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juin 30, 2007
Pasta aux tomates crues dignes des mercredis pressés
J'ai du basilic de la ferme. J'ai des tomates. Puce a faim. Qu'est-ce que je fais ? Je m'arrête ou je continue ? Je fais des pâtes aux tomates crues. C'est par ici.
Voyez. J'ai coupé les tomates pendant que les pâtes cuisent. Il ne reste rien à faire. Digne des mercredis pressés alors que c'est le vendredi précédant un long week-end. Le monde à l'envers.
Bon week-end de congé !
Publié à 05:06 AM | Commentaires (6)
juin 29, 2007
Le panier bio passe l'inspection de l'inspectrice de la maison
Hier, c'était panier bio. J'ai rapporté mes légumes à la maison et voulu prendre une photo pour vous faire saliver.
Rassurez-vous, le panier est 100 % approuvé par l'inspectrice en chef de la maison. J'ai eu un chat végétarien qui mangeait du maïs cru et qui croquait les concombres sur le pied.
Muse, elle, s'assure de la qualité et franchement, les fleurs d'aïl ne l'inspirent pas. Elle a tort, croyez-moi.
Donc, hier, panier de laitues. Bok Choy, laitue beurre, fleurs d'ail, persil, chou kale, bette à carde, basilics, navets d'été, radis blancs. L'été est arrivé. Nous pouvons passer à l'heure des légumes.
Lucie, qui prend soin de Ti-loup-des bois à plein temps, auras-tu le temps du panier cet été ? Je te le souhaite vivement.
Publié à 10:54 AM | Commentaires (16)juin 27, 2007
Abricots au BBQ
Depuis longtemps, je rêve de BBQ, d'abricots et de romarin. Enfin, une petite éclaircie et je m'y mets.
Pour y arriver, il faut un sirop. Dans une casserole, je dépose eau et sucre. Disons 125 ml d'eau et 100 g de sucre. Je porte à ébullition puis j'ajoute une tige de romarin. Je retire du feu et je laisse infuser.
Entre-temps, j'ébouillante les abricots 30 secondes puis je les pèle. Je les coupe en deux et je dénoyaute.
Je fais macérer les abricots dans le sirop tiède durant quelques minutes. Je glisse sur une brochette et je fais chauffer jusqu'à ce que les fruits commencent à griller.
Je sers tiède, nappé d'un peu de sirop et garni de quelques aiguilles de romarin. Avec une crème glacée au romarin...
L'été en pot - coriandre en fleur
Que faire avec les fleurs qui ornent nos plants de coriandre ? Elles sont comestibles. Elles peuvent remplacer les pluches. Je me souviens d'une soupe particulièrement savoureuse que j'ai faite l'an dernier. Les petites fleurs qui flottaient à sa surface étaient assez attendrissantes. Voyez par ici.
Bientôt, ces fleurs se transformeront en graines qui sont comestibles. D'abord vertes, elles bruniront. Lorsque brunes, on les met en pot. Une autre conserve pour l'hiver. Quand on sera là, j'illustrerai mon propos. Dire que je n'ai pas encore reçu mes paniers...
Publié à 05:54 AM | Commentaires (3)juin 26, 2007
L'été en pot - Comment conserver la coriandre ?
Ma coriandre est tombée sur la tête. Elle est haute, elle fait des bébés partout. J'ai un jardin plein de coriandre. J'aime cette fine herbe, mais il ne faut pas exagérer. Il faut déjà penser à mettre en conserve pour l'hiver. Hallucinant, n'est-ce pas ? Allons-y.
Pour faire cette recette, vous avez besoin d'un robot culinaire avec une lame de métal et de moules à glaçons.
Vous avez cueilli votre coriandre. Vous l'avez lavée et parfaitement essorée. Remplissez le bac du robot culinaire, sans trop tasser. Pulsez en versant de l'huile de canola (colza) par la cheminée. La coriandre et l'huile forment une pâte ? Stoppez la machine.
Remplissez les alvéoles de votre moule à glaçons. Lorsque les cubes seront congelés, vous les déposerez dans un Ziploc.
Mine de rien, nous avons commencé à mettre l'été en pot!
© Tarzile.com, 2007
juin 24, 2007
Délicieuse lavande !
Regardez mon plant de lavande. Je lui trouve des qualités exceptionnelles. Je pense déjà à la crème glacée que je ferai. C'est si bon, de la crème glacée à la lavande. Ou encore, une limonade au sirop de lavande. Pourvu qu'il fasse chaud aujourd'hui.
Ma campanule des Carpates ou Campanula Carpatica. Je l'ai tant espérée. Mais franchement, j'ignore si elle est comestible. Si vous le savez, j'aimerais que vous m'informiez. Quand je la regarde, je me dis qu'elle est la coupe à laquelle les fées viennent se désaltérer. Aurais-je le courage de grignoter le gobelet des fées ?
Bonne Saint-Jean !
juin 23, 2007
À quoi pensent les ados ?
On entend toutes sortes de choses sur les ados. Ils seraient si différents de nous à leur âge. Ils vivraient comme des extra-terrestres. Il y aurait un fossé infranchissable entre nous et eux...
Ce matin, j'aide Puce à ranger ses documents de classe, l'année scolaire étant terminée. Dans ses papiers il y avait ces pensées. Lisez-les et dites-moi que ces jeunes sont très différents de ce que nous avons été.
Ne rêve pas ta vie, vis tes rêves.
Parfois, on oublie cette vérité.
Se taire en classe, c'est respecter le sommeil des autres.
Celle-là m'a bien fait rire.
Les gars, c'est comme les trains... T'en manque un, tu prends le prochain.
Non mais, ils ont de l'esprit. Avouez!
They said : True love hides in every corner. I must be walking in circles!
Disons que plusieurs personnes doivent se répéter cette maxime.
Si jamais tu devais sauter en bas d'un pont, je ne sauterais pas avec toi. Je serais en bas pour te rattraper.
Très très ado, cette pensée. De la pure pensée magique. Dites-moi que vous n'avez jamais eu des élans aussi incroyables.
Les amis sont comme des anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à voler!
L'amitié, c'est vraiment ce qui caractérise cette période. Les grands élans, les grandes passions. Touchant.
Je dois vous avouer que j'aime beaucoup les ados, leur compagnie, leur esprit, leur lucidité, leur humour, le regard qu'ils portent sur le monde. À chaque fois que j'ai la chance d'échanger avec eux, je suis éblouie. J'ai certainement la chance d'être bien entourée. C'est la grâce que je vous souhaite.
Je vous laisse là-dessus. Le ménage commence !
Publié à 09:47 AM | Commentaires (11)
Le potager profite de la chaleur...
Depuis quelques jours, je suis dans une sorte de bulle dont j'ai peine à m'extirper. Pendant que je joue à l'intello, le potager, lui, grandit, mine de rien.
Voyez plutôt.
La tomate Dufresne fait des fruits. Ça n'a rien d'étrange me direz-vous. C'est même dans le cours normal des choses que des tomates poussent sur un plant de tomates. Mais est-ce tôt ? Cammu, tu le sais, toi?
La coriandre, qui succède à celle de l'an dernier, fait 40 cm et est couverte de fleurs.
Les framboises noires, les rescapées de la dernière heure. Depuis trois ans, elles me donnent une dizaine de fruits par année. Je nourrissais de noirs desseins, je l'avoue. Tant d'espace mal inutilisé. J'ai eu envie de tout arracher, lorsque j'ai vu que l'arbuste était couvert de fleurs. Des dizaines et des dizaines de fleurs. Sauvé par la cloche.
Une autre belle surprise. Le physalis franchetii qui, l'an dernier, ne semblait pas apprécier son environnement, a décuplé cette année. Assurant de ce fait ma déco d'Halloween.
La lavande, dont on me disait que ce serait difficile. Elle est magnifique.
Faut que je vous dise. Mon cerisier Montmorency me gâtera de 7 cerises cet été. En nette progression puisque l'an dernier, j'en ai eu 3. Vous voyez que ce n'est pas demain que je ferai des cerises à l'eau-de-vie !
Carotte, ton potager est dans quel état ? Cammu ?
Allez, bonne Saint-Jean !
juin 20, 2007
Pour un mercredi pressé : Kababe-kubideh ou kebab de viande hachée à l'iranienne d'après Najmieh Batmangli
...pour un mercredi pressé. Je ferai ces brochettes ce soir, je vous confie la recette ce matin. Voilà, vous connaissez mon plan de la journée. La Perse me fascine. Je rêve de pouvoir visiter ce pays aussi riche sur le plan culturel. Je me rabats sur leur cuisine. J'ai découpé cette recette dans le cahier BBQ de La Presse. C'est Robert Beauchemin qui l'a rapportée. Elle me tente tellement que je ne peux résister à vous la confier immédiatement.
Robert Beauchemin souligne qu'il est important d'utiliser une viande assez maigre. Autrement, le gras va dégouliner dans le fond du BBQ, formant une fumée du genre toxique. Cette fumée vous sautera au visage, bref, choisissez de la viande maigre. Cette recette a été tirée du livre de Najmieh Batmanglij, A Taste of Persia.
1 oignon et 1 ou 2 gousses d'ail en purée (passés au robot)
1 kilo de boeuf haché ou d'un mélange de boeuf et de gigot d'agneau haché
2 c. à thé de sel
1 c. à thé de poivre noir
1 c. à soupe de jus de citron ou de lime
Poudre de sumac (facultatif, mais super bon).
Comme la viande doit être très finement hachée, une fois à la maison, passez votre viande (déjà hachée) au robot.
Ajoutez la purée d'oignon et d'ail, le jus de citron, saler et poivrer. Couvrez et laissez reposer une quinzaine de minutes.
Faites des boules avec la viande et embrochez en massant sur la brochette plate avec les mains.
Laissez cuire de trois à cinq minutes sur chaque côté. Au total, vous ne devriez pas faire cuire pendant plus de 10 minutes. (Donc, moins de 30 minutes !) Pendant la cuisson, nappez la viande de jus de citron ou de lime avec un pinceau. Si vous n'avez pas de BBQ, rien ne vous empêche de faire cuire les boulettes au four. À part la canicule, bien entendu.
Une fois cuite, saupoudrez la viande de poudre de sumac. Servez sur un pain pita avec un plat de riz vapeur au safran. J'ajouterai une photo ce soir.
Après le foie de veau, avouez que c'est estival tout plein!
Bon mercredi!
juin 19, 2007
Au bain Rimbaud !
Mon Chéri est dans une période d'activité intense et les chats en font les frais. Comme une photo vaut mille mots, voici mon Rimbaud prenant son bain annuel. Avouez que le plaisir transpire de ce visage serein.
Ne t'en fait pas mon petit chou, on se reverra l'an prochain.
Publié à 09:48 AM | Commentaires (11)juin 15, 2007
Des pavots, des pavots, encore des pavots...
Je craque pour mes pavots. Dans le soleil, ils illuminent littéralement toute la devanture de la maison. Merci à Puce qui me suggère fortement d'en profiter, car lundi prochain, ils pourraient bien avoir disparu.
Je ne les couperai pas. Je laisserai le coeur sécher et le vent disperser les graines loin de la plante mère, là où elles pourront s'épanouir allègrement.
Ces trois-là, je les surnomme les triplettes de Belleville. Je chasse cette idée stupide qui revient sans cesse. Je vous laisse juger de ma santé mentale. Donner des noms à ses fleurs. Passe encore pour un chat ou un poisson. Mais des fleurs...
Et celles-ci, donc. Je craque, je vous dis. J'aime l'été. Pas vous ?
juin 14, 2007
Gâteau renversé aux fraises de la ferme Quinn
De belles fraises mûres, rouges et sucrées. Un peu en avance cette année mais qui va s'en plaindre. Je suis allée à la ferme Quinn, un fleuron de Notre-Dame de l'Île Perrot. J'y ai trouvé aussi des asperges du Québec. Ce sera pour demain.
Gâteau renversé aux fraises
8 portions
Assez de fraises pour couvrir le fond d'un moule de 13 po. par 9 po
1/2 tasse (75 g) de flocons d'érable
1/2 tasse (1 bâtonnet ou 112 g) de beurre, à la température de la pièce
1/2 tasse (100 g) de sucre vanillé
2 oeufs
1 1/2 tasse (210 g) de farine tout usage non blanchie
1 c. à soupe de poudre à pâte (levure chimique ou levure alsacienne)
1/2 c. à thé (café) de sel
1/2 c. à thé (café) de bicarbonate de soude
3/4 tasse (187,5 ml) de babeurre ou de lait
Préchauffez le four à 350°F (180°C).
Dans un bol, mélangez la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude et le sel. Réservez.
Dans un moule à gâteau de 13 po. par 9 po., déposez les fraises et les flocons d'érable.
Battre le beurre et le sucre en crème durant quelques minutes.
Ajoutez les oeufs, un à un, en battant bien après chaque addition.
Avec une cueiller en bois, incorporez, en alternance, le mélange de farine et le lait. Bien mélanger.
Versez cette pâte sur les fraises.
Cuire au four durant environ 35 minutes ou jusqu'à ce qu'un couteau inséré dans la pâte ressorte propre.
Servez tiède.
© Tarzile.com, 2007
juin 13, 2007
Zou les pucerons!
Ce matin, visite aux rosiers Rosa rugosa. Des boutons de fleur partout. Sur les boutons, j'aperçois quoi? Des pucerons.
Remarquez, j'avais vu que plusieurs fourmis tournaient dans le coin. Pour qui a lu la trilogie de Bernard Werber, vous savez que c'est un signe. Les fourmis sont attirées par les pucerons et en feraient l'élevage. D'ailleurs, il y a plusieurs fourmilières au pied des rosiers.
Bon, faut faire du nectar de feuilles de rhubarbe. C'est une blague. Les feuilles de rhubarbe sont hyper toxiques. N'en mangez pas. N'en faites pas de limonade. Voici la recette.
Répulsif à pucerons
2 tasses (500 g) de feuilles de rhubarbe
1 litre d'eau
Faites bouillir les feuilles dans l'eau pendant 30 minutes.
Laissez refroidir. Filtrez. À l'attaque.
Je vous donnerai des nouvelles de ces pucerons que je vais sauver de l'esclavage tout de même.
J'ai tiré cette recette du site du Jardin Botanique de Montréal.
Publié à 01:12 PM | Commentaires (5)juin 12, 2007
Sirop aromatisé à la mélisse et au thym citronné
Il fait chaud. Bien entendu, on ne parle pas de canicule, mais quand même. Après avoir jardiné, on veut se désaltérer.
Un regard du côté de la mélisse m'a inspirée. Elle est déjà bien haute dans le potager. Faut faire quelque chose, que je me suis dis. Comme le thym citron est à côté, je ne me suis pas trop cassé la tête. Je me suis dis qu'un sirop aromatisé à la mélisse et au thym citronné aurait un goût plus complexe qu'un sirop ne mettant en vedette que la mélisse.
Que faire avec un tel sirop ? De la citronnade. J'aime quand il y a du sirop au frigo. C'est un signe avant-coureur de l'été. Ça permet de faire des citronnades sur demande, en petite quantité. Quand je travaille seule à la maison, par exemple.
Sirop aromatisé à la mélisse et au thym citronné
1 1/2 tasse (375 ml) d'eau
1 tasse (200 g) de sucre granulé
Les feuilles prélevées sur 15 tiges de mélisse
10 brins de thym citronné
Dans une casserole, versez l'eau et le sucre. Portez à ébullition. Mijotez durant une minute. Retirez du feu. Ajoutez les feuilles de mélisse et le thym citronné. Infusez. Combien de temps ? Le temps que le sirop ait un goût qui me plaise. Il a infusé une bonne trentaine de minutes. Filtrez. Versez dans un pot de verre et réfrigérez.
Maintenant, je dois jardiner. Il faut mériter sa citronnade.
© Tarzile.com, 2007
juin 11, 2007
Bain semi-annuel du lion de la maison
Nous vivons dans une maison qui appartient à deux chats. Hier soir, mon Chéri a décidé que c'était LE soir du bain. Je ne participe jamais à cette opération. Je n'ai aucun entraînement particulier comme dompteuse de lion. Parce ce que c'est de cela dont il est question. Comment donner le bain à un lion dans un lavabo lorsque nous ne sommes que trois adultes dans la maison.
Le véto, je sais comment. Jeunes, nous manquions de courage. Nous avions laissé le chat chez le véto. Il l'a endormi pour le toiletter, ce qui donne une idée de la férocité de l'animal. Quand nous l'avons récupéré, il portait une boucle rouge dans le cou et sentait la poudre. Le regard qu'il nous a lancé. "Jamais plus, vous m'entendez" avait-il l'air de nous dire. J'ai l'air d'un chat de salon à sa meuman. Message reçu. Le papa lave les chats lui-même maintenant. Moi, je manque encore de courage.
Puce a attrapé Muse. J'ai décidé d'observer. Au dernier bain, Muse a réussi à léviter au-dessus de l'évier. Je ne voulais pas manquer ce phénomène.
Tout d'abord, le papa tempère l'eau. Ni trop chaude, ni trop froide. Puce met son grain de sel et je dois trancher. Ensuite, on mouille légèrement la tête du chat. Pour l'amadouer. Bon, amadouer est un bien grand mot. De l'inflation verbale, si on veut.
Puis, le papa sort le shampoing. Parce qu'il est presbyte, il tourne la bouteille dans tous les sens, question de ne pas asperger le chat de Windex ou d'eau de Javel. Sage précaution. IL en dépose un petite quantité dans le creux de la main et on prie.
Au début, Muse est assez coopérative. Pour mieux tromper notre vigilance. Elle est immobile et observe. Elle n'a pas rendu les armes. Elle cherche une porte de sortie.
Si l'humain se laisse berner, elle part à la course autour de l'îlot. Deux humains se ruent derrière elle. Si l'humain est plus averti, elle agrippe le robinet avec ses pattes et tente de s'extirper du lavabo. Encore une fois, si l'humain veille au grain, elle a un plan C. Elle se tortille tant qu'elle`s'élève dans les airs. Là, c'est la pagaille complète dans la cuisine. Les amies de Puce peuvent en témoigner. La dernière qui a assisté au spectacle a terminé la soirée en panique, cachée dans la cabine de douche!
Finalement, lorsque le papa a réussi à rincer la bête, il faut l'enmitoufler dans une serviette, question d'éponger le surplus d'eau et d'éviter qu'il ne se retrouve par terre. Autre défi. Le gentil chat devenu lion se roule sur le comptoir en tentant de s'échapper. La soirée se termine toujours dans l'hilarité générale, le chat caché sous un meuble, en se léchant pour faire disparaître cette horrible odeur de sent bon que les humains qui ne comprennent vraiment jamais rien lui ont étendu sur les poils. Grr!
Tranquilles pour les prochains six mois. Et Rimbaud ? Disparu, bien entendu. Lui, son truc, ce sont les pleurs. Il pleure quand on le lave. On s'en reparle.
Je rêve de géraniums couleur de potiron
On dit des gens comme moi qu'ils rêvent en couleur. Pourquoi pas ? En attendant, je m'amuse à déposer des pots de géraniums violacés aux côtés des fleurs de pavot. Le résultat me réjouit. Constatez par vous-même!
Et je n'ai pas pu résister à fouiller le coeur des pavots. Les harmonies de couleur me séduisent à chaque fois.
La mélisse est splendide. Je vous reviens avec quelque chose de saison.
Publié à 11:14 AM | Commentaires (4)juin 10, 2007
Beurre à la fleur de sauge
Ce soir, ce sera chouette de prendre l'apéro sur la terrasse. Quelques crudités, des grissini et un verre de blanc. Autour de la terrasse, il y a de magnifiques fleurs de sauge.
J'ai pensé en ajouter à du beurre très mou. Quelques fleurs et une minuscule feuille de sauge. Sur des croûtons, pourquoi pas. Je ne suis pas très beurre, préférant l'huile d'olive. Mais une fois n'est pas coutume.
Les proportions ? Une c. à soupe de beurre. 5 fleurs de sauge, en petits morceaux et une minuscule feuille fraîche de sauge, hachée menu. Mêlez tout ça. Voyez le résultat.
Cheers!
© Tarzile.com, 2007
Publié à 01:21 PM | Commentaires (5)Persil italien et stratégie anti-marmotte
Cette année, je n'ai pas tenté d'amadouer la marmotte. Je n'ai pas planté de persil italien près de son terrier. Malgré les vire-vent, les ballons oubliés, le poil de chat, elle grignote le persil. Remarquez, on a cette passion en commun. C'est certainement une bonne bête.
Je lui ai laissé la menthe, la sauge, la sarriette, le thym-origan et la lavande. De tout cela, elle ne veut pas. Où est le persil ?
Je l'ai planté dans une immense jardinière. La jardinière est située à l'avant de la maison. La marmotte devrait monter l'escalier et s'étirer plus que son petit corps ne peut lui permettre.
Résultat, pas d'attaque contre le persil. Je sais qu'une jardinière de géraniums, c'est plus beau. Mais à la guerre comme à la guerre. Je veux du persil. J'en aurai. Déjà, il a doublé depuis que je l'ai planté.
On m'a parlé du piment saupoudré sur les pluches. L'idée est bonne, j'en conviens. Cette technique convient aux endroits non venteux et non pluvieux. Deux caractéristiques qui ne me vont pas. Jugez-en par vous même!
Sauge et thym en fleur
Dans le jardin de fines herbes, les fleurs éclatent aussi. Des fleurs comestibles. Cette semaine, elles ont réalisé un tour du chapeau.
Il y a la sauge, dont les fleurs lilas font merveille dans les plats. Je vous suggère le Linguini Alfredo aux fleurs de sauge. Le goût de la fleur de sauge est moins prononcé que celui de la feuille.
Les fleurs de thym. Leur goût est prononcé. Il n'en faut pas trop pour relever un plat. Je les ajoute dans la pâte à pizza. Mes convives sont toujours étonnés par le goût particulier de la croûte. Ils le sont encore plus lorsque je leur dit que la croûte contient des fleurs.
Il me reste une fleur de ciboulette. Dans une salade, elle ajoutera du piquant et une touche de couleur.
Qu'est-ce qu'on mange ? Des fleurs, bien entendu!
Publié à 06:16 AM | Commentaires (0)juin 09, 2007
Un colibri dans mes pivoines
Un petit colibri. Je ne voyais que ses ailes qui battaient à 100 à l'heure. Le colibri a fait le tour des fleurs de pivoine ouvertes ce matin. J'étais touchée. C'est mon premier colibri. Et mes premières vraies pivoines sur mon terrain. Kate, j'ai vu les tiennes. Elles sont sublimes, comme toujours. Chez Kate, le trottoir qui va de la rue à l'entrée principale est bordé de pivoines japonaises. C'est la plus belle haie d'honneur que j'ai vue. Ses pivoines sont là depuis près de 25 ans. Au fait, vous savez que les pivoines sont des fleurs comestibles. Avant de les utiliser, deux conseils. Assurez-vous qu'elles n'ont pas été arrosées de pesticides. Et n'utilisez que des pétales impeccables. Voici une recette dans laquelle vous pourrez les utiliser.
Je suis sortie, accompagnée de Muse. Ce chat se prend de plus en plus pour un chien. Elle dort aux pieds du lit de Puce, sur un tapis. Elle nous suit partout. Dans la rue, sur le terrain. Lorsqu'on quitte la maison, elle est dans la fenêtre et porte sur nous un regard qui transperce le coeur. Mais bon, elle ne se laisse pas flatter. Lorsqu'elle m'apportera mes pantoufles, promis, je vous en parle. Alors, ces pivoines, çà vient ?
Pour prouver que j'ai plus d'une pivoine au jardin, voici une photo D'Elles.
N'oubliez pas. Les pivoines font de jolis bouquets. Leur doux parfum illumine une pièce. Et elles durent plus que l'espace d'un vous savez quoi !
Jardinière de géranium - enfin!
J'aime les géraniums. Depuis toujours. Ce sont des plantes sans tracas. Qui demandent beaucoup d'eau mais qui résistent à tous les ravageurs. Je les aime depuis mes cinq ans. Grand-mère élevait un géranium. L'été, il allait au jardin. L'hiver, elle le faisait hiverner au grenier, sur une petite table blanche. Près d'une fenêtre qui donnait sur le Sud. J'allais jouer dans le grenier. Je poussais le pot qui exhalait son parfum pour marquer son mécontentement. Ou pour me dire bonjour. J'ai passé beaucoup d'heures en compagnie du géranium. Lorsque je sens le parfum de ces fleurs, je retourne ipso facto dans ce grenier magique qui contenait de vieilles broderies, des vieux coussins et un chien de faïence dont les yeux bleus me fascinaient.
Vous savez donc pourquoi il y a toujours des géraniums chez moi. J'aimerais retrouver au Québec le géranium rose qui orne tous les balcons de la Sicile et du Sud de l'Italie. Les Italiens en font des jardinières, mêlaient le rose et le rouge. Mes recherches furent encore vaines cette année.
J'ai bien essayé de planter des géraniums blancs, mais ils sont moins fournis que les rouges. Toujours, ils me déçoivent. Cette année, j'ai choisi un rose pâle et un rose violacé. Quand je passe à côté de mon bac, impossible de résister. Je passe la main dans le feuillage. Le parfum me propulse ..., bon, vous connaissez la suite.
Bon week-end jardinier.
juin 08, 2007
Cadeaux gourmands pour le professeur
Adieu Monsieur le professeur / On ne vous oubliera jamais / ... Stop. Reculez. Vraiment trop larmoyant. Je connais peu d'enfants qui verseront des larmes. Trop jeunes pour la nostalgie.
Vive les vacances / Au diable les pénitences / On jette les livres au feu / La maîtresse dans le milieu...
N'est-ce pas plus connecté sur la réalité ? Vous connaissez cette ritournelle ? Avouez que vous la chantiez avec enthousiasme le 22 juin. Si vous êtes comme moi, vous n'aviez pas vraiment remarqué que la fin de l'année scolaire approche à grands pas. Vous ne le saviez pas, mais vos enfants, eux, sont au parfum depuis longtemps. Je suis d'ailleurs estomaquée. Plus que 10 jours d'école.
Vous souhaitez offrir un petit cadeau au professeur. Mais vous ne souhaitez pas offrir le treizième bain moussant à la mûre enchantée. Des cadeaux gourmands, vous y aviez pensé ? Laissez-moi vous suggérer des trucs.
Mes préférés. Les préférés des professeurs de Puce. Et de ses amis. Les biscuits aux pépites de chocolat au lait. Je prends mes pots en verre chez Zellers. Pour quelques dollars, vous avez un magnifique contenant. Vous l'entourez d'une jolie boucle. Et voilà!
J'ai une autre idée. La gelée à la lavande de Vincent. Vraiment bon. Original. Intrigant. Et facile à faire.
Pourquoi pas un petit pot de sel à frotter pour le barbecue ? C'est de saison, c'est tendance. À un petit pot joliment décoré, vous aurez attaché un carton sur lequel votre héritier aura écrit le mode d'emploi.
Puisqu'il n'y a que dans votre cuisine qu'on peut en trouver, voilà un cadeau unique. Allez faire un tour au Village des Valeurs ou au Magasin d'escomptes du centre de bénévolat de votre quartier. Pour quelques dollars, vous pourrez acheter une tasse de porcelaine ou un bol à café au lait. Déposez-y les sablés. Enveloppez dans du papier cello. Votre petit chéri sera aux anges quand ses copains crieront Wow! en le voyant arriver. Vous vous féliciterez.
Sur ce, bonne inspiration !
Publié à 08:21 AM | Commentaires (9)
juin 07, 2007
Je viens vous parler de Muse, d'un tamia et d'un nid de guêpes
Cet après-midi, je cueillais des fleurs de thym au potager. J'aperçois ma chatte Muse. Elle aime bien me suivre au jardin. Elle me suit, toujours un peu en retrait mais elle est là. Je l'appelle. Elle ne bronche pas. Même que je dirais qu'elle se cache dans le rosa rugosa. Puis elle s'avance et fixe la corniche.
Je lève les yeux aussi, je suis curieuse. Je ne vois pas clairement mais je sens qu'il y a un animal qui se cache dans un recoin. Je regarde plus avant. C'est un tamia. Muse a un objectif, elle veut croquer le tamia. Le tamia a un objectif. Survivre à Muse.
Il y a quelque chose derrière le tamia. Quelque chose de gris. Je m'approche. Un nid de guêpes. Voilà autre chose. Pourquoi les guêpes ne piquent-elles pas le tamia ?
Et sur le sol, Muse qui ne se possède plus. Elle cherche à grimper sur le mur de briques. Elle claque des dents.
15 minutes plus tard, elle est revenue. Toute calme, sereine je dirais. Je sais que c'est une histoire à suivre. Je la suis depuis 3 ans.
Publié à 06:07 AM | Commentaires (9)juin 05, 2007
Les lundis au jardin pluvieux
Il pleut, il mouille... Ce n'est pas une raison pour ne pas descendre au jardin. Et y cueillir du romarin. Même que les photos ont un petit quelque chose.
Voici donc ma tournée, sous la pluie. Avec ma Muse qui me suit et qui fait ses commentaires toujours éclairés. Mouaw! Sans doute est-elle étonnée de me voir sous un ciré bleu.
Je commence par vous présenter la reine du jour. La fleur de pavot. Non, elle n'est pas illégale. Elle est superbe. Deux fleurs ont éclaté cette nuit. Il y en aura beaucoup, une mer de fleurs de pavot cette année. J'ai vraiment du succès avec ce cultivar très adapté au Québec. Merci Larry!
Puis, la ciboulette en fleur. Il y aura une salade à la fleur de ciboulette sur la table, ce soir.
Le lilas nain Meyeri Palibin est tout couvert de fleurs. Tellement odorantes que lorsque je sors de la maison, je perçois leur parfum.
Mes pivoines ordinaires sont en bouton. Après trois ans d'acclimatation, elles fleuriront à peu près normalement cette année.
Voilà. Je ne vous ai pas dit que le thym était en fleur et que la sauge le suivra bientôt. Et que cette pluie me fait plaisir. Pas besoin d'arroser le potager !
J'ai une question. Quelqu'un a-t-il déjà transplanté des drageons de rosier Rosa Rugosa ? Si oui, à quel moment de l'année ? Quelles précautions faut-il prendre ? Merci de me répondre. Mon Rugosa s'est reproduit. J'aurais quelques plants à repositionner ailleurs sur le terrain.
juin 04, 2007
Frites de quatre-quarts et leur ketchup de framboises
Anne-Marie du blog Au pays des pommiers m'a relancée sur le jeu Les 4 dans ma vie. Pourquoi ne pas faire une quatre-quarts ?, m'a-t-elle dit.
J'ai trouvé l'idée bonne. Effectivement, pourquoi ne pas compléter ce jeu avec une recette de quatre-quarts ? Alors, pour débuter la semaine, un quatre-quarts qui devrait amuser les enfants. N'y a-t-il pas un blog qui le dit : Parfois, il en faut peu pour...
Chez moi, le quatre-quarts au citron, c'est le Roi, le King, l'Étoile du Mozambique. J'en ai fait d'autres. Je me suis trituré les méninges pour l'aromatiser avec originalité.
"Alors, vous aimez ?" Je demande toujours en espérant qu'on s'exclame avec beaucoup de superlatifs tous plus flatteurs les uns que les autres. Qu'est-ce qu'on me répond ? "Il est bon. Mais ton quatre-quarts au citron est meilleur" Comme le miroir et la méchante Reine dans Blanche-Neige. Alors, voici le quatre-quarts au citron. Et cette histoire de ketchup ? Attendez, vous verrez bien.
Frites de quatre-quarts et leur ketchup de framboises
3 oeufs (170 g)
170 g de beurre, très mou
170 g de sucre vanillé
170 g de farine non blanchie, tout usage
1 c. à thé (c. à café) de poudre à pâte (levure chimique ou levure alsacienne)
Le jus d'un citron (facultatif, mais pas chez moi)
Préchauffez le four à 325°F (165°C).
Beurrez un moule à cake. Réservez.
Dans le bac d'un batteur sur socle, crémez le beurre. Ajoutez le sucre et battez jusqu'à ce que le mélange soit léger. Ajoutez les oeufs, un à la fois, en battant bien après chaque addition.
Ajoutez la farine et la poudre à pâte, en deux ou trois fois, en mélangeant bien après chaque addition. Ajoutez le jus de citron et mêlez.
Faites cuire durant 35 à 40 minutes, ou jusqu'à ce qu'un pic inséré au centre du cake ressorte propre.
Démoulez sur un treillis. Laissez refroidir.
Pendant que le quatre-quarts refroidit, préparez le ketchup !
Ketchup de framboises
150 g de framboises surgelées, décongelées
2 c. à soupe de sucre granulé
1 giclée de jus de citron
Déposez les framboises égouttées dans le bac du robot culinaire. Ajoutez le sucre et le jus de citron. Pulsez jusqu'à ce que les framboises soient devenues un beau coulis. Certains préfèrent que le ketchup soit passé pour éviter les graines. Nous préférons le ketchup rustique.
Pour servir, coupez une tranche de quatre-quarts en julienne. Trempez dans le ketchup et dégustez.
Je dois préciser une chose. Cette idée n'est pas demoi. Je l'ai piquée dans une circulaire de la boulangerie Première Moisson. Avouez qu'elle vous tente, cette idée.
Publié à 06:14 AM | Commentaires (22)juin 01, 2007
Vérités culinaires piquées chez Bichonne
J'ai pigé ce questionnaire amusant chez Bichonne qui l'a pris chez Carotte. Ce doit être la température maussade qui me pousse a répondre à deux questionnaires en deux jours.
1- Je suis comme Bichonne. Vraiment insupportable lorsqu'il est question de la qualité des produits qu'on m'offre. Je suis prête à payer le prix, mais qu'on m'offre de la qualité. Sinon, je vais ailleurs. Des fraises moisies en juin, non merci. Des framboises effondrées au fond de leur caissette, non. Des pommes tombées qu'on me fait passer pour des pommes fraîchement cueillies, à d'autres.
2- J'aime la logique. Exemple ? De l'ail bio provenant de Chine, il n'y a pas de logique. L'ail de la ferme du petit mas, oui. C'est au Québec. Des haricots verts moisis dans des assiettes de styromousse en juillet alors que les champs regorgent de superbes haricots verts croquants, pour qui nous prenez vous ? Ce n'est pas logique.
3- Comme Bichonne, je n'aime pas trop qu'on farfouille dans mes casseroles et surtout, qu'on me dise comment faire pour aller plus vite. Et je vais fouiner dans les casseroles des autres et je leur dit quoi faire. Je vous ai dit que j'aimais la logique! Au secours...
4- Je ne peux pas manger une soupe aux légumes dont les légumes sont coupés trop gros. Idem pour les oignons dans les fèves au lard.
5- J'aime les légumes, tous les légumes qui sont produits ici durant l'été. Je ne me lasse pas. Je peux préparer une salade, deux légumes verts et grignoter du chou-rave à la croque-au-sel.
6- J'aime les petits fruits. Je peux manger 1/2 boîte de framboises un après-midi. C'est fou, je ne me contrôle pas. J'ai déjà manqué un tournoi de golf pour cause d'indigestion de cerises. Quand je vous dis que je ne me contrôle pas. Je pourrais nommer les pêches, les pommes, la roquette, etc
7- Je suis une trippeuse. Lorsque la saison des figues est là, j'apprête ce fruit à toutes les sauces. Matin, midi, soir. On dirait que je ne veux rien perdre. On remplace le mot figue par asperge, carotte, panais, etc. Je viens de lire que la crème glacée à l'asperge est tendance. Vous le saviez, vous ?
8- Moi aussi, j'aime zieuter les circulaires. Et me monter des scénarios. Que je ne réalise pas toujours, mais bon. Ce n'est pas si grave.
9- Je reçois à souper beaucoup moins souvent que je le voudrais. C'est que je ne connaissais pas le truc des hôtes de Bichonne. Dire que je ne veux pas que mes invités se mêlent de la vaisselle ou de desservir la table.
Je vous laisse. Je vais voir ce que Carotte a écrit.
Publié à 11:34 AM | Commentaires (10)