nous allons sur le bord de l'eau, passer du bon temps avec des amis et ramasser des queues de poêlon.
Je vous souhaite que la canicule prenne une pause, question que le goût de cuisiner vous revienne.
© Tarzile.com, 2006
Publié à 06:11 PM | Commentaires (27)juillet 26, 2006
Bette à carde et potimarron
Ce n'est pas une recette de gratin. Bien que ce serait probablement bon. Ce sont plutôt les découvertes que j'ai faites hier.
Vous vous souvenez. Je vous ai parlé de la plantation en poquet. J'avais semé 9 graines de potimarron. J'allais vérifier l'avancement de ces plantations à tous les jours ou presque. Puis, des travaux plus intellectuels m'ont tenue à l'écart du potager.
J'ai aperçu des fleurs jaunes dans le potager. Étonnée, je suis allée vérifier. Ces fleurs jaunes sont des fleurs de potimarron. Sur les 9 graines, une seule a germé. Moi qui rêvait de transformer ma cour arrière en champ de potimarron... Si la tendance se maintient, je prévois avoir au moins 5 potimarrons. Cinq, c'est bien.
Mon autre découverte, j'en suis moins fière. J'avais semé des bettes à carde Brightlights. Beaucoup. Encore une fois, rien. Je sais. Je les ai semées en pleine terre. J'aurais dû... Je les avais semées devant la lavande, me disant que ce serait joli, de grandes feuilles vertes se balançant sur des tigees colorées. Excédée par la lenteur de ces feuilles à faire leur sortie publique, j'avais accepté l'échec.
Hier, je désherbais le coin de la lavande. Je soulève quelques branches. Coucou! Des cardes jaunes qui n'ont pas l'apparence de la mauvaise herbe. Des feuilles très jeunes qui ont un goût beaucoup plus délicat que celle que je retrouve dans mon panier. Si c'est possible. Je ne peux pas y croire. Ces plantes ont poussé sous la lavande et je n'en savais rien!
Je ne sais trop quoi penser. Suis-je tête en l'air ou faut-il oublier le potager pour qu'il s'épanouisse? J'oubliais. Les pommes de terre qui avaient germé ont été mises en terre. Les plants sont sortis et sont en fleur. Eux, je ne les ai pas oubliés.
© Tarzile.com, 2006
Publié à 09:06 PM | Commentaires (7)Violette in Love
Il est bien loin le temps où je partageais un thé Salada orange pekoe avec ma tante, après le repas du midi. J'avais 15 ans et déjà, j'aimais le thé. Après le repas, ma tante me proposait de partager une tasse de thé avec elle. C'était un petit plaisir. Une petite bulle d'intimité avec elle. Aucune de ses filles ne partageait sa passion pour ce chaud breuvage. Nous avions ce point en commun et j'en étais ravie.
Si les Marocains boivent du thé à la menthe pour se rafraîchir, je peux boire du thé moi aussi. J'ai mis la main sur un thé superbe, élaboré par la maison Quai sud.
Tout d'abord le nom. Violette in Love. Avec un nom pareil, comment résister? Que je vous lise l'étiquette : rooibos (thé rouge), fleurs de violettes, pétales de coquelicots, pulpe de framboise, arômes.
Le goût de ce thé me transporte ailleurs. Dans un pays exotique. Je n'ai pas le coeur de trouver des recettes pour le cuisiner. J'éprouve trop de plaisir à le siroter. Avez-vous découvert un goût nouveau cette semaine?
© Tarzile.com, 2006
juillet 25, 2006
Brochettes de porc et premières tomates de la saison
Hier soir, c'est mon Chéri qui devait préparer le repas. Revenu du bureau tard, il était un peu coincé dans le temps, disons. Il avait trouvé de la viande de porc qu'il voulait faire mariner.
Faire mariner une viande quand tout le monde a faim, disons qu'il faut trouver une manière d'accélérer.
Il a fait ces brochettes. Savoureuses, pour qui aime le gingembre. Son truc? Beaucoup, beaucoup de gingembre qui donne tout de suite le goût à la viande. Si vous êtes plus modéré, question gingembre, ou si vous disposez de deux heures, le temps que la marinade fasse son oeuvre, 1 ou 2 c. à soupe feront l'affaire.
Dans le potager du devant de porte, quelques tomates étaient prêtes à manger : deux Principe Borghese et deux Austins red pear. Mon Chéri le savait et n'a rien acheté au supermarché. Quand même...
Brochettes de porc et premières tomates de la saison
Porc, en cubes
2 c. à soupe de sauce soja
2 c. à soupe de sauce Tériyaki
2 c. à soupe de vinaigre de riz nature
2 gousses d'ail
1 immense morceau de gingembre (4 à 6 cm), pour accélérer le temps de marinade
Plusieurs feuilles de basilic lime, hachées
Préparez la marinade. Plongez-y les cubes de porc. Laissez mariner au frigo durant 20 minutes.
Enfilez la viande sur les brochettes. Mon Chéri a alterné avec des morceaux de poivron dont il a enlevé la peau auparavant. Il a aussi inséré des tomates et des pleurottes. Perso, je ne mêle jamais la viande et les légumes. Car les légumes ne cuisent pas au même rythme que la viande. Mon Chéri a stipulé que çà n'avait aucune importance, alors...
Bien entendu, ces brochettes sont cuites sur le BBQ.
juillet 24, 2006
La surprise party de Puce et son gâteau au chocolat
Tout a commencé la semaine dernière. On sonne à la porte. Deux copines de Puce. Comme Puce n'est pas là, j'ouvre la bouche pour annoncer son absence. L'une des filles m'interrompt pour me dire "On sait que Puce n'est pas là. C'est toi qu'on veut voir." Je les laisse entrer, intriguée.
Elle me présente son projet. Cet hiver, Best a demandé à Puce de lui décrire son party d'anniversaire de rêve. Elle a tout noté. Dans une semaine, elle met le plan à exécution. "Comment puis-je vous aider?" C'est la moindre des choses, ne trouvez-vous pas?
Best me demande d'acheter les chips, les bonbons et les boissons gazeuses que Puce souhaite retrouver sur la table festive. "Faudrait aussi que tu fasses un gâteau au chocolat!" "Et des muffins pour le petit-déjeuner." Pas de problème. Le party aura lieu chez Best. Baignade, film en plein air (Brice de Nice, film culte des pré-ados. Non, je n'étais pas cassée.), dodo sous la tente. Ma contribution est vraiment mince, en comparaison.
À cause de la température super maussade, pluie samedi, le party a bien failli être reporté. Mais comme plusieurs participantes devaient s'absenter pour cause de vacances familiales, il a été décidé de braver les intempéries.
Le plus difficile a été de garder le secret. Best inventait des excuses mirlifiques pour justifier ses absences, ce qui a sidéré Puce. J'ai magasiné du chocolat Valrhona (merci Mercotte!) pour le super gâteau que Bichonne a remis au goût du jour. Bichonne, toute la compagnie te remercie d'avoir déniché cette merveille!
Finalement, Puce a eu son party. Les parents de Best nous ont invité à manger hier soir. Nous avons mangé du gâteau, dont il ne restait que quelques tranches dimanche matin. Pendant que je vous écris ces lignes, Puce est encore en party!
Son anniversaire est dans un mois. C'était donc tout une surprise!
Pour celles qui craquent pour ces bougies originales, elles sont fabriquées par la société Wilton. Je les ai trouvées chez Papillon aliments en vrac, une véritable caverne d'Ali Baba, sitée dans le petit centre commercial de Pointe-Claire, coin Saint-Jean et Donegani. Ils ont de la farine de quinoa, c'est vous dire!
La recette du fameux gâteau est ici, ou là.
© Tarzile.com, 2006
Publié à 08:55 AM | Commentaires (23)juillet 22, 2006
Comment faire cuire des gourganes sans gaffer
Après avoir commis la pire purée de ma vie, j'ai appliqué les conseils éclairés de Mamina et de Mercotte. Merci les filles. Vous m'avez permis de me réconcilier avec cette légumineuse. Je vous raconte.
Écossez les gourganes. Vous aurez de grosses fèves blanchâtres. Ces grosses fèves sont recouvertes d'une membrane assez épaisse. N'essayez pas de tout dérober - d'enlever la robe - à la main. Il y a un truc beaucoup plus facile.
Versez de l'eau dans une casserole. Portez cette eau à ébullition. Lorsqu'elle bout, ajoutez du sel. Jetez-y les gourganes. Blanchissez durant 2 minutes. J'ai été distraite et j'ai fait 3 minutes. Vous verrez le résultat.
Après avoir blanchi, égouttez et versez dans un bol d'eau glacée.
Vous verrez la robe de la légumineuse se rider. Voilà. Vous enlevez la peau pour découvrir une légumineuse d'un vert foncé. Goûtez-y pour juger du besoin éventuel de cuisson. Chez moi, les gourganes étaient tellement fraîches qu'elles n'ont pas besoin de beaucoup plus. Je les ai réservées.
Je les ajouterai à la soupe à la dernière minute, pour les réchauffer. La saveur des gourganes rappelle un peu celle des pois verts sucrés. Les voici.
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juillet 21, 2006
Comment ne pas faire cuire les gourganes (fava beans)
Mercredi, j'avais des gourganes dans mon panier. Bien entendu, j'avais entendu parler de cette légumineuse. À cause? Je suis déjà allée au Lac Saint-Jean.
Mon projet : faire une soupe aux gourganes. Des gourganes? On les appellent aussi fèves des marais. Un québécisme? Peut-être pas puisqu'on désignait de gourganiers les habitants d'une commune de Bretagne qui se nourrissaient presqu'exclusivement de cette fève.
Donc, j'avais ces fèves sous la main. Je cherchais le moyen de les traiter. Je cherche dans Internet et, surtout, dans l'encyclopédie de Jehane Benoit, la papesse de la cuisine au Québec, dans les années 60.
Voici le mode d'emploi qu'elle préconisait, et je cite. Écosser les gourganes fraîches. Ce que j'ai fait facilement. Enlever une mince pelure à chaque fève. C'est plus délicat, cette étape, puisque la dite pelure se brise en petits morceaux. Mon Chéri m'a répété à plusieurs reprises : Tu es certaine qu'il faut l'enlever? J'en étais à peu près convaincue car cette pelure avait un goût amer. J'avais 160 g de fèves et j'ai mis plus de 30 minutes à enlever cette pelure. Ensuite, Jehane suggérait de porter de l'eau à ébullition, d'ajouter les fèves et couvrir et laisser mijoter de 1 heure à 1 1/2 heure ou jusqu'à ce que les fèves soient tendres. Il m'a semblé exagéré de faire mijoter une légumineuse fraîche durant 90 minutes. Comme j'avais lu la même chose un peu partout sur le Web, j'ai fait taire mes appréhensions. Pas entièrement. Je me suis dit que 20 à 30 minutes serait bien suffisant.
Mon erreur : je n'ai pas surveillé. Après 30 minutes, les gourganes n'étaient plus qu'une bouillie dégoûtante. Adieux veaux, vaches, cochons, gourganes.
La morale de cette histoire? Il faut surveiller ce qui mijote sur la cuisinière, malgré les directives émanant de diverses autorités.
Cette leçon vaut bien des gourganes, sans doute.
PS. Je viens de lire un procédé différent sur le site Passeport Santé : Avant de cuire les grains, il faut les « dérober », c'est-à-dire les débarrasser de la pellicule blanche qui les recouvre. Pour se faciliter la tâche, les blanchir d'abord quelques minutes à l'eau salée puis les tremper dans l'eau glacée : la pellicule devrait remonter à la surface de l'eau. On les fera ensuite bouillir de 10 à 20 minutes, dans une grande quantité d'eau salée, ou on les cuira à la vapeur.
© Tarzile.com, 2006
Publié à 04:09 PM | Commentaires (19)juillet 20, 2006
La plage du Sablon, le concours de château de sable et un pique-nique
J'ai accompagné Puce en sortie. Dans la région, il y a quelques plages, dont la plage du Sablon, à Saint-Polycarpe. Dans une ancienne carrière de sable, un énorme cratère s'est rempli d'eau, probablement parce qu'en creusant, on a atteint la nappe phréatique.
À chaque année, les enfants vont passer la journée au bord de ce trou sablonneux. L'attrait de cette plage tient bien autant à son dépanneur qu'à ses rivages aux sables chauds. Dans notre village, les dépanneurs et autres suppôts de Satan sont interdits de séjour. Alors, lorsqu'un petit commerce offrant bonbons, boissons gazeuses et chips est là, à portée de main, les enfants en profitent.
Personnellement, aller rôtir à côté d'un trou, çà ne me dit rien. Mais en compagnie de mes jeunes amies, c'est autre chose.
Le clou de la journée : le concours de châteaux de sable. Des garçons de notre groupe ont façonné un grille-pain. Magnifique. Il s'est mérité une mention spéciale. Il y avait d'autres constructions intéressantes : une gougoune (tong) et une tortue. Le gagnant : un simple château!
Les filles ont nagé jusqu'à 4h00. Elles étaient tellement fatiguées qu'une d'entre elle dormait au retour. Pas assez fatiguées pour ne pas aller courir au parc ce soir, avant de plonger dans la piscine.
Mon panier bio - semaine 4
Cette semaine, on sent un changement dans le contenu du panier. Vous avez constaté, vous aussi. Moins de laitues et plus de légumes.
Mon fermier nous a offert de l'ail d'été cette semaine. Et des oignons. Des légumineuses que je n'ai jamais cuisinées : des gourganes. Les gens du Lac ont-ils des suggestions?
De la laitue, des bettes à carde et de la chicorée. Des petits pois verts succulents, très sucrés. Je pense à un potage de petits pois verts.
Et des tomates noires! Déjà des tomates ainsi que du basilic très parfumé. J'imagine le crumble. J'oublie les carottes multicolores : des blanches et des rouges. Lorsque j'étais jeune, l'arrivée des carottes signifiait que ma mère allait cuisiner des pots-au-feu dans son Presto.
Ninnie, il n'y a pas de fleurs d'ail!
© Tarzile.com, 2006
Publié à 03:33 PM | Commentaires (8)juillet 19, 2006
Abondance de fleurs d'ail : Je congèle!
Tous les abonnés à un panier bio vous le diront. Les fleurs d'ail abondent présentement. Malgré notre bonne volonté, nous ne réussissons pas à tout engloutir. La solution : mettre en conserve pour la froide saison. J'écris cette phrase avec un pincement au coeur.
Sur le forum Plaisirs, il y a un fil qui traite de cette question.
Lucie, du blog Estomac sur deux pattes - si vous ne connaissez pas courez-y vite - a confié qu'elle congelait les fleurs d'ail. Vincent, dont je vous ai parlé en début de semaine, a confirmé que c'était une méthode de conservation sécuritaire.
Il n'en fallait pas plus pour que je m'y mette.
Fleurs d'ail congelées
Dans une casserole, versez de l'eau. Portez à ébullition. Ajoutez du sel.
Pendant que l'eau bout, je lave les fleurs d'ail. Je coupe les tiges d'ail en tronçons d'environ 4 pouces (10 cm).
Je plonge les tiges dans l'eau qui bout. Je blanchis durant deux minutes. La minuterie me rappelant que le temps est écoulé, je retire du feu et plonge immédiatement les tiges dans l'eau glacée. Pour que cesse la cuisson et pour conserver la couleur. Ensuite, j'assèche parfaitement.
Pour éviter de me retrouver avec un iceberg de fleurs d'ail au fond du congélo, je dispose les tiges sur une plaque. Je glisse au congélo. Après 4 heures, les tiges sont congelées. Je les glisse dans un Ziploc. J'enlève l'air avec une paille.
Bien entendu, je ne pourrai plus utiliser les fleurs d'ail dans les salades. Leur texture aura ramolli. Cependant, elles seront parfaites dans les soupes et dans les sautés asiatiques.
Bonne congélation!
P.S. Ce n'est pas une fleur d'ail sur cette photo. C'est une rose trémière noire. Çà ne se congèle pas. Çà n'a pas de goût. Mais cette rose fera un joli réceptacle pour du sorbet ou une minuscule salade de fruits frais destinée aux fées.
© Tarzile.com, 2006
juillet 18, 2006
Mon physalis franchetti : le point sur une plante envahissante
Lorsque j'ai mis cette plante en terre, je souhaitais qu'elle illumine le mois d'octobre. Le jardinier paresseux m'avait mise en garde. Elle est envahissante.
Bien que ce soit une vivace, je l'ai planté dans une jardinière au diamètre imposant. Je souhaitais que ses racines délurées aient tout l'espace voulu pour s'épanouir.
Ses débuts furent modestes. Du genre Je ne meurs pas, je ne grandis pas. Le temps chaud semble l'avoir galvanisée. L'eau et la chaleur l'ont fait pousser. Une fleur ouvre à tous les jours. Petite fleur qui est rapidement remplacée par une lanterne verte.
En octobre, quand ces lanternes seront toutes orange, ce sera vraiment beau.
Je me félicite de ne pas avoir planté cette physalis en pleine terre. J'imagine qu'elle aurait rapidement pris possession des lieux. Reste à attendre qu'elle se colore maintenant.
C'est Puce qui a choisi la photo que je vous montre. C'est nice! Où est-elle, cette plante? Elle est sur la galerie avant! Je vais la voir! Et ma Puce qui sort de la maison en courant pour regarder une plante qu'elle doit bien croiser une dizaine de fois par jour. Que puis-je rajouter?
© Tarzile.com, 2006
juillet 17, 2006
Madeleines au Migneron de Charlevoix
Après être tombée sous le charme des cakes de Sophie, voilà que ce sont ses madeleines qui m'ont fait de l'oeil.
J'aime les madeleines, mais je n'en fait pas souvent. Peut-être parce que les recettes que j'avais eues sous la main donnaient un gâteau qui goûtait trop les oeufs.
Hier, j'ai eu envie de faire des madeleines salées pour accompagner une salade de poulet. Les proportions proposées par Sophie m'ont plu. Les madeleines salées m'ont intriguées.
Au sortir du four, j'ai vite démoulé les madeleines pour les apporter chez nos voisins qui nous invitaient pour l'apéro. Notre voisin a participé au Tour de France, version amateur. Nous étions impatients d'entendre le récit de cette aventure hors du commun. Et très contents d'apprendre qu'il a terminé son Tour de France avec le sourire. Les madeleines étaient de circonstance!
En cherchant une recette de madeleine, j'ai été étonnée car les auteurs proposaient des chaleurs de cuisson qui variaient entre 190°C et 270°C. Comme mon four ne se rend pas à 270°C, il m'a fallu adapter. J'ai choisi de cuire à 200°C, et mes madeleines étaient réussies. Je vais en refaire, à toutes les saveurs possibles, comme Sophie.
Madeleines au migneron de Charlevoix
8 à 10 madeleines
1/2 tasse (80 g) de farine tout usage, non blanchie
1 c. à soupe de poudre à pâte (levure chimique)
2 oeufs
5 c. à soupe d'huile de canola (colza) ou de tournesol ou toute huile insipide
30 g de Migneron de Charlevoix (ou du gruyère), râpé
1 c. à soupe de ciboulette, hachée
1 c. à soupe de basilic (vert ou pourpre ou les deux), haché
Sel, piment d'Espelette
Moule à madeleine, beurré et légèrement fariné
Préchauffez le four à 400°F (200°C).
Dans un grand bol, mélangez la farine et la poudre à pâte. Réservez.
Séparez les jaunes des blancs d'oeuf. Défaites les jaunes à la fourchette. Ajoutez-les à la farine. Mélangez avec une cuillère en bois.
Avec une fourchette, moussez les blancs d'oeufs. Ajoutez-les au mélange de farine. Mélangez. Ajoutez l'huile de canola. Avec un fouet, mélangez vivement jusqu'à ce que la pâte soit homogène.
Ajoutez le fromage râpé. Mélangez à la cuillère de bois. Ajoutez les fines herbes, le sel et une petite pincée de piment d'Espelette. Mélangez.
Déposez environ 1 c. à soupe de mélange dans chaque coquille. Enfournez. Faites cuire de 8 à 10 minutes. J'ai su que les madeleines étaient prêtes lorsqu'un pic inséré à coeur est ressorti propre.
© Tarzile.com, 2006
juillet 16, 2006
Je viens vous parler de Vincent. Vincent le canneux.
Vous ignorez ce que signifie le mot canneux? Alors, allez faire un tour chez Vincent. C'est un passionné, Vincent. Il est fou des conserves. Et pas seulement de la conserve de tomates. Il fait des confitures exceptionnelles qui ont bouleversé les habituées du forum Plaisirs, de Flo. Sa confiture de fraises devrait se retrouver au menu de bien des brunchs ou je ne m'y connais pas.
À la ville, Vincent est consultant en marketing. Cependant, il rêve de fonder une conserverie artisanale lorsqu'il prendra sa retraite. Il voudrait donner des cours, cours auxquels je compte bien assister d'ailleurs.
Chez Vincent, la passion est contrôlée. Il élabore ses recettes en respectant les règles les plus strictes en matière de préparation et de conservation. Avec lui, on comprend très bien que la stérilisation au lave-vaisselle ou au four relève d'une autre époque.
Et que pour canner en sécurité, il y a des règles à suivre. Des règles assez simples. Il ne rigole pas avec notre santé, Vincent. Pour lui, il va de soi qu'il faut passer certaines conserves à l'autoclave avant de les entreposer, alors que d'autres se contenteront d'un bain d'eau bouillante. Il connaît les mélanges dans lesquels il faut ajouter du jus de citron reconstitué, question d'ajuster le niveau d'acidité. Désolée Mémé, mais les rondelles de parafine sur les confitures, c'était kamikaze! Comme il le dit lui-même - Est-ce bien lui qui a dit çà? Je ne sais plus trop. Si ce n'est pas lui, ç'est sa philosophie - On ne meurt qu'une fois.
Vincent m'a fait découvrir un égraineur à épi de maïs. Ce bidule, en vente à la Quincaillerie Dante aux dernières nouvelles, me rendra de grands services cet automne. Vincent peut aussi vous entretenir de la cosseuse à petis pois, c'est la saison, d'ailleurs.
Je n'en dis pas plus. Je vous invite à parcourir son site, un incontournable pour ceux qui veulent faire des conserves. En plus, vous vous bidonnerez. Parce qu'il est le seul à utiliser du sucre sucré et de l'eau bien mouillée!
© Tarzile.com, 2006
Infusion glacée de fleurs d'hibiscus au sirop de géranium citronné
Ce matin, je rangeais ma Christmas pantry. (Je sais. C'est quoi l'idée de faire du rangement en pleine canicule?) Je saisis le sac Infusion Rose Shocking de la société Quai sud. Pourquoi faut-il que je lise tout ce qui est écrit sur les sacs? Enfant, j'ai lu tout ce qu'on écrivait sur les boîtes de céréales puis sur les pintes de lait et sur la boîte de Nesquick. C'est un réflexe. Aujourd'hui, je lis encore tout.
Je lis donc que cette infusion contient des fleurs d'hibiscus, des pétales de roses, de la pulpe d'abricot, ainsi que des arômes de rose et de guimauve. Au verso, je lis qu'il faut verser une c. à café d'infusion dans 1 tasse (250 ml) d'eau frémissante. J'infuse 3 minutes et je déguste chaud ou glacé. Glaaacééé.
L'idée fait son chemin. Cette infusion glacée, je la voulais un peu plus travaillée. Comme je prépare plein de sirops aromatisés dans le moment, j'ai choisi de faire une liminfusion glacée.
Verdict : vraiment désaltérant. Le sucre du sirop et le goût de l'hibiscus : un beau compagnonnage. Puce a aimé. Même mon Chéri a beaucoup apprécié. Lui qui avait sourcillé devant l'infusion chaude. Real men don't drink pink!
Contrairement à mon habitude, je ne peux pas vous communiquer le nom latin du géranium citronné. Ce que je sais, c'est que cette plante est tout à fait différente des géraniums qui fleurissent dans mes boîtes à fleur. Dans le doute, je vous conseille de vous abstenir.
Infusion glacée de fleurs d'hibiscus au sirop de géranium citronné
1 grand verre rempli à moitié de glaçons
1 c. à soupe, ou plus, si vous aimez les boissons plus sucrées, de sirop de géranium citronnné
1 tasse d'infusion Rose Shocking, refroidie
Dans le verre rempli de glaçons, versez le sirop de géranium. Remplir avec l'infusion. Remuez. Dégustez.
Vous n'avez pas la chance inouïe d'avoir cette infusion dans votre garde-manger? J'imagine qu'un thé noir fera l'affaire. Le thé noir et le citron forment une délicieuse association.
À votre santé.
© Tarzile.com, 2006
Publié à 08:46 AM | Commentaires (6)juillet 15, 2006
Sirop de géranium citronné
J'ai l'impression que l'été commence à peine. Que je n'ai encore rien réalisé de vraiment chouette. J'ai de plus en plus de projets et de moins en moins de réalisations. Et me voilà déjà en train de faire des réserves.
Mon géranium citronné a triplé depuis son arrivée ici. Il porte bien son nom puisqu'il sent vraiment le citron. Cependant, malgré ce que disent certains, ce plant ne réussit pas à faire fuir la horde de maringouins affamés qui nous assaillent nuit et jour.
L'an dernier, j'avais fait du sirop de lavande. Une belle réussite. Cette année, je me suis dit que, comme base à une limonade, j'aimerais utiliser un sirop citronné. Au lieu d'en faire une limonade, je l'ai utilisé dans une infusion glacée.
Traditionnellement, le sirop est constitué d'une tasse d'eau et d'une tasse de sucre. Je trouve que c'est un peu trop sucré. J'ai donc réduit le sucre de moitié. Si vous aimez les sirops dignes de ce nom, soyez traditionnel. Sinon, explorez et concoctez votre sirop sur mesure.
Sirop au géranium citronné
1 tasse (250 ml) d'eau
Entre 1/2 tasse (100 g) et 1 tasse (200 g) de sucre granulé, au goût
7 ou 8 feuilles - ou plus - de géranium citronné, lavées
Dans une casserole, versez l'eau et le sucre. Amenez à ébullition en brassant quelques fois pour que le sucre fonde. Laissez bouillir durant une minute ou deux.
Versez sur les feuilles de géranium citronné. Infusez jusqu'à ce que l'eau ait un goût qui vous plaise. Filtrez. Réfrigérez.
Utilisez pour aromatiser un thé noir glacé, par exemple.
Pour d'autres histoires de sirop, allez vite chez Béa et tentez de résister.
© Tarzile.com, 2006
Un clafoutis aux cerises et à la rhubarbe
Dans mon panier de la ferme, il y avait des tiges de rhubarbe. Vraiment. Étonnant, à cette époque de l'année. C'est comme un cadeau, puisque ma Clara a cessé de produire des tiges comestibles depuis longtemps. Celles qui restent, et qui resteront jusqu'au premier gel, goûtent la verdure.
J'avais prévu cuisiner un clafoutis. Peut-on ajouter une tige de rhubarbe dans un clafoutis traditionnel? Pourquoi pas, si on a un moule assez haut pour éviter les débordements, car la rhubarbe fait de l'eau en cuisant, contrairement aux cerises Bing qui sont plus réservées de ce côté.
Le goût? Plus complexe. Plus surette que le clafoutis original. À essayer. Je ne peux pas vous faire part des impressions de mon Chéri. Il déteste les cerises parce qu'elles ont des noyaux! Tout a été dit. Je n'y peux rien.
Une mise en garde. Dans le clafoutis, le babeurre (lait Ribot) ne peut pas remplacer le lait. Sa texture plus épaisse que le lait donnera une texture caoutchouteuse même si le temps de cuisson a été scrupuleusement respecté. Je vous l'aurez dit.
Clafoutis
400 gr. de cerises lavées, équeutées, mais non dénoyautées
1 tige de rhubarbe, pelée, coupée en petits dés
1/4 tasse de sucre granulé
3/4 tasse de farine
1 pincée de sel
1/4 tasse de sucre granulé
3 oeufs battus
1 1/4 tasse de lait
Sucre glace
Déposez les cerises dans un bol. Pelez la tige de rhubarbe. Coupez en petits dés. Saupoudrez d'un quart de tasse de sucre. Laisser reposer durant 30 minutes, au minimum. Le mélange peuvent reposer durant tout l'après-midi, si on veut. On l'égouttera avant de poursuivre, la rhubarbe ayant fait beaucoup d'eau.
Préchauffez le four à 350°F (180°C).
Beurrez le moule et y verser le mélange de fruits.
Dans un grand bol, déposez la farine et le sel. Ajoute le sucre et mêlez.
Ajoutez les 3 oeufs battus et remuez.
Ajoutez le lait et bien mélanger.
Versez la préparation liquide sur les fruits. Placez au four et cuire durant 35 à 40 minutes, ou jusqu'à ce qu'un couteau inséré dans le gâteau ressorte propre. Glissez une tôle à biscuits sous le moule à clafoutis afin de prévenir un éventuel débordement du dessert.
Laissez tiédir et saupoudrez de sucre glace.
© Tarzile.com, 2006
Publié à 03:58 PM | Commentaires (19)juillet 14, 2006
Un coin follement fleuri
C'est en tournant le coin d'une rue pour me rendre sur l'autoroute que j'ai perçu ce petit coin fleuri. Ce sont les coquelicots qui m'ont tout de suite attirée. Puis, avant que le coin ne sorte de mon champ de vision, c'est l'ensemble qui m'a ravie.
Ce matin, j'y suis retournée. Le propriétaire a fleuri le coin de terrain qui appartient à la ville et qu'il doit, comme c'est la coutume, entretenir.
J'entends ces gens se demander ce qu'ils pourraient faire pour ne pas avoir à tondre un carré de pelouse qui ne leur appartient pas. je les imagine, à la pépinière, lisant les instructions sur la boîte de semences intitulée herbes folles pour un été sans souci.
J'imagine le plaisir de semer à la volée des graines qui coloreront le petit coin de campagne, durant toute la saison, en se relayant.
L'ensemble est si harmonieux que je pourrais bien tenter l'expérience l'an prochain. Pas de désherbage. Pas de planification. Rien que la surprise de voir éclore des fleurs inconnues jusqu'à l'automne.
© Tarzile.com, 2006
Publié à 06:43 PM | Commentaires (20)Une Maman, l'été
Être maman l'été, ce n'est pas comme être maman l'hiver. Durant l'hiver, tout est réglé, planifié, organisé. Je suis occupée, mais il y a peu de surprise.
L'été, parce que c'est fait pour jouer, on jette le calendrier par-dessus bord et on improvise. On improvise? Pas vraiment.
Prenez samedi dernier. Lave-auto et vente de pains. Puis mercredi. Mercredi soir, c'était collecte de bouteilles vides consignées. Les ados font le tour du village. Ils cognent aux portes et ramassent les bouteilles vides. Les bouteilles sont empilées dans le coffre arrière des autos des parents bénévoles. C'est là que je suis intervenue. Grâce à mon auto. Vive l'Amérique.
Lorsque le coffre de l'auto du gentil parent est plein, petit détour au centre de tri. Là, d'autres enfants aident les moniteurs à classer cannettes, bouteilles de verre, bouteilles de plastique. À la fin de la soirée, on apporte le tout à l'épicerie. L'argent ainsi encaissé devrait servir à financer des sorties. Durant toute la soirée, j'implorais un improbable Être supérieur afin que la sortie soit mieux adaptée aux filles que le fameux Paint ball. Ben oui. Les filles peuvent faire les mêmes choses que les gars. Mais aiment-elles les mêmes choses? C'est beaucoup plus pratique de croire que oui. Et beaucoup plus déconnecté.
Nous étions peu de parents bénévoles, mercredi soir. Peut-être cinq ou six. Nos trajets étaient longs et les voyages de déchargement au centre de tri, nombreux. Pendant deux heures, j'ai conduit ma voiture sur quelques rues, attendant que les quatre filles que j'accompagnais rapporte les précieuses bouteilles. Les moniteurs ont travaillé fort ce soir-là. Puce, couche-tard diplômée, s'est couchée tôt. Et moi aussi.
On me demande parfois si je ne suis pas lasse d'accompagner ma fille et ses copines un peu partout. Non. Je crois que les ados ont besoin de la présence d'adultes. D'une manière différente, mais ils ont besoin qu'on s'intéresse à eux, à ce qu'ils font et à ceux qu'ils aiment. C'est lorsque Puce n'aura plus envie que j'y sois que ce sera difficile. Alors, je profite de tous ces moments précieux qui passent. Même si je me demande comment je terminerai tel projet pour le 1er août, tel autre pour le 16 et que je m'énerve parce que les plate-bandes sont envahies par la mauvaise herbe. Lorsque je pense que j'ai trop de trucs à faire, je pense à Secret Mom qui a cinq enfants...
En quittant pour La Ronde, d'où elle reviendra vers 23h00 ce soir, Puce m'a dit : N'oublie pas. Demain, c'est la fête d'anniversaire de Maggie. Tu lui a acheté son cadeau???! Pars sans crainte. Tout sera prêt. Je disais que j'improvise? Je cours plutôt après ma queue, comme mon Rimbaud.
© Tarzile.com, 2006
Publié à 06:11 PM | Commentaires (14)
juillet 12, 2006
Visite d'un jardin privé et regards sur des jardinières champêtres
C'est durant l'été, à cette époque, que je tire l'inspiration pour mes jardinières de l'été 2007. Cette année, j'ai eu l'occasion de zieuter longuement celles de ma copine C.
Samedi, c'était le lave-auto organisé par le camp de jour. Une activité de financement qui doit conduire ma Puce vers le champ de paint-ball le plus près. Pour celles qui l'ignorent, le paint-ball est un lieu où vous vous déguisez en Rambo. On vous met dans les mains des fusils dont les balles sont remplies de peinture. Dans une salle, habituellement laissée dans la pénombre, vous vous tirez dessus. Il va sans dire que ma danseuse ne veut rien savoir d'une telle débauche. Elle préférerait apprendre le scrapbooking! Ce qui ne l'a pas empêchée de participer à l'effort collectif. Un mot à l'intention des mamans. Vous croyez que lorsque vos enfants auront terminé l'école primaire, vous redeviendrez maître de votre agenda? J'hésite à crever votre bulle!
Sa Best demeurait avec nous samedi. La maman de la Best avait mis sa piscine à notre disposition. J'ai surveillé la baignade des retraitées du paint-ball et j'ai eu tout le temps voulu pour apprécier l'aménagement paysager de C.
C. aime bien fouiner chez les antiquaires. Elle a le flair pour dénicher l'objet chouette dans un tas de ferraille. Ce qui est encore mieux, elle sait immédiatement ce qu'elle fera dudit objet.
Au Marché Finnegan, elle a trouvé des bassines de métal. Moi, je serais passée à côté sans lever les yeux. C. a vu des jardinières. Elles a aussi vu exactement l'endroit où elle les déposerait.
J'ai bien aimé son arrangement d'impatiens couleur pêche avec les pensées mauves. Des couleurs complémentaires qui s'illuminent l'une l'autre.
Une autre bassine, celle-là avec des géraniums rouges. Pourquoi ne pas avoir marié les géraniums rouges avec des blancs? Parce que, semble-t-il, ces deux couleurs ne cohabitent pas facilement. À la fin de l'été, on risque de se retrouver avec des géraniums blancs rosés. C'est arrivé à ma belle-mère. Remarquez que C. a ajouté du paillis dans sa bassine toute en rondeurs. Sans doute pour conserver l'humidité du sol et pour dissuader les mauvaises herbes d'y squatter.
Je vous montrerai bientôt un magnifique carré de verdure couvert de fleurs. Je suis passée devant lundi. J'ai failli me retrouver dans le paysage, tant cette vision m'a déconcentrée. J'y retourne vendredi, avec mon appareil-photo.
Pendant que je surveillais la piscine, j'ai eu le temps de feuilleter un livre de cuisine espagnole, Olé. J'y ai vu tant de recettes intéressantes. Je vais m'y mettre.
Publié à 03:01 PM | Commentaires (13)Troisième panier bio de la saison
Au troisième panier, l'habitude commence à s'installer. Le détour au point de chute s'inscrit maintenant dans la routine. Hâte de revoir les employés de la ferme pour les entendre décrire avec ferveur des produits qu'ils ont récolté la veille. Leur demander conseil au sujet du rapini ou de la roquette. Constater à quel point leur métier les passionne.
Croiser les autres membres. Pressés, ils reviennent du centre-ville et ont hâte de rentrer. Échanger un rapide coup d'oeil et un timide sourire qui signifie qu'on s'est reconnu, on fait partie du même groupe.
Le mardi matin, je me lève et je me précipite sur mon ordinateur. Je veux connaître le contenu du panier afin de planifier nos repas. J'exagère. J'ai peine à faire des plans très détaillés dans le moment. Alors, juste rêver, c'est suffisant.
J'ai fait un survol de mes billets passés. Juste pour avoir une idée de ce que je pourrais faire cette semaine.
Stephen pourrait nous donner des bettes à carde. Il y à la soupe aux lentilles du Puy et aux bettes à carde d'inspiration libanaise. Ou encore, des pâtes vites faites. On ne jette pas les cardes. On peut en faire un léger gratin.
Avec des pois mange-tout, j'hésite entre le sauté de pois gourmands, de cerises, de dinde etc et la soupe de concombres et de pois mange-tout d'inspiration asiatique. Avec cette soupe, je ferais d'une pierre deux coups. J'utilise des pois et le concombre. Si j'ai englouti les pois mange-tout ailleurs, ou pire, Puce les a grignoté durant le voyage de retour, je ferai une vichyssoise de concombres à la menthe et au fenouil.
Avec les fines herbes? Un sorbet au basilic? Ou des fines herbes salées du Suroît? Je n'ai pas encore mis de fines herbes en conserve de cette manière. Mais Bichonne, si. Allez voir de son côté. Elles sont délirantes.
S'il y a des kale-raves, j'avais prévu le coup la semaine dernière.
Tarzile, tu oublies le rapini? Meuh non, je ne l'oublie pas. Je suis allergique au brocoli. Le rapini est un cousin du brocoli. Il est exclu de ma table pour cause de filiation. Ne vous sauvez pas si vite. Josée di Stasio présente des pâtes aux rapinis. Vous pouvez lui faire confiance (sic).
Y aura-t-il des framboises de la ferme du Bullion cette semaine? Le rêve fait vivre.
© Tarzile.com, 2006
Publié à 07:56 AM | Commentaires (10)
juillet 11, 2006
Sucettes glacées au thé vert pour le Four O'clock tea
J'aime le thé vert. Si on peut dire LE thé vert puisqu'il en existe tant de variétés. J'ai constaté, avec la venue des beaux jours, que j'avais moins envie de siroter un bon thé brûlant en après-midi. Cela se conçoit facilement. La chaleur n'encourage pas ces petits bains de vapeur quotidiens. Je me suis d'abord tournée vers le thé vert glacé puis, lorsque j'ai eu des restes, j'ai pensé à les congeler.
Lorsque nous étions jeunes, ce sont les sucettes à l'orange qui avaient la cote. Les temps changent et quoiqu'en disent les nostalgiques, c'est souvent pour le mieux. Bien entendu, les sucettes oranges sont plus photogéniques que celle-ci. Mais elles sont moins bonnes pour la santé. On doit faire des choix dans la vie.
Sucettes glacées au thé vert pour le Four O'clock tea
Pour chaque tasse de thé vert, comptez 1 c. à soupe de sirop d'érable (miel ou sucre) et 1 c. à thé de citron vert (lime). Je vous invite à goûter et à procéder aux ajustements nécessaires. Certains ajoutent le jus d'une lime par tasse de thé. C'est l'été. Faut se faire plaisir.
Laissez refroidir au frigo ou au comptoir. Versez le thé refroidi dans des moules à sucettes (ice pop molds). Si vous le souhaitez, ajoutez les fines herbes qui vous plaisent : menthe, basilic lime ou citronnelle. C'est vous qui voyez. Vos sucettes auront du chic.
Déposez au congélo. Dégustez dehors, au soleil. Le Four O'clock tea ne sera plus jamais le même. La prochaine fois que je fais des sucettes au thé vert, je laisse infuser le thé un peu plus longtemps. De cette manière, le goût sera plus présent. J'avais oublié que lorsqu'on mange quelque chose froid, il faut ajuster l'assaisonnement.
Si vous trouvez que la mise en scène est discutable, essayez de tenir une sucette glacée qui dégouline tout en la photographiant. Un autre grand défi de l'été 2006.
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juillet 10, 2006
Des roses trémières au dessert?
Grand-mère aimait les roses trémières. Sur le mur Sud de sa maison, il y en avait des dizaines. Je me souviens des points multicolores qui tachetaient le grand mur de briques rouges. Je me souviens aussi des fines cordes qui soutenaient les hampes trop lourdes. Dans mes souvenirs de petite fille, la rouille n'a jamais attaqué ces plants qui y sont pourtant si sensibles.
Grand-mère n'a jamais tenté de cuisiner ces fleurs. Elle préférait les laisser boire le soleil.
J'ai consacré un pan du mur aux trémières. Ce midi, puisque mes hampes sont bien garnies, j'ai choisi de prélever les deux plus grosses fleurs. Je voulais y déposer du sorbet.
Après avoir dégusté le sorbet fondant, j'ai croqué un pétale. Déception. Çà ne goûte strictement rien. Ni le vert, ni le cornichon, ni rien de connu. Mais çà fait de l'effet au dessert.
Avez-vous goûté quelque chose de nouveau aujourd'hui?
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juillet 09, 2006
Vichyssoise de concombres à la menthe et au fenouil
Durant l'été, Grand-mère préparait les concombres d'une manière qui annonçait les potages froids. Elle pelait et tranchait les concombres, les salait et les poivrait. Puis, elle les couvrait de lait. Elle faisait macérer le tout puis nous dégustions les concombres dégoulinants. Grand-mère soutenait que le lait rendait les concombres plus digestes. Est-ce vraiment le cas? Je ne sais vraiment pas. Ce que je sais, c'est que c'était rafraîchissant.
Lorsqu'il fait chaud, je n'ai pas envie de me faire bronzer au-dessus de la cuisinière. Je suis toujours à la recherche de trucs qui sont bons, mais qui se réalisent rapidement, sans le concours de la chaleur.
La vichyssoise de concombres m'a donc souri. Surtout que je peux utiliser la menthe qui pousse de manière échevelée dans le potager arrière. Cette recette s'inspire de Philippe Laloux. J'en ai adapté les proportions et les assaisonnements. L'ajout de piquant est une belle idée, le concombre n'est pas si goûteux naturellement.
Aux membres de la Ferme, j'ai utilisé le concombre qu'il y avait dans le panier pour réaliser cette vichyssoise.
Vichyssoise de concombres à la menthe et au fenouil
2 portions en verrine
1 gros concombre anglais, pelé
3 c. à soupe d'huile d'olive
Le jus d'une demi lime, ou plus, au goût
10 feuilles de menthe verte
2 fleurs de fenouil
Sel, poivre
3 pincées de piment d'Espelette, plus ou moins
125 ml de bouillon de poulet du commerce, ou moins
Coupez le concombre en cubes. Si les graines sont trop grosses, les enlever. Sinon, on les garde. Ajoutez l'huile d'olive, le jus de lime, le sel, le poivre, le piment. Hachez grossièrement les feuilles de menthe et le fenouil et ajoutez-les aux concombres. Mélangez. Couvrez d'un papier Saran (Sopalin) et réfrigérez durant quelques heures.
Au moment de servir, versez le mélange de concombres dans le bac du robot. Faites une purée lisse. Ajoutez un peu de bouillon pour que le mélange soit onctueux.
Servez dans de jolies tasses. Ce n'est pas parce que la soupe est froide qu'il faut lésiner sur la présentation. Je vous présente cette photo de la matière brute puisque mon appareil m'a lâchée en pleine session de pose.
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juillet 08, 2006
Sauté de pois gourmands, de cerises, de dinde et de tout plein d'autres choses
Les pois gourmands, j'en ai fait un velouté. Voilà qu'il y en a d'autres dans le panier bio de la semaine. Il faut trouver autre chose. La saison est trop courte pour refaire la même chose encore et encore.
Ce matin, j'ai trouvé une recette de la chef Anne Desjardins dans cyberpresse. Elle l'a intitulé Sauté de tofu aigre-doux aux cerises.
Je n'avais pas la moitié des ingrédients. J'ai donc pigé dans le frigo et dans mon panier bio pour me concocter un repas plein de légumes. C'est donc une adaptation carnivore pour amateur de fleurs d'ail et de bette à carde.
Sauté de pois gourmands, de cerises, de dinde et de tout plein d'autres choses
1 c. à soupe de gingembre frais haché, divisé
1 c. à thé (à café) de vinaigre de riz
1 c. à thé (à café) de jus de lime frais
2 c. à thé (à café) de tamari ou de sauce soja, divisée
2 c. à thé (à café) de sauce aux huîtres
1 c. à thé (à café) de sirop d'érable
Huile de canola
2 fleurs (tiges) d'ail, coupées en courts tronçons
Les cardes, coupées en petits dés
Pois mange-tout, parés et coupés en biseau
1 carotte, coupée en lanières
3 feuilles de bette à carde, séparées des cardes
1 poignée de cerises Bing, dénoyautées et coupées en deux
Morceaux de dinde cuite, en morceaux
Fleurs de coriandre
Un peu d'huile de sésame
Vermicelles de riz
Préparez la sauce en mêlant dans un ramequin le gingembre, le vinaigre de riz, le jus de lime, la sauce soja, la sauce aux huîtres et le sirop d'érable. Réservez.
Dans un wok, ou une poêle, chauffez l'huile de canola. Ajoutez les fleurs d'ail, les cardes et les carottes. Sautez à feu vif durant quelques minutes. Incorporez un peu de sauce.
Ajoutez les pois mange-tout. Sautez à feu vif. Ajouter les bettes à carde et un peu de sauce. Faites cuire quelques minutes à feu vif. Ajoutez les cerises, les morceaux de dinde et le reste de la sauce. Chauffez jusqu'à ce que le tout soit chaud.
Ajoutez les fleurs de coriandre et quelques gouttes d'huile de sésame.
Versez sur les vermicelles et servez.
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juillet 07, 2006
Infusion d'hibiscus et de rose en gelée
Lorsque j'étais jeune, le Jell-O était un dessert très sucré et, par le fait même, très apprécié. Grand-mère, dotée d'une curiosité sans borne en cuisine, nous en présentait souvent. Bien entendu, elle soignait sa présentation. La gelée prenait forme dans un moule de fantaisie. Elle ajoutait des tranches de bananes. Nous adorions. Lorsqu'elle ajoutait de la salade de fruits Del Monte, moi, je détestais. Les raisins verts pelés ne me revenaient pas.
Elle serait bien étonnée de constater que je fais des gelées avec des infusions exotiques de la société Quai Sud. Cependant, je crois qu'elle noterait que j'ai retenu son truc et que j'ajoute des fruits dans mes gelées.
Ce qui l'étonnerait davantage, c'est l'utilisation d'agar agar, un gélifiant tiré des algues. Je crois l'entendre dire : "Mais c'est du trouble sans bon sens!" Les personnes qui ont connu cette époque où il fallait tout faire soi-même ont beaucoup apprécié l'industrialisation de l'alimentation. Ceux qui ont grandi avec l'industrialisation des gâteaux, des pains et de la crème glacée apprécient le fait de pouvoir faire eux-mêmes. L'humain est ainsi fait, je suppose.
Infusion d'hibiscus et de rose en gelée
2 portions
1 tasse (250 ml) d'eau
1 c. à soupe d'agar agar
1 c. à thé d'infusion Rose Shocking, ou pourquoi pas, un thé qui vous plaît
Cassis, framboises, ou les fruits qui vous plaisent
Dans une casserole, versez l'eau. Saupoudrez l'agar agar dessus et brassez. Portez à ébullition. Retirez du feu. Ajoutez le "thé" dans une boule à thé. Brassez jusqu'à ce que l'agar agar soit dissout. Assurez-vous que le thé a suffisamment infusé. Si vous souhaitez sucrer votre infusion, n'hésitez pas.
Dans des coupes, déposez les fruits. Sur les fruits, versez l'infusion qui a tiédi un peu. Laissez figer.
J'ai déposé au frigo. Après une heure, ma gelée avait l'air du Jell-O de mon enfance. Mangez votre infusion.
© Tarzile.com, 2006
Publié à 08:15 PM | Commentaires (11)Le tour du potager
C'est toujours la même chose. Je m'active en mai pour établir le potager. Puis, j'attends la pluie. J'attends le soleil. Je maudis les vents violents. J'observe mes plants, me croisant les doigts pour qu'ils soient heureux là où je les ai établis.
Ce matin, j'en ai fait le tour. Suivez-moi.
À l'entrée du potager, le cerisier. Si la tendance se maintient, sa croissance aura fait un bond de 100% en 2006. Nous aurons UNE cerise. Comme quoi, on peut faire dire ce qu'on veut aux chiffres.
Aux pieds du cerisier, une expérience. Il nous restait quelques pommes de terre bio. Elles ont germé dans le garage. On n'a plus les caveaux qu'on avait. Allions-nous les jeter? Que non. Nous les avons précieusement conservées et les avons mises en terre ce printemps. En quelques jours, elles ont fait de beaux plants solides. On se reparle cet automne.
Les tomates. Après avoir subi les attaques de pucerons noirs sautillants qui laissaient craindre le pire - ces damnés pucerons ont fait des trous dans toutes les feuilles - voilà que mes plants ont crû, fait des fleurs et des fruits. Même les plants de l'an dernier font des fleurs. J'ai sept plants de tomates. Déjà, je ne sais plus quoi en faire. Du vin de tomates peut-être? Des muffins aux tomates?
J'avais mis des orties dans le fond de certains trous lorsque j'ai planté les tomates. Ultime truc de mémé, j'avais lu que les orties allaient faire tout un effet aux tomates. De deux choses l'une. Ou bien c'est une légende campagnade, ou bien les plantes que j'ai déposées au fond des trous n'étaient pas des orties! Les plantes avec et les plantes sans ont exactement le même comportement.
La roquette pousse bien et son goût est prononcé à souhait.
Les bleuets / myrtilles grossissent à vue d’œil. Je devine un peu de bleu sur certains fruits. Claire, tu les auras tes muffins!
L'an dernier, j'avais planté un framboisier noir. La différence avec un mûrier? Je n'en ai aucune idée. Comme cette plante n'était pas accompagnée de son nom latin, comment y voir clair? L'an dernier, aucun fruit. De plus, le framboisier s'est mis à ramper à la fin de l'été. J'étais subjuguée. Un framboisier grimpant qui a le vertige? Cette année, je lui ai coupé les ramifications. Je me suis dit, c'est l'année où jamais. Contre toute attente, mon framboisier fleurit et produit des fruits. Vous imaginez ma hâte de goûter au produit de mon travail.
Toutes les fines herbes rendent bien. J'avais planté le persil italien dans un pot de terre cuite que je laisse dans l'escalier avant parce que la marmotte ne s'aventure pas aussi près de la maison. Le persil est heureux dans son pot, comme les trois plants de basilic qui lui tiennent compagnie.
Pour terminer, je vous parle de mes roses trémières (alcea rosea nigra). L'an dernier, j'en plante toute une rangée. Elles ont fait des feuilles. Y a-t-il assez de soleil? Sais pas. Encore une fois, j'ai résisté à l'envie de tout arracher à l'automne dernier.
Cette année, j'ai constaté qu'une hampe s'étirait au-dessus des feuilles rongées par la rouille, infestation commune de la rose trémière. Depuis quelques jours, des dizaines de roses noires ouvrent. Pourquoi parler de roses trémières dans un billet dédié au jardinage? Parce que ce sont des fleurs comestibles. Si Grand-mère l'avait su, elle en aurait fait du vin, c'est certain.
© Tarzile.com, 2006
Publié à 04:54 PM | Commentaires (15)juillet 06, 2006
Chou-rave et carottes en salade
Vous êtes au point de chute de la ferme qui vous fournit un panier bio. Vous avez bien remarqué ces étranges petites boules vertes qui ressemblent à des martiens avec leurs drôles d’antennes feuillues. Vous n’avez pas bronché. Vous vous êtes dit : « C’est bon, je verrai à la maison ». Vous voilà à la maison et vous ne voyez toujours pas.
Si je vous disais que ces petits légumes étranges sont des kale-raves? Que faire avec ces drôles de légumes? Pour une fois, faut faire simple, n'en déplaise à Mémère Bouchard.
Très populaire en Europe centrale et de l'Est, le chou-rave est mal-aimé en Amérique. Pourtant, c'est un membre de la famille du chou, aliment dont les composants auraient la propriété de protéger contre certains types de cancers. Dixit Dr. Richard Béliveau. En prime, ce petit légume serait une excellente source de vitamine C et de potassium.
J'ai cherché une manière simple de l'apprêter. Tiens, pendant que vous videz votre sac. Pelez-le. Tranchez-le et servez-le en croque-au-sel. Vous cherchez quelque chose de plus raffiné? Alors, une salade de légumes citronnés, en pleine canicule, çà devrait être parfait.
Chou-rave et carottes en salade
2 carottes, pelées
1 chou-rave, lavé et pelé
Feuilles de persil italien, hachées
Le jus de 1/2 citron
Huile d'olive, au goût
Fleur de sel
Avec la mandoline, tranchez les carottes et le chou-rave en julienne.
Déposez les légumes dans un saladier. Saupoudrez avec le persil.
Arrosez avec le citron et l'huile d'olive. Salez, au goût. Servir très frais.
© Tarzile.com, 2005-2006
Publié à 08:55 AM | Commentaires (9)juillet 04, 2006
Soupe de concombres et de pois mange-tout d’inspiration asiatique
L’été, j’aime manger léger. J’aime profiter de tous ces légumes frais qui nous arrivent. Et je souhaite passer le moins de temps possible dans la cuisine.
Cette soupe, je l'ai préparée hier midi. De la préparation des légumes à la dégustation, je crois qu’il y a une quinzaine de minutes.
J’ai utilisé des fleurs d’ail parce que mon panier en était bien garni. À défaut de fleur d’ail, une gousse d’ail ou deux feront l’affaire. Lorsque j’ai préparé cette soupe, j’avais juste assez d’ingrédients pour 2 portions. Doublez les quantités et vous pourrez nourrir quatre personnes.
Soupe de concombres et de pois mange-tout d’inspiration asiatique
2 portions
Huile d’olive
2 tiges d'ail, coupées en tronçons
1 c. à soupe, ou plus, de gingembre
Quelques flocons de piment thaï (facultatif)
2 tasses (500 ml) de bouillon de poulet
6 ou 7 pois Sugar snap, ou des pois mange-tout, parés et coupés en biseau
7 ou 8 champignons shiitake, parés et coupés en lanières
1 poitrine de poulet déjà cuite, taillée en lanières
3 petits concombres en lanières
2 c. à soupe de sauce tamari légère
Nouilles soba au kamut
Pluches de coriandre
Faites cuire les nouilles soba selon les instructions du fabricant.
Pendant que les nouilles soba cuisent, versez de l’huile d’olive ou de l’huile de canola (colza) dans une casserole. Faites tomber les fleurs d’ail et le gingembre durant quelques minutes, à feu doux. Ajoutez les pois et les champignons et poursuivez la cuisson jusqu’à ce que les pois aient ramollis un peu.
Ajoutez le poulet, le concombre, la sauce tamari et le bouillon. Portez à ébullition. Baissez le feu et chauffez quelques minutes, le temps que la viande soit réchauffée. Ajoutez les nouilles soba égouttées. Réchauffez durant quelques secondes.
Au moment de servir, ajoutez des pluches de coriandre ou des fleurs.
© Tarzile.com, 2006
Publié à 08:36 AM | Commentaires (15)juillet 03, 2006
Velouté de pois mange-tout à la menthe d'après Pierre Clauss
Mercredi soir, lorsque le flot des membres récupérant leur panier bio a ralenti, Stephen nous a fait déguster des pois. Il nous a présenté des cosses de pois très très minces. Puis des cosses dont les pois avaient gonflé. "Laquelle est la plus sucrée?" Karen et moi, les deux bénévoles du jour, nous croquions nos petits pois avec application. "La deuxième?" Ouiii!
Nous aurions été tentées de dire que les cosses dont les pois étaient minuscules étaient plus sucrées. Légende urbaine! Je suis revenue du point de chute avec tout plein de pois mange-tout. On dit aussi gourmands ou goulus. J'aime beaucoup cette dernière appellation.
J'avais lu au sujet de la menthe que les Arabes l'utilisent avec le thé. Les Anglais avec l'agneau et les Français, avec les pois. Le lien s'est fait dans ma tête mercredi soir. Pois et menthe.
Je n'avais jamais mangé de potage aux pois frais et à la menthe. Avec les pois du panier, c'était le temps ou jamais. D'autant plus que la menthe envahit déjà mon petit potager arrière.
J'ai fait le velouté en m'inspirant des proportions retenues par Pierre Clauss. Je redis toute l'admiration que j'ai pour son livre.
Velouté de pois mange-tout à la menthe d'après Pierre Clauss
2 portions gourmandes ou 4 portions en verrine
Huile d'olive
Petit oignon nouveau, émincé
500 ml de bouillon de poulet
2 tiges de menthe fraîche
3 tasses (265 g) de pois gourmands dont les fils ont été enlevés, ou plus
3 cuillère(s) à soupe de crème 15% ou 35%
Sel, poivre
Dans une grande casserole, faites fondre l'oignon dans l'huile d'olive pendant quelques minutes.
Ajoutez le bouillon. Ajoutez les pois et une tige de menthe. Salez et poivrez.
Lorsque le mélange bout, réduisez le feu. Laissez mijoter à découvert, jusqu'à ce que les pois soient tendres.
Avant de servir, retirez la menthe. Passez la soupe au robot culinaire. Incorporez la crème et vérifiez l'assaisonnement.
Servez chaud ou glacé. Parsemez de menthe hachée.
Nous avons beaucoup apprécié toute la fraîcheur de ce velouté.
© Tarzile.com, 2006
juillet 02, 2006
Soupe de fraises d'après Pinard
Le temps des fraises. Le temps de l'abondance. Depuis longtemps, j'avais envie d'une soupe de fraises. Léger, vite préparé. Au petit marché de Sainte-Anne de Bellevue, il y avait de belles fraises rouges et mûres ce matin. J'ai trouvé un rosé pétillant à la SAQ cet après-midi. Tout ce dont j'avais besoin.
Une incursion dans mon sous-bois juste avant le repas m'a permis de récolter quelques framboises sauvages. Elles sont beaucoup plus petites que leurs cousines cultivées. Mais leur goût est incomparable. Je les ai réservées pour la soupe.
Soupe aux fraises d'après Pinard
2 tasses de fraises bien mûres, lavées et équeutées
Quelques framboises ou quelques bleuets, au goût
Vin rosé mousseux sec
Sirop d'érable, au goût
Dans le bac d'un robot culinaire, déposez la moitié des fraises. Pulsez pour faire une purée.
Versez la purée dans un bol. Ajoutez autant de vin mousseux qu'il y a de purée de fraises. Goûtez le mélange. Si les fraises n'étaient pas très sucrées, le bouillon de la soupe ne sera pas très sucré. Rectifiez avec du sirop d'érable. Goûtez le mélange et apportez les ajustements requis.
Coupez le reste des fraises en quatre. Si vous avez la chance d'avoir des fraises des bois sous la main, utilisez-les entières. Ajoutez-les à la purée de fraises. Ajoutez les framboises ou les bleuets. Rafraîchissez ou consommez tout de suite.
juillet 01, 2006
Fleurs d'ail
Voici des fleurs d'ail. Ce qui m'impressionne toujours lorsqu'on a affaire à un nouveau produit, c'est la variété du vocabulaire dont on se sert pour le nommer.
À la ferme, nous disons fleurs ou tiges d'ail. La ferme Le petit Mas ne parle que de fleurs d'ail. Passeport Santé parle plutôt d'ail à bâton ou d'ail à tige dure. Chez Tang, ce sont des têtes d'ail qu'on offre aux clients. C'est Pascale de C'est moi qui l'ai fait qui l'a mentionné. Si vous faites votre marché chez les Anglais, ils vous offriront des Garlic shoots.
Que ce soit une fleur, une tige ou une tête d'ail, vous serez certainement conquis par le goût très fin de ce membre de la famille des liliacées, famille qui regroupe notamment les poireaux et la ciboulette.
Dans des sacs de plastiques perforés, ces légumes se conservent durant près de deux mois. Chez nous, ils n'y restent jamais aussi longtemps.
Au Québec, les marchands IGA en vendent. Les membres des fermes biologiques en retrouvent dans leur panier hebdomadaire. Diane en a vu au marché Jean-Talon. Osez!
Vous en avez trouvé et vous vous demandez que faire avec ces légumes? Ils sont délicieux dans les salades. Dans les sautés asiatiques, ils ajoutent un goût raffiné. J'en mets dans les soupes. Dans les bruschette, à la place de l'ail, ils ajoutent de la couleur et un goût particulier.
© Tarzile.com, 2006
Sorbet aux trois basilics et à la limette
Dans mon panier, il y avait un bouquet de basilic très odorant. Au point de chute, lorsque l'affluence était au plus bas, j'allais humer le basilic, juste pour le plaisir des sens.
J'avais lu, dans le livre de Pierre Clauss intitulé La cuisine des herbes et des fleurs, une recette de sorbet au citron vert, au basilic et aux fleurs de sauge. Cette lecture m'a inspiré ce sorbet.
Comme il fait chaud, la limette sera rafraîchissante. Avec le basilic, ce sera délicat. Ce printemps, j'ai acheté un plant de basilic lime à la ferme. Mon basilic commence à produire des feuilles. Je me suis laissé tenter et j'ai choisi d'ajouter quelques feuilles dans le sorbet. Pour faire un peu de couleur, j'ai ajouté quelques morceaux de basilic pourpre.
Sorbet de limette aux aux trois basilics
1 1/4 (300 ml) d'eau
3/4 tasse (150 g) de sucre
Le jus de 8 à 10 limes, environ 1/2 tasse (125 ml) de jus
Une énorme poignée de feuilles de basilic vert, soit environ 30 à 40 feuilles, ou plus
Une dizaine de feuilles de basilic lime
Deux feuilles de basilic pourpre, ou au goût
Lavez et asséchez les basilics. Réservez le basilic lime et le basilic pourpre.
Dans une casserole, déposez l'eau et le sucre. Portez à ébullition et fermez le feu. Retirez la casserole. Ajoutez les feuilles de basilic et couvrez. Laissez infuser jusqu'à ce que le sirop goûte le basilic. Combien de temps, me demanderez vous. Le temps que çà prend que je vous répondrai.
Pourquoi une réponse aussi évasive? Parce que le parfum du basilic dépend de plusieurs facteurs, dont le moment où il a été cueilli et le cultivar dont il est issu. Il faut donc goûter de temps à autre. Lorsque j'ai fait ce sorbet, il aura fallu 45 minutes avant que le sirop ait un bon goût de basilic.
Lorsque le sirop a atteint un goût plaisant, filtrez-le. Ajoutez le jus des limes. Réfrigérez jusqu'à ce qu'il soit froid.
Ajoutez votre sirop froid dans le bac de la turbineuse. Turbinez jusqu'à ce que le sorbet soit presque pris. Après une quinzaine de minutes, j'avais une texture intéressante.
Ajoutez alors des fines lanières de basilic lime et de basilic pourpre. Continuez à turbiner durant quelques minutes, le temps que les morceaux de basilic s'incorporent au sorbet.
Versez dans un bol de verre qui va au congélo. Congelez durant quelques heures. Pour ce qui est du goût, l'affaire est complexe. Pour débuter, c'est le basilic qui se révèle. Puis la limette va en s'intensifiant, pour terminer sur une note de basilic lime. J'adore la texture et le goût est franchement présent. Je suis contente de constater que les petits morceaux de basilic que j'ai ajoutés à la fin ne se sont pas transformés en glaçons.
Sur ce, bonne fête du Canada.
© Tarzile.com, 2006