« décembre 2007 | Main | février 2008 »
janvier 31, 2008
Soupe aux pois chiches inspirée par Pinard
Pinard a préparé d'appétissants falafels (accent tonique sur le LA) vendredi dernier. Il a fait tremper des pois chiches pendant toute une nuit, ce qui m'a rappelé que j'avais des pois chiches dans le garde-manger.
Pour célébrer la fin du mois de la soupe, j'ai préparé cette soupe. Si on regarde bien, elle ressemble beaucoup à la soupe aux légumes d'hiver au pistou. Y a qu'à remplacer les haricots blancs par des pois chiches. C'est le goût de la Méditerranée, on n'en sort pas!
Après une soupe au cheddar, so British indeed, le soleil de la Méditerranée avant la tempête de neige très Nouveau-Monde de demain.
Soupe aux pois chiches inspirée par Pinard
2 portions
1/2 tasse (100 g) de pois chiches secs
huile d'olive
3 fines tranches de pancetta, en lanières
1 échalote, hachée grossièrement
1 gousse d'ail, écrasée
1 carotte, en dés
1 panais, en dés
1 branche de céleri, en dés
Fines herbes, au goût (romarin, thym, basilic, ce que vous avez fera l'affaire)
2 tasses (500 ml) de bouillon de poulet maison (ou un mélange bouillon du commerce et eau)
parmesan
2 croûtons de pain sec frottés généreusement d'ail
Faire tremper les pois chiches pendant 12 heures. Jeter l'eau de trempage. Déposer les légumineuses dans une casserole. Les recouvrir d'eau, disons quelques centimètres au-dessus des pois chiches. Porter à ébullition. Mijoter à feu doux pendant 45 minutes à 1 heure, le temps que les pois soient agréables sous la dent. Égoutter. Réserver. Si vous n'avez jamais utilisé de pois chiches secs, attention. Cette opération pourrait déclencher l'accoutumance.
Dans un chaudron à soupe, chauffer l'huile. Faire dorer la pancetta. Réserver.
Faire revenir l'échalote pendant quelques minutes. Ajouter l'ail, la carotte, le panais et le céleri. Enrober d'huile. Ajouter les pois chiches. Faire revenir pendant une dizaine de minutes. Déjà, les parfums qui envahissent la cuisine me transportent dans le Sud de l'Italie.
Ajouter le bouillon. Porter à ébullition et réduire le feu de sorte que la soupe mijote. Couvrir. Laisser aller jusqu'à ce que le céleri soit tendre. Poivrer au goût.
Passer le tiers du mélange au mélangeur. Rajouter la pancetta.
Servir sur un croûton frotté vigoureusement d'une gousse d'ail. L'ail cru donnera du piquant au mélange.
Servir avec du parmesan et de l'huile d'olive.
Bien que du sang British coule dans mes veines, je préfère cette soupe ensoleillée à la soupe au cheddar. C'est une question de goût.
Avec une soupe si ensoleillée, me voilà prête à affronter le terrible mois de février. Mois de froidure et de tempêtes. Quoique j'ai peine à imaginer pire mois que celui qui se termine aujourd'hui!
© Tarzile.com, 2008
janvier 29, 2008
Chou-fleur, pomme et cheddar en velouté
Un reste de chou-fleur. Une pomme. Que faire ? Un velouté au cheddar, puisque j'ai toujours du cheddar dans le frigo. Chou-fleur et cheddar, c'est un classique. Une tarte aux pommes servie avec une tranche de cheddar, c'est un classique de la cuisine Anglaise. Alors, chou-fleur, pomme et cheddar, pourquoi pas ?
Pour préparer ce velouté, je n'utilise pas un cheddar doux, mais un vrai cheddar fort. Si j'avais eu du cheddar fort de couleur orange, j'y serais allé avec assurance.
C'est réconfortant, en ce mardi où le ciel semble vouloir nous tomber sur la tête. En plus, c'est facile à faire.
Pourquoi de l'eau ? Le cheddar est déjà assez riche et salé, je ne veux pas en rajouter. J'aurais pu utiliser du bouillon de légumes, si j'en avais eu.
Chou-fleur, pomme et cheddar en velouté
Huile d'olive
1 échalote, hachée grossièrement
2 gousses d'ail, écrasées
1/2 tête de chou-fleur, coupée en petits morceaux
1 pomme, pelée et coupée en morceaux
Sel et poivre, au goût
85 g (3/4 tasse) de cheddar fort, râpé
600 ml d'eau ou de bouillon de légumes maison
Un peu de crème (facultatif)
Paprika hongrois, ou piment d'Espelette, question de donner un peu de pizzaz à l'ensemble
Dans une casserole, chauffer l'huile d'olive. Y faire tomber l'échalote et l'ail jusqu'à ce que l'échalote soit tendre (env. 5 minutes).
Ajouter les bouquets de chou-fleur et faire cuire pendant 5 minutes.
Ajouter l'eau. Porter à ébullition et mijoter pendant une vingtaine de minutes, jusqu'à ce que le chou-fleur soit cuit. Saler et poivrer.
Retirer du feu. Ajouter le cheddar, brasser et laisser fondre. Lorsque le cheddar est fondu, passer le velouté au mélangeur. Ajouter la crème et le paprika, si vous le souhaitez.
Servir.
N'oublions pas. Le mois de la soupe n'est pas encore terminé.
© Tarzile.com, 2008
Publié à 05:40 AM | Commentaires (8)janvier 26, 2008
Petites pommes à la cannelle de Jasmine et un peu de Bibitte à sucre aussi !
Pour boucler la boucle de notre échange d'emporte-pièces, il fallait préparer les biscuits avec l'emporte-pièce reçu. Lourde tâche... Meuh non, je blague. Quel bonheur de découvrir une nouvelle recette. De la préparer, de s'extasier sur la souplesse d'une pâte, sur la maniabilité d'un nouvel outil. Il y a toujours un peu d'excitation à surveiller des biscuits qui cuisent. La tentation d'ouvrir le four à mi-parcours, pour voir un peu... De se demander si 10 minutes seront assez, peut-être une minute de plus. Faut voir. Je vous ai convaincues ?
Comment faire une compote de pommes en regardant Virginie
Je voulais faire les petites pommes à la cannelle de Jasmine car je n'ai jamais fait de biscuits à partir de compote de pomme. Cette semaine, puisque je n'avais pas de compute, j'en ai préparé à partir des pommes qui dormaient dans le tiroir à légumes. Comment ?
Je pèle 3 pommes, je les coupe en quartiers. J'ajoute un peu de vanille en poudre et je couvre à peine le fond de la casserole avec de l'eau. Je porte à ébullition puis je laisse mijoter. Combien de temps ? Le temps qu'il faut pour que les pommes soient bien cuites. Pas plus. Je dépose les pommes dans le mélangeur et je les mets en purée. Je verse dans un pot en verre et je réfrigère.
Maintenant, les biscuits. Je tiens à souligner que le titre de ces biscuits est trompeur. Sans doute un tour de Bibitte à sucre qu'il faut avoir à l'oeil. On devrait les intituler Petites pommes au caramel et à la cannelle, car le beurre et la cassonade leur donnent un superbe goût de caramel. Je ne vous fais pas languir outre mesure. Voici la recette de Jasmine.
Petites pommes à la cannelle de Jasmine et un peu de Bibitte à sucre aussi !
1/2 tasse (112 g) de beurre, à la température de la pièce
1/2 tasse (95 g) de cassonade
1/4 tasse (60 ml) de compote de pomme non sucrée
1 c. à thé (café) d'extrait de vanille pure (ou une pincée de poudre de vanille)
1 1/2 tasse (210 g) de farine de blé bio de la meunerie Milanaise
1 c. à thé (café) de poudre à pâte Magic (levure chimique)
1 pincée de sel
2 râpures de muscade
Un peu de sapote râpée
1 mini pointe de fève de tonka
Ou encore, on remplace toutes ces épices par 1 1/2 c. à thé (café) de cannelle moulue
Dans un grand bol, mélanger le beurre et la cassonade au batteur électrique jusqu'à ce que la préparation soit légère. Ajouter la compote et la vanille et mélanger encore. Le mélange est homogène.
Dans un bol, mélanger la farine, la poudre à pâte, le sel et les épices. Ajouter au mélange beurre-cassonade en trois parties en prenant soin de bien mélanger après chaque addition.
Faire deux disques avec la pâte. Les envelopper dans du papier Saran et réfrigérer pendant 1 heure.
Préchauffer le four à 350 °F (180 °C).
Entre deux feuilles de papier sulfurisé, abaisser les disques de pâte au rouleau. Y découper des pommes. Les distancer d'1 1/2 pouce.
Glisser la plaque au four. Faire cuire pendant 10 à 12 minutes ou jusqu'à ce qu'ils soient légèrement fermes et que le tour ait légèrement bruni. Refroidir sur un treillis. Déguster.
Je vous invite à aller chez Jasmine. Elle a fait pocher des fruits séchés dans le thé Chaï. Vous succomberez, comme je l'ai fait pour ces biscuits.
© Tarzile.com, 2008
Publié à 12:03 PM | Commentaires (23)Dans un magazine près de chez vous...
C'est passionnant la cuisine. Des blogs tous plus passionnants les uns que les autres ouvrent à tous les mois. On fait des rencontres, des échanges. Je le sais, je suis entrée en écriture en 2007 et lorsque j'ai émergé, plein de nouveaux blogs étaient nés. J'ai beaucoup de rattrapage à faire, croyez-moi. C'est vraiment fort Internet.
Tellement fort qu'un magazine français a eu envie de sauter dans le train. Et de regrouper des blogueuses. De leur donner un thème et vogue la galère.
Je ne vous dis pas qui! Je vous propose un jeu de piste. Cherchez cette image dans la blogosphère culinaire. Vous verrez bien.
Si vous n'avez pas trouvé tous les indices, achetez le magazine Cuisine Passion, le 1er février ou autour de. Dans une grande surface près de chez vous !
J'ai hâte de le feuilleter et de découvrir ce que les autres ont écrit, photographié, pondu et imaginé.
Dire que je peux participer à d'aussi beaux projets en dépit de la distance. C'est trop fort, Internet !
Allez donc faire un tour du côté de Cuisine et couleurs. En passant, jetez un coup d'oeil sur son risotto au thé vert Matcha et au gingembre. Rien que ça !
© Tarzile.com, 2008
janvier 25, 2008
Muffins aux trois chocolats
Fin des examens de mi-année. Il y a deux sauterelles affamées dans le salon. Elles dansent et rigolent. Elles voulaient des muffins au chocolat. Des muffins maison. Sans risque d'allergies !
Mission accomplie. Voici des muffins foule chocolaté, issu de mon sac de farine. Ils sont très chocolatés. Très aériens. Assez bons pour être apportés à l'école demain pour célébrer la fin des terribles examens sommatifs de mi-année.
Muffins aux trois chocolats
12 muffins
1 tasse (140 g) de farine tout usage, non blanchie
5 c. à table ou plus (35 g ou plus) de poudre de cacao de bonne qualité
1 c. à soupe de poudre à pâte (levure chimique ou levure alsacienne)
1 pincée de sel
1/3 tasse (60 g) de brisures de chocolat au lait
2/3 tasse (125 g) de sucre vanillé
2 gros oeufs
2/3 tasse (160 ml) de babeurre (lait de beurre ou lait Ribot)
2/3 tasse (160 ml) d'huile de canola (colza)
1/4 tasse (40 g) de pistoles de chocolat blanc
Préchauffez le four à 350°F (180°C).
Tapissez un moule à muffins avec des caissettes de papier. Réservez.
Dans un bol, tamiser la farine, la poudre de cacao, la poudre à pâte et le sel. Ajouter les brisures de chocolat et les pistoles. Réserver.
Dans un bol, verser le sucre. Ajouter un oeuf à la fois. Battre jusqu'à ce que le mélange soit bien homogène.
Ajouter le tiers du mélange de farine. Mélanger. Ajouter le tiers du mélange babeurre/huile. Bien mêler. Continuer ainsi jusqu'à ce que les ingrédients secs et les ingrédients liquides soient bien mêlés.
Déposer dans les caissettes. Enfourner. Faire cuire entre 23-et 27 minutes ou jusqu'à ce qu'un couteau inséré à coeur ressorte propre.
Je suis un peu en avance pour le Muffin day. Tellement en avance que je suis hors contexte. Je vous rappelle que c'est Mademoiselle Gwen qui l'organise et qu'elle est à la recherche de muffins salés. Encouragez-la. Elle aime les Têtes à claques ! N'est-ce pas la meilleure carte de visite qui soit ?
© Tarzile.com, 2008
janvier 23, 2008
L'huile d'olive L'Oulibo, cuvée Olivière dégustée sur de ...
... la crème glacée à la vanille. J'ai reçu ce magnifique présent à Noël. C'est mon Papa qui est allé le chercher chez Manon, au Marché-Centre à Saint-Hyacinthe. Manon l'a judicieusement conseillé.
Cette huile provient du Sud de la France. Sur l'étiquette, on décrit ainsi ses parfums : Huile bien équilibrée avec des arômes d'amandes fraîches et de tomates séchées sur un fond de menthe verte épicée.
Mes papilles ne sont pas très développées. J'ai suivi des cours de dégustation avec le grand Jean-François Demers. Lorsque Jean-François demandait d'identifier les goûts du vin, j'étais toujours renversée par ce que les autres étudiants découvraient. Cerise, cuir, fougère, fruits rouges, cassis. Je ne goûtais jamais, jamais comme eux. Quand je percevais des goûts. Bien entendu. La plupart du temps, je ne distinguais rien à rien.
Pour ce qui est de cette huile, j'ai clairement perçu le goût des amandes. Tadam! De même que la menthe. Les tomates séchées, moins. Mais dans mon cas, c'est un tel triomphe que je ne soulignerai pas cet oubli de la part de mes papilles.
Maintenant, le test ultime. Le test de la crème glacée à la vanille. Et de la fleur de sel de Guérande. Le verdict ? Délirant, vraiment délirant.
Vous m'excuserez. Je vais goûter mon huile sur du pain frais! Avant d'en faire un cake à l'huile d'olive et au citron.
© Tarzile.com, 2008
Publié à 05:10 AM | Commentaires (10)janvier 22, 2008
Velouté de courge Kabocha à la fève de tonka et au piment d'Espelette
Il me reste de la courge Kabocha. Je voulais aromatiser avec de la fève Tonka. Je me suis dit que ce serait une manière de me réchauffer l'intérieur, comme le lait fleurissait notre intérieur dans les années 70.
En même temps, j'ai pensé que Nadouille, du blog Fussoir aimerait accueillir ma création. Nadouille qui a lancé le challenge Par ici la bonne soupe ! La date limite, 29 février 2008.
Velouté de courge Kabocha à la fève de tonka et au piment d'Espelette
Une demi-courge Kabocha bio, cuite au four et pelée
Huile de canola
1 échalote bio, hachée grossièrement
Assez de bouillon de dinde bio pour faire un velouté, peut-être 700 ml
1 pointe de fève de tonka
Piment d'Espelette, au goût
Dans une casserole, verser l'huile d'olive. Faire revenir l'échalote pendant quelques minutes.
Ajouter la chair de la courge.
Poursuivre la cuisson pendant quelques minutes.
Verser le bouillon de dinde. Porter à ébullition et mijoter jusqu'à ce que les échalotes soient très tendres.
Ajouter deux râpures de fève de tonka et du piment d'Espelette, au goût.
Passer au mélangeur.
Suis-je satisfaite du résultat ? Oui. Une suggestion ? Accompagner avec une tranche de pain d'épices. Harmonieux. La Kabocha est si délicieuse qu'il est possible de faire ce velouté avec du bouillon et de la courge.
Je vous souhaite d'en trouver et d'y goûter en 2008.
© Tarzile.com, 2008
janvier 21, 2008
Carpaccio de canard à l'orange des fées
Vous connaissez la cuisine des fées de Anna et Annie Pavlowitch. Publié dans la collection Mon grain de sel, chez Tana, c'est plus qu'un livre de recettes. Plutôt un grimoire que je lis avec délectation et plaisir.
Je le lis, je le remets dans la bibliothèque. Je le relis, une recette me fais signe et hop, me voilà en route vers l'épicerie.
Samedi soir, j'avais fait une soupe hivernale. Il me fallait un plat léger pour compléter. Sur l'étagère, le grimoire me lançait des ondes. J'ouvre à la page 82. Il me manque du magret de canard séché. J'en ai trouvé un excellent chez IGA, produit par La maison du gibier. Je ne sais plus qui m'a recommandé cette maison mais je l'en remercie.
Sans plus tarder, cette recette. Simple comme tout. Assez chic pour trôner au souper de la Saint-Valentin qui arrive.
Carpaccio de canard à l'orange des fées
4 portions
5 oranges Navel, sans pépin (j'ai glissé une orange sanguine, pour la couleur)
2 sachets ( de magret de canard séché
2 c. à soupe d'huile de noisette
1 c. à soupe d'huile de colza
Poivre du moulin
Fleur de sel
Peler les oranges à vif. Trancher en rondelles assez fines. Disposer les rondelles d'orange sur des assiettes.
Sur les rondelles, placer les morceaux de magret.
Mélanger les deux huiles. En verser sur les assiettes.
Poivrer. Saler. Servir sans plus attendre.
Truc et astuce des fées : Toujours avoir un paquet de magret de canard séché au frigo.
© Tarzile.com, 2008
Publié à 12:47 PM | Commentaires (8)Soupe aux légumes bio garnie de pistou d'hiver
Toujours le mois de la soupe. Hier matin, il y avait marché d'hiver à l'église Saint-Georges, à Sainte-Anne-de-Bellevue. Je m'y suis rendue, un peu tard, pour refaire le plein de légumes bio de base.
Compliquée la cuisine bio ? Non. Ce sont exactement les mêmes recettes, à l'exception du fait que les produits ont été notamment cultivés sans -ides chimiques. Les fermiers pratiquent la rotation des cultures. Il y aura des carrés laissés en jachère pour prévenir l'épuisement des sols (Faudra que je vous parle de la culture du maïs).
Au retour, il fallait que je fasse une soupe avec ces légumes fabuleux. Minestrone ou soupe au pistou d'hiver ? Va pour la soupe hivernale au pistou d'hiver. Pourquoi souligner que la soupe est hivernale ? Parce qu'elle ne contient ni haricots verts qui ne sont plus de saison, ni de courgettes dont la peau vérolée est rébarbative. Cette soupe contient donc des légumes de conservation. Elle est tout de même ensoleillée.
Une note au sujet des panais. Au cours de la période d'entreposage, le coeur du panais peut devenir dur. S'il l'est, enlevez-le. Il ne se bonifiera pas à la cuisson.
J'ai ajouté la valeur de 60 ml de dés de courge Kabocha. Parce qu'il en reste dans le frigo et que j'aime le contraste sucré salé. Si vous n'en avez pas, laissez tomber. Mais allez vite chercher un bout de laine rouge. Faites une boucle autour de votre index gauche. Cette boucle signifie qu'il faudra faire pousser la Kabocha dans vos plates-bandes l'été prochain.
Soupe aux légumes bio garnie de pistou d'hiver
1 1/2 tasse de haricots cocos congelés l'été dernier
Huile d'olive
1 petit oignon jaune, haché
3 gousses d'ail, écrasées
1 branche de céleri
2 petits panais, mis en dés
3 grosses carottes, mises en dés
Quelques dés de courge Kabocha
Quelques tiges de persil et feuilles de céleri
Romarin, au goût
Croûte de parmesan, grattée
1,5 l de bouillon maison de dinde bio
60 ml de coulis de tomates ou de tomates en dés (type pezzetoni)
2 poignées de nouilles à soupe, cuites à part
Pesto d'hiver, sans amandes si certains de vos convives y sont allergiques
Dans une casserole, verser de l'eau et y jeter les haricots. Porter à ébullition et faire cuire pendant 20 minutes. Égoutter. Réserver.
Dans un chaudron à soupe, faire chauffer l'huile. Faire revenir l'oignon et l'ail pendant une minute. Ajouter le céleri et faire cuire pendant une minute. Ajouter les dés de panais et faire cuire pendant une minute. Ajouter les carottes et, si vous en avez, les dés de courge.
Faire cuire ensemble pendant 4 ou 5 minutes. Ajouter le persil et les feuilles de céleri de même que quelques aiguilles de romarin.
Ajouter les croûtes de parmesan, si désiré. Verser le bouillon et les tomates sur les légumes. Porter à ébullition et mijoter le temps que les légumes soient cuits.
Pendant que la soupe mijote, faire cuire les nouilles. Égoutter. Réserver. Les jeter dans la soupe et faire cuire quelques minutes de plus.
Servir dans un bol, sur un croûton sec frotté de gousse d'ail. Le croûton doit goûter beaucoup l'ail. Pourquoi ? Parce que l'ail frais donne du piquant à la soupe.
Ma soupe est fabuleuse, grâce à ces légumes qui ont conservé le goût des légumes fraîchement récoltés. Ce qui m'amène à poser une question. Comment se fait-il que quelques jeunes fermiers établis à Les Cèdres parviennent à conserver leurs légumes si frais dans leur caveau alors que les grands maraîchers offrent des légumes qui déjà ont perdu tant de goût ? Transport ? Entreposages ? Manipulations ?
Garnir d'une grosse cuillerée à soupe de pistou d'hiver. Pourquoi un pistou d'hiver ? Parce que le basilic n'est pas à son meilleur en janvier. À défaut de pistou maison, j'achèterais un pesto du commerce. Il y en a de très bons.
Très réconfortante après le ski, cette soupe. Se conserve pendant deux ou trois jours au frigo. Vous la faites cet après-midi et vous en apportez demain en lunch, dans un thermos (sans le pesto que vous pourriez apporter dans un pot séparé. Oubliez les croûtons qui ne survivront pas à 6 heures dans un thermos et qui seront trop mous pour être plaisants).
Résolutions pour 2008 : Devenir membre d'une ferme ASC. Développer un lien amical avec son fermier. Il acceptera de vous vendre toutes les carottes qui restent sur sa table. Ne pas refuser les racines de persil qu'il nous offre. On le regrettera sitôt revenu à la maison et il faudra patienter deux longues semaines avant d'en avoir.
Vous n'avez pas l'oeil berlu, comme le disait mon frère. Il n'y a pas de pesto sur la photo. Je me suis dépêché de prendre la photo pendant que le soleil éclairait la pièce. C'est ça aussi, l'hiver.
© Tarzile.com, 2008
janvier 20, 2008
Gâteau renversé à l'ananas de ma mère pour Inoule
C'est l'hiver. Il fait froid et il a neigé hier. Nous revenons de l'école et nous peinons à franchir les bancs de neige laissés par les charrues. Nous nous demandons ce qu'il y a au menu. En entrant dans la maison, son parfum caractéristique d'ananas et de caramel nous accueille. Du gâteau renversé à l'ananas !
Nous nous empressons de terminer nos devoirs pour que Maman puisse dresser la table. Tant pis si l'école a laissé ses portes ouvertes aujourd'hui. Le gâteau renversé à l'ananas compense bien des désagréments. Je ne sais jamais si je dois réfrigérer les restes ou si je peux laisser le gâteau dans le buffet. Chez ma mère, grâce à mes trois frères, il n'y a jamais eu de restes.
Maman utilisait le vieux moule à gâteau de Grand-mère pour le préparer. Je me suis mis en tête d'utiliser un moule à fond amovible. Mon plancher est couvert de caramel collant que je dois aller décoller avant que les fourmis, attirées par l'odeur, ne nous envahissent. Trêve de placotage, voici la recette, Inoule!
Gâteau renversé à l'ananas de ma mère pour Inoule
3/4 tasse (140 g) de cassonade
2 c. à soupe de beurre salé, mou
1 boîte de 398 ml d'ananas en tranches
Autant de cerises au marasquin qu'il y a de tranches d'ananas sur le gâteau (facultatif. Ma mère ne l'a jamais fait, c'est un dessert de semaine tout de même. On ne va pas mettre les petits plats dans les grands un mardi soir !)
1/2 tasse (112 g) de beurre, à la température de la pièce
3/4 tasse (150 g) de sucre granulé
1/2 c. à thé (café) d'essence de vanille
2 oeufs, à la température de la pièce
1/2 c. à thé (café) d'extrait de vanille
2 tasses (280 g) de farine
1 c. à soupe de levure chimique
1/2 c. à thé (café) de sel
3/4 tasse (180 ml) de lait
Préchauffer le four à 350 °F (180 °C).
Dans un moule rond, déposer le beurre salé et la cassonade. Glisser au four et laisser fondre le beurre. Retirer du four et déposer, sur le caramel, les tranches d'ananas que vous aurez égouttées. Si vous souhaitez respecter en tout point l'esprit des années 70, poser une cerise au marasquin au centre de chaque tranche d'ananas.
Défaire la demi-tasse de beurre et le sucre en crème. Ajouter les oeufs, en battant bien après chaque addition. Ajouter la vanille.
Mélanger la farine, la levure et le sel. Ajouter au mélange d'oeufs en trois parties, en alternant avec le lait. Prendre soin de bien mêler après chaque addition.
Verser le mélange homogène sur les fruits. Glisser au four et faire cuire pendant 38 à 45 minutes ou jusqu'à ce qu'un couteau piqué à coeur ressorte propre. Un jour, je remplacerai l'extrait de vanille par l'extrait antillais de Philippe de Vienne.
Servir tiède. Regardez dehors. Je parie qu'il neige!
© Tarzile.com, 2008
janvier 19, 2008
Voici tous nos marque-places, version 2007 !
Les douze jours de Noël sont terminés. Des blogueuses de partout se sont penchées sur la question des marque-places et ont accepté de nous recevoir à leur table. C'est invitant, n'est-ce pas ? Voici nos marque-place, édition 2007.
En voici un rapido. Il vient de chez Marie. ALlez savoir pourquoi, je l'avais oublié. L'idée est recyclable pour toutes les occasions et il y en a une qui se pointe à l'horizon.
La vision de Mireille, de Menus propos. Oui, celle qui a une chaussure noire et une autre rouge. (Mon rêve, ces deux chaussures). Très très dans le ton du Noël 2007 dans la blogosphère. Un biscuit en guise de marque-place. Regardez-le. Tout craquant. Dans les deux sens.
Celle de Sab du blog Le plaisir de gourmandise. Une pyramide de chocolat au lait. Salivant, n'est-ce pas ?
Il y a aussi Gamelle, du blog Gamelle production, qui propose une forêt de sapin chocolatés. Si vous cherchez une idée de bûche de Noël, allez voir ce qu'elle propose.
Barbara du blog Pour courir faut des vitamines a proposé d'écrire le nom du convive d'une manière spéciale. Voyez plutôt.
Barbara, ou Barbinou, a aussi préparé un très beau shortbread. Allez zieuter.
Et puis il y a la petite famille de Silvana. Du blog Le monde à Silvana, Silvana reçoit 15 personnes dans le temps des fêtes et elle a fait 15 marque-places. Avec des noix, des noisettes, des pommes de pin.
Je vous présente d'abord la famille.
Ils sont chou, n'est-ce pas ? Maintenant, des membres de la famille. Une magnifique bonne femme.
Et son petit frère.
Silvana dessine aussi leur visage, mais elle n'a pas eu le temps avant le 18. Je sais que tous, vous lui pardonnez.
Il y a aussi Brigitte, qui n'a pas de blog mais qui a tenu à partager des idées. Je n'ai pas de photo mais Brigitte a expliqué ce qu'elle fait. Voici son marque-place :
"Je prend des minis pots en terre cuite que je colore avec de la peinture en aérosol. J'ajoute des dessins à main levée avec des crayons que l’on trouve chez Omer De Serres.
Et puis on met ce qu'on veut. Moi, je mets des cocottes et j’achète des petites bricoles au magasin du dollar.
On découpe des petits rectangles, ou autres, dans du carton. Sur le carton, le nom des invités."
Vous l'imaginez, n'est-ce pas ?
Marie, la fille du blog Marie est dans son assiette qui aime cuisiner les biscuits plus que tout, a fait ces sapins. Quand je lui ai fait remarqué qu'ils feraient de superbes marque-places, elle a acquiescé. Alors, je vous demande. Vous aimeriez les retrouver devant votre couvert ? Moi, si!
Je vous rappelle un marque-place que j'ai fait l'an dernier. Avec des bouchons de liège.
Après s'être bien soignée, notre biscuitière préférée a préparé des marque-places en forme de biscuits. Voici les marque-places que Marie a déposés sur sa table festive, des anges de Noël.
Carotte, pour sa part, a troqué les carottes pour le chocolat blanc et les speculoos. Voici ses lingots-place au chocolat blanc et aux speculoos. On lui pardonne cet excès, elle est très raisonnable toute l'année, Carotte.
Pour terminer, les marque-places d'une lectrice, Nathalie. Ils sont chou, n'est-ce pas ? Serez-vous étonné si je vous dis que cette fée fait du stylisme d'événement ? Allez, voici ses idées. La première photo montre des étiquettes piquées dans les fruits au moyen d'aiguilles à chapeau. La deuxième, le nom du convive apposé sur un photophore qui sert aussi de cadeau. Sur la dernière, Nathalie a glissé le nom du convive entre les dents de la fourchette.
Je vous remercie d'avoir partagé ces idées avec nous. Dites-vous qu'il ne reste que 341 jours avant Noël !
© Tarzile.com, 2007
Publié à 05:14 AM | Commentaires (7)
janvier 18, 2008
Pamplemousse et anis en salade de Cannelle et cacao
D'où me vient cette envie de fruits citrins en janvier? J'en ai une collection dans le frigo. J'imagine que mon inconscient est à la recherche de vitamines. Si vous portez attention aux témoignages des blogueuses québécoises, vous constaterez que plusieurs ont été très très malades au cours des dernières semaines.
Alors que certains jurent qu'il faut combattre le froid par le froid - mais qu'est-ce que ça veut dire et qui a dit ça ? - j'imagine que j'ai choisi de combattre les virus par le citrin. Ne riez pas mais j'ai mal à la gorge en écrivant ces phrases !
Hier, en fouinant chez Anne de Cannelle et cacao, j'ai trouvé cette recette toute simple. Simple ? Simplissime, je dirais. Deux ingrédients. Pamplemousse et fenouil (dans l'ordinateur de Loblaws, on dit anis). Moins de deux ingrédients et ce n'est plus une salade. C'est un fruit ou un légume ! Ne dites pas que c'est trop long à préparer !
Voici donc cette petite salade que vous pouvez faire ce soir. Moi, je la mange ce midi !
Pamplemousse et anis en salade de Cannelle et cacao
1 bulbe de fenouil (anis)
2 pamplemousses roses ou rouges
Fleur de sel
Brins d'aneth
Huile d'olive
Trancher le fenouil en fines lamelles. Déposer dans un saladier.
Lever les suprêmes des pamplemousses au dessus-du saladier. Mêler aux lamelles de fenouil.
Saler. Ajouter les brins d'aneth. Verser l'huile d'olive, Anne en ajoute 3 c. à soupe. Touiller. Réfrigérer pendant une heure.
Anne a utilisé l'huile d'olive Affiorato. J'ai utilisé l'huile Solivellas, une huile espagnole, très douce et fruitée. C'est celle que j'ai servie sur de la crème glacée à la vanille à Noël.
À moi les vitamines. Merci Anne pour cette recette inspirante.
© Tarzile.com, 2008
Rhum arrangé à l'orange piquée de grains de café
Charlebois chantant Je reviendrai à Montréal / Dans un grand Boeing bleu de mer ... Amant de la Guadeloupe, je parie que Robert n'aurait pas refusé un petit rhum arrangé.
Maintenant que j'ai des oranges bio à volonté chez Loblaws au même prix que les oranges pas bio, il n'y a plus de raison de reporter l'arrangement du rhum.
Rhum arrangé à l'orange piquée de grains de café
1 orange bio, bien lavée
30 grains de café Lavazza crema e aroma
Assez de rhum pour couvrir l'orange
60 g de sucre de canne
1 pot en verre, stérilisé
Faire 30 incisions dans l'orange. Glisser les grains de café dans l'orange.
Dans le pot, verser le sucre. Glisser l'orange dans le pot. Couvrir avec le rhum.
Fermer le pot. Laisser reposer à l'ombre. Ça devrait être prêt le 7 février. À temps pour le Nouvel An chinois.
J'ai hâte !
© Tarzile.com, 2008
janvier 17, 2008
Velouté de courge Kabocha bio parce que la mois de la soupe n'est pas terminé
En me donnant cette courge, en novembre dernier, mon fermier me déclare que selon lui, c'est la meilleure courge au monde. La plus sucrée, la chair la plus moelleuse. Tu peux la manger crue si tu veux.
J'ai entreposé ma courge dans le garage qui fait aussi office de caveau parce que comme tout bon Américain qui se respecte, le garage abrite tout sauf les automobiles.
Hier, je me suis dit qu'il était temps de vérifier. J'ai goûté la courge crue. J'étais subjuguée. Mon fermier disait vrai, c'est sucré, goûteux. Ça se mange cru tant le goût est complexe.
J'ai fait griller une demi-courge au four pendant 20 minutes. Puis, j'ai décidé de préparer un velouté très simple. Parce que la courge ne demande rien de plus que ce qu'elle offre déjà!
Velouté de courge Kabocha bio parce que la mois de la soupe n'est pas terminé
Une demi-courge Kabocha bio, cuite au four et pelée
Huile d'olive
1 échalote bio, hachée grossièrement
Assez de bouillon de dinde bio pour faire un velouté, peut-être 700 ml
Romarin
Chips de proscuitto
Dans une casserole, verser l'huile d'olive. Faire revenir l'échalote pendant quelques minutes.
Ajouter la chair de la courge.
Poursuivre la cuisson pendant quelques minutes.
Verser le bouillon de dinde. Porter à ébullition et mijoter jusqu'à ce que les échalotes soient très tendres.
Passer au mélangeur.
J'aurais pu remplacer le romarin par un peu de gingembre ou par deux râpures de fève tonka.
J'ai dégusté avec un chip de proscuitto. Le sel du chip contrastait avec le sucre de la courge.
La courge Kabocha origine du Japon. Sa peau est vert foncé. On la récolte en octobre. Ce fruit est vraiment loin de la citrouille traditionnelle. À des années lumières. J'ai trouvé une photo sur Wikipédia.
© Tarzile.com, 2008
Publié à 04:58 AM | Commentaires (10)janvier 16, 2008
La sauce bolognaise della Nonna de Mamina
Dimanche se tenait le premier Bolognaise day, une tradition instituée par Dorian. J'ai craqué pour la bolognaise de la grand-mère de Mamina, qui est italienne et qui connaît la bolognaise. Je souligne la participation de Véronique Chapacou avec une bolo vraiment spéciale. Qui serait de circonstance pour la Saint-Valentin, disons.
En 2008, j'ai décidé que lorsque je craquerais pour une recette, je m'efforcerais de la réaliser séance tenante. Ce que j'ai fait avec la recette de Mamina.
Je l'ai réalisée lundi soir, après avoir raté deux recettes que je réussis fort bien habituellement, dont une recette de poulet au vinaigre et un gâteau.
Mamina, ta recette m'a réconciliée avec la vie. Mon Chéri l'a beaucoup aimée soit dit en passant. Cette recette est conçue pour 4 personnes.
La sauce bolognaise della Nonna de Mamina
150 g de bœuf haché (ou de porc, dans mon cas)
150 de veau haché
1 carotte
1 petite branche de céleri
1 bel oignon jaune (j'avais une échalote)
2 gousses d'ail
2 branches de persil
100 ml de vin blanc
500 ml de sauce tomate nature (Mamina prend des dés de tomates nature ou des dés en boîte pendant l'hiver)
2 càs de concentré de tomates
1,5 l de bouillon de bœuf ou de volaille (maison si possible - j'ai utilisé du bouillon de dinde)
Un peu de thym, de romarin et une feuille de laurier
Le zeste d'une orange, bio de préférence
1 pincée de piment en poudre (je n'avais que du paprika hongrois. Mamina a utilisé du piment d'Espelette, j'aurais fait ça si j'en avais eu sous la main)
Sel et poivre et un peu d'huile d'olive
400 g de parpadelle
Parmesan fraîchement râpé à volonté
Laver et éplucher les légumes. Hacher fin la carotte, le céleri, l'ail et l'oignon.
Faire revenir les légumes émincés avec le thym, le romarin et la feuille de laurier dans l'huile d'olive à feu moyen-vif pendant environ 5 minutes. Réserver.
Dans la cocotte ayant servi aux légumes, ajouter les deux viandes hachées. Les remuer à feu assez vif à la fourchette, pour ne pas avoir de "blocs" de viande.
Lorsque la viande a rendu toute son eau, remettre les légumes réservés et bien remuer. Saler, poivrer et ajouter le vin blanc. Porter à ébullition pour que le vin s'évapore.
Ajouter les tomates, le persil, le zeste d'orange, le piment et le concentré de tomates. Couvrir avec le bouillon.
Porter à ébullition. Ici, vous pourriez douter. Il y a beaucoup de bouillon et vous vous dites que c'est trop. Ayez confiance. Comme on l'entend trop souvent chez les adeptes de la pop psycho, lâchez prise!
L'ébullition atteinte, couvrir et baisser le feu au maximum. (Moi, j'ai laissé à découvert. Esprit de contradiction sans doute.)
Laisser mijoter au moins 1 heure ½. Si le liquide vient à manquer, rajouter un peu d'eau ou de bouillon s'il en reste. La sauce ne doit pas être sèche. Rectifier l'assaisonnement.
Au moment de servir, Mamina rappelle de saupoudrer de parmesan. Toutefois, sage conseil, elle souligne aussi que le parmesan doit accompagner, pas masquer la sauce.
© Tarzile.com, 2008
janvier 15, 2008
Trio d'agrumes à la marocaine d'après Fatima Houda-Pépin
Je fais du rangement. C'est janvier. Et lorsque je fais du rangement, j'en profite pour réaliser de choses dont j'avais eu envie mais que j'avais laissées en plan pour une foule de bonnes raisons.
Dans le magazine Châtelaine, j'avais craqué pour l'article mettant en vedette Fatima Houda-Pépin. Femme politique, Fatima avait confié ses secrets culinaires dont une recette de fruits inspirée du Maroc.
J'avais déplacé le magazine de la table de la salle familiale, à la salle de bains, pour finir dans la bibliothèque de la salle familiale. Janvier, je fais l'inventaire des magazines et je donne ceux dont je n'ai plus besoin. Les magasins d'escompte les offrent pour moins d'un dollar.
Je me suis replongée dans le magazine. J'ai revu encerclées les choses que je voulais m'offrir. Et j'ai relu les recettes de madame Houda-Pépin.
La recette de salade d'agrumes me faisait autant d'effet. Ce n'était pas un coup de foudre éphémère, c'était du solide, notre histoire.
J'ai préparé la salade que j'allais déguster un midi, pour le lunch. Mon avis ? Pourquoi avoir attendu si longtemps pour prendre une bouchée de soleil ?
Trio d'agrumes à la marocaine d'après Fatima Houda-Pépin
1 orange Navel, pelée à vif
1 tangerine, pelée à vif
2 clémentines, en quartiers, parce qu'elles proviennent du Maroc et que ce sont les meilleures que j'ai mangées à vie!
Jus d'orange nature, au goût
1/2 c. à thé (café) d'eau de fleur d'oranger
Une petite pincée de cannelle vraie, mise en poudre
Dans un bol, déposer les suprêmes d'orange et de tangerine. Attention aux pépins que pourraient contenir la tangerine. Ajouter les quartiers de clémentine. Je ne pèle pas à vif, la clémentine est déjà assez petite, ce serait du temps perdu.
Ajouter un peu de jus d'orange. Mêler. Ajouter l'eau de fleur d'oranger. Mêler. Ajouter quelque grains de cannelle vraie. Mélanger. Réfrigérer pendant une heure. Déguster en regardant le soleil dessiner des silhouettes sur la neige.
© Tarzile.com, 2008
janvier 14, 2008
De la mâche, encore de la mâche pour Ligne et Papilles
Nathalie, de Ligne et Papilles, met la mâche au menu de la semaine. Il n'y avait pas de mâche au supermarché. J'ai fouillé dans mes anciennes recettes et j'ai trouvé des trucs que j'avais, à tort oubliés. Merci Nathalie.
Pour débuter, une super salade pour le lunch. Rien de triste ! Elle met en vedette Pamplemousse, mâche et grenade. Venez, c'est par ici
Toujours pour le lunch. Vous êtes passé au supermarché et avez aperçu du magret de canard séché. Vous l'avez jeté dans votre panier mais là, vous ne savez pas quoi faire avec. Je vous propose une tartine. Pour le lunch, vous ne le regretterez pas.
Tartine garnie de magret de canard séché, par là.
Une salade de fruits de mer. C'est léger, goûteux et ça convient bien au mois de janvier. Un repas rapide pour un mercredi pressé.
Salade d'agrumes et de crevettes sur lit de mâche, ma préférée.
© Tarzile.com, 2008
Publié à 04:35 AM | Commentaires (10)janvier 13, 2008
Boeuf aux carottes inspiré du roman Ensemble, c'est tout
J'ai adoré le roman de Anna Gavalda, Ensemble, c'est tout. À tous les trois mois, je fais une recherche afin de déterminer si Anna a lancé un nouveau roman. Toujours rien.
En attendant, je le relis deux fois l'an. Si vous avez des suggestions de lectures à me faire, je suis preneuse. Pas que je vais oublier Ensemble, c'est tout. Je me contenterai de le lire une fois au cours des douze prochains mois. Peut-être. Enfin, je verrai. Je ne promets rien. Laissez-moi vous citer l'extrait qui m'a inspiré cette recette. Camille rêve et imagine la maison qu'elle habitera un jour :
"... elle aurait sa maison à elle. Une vraie maison avec une bassine en cuivre pour faire des confitures et des sablés dans une boîte ne fer blanc cachée au fond d'un buffet. Une longue table de ferme, bien épaisse, et des rideaux de cretonne. (...) Un jardin coquet, des poules qui lui donneraient de bons oeufs à la coque, des chats pour courir après les mulots et des chiens pour courir après les chats. Un petit carré de plantes aromatiques, une cheminée, des fauteuils défoncés et des livres tout autour. Des nappes blanches, des ronds de serviette chinés dans des brocantes, un appareil à musique pour écouter les mêmes opéras que son papa et une cuisinière à charbon où elle laisserait mijoter de bons boeufs carottes toute la matinée... (Ensemble, c'est tout, page 77)
Cette recette de boeuf aux carottes, je l'ai trouvée ici. Elle a répandu son parfum dans ma cuisine pendant tout l'après-midi.
Sur cette photo, j'ai servi le boeuf aux carottes avec des carottes glacées. J'ai eu la chance de mettre la main sur des carottes de toutes les couleurs. C'est superbe, mais ce n'est pas essentiel. Essayez cette présentation si vous dégustez le boeuf aux carottes le soir même.
Cette recette fait 4 à 5 portions. Avant d'acheter vos cubes de boeuf, demandez au boucher si les cubes proviennent de la même partie du boeuf. Ne sourcillez pas. Il m'est arrivé d'avoir de la viande provenant de deux parties différentes dans un même emballage. Alors que certains cubes fondaient dans la bouche, d'autres étaient encore durs. Ça ne se fait pas, me direz-vous.
Cette recette se congèle très bien et vous fera un excellent repas, la semaine prochaine. Si vous congelez, n'oubliez pas d'indiquer le nombre de portions sur le contenant.
Publié à 05:16 AM | Commentaires (8)
janvier 11, 2008
Velouté d'asperges parce que c'est le mois national de la soupe
Jamie Oliver ne donne pas de conseils en l'air. Ce qu'il énonce est toujours plein de bon sens. Dans son livre Jamie's Italy, il consigne la vision italienne de la minestrone qu'il résume ainsi : Cuisinez avec les produits de saison, au risque de passer pour un idiot. C'est du Oliver tout craché. Si vous ne me croyez pas, ouvrez son livre à la page 65 et lisez le conseil numéro 3.
Au Québec, c'est en mai ou en juin que l'on peut déguster des asperges d'ici. Le reste de l'année, ce sont des produits d'importation qui ne sont pas très goûteux. On leur pardonne vu le long voyage qu'on leur a imposé. Les asperges en boîte offrent un excellent compromis.
Le soir, Camille a souvent envie d'un velouté. Celui qu'elle préfère, le velouté d'asperges. Je l'aime aussi car il est facile à préparer et il ne traîne jamais longtemps au frigo.
Ce velouté se fait à partir d'un roux. J'ai bien tenté de remplacer tout le beurre. Mais comme le disait la publicité, parce que du beurre, c'est du beurre, le résultat final était assez pitoyable. Tant le goût que la texture étaient médiocres.
Si je fais le roux en utilisant moitié beurre, moitié huile d'olive, le résultat final est parfait. À vous de choisir.
Velouté d'asperges
2 c. à soupe de beurre
3 c. à soupe de farine complète La Milanaise
1 boîte de 341 ml d'asperges, égouttées et mises en purée au mélangeur
1 boîte de 900 ml de bouillon de poulet
Dans une casserole, fondre le beurre. Ajouter la farine. Bien mêler et laisser cuire quelques secondes, disons 30. Pourquoi ? La cuisson permettra d'éliminer le goût de farine.
Ajouter les asperges en purée. Bien mélanger. Cuire durant quelques secondes, peut-être 1 minute.
Ajouter lentement le bouillon de poulet, tout en brassant avec un fouet. Le mélange s'épaissit lentement.
Laisser mijoter très doucement le velouté, à feu doux, en brassant de temps en temps. Chez moi, après 15 à 20 minutes, il a atteint la consistance que nous aimons.
Ce soir, en rentrant du travail, après avoir affronté le verglas, la pluie et la neige, préparez ce velouté. Allumez des bougies et ne regardez plus dehors! Regardez plutôt l'émission du grand Martin Picard qui préparera du lynx général Tao en pleine campagne. Quel personnage inspirant, ce Picard !
Dernière chose. Ce velouté peut être servi tiède, garni de dés de homard. In a class of it's own, n'est-il pas ? Comme Josée di Stasio qui revient aussi ce soir, avec des images de Provence. Images qui seront les bienvenues après le temps moche que nous avons subi cette semaine.
© Tarzile.com, 2008
Publié à 11:03 AM | Commentaires (7)janvier 10, 2008
Tortellini in brodo inspiré d'un livre de Frances Mayes pour le mois national de la Soupe
Dommage que Frances Mayes ne nous entretienne plus directement de son domaine toscan. J'ai adoré ses deux livres que je relis à chaque année. J'envie sa maison, mais plus encore, ses jardins et les produits qu'elle en tire. Je lui envie ses olives, ses tomates, ses fenouils, ses fines herbes et tutti quanti !
Un passage en particulier m'a inspirée. Celui où elle décrit les trois tortellini servis dans un excellent bouillon pour Noël. Pourquoi trois ? Ce potage personnifie-t-il la Sainte-Famille ? Va savoir. Voici l'extrait en question :
"L'hiver me permet de comprendre la cuisine toscane avec plus de profondeur. La gastronomie française, mon premier amour, est l'aboutissement d'une façon bourgeoise, alors que la cuisine toscane est une tradition paysanne évoluée. Un livre de recettes locales parle de la cucina povera, cuisine pauvre, origine d'une table maintenant abondante. Les tortellone in brodo, plat classique de Noël, ont une allure presque sophistiquée. Trois demi-lunes de pâtes fourrées dans un bol fumant de bouillon clair - pourtant, vraiment, quoi de plus simple ? " (Sous le soleil de Toscane, page 240)
Pour réaliser cette soupe toute en légèreté, oubliez les cubes de bouillon ou les soupes concentrées en boîte. Une recette aussi simple exige des ingrédients parfaits de fraîcheur et de goût. Il vous reste bien du bouillon de dinde ou d'oie au congélo ? Vous voyez, vous avez ce qu'il vous faut.
Bon, pas tout à fait. Il reste la question des tortellini. Je ne fais pas encore les miens, je les achète chez Pastamore, au Marché de l'Ouest, à DDO. Si vous faites les vôtres, j'aimerais connaître votre recette de farce. Si vous connaissez une adresse dans la Petite Italie, je suis preneuse !
Assez bavardé. Tu la fais ta recette, Tarzile ?
Tortellini in brodo d'un livre de Frances Mayes pour le mois national de la Soupe
Bouillon de dinde (il vous en reste !)
3 tortellini par personne, pour les puristes. (Pour les autres, le nombre de tortellini qui vous plaît.)
Feuilles de bébé roquette, ou une autre verdure amère (facultatif, ce n'est pas dans la recette de Frances)
Parmigiano reggiano frais (facultatif aussi)
Poivre, au goût
Faire cuire les tortellini. Pendant qu'ils cuisent, chauffer le bouillon à feu doux. Ajouter les tortellini. Les laisser mijoter quelques minutes, le temps qu'ils s'imprègnent du goût du bouillon.
Si vous voulez ajouter un peu de verdure, lancer un peu de roquette sur le bouillon. Lorsque la roquette a amolli, au bout de quelques secondes, c'est prêt.
Servir dans des assiettes creuses. Chacun fera neiger du parmesan au-dessus de son assiette fumante. Du même souffle, on pourra donner un ou deux coups de moulin à poivre au-dessus de ce bouillon doré.
Pas de photo ? Parti trop vite, ce brodo !
© Tarzile.com, 2008
janvier 09, 2008
Escalopes de veau au proscuitto et au parmesan
La routine a repris ses droits. L'autobus jaune a englouti ma Camille lundi matin. J'étais seule dans une maison abandonnée par la fête. Le sapin qu'on a planté dans le grand salon est maintenant très sec, malgré mes arrosages répétés. Il reposera bientôt au dépotoir avant que le village ne mette de l'avant un programme de compostage des sapins tristounets. Toutes les décorations sont retournées dormir au sous-sol. Et la question qui tue est revenue me hanter. On mange quoi ce soir ?
Une variante des saltimboccas, ça vous dit ? Vite fait, savoureux. Léger.
Escalopes de veau au proscuitto et au parmesan
Beurre et huile d'olive
Escalopes de veau très fines (Chez Loblaws, les bouchers savent comment les trancher! Ce n'est pas de la pub, c'est une constatation.)
Autant de tranches de proscuitto tranchées fin que d'escalopes
Vin blanc sec
Copeaux de parmesan
Préchauffer le four à 400 °F (200 °C).
Dans une poêle, chauffer le beurre et l'huile.
Faire sauter les escalopes. Les déposer dans un grand plat allant au four.
Déglacer la poêle avec 3 à 4 c. à soupe de vin blanc sec. Si vous avez du Marsala, c'est glamour. Sinon, on ne se prive pas. Un reste de blanc sec fera l'affaire. On a tous des restes de vin au frigo !
Verser cette sauce sur les escalopes. Déposer le proscuitto sur l'escalope. Garnir le proscuitto avec les copeaux de parmesan. Glisser au four. Chauffer jusqu'à ce que le fromage commence à fondre. Ne faites pas gratiner, la viande ressemblerait aux semelles de vos bottes.
Servir avec une salade verte. On en a tous besoin!
© Tarzile.com, 2008
Publié à 05:39 AM | Commentaires (8)janvier 08, 2008
Velouté aux trois céleris pour le mois national de la soupe aux États-Unis
On comprend facilement pourquoi. Après Thanksgiving et les Douze jours de Noël, tout estomac normalement constitué a besoin d'un répit.
Je soulignerai ce mois de répit. J'ai une folle envie de soupes maison (même si Camille a un fort pour les soupes Saint-Hubert en boîte !) réconfortantes et de saison. J'aurais envie d'en préparer une par jour.
Ma première soupe a pour but de vider le frigo. J'ai un céleri-rave, juste là. Je prépare donc un velouté aux trois céleris. Le céleri après les douze jours de Noël, c'est Yo. (J'ai écouté Radio-Enfer durant les vacances, vous aurez deviné.) D'autant plus que j'ai du bouillon de dinde maison. Je me lance. Après les douze jours de Noël, voici les 31 jours de la soupe !
Velouté aux trois céleris pour le mois national de la soupe aux États-Unis
Huile d'olive
1 petite échalote, hachée grossièrement
3 branches de céleri, en dés
1 céleri-rave, coupé en gros dés et pelé, naturellement
1/2 c. à thé de graines de céleri (un truc qui ajoute du pizzaz)
4 tasses de bouillon de dinde
Dans le chaudron à soupe de ma grand-mère - prenez celui qui vous plaît, je disais ça comme ça mais n'oubliez pas que les vieux chaudrons donnent les meilleures soupes - je verse de l'huile d'olive. Combien ? Juste assez. Pas trop. Je rigole, 3 c. à soupe devraient faire l'affaire.
Faire tomber l'échalote puis ajouter le céleri-branche et le céleri-rave. Faire revenir jusqu'à ce que les légumes soient légèrement grillés. Ajouter les graines de céleri et le bouillon.
Mijoter jusqu'à ce que les légumes soient bien cuits. Mettre en purée dans le mélangeur. Saler au goût.
Servir avec deux gouttes d'huile de noisette. Vous verrez. C'est renversant. Je croyais que ce serait vraiment bon avec un chip de proscuitto. C'est correct, sans feu d'artifices. Mais l'huile de noisette, vraiment bon.
janvier 07, 2008
Cuisine de Tarzile - Famille et cuisine : des souvenirs pour la vie!
Fin décembre 2007, Tarzile était invitée dans sa région natale pour une interview avec une journaliste du Courrier de St-Hyacinthe.
Un article de Véronique Lemonde
Sylviane Beauregard, alias Tarzile, présente son livre Cuisine de Tarzile. Recettes d'une mère à sa fille. Native de Saint-Damase, l'auteure habite maintenant dans la région du Suroît.
Au Marché-Centre, c'est un peu la cohue, heure de dîner oblige. Cependant, ce brouhaha plaît à Sylviane Beauregard, alias Tarzile, qui est fort heureuse que nous l'ayons entraînée à l'intérieur du marché.
Tarzile, c'est le véritable prénom d'une de ses arrière-grands-mères. Tarzile, c'est maintenant le pseudonyme qu'utilise cette auteure et blogueuse, damasienne d'origine, pour signer ses textes. Elle lançait, à la mi-octobre, un livre intitulé Cuisine de Tarzile. Recettes d'une mère à sa fille....
Photo Robert Gosselin, Le Courrier (c)
Si vous voulez en savoir un peu plus sur notre chère Tarzile, cliquez ici.
Le Chéri de Tarzile
Publié à 09:03 AM | Commentaires (19)janvier 05, 2008
Pain au bananes d'après Serge Bruyère
La semaine dernière, La Presse publiant un dossier culinaire signé par Daniel Vézina. Celui-ci préparait Noël et a présenté sa version déconstruite du pain aux bananes du célèbre chef Bruyère. Avant de déconstruire, j'ai eu envie de goûter l'original. Je n'allais tout de même pas jouer à Jenga sans savoir quoi.
Alors, au lieu de vous offrir 12 joueurs de tambour, c'est le douzième jour de Noël, je vous offre cette recette. Vous ne perdez pas au change.
Pourquoi cette recette ? Pourquoi aujourd'hui ? Parce que Camille a organisé un sleep-over ce soir et il y aura quatre jeunes filles à ma table demain matin.
Un modeste pain aux bananes pour le jour des Rois ? Plutôt le pain aux bananes d'un grand chef qui s'est penché sur notre culture avec respect et créativité. Et qu'il a sublimé.
Pour faire ce pain, j'ai utilisé du babeurre (lait de beurre ou lait Ribot ou lait fermenté). Si vous remplacez par de la crème ou par du yogourt, le résultat sera différent. Je vous aurez averti.
Pain au bananes d'après Serge Bruyère
2 bananes mûres pelées (environ 225 g, une fois pelées)
175 g de sucre
1 pincée de sel
1 c. à café (thé) de bicarbonate de soude
225 g de farine tout usage
2 oeufs
60 ml d'huile végétale (canola ou colza)
125 ml de lait de beurre ou de lait
Préchauffer le four à 275 °F.
Mettre en purée les bananes avec le sucre, le sel et le bicarbonate de soude. Réserver.
Dans le bol du robot mélangeur, verser la farine. À basse vitesse, ajouter un oeuf à la fois. Ajouter l'huile puis le lait. Brasser jusqu'à ce que le mélange soit assez homogène. Verser la purée de bananes et mélanger, toujours à très basse vitesse, jusqu'à ce que le mélange soit homogène.
Verser dans quatre petites moules. Glisser au four et faire cuire jusqu'à ce qu'un pic inséré à coeur ressorte propre. Dans mon four à convection, les pains étaient prêts après 1 heure.
Si vous utilisez un seul moule, le chef précise qu'il faudra compter deux heures.
Servir au petit-déjeuner, le matin des Rois.
© Tarzile.com, 2008
Publié à 03:34 PM | Commentaires (7)janvier 04, 2008
Où trouver du sucre en gros grains pour décorer des chouquettes
Il y a quelque temps, une lectrice m'a demandé où trouver du sucre en gros grains pour décorer des chouquettes ou autres viennoiseries.
Je savais que j'en avais vu quelque part. J'ai trouvé ce type de sucre chez Aliments en vrac Papillon, à Pointe-Claire.
Pour appuyer mon propos, voici une photo de ce sucre. Bonnes chouquettes !
Si vous avez trouvé ce sucre ailleurs au Québec, faites-nous signe. Nous ajouterons votre trouvaille à cette liste.
© Tarzile.com, 2008
Publié à 12:31 PM | Commentaires (8)Le onzième jour de Noël, je ne vous offre pas onze fifres qui jouent du pipeau...
c'est assez encombrant et certainement, très assourdissant. Je vous offre plutôt une mosaïque - la trêve a été de courte durée Guylaine - qui met en vedette les fleurs de mon jardin.
Que voulez-vous. Si je tourne la tête vers la gauche, il apparaît évident que je ne reverrai pas ces fleurs avant cinq longs mois.
Donc, les voici. Pour ce qui est de la musique d'ambiance, vous pouvez trouver un morceau de pipeau à écouter sur Youtube. Je vous fais confiance !
© Tarzile.com, 2008
janvier 03, 2008
Gelées et confitures de Dame Jasmine
Nous voici rendus au dixième jour de Noël. Vous devriez recevoir 10 lords qui sautent. Roulez les prelarts, cirez les planchers...
J'ai beaucoup plus de chance. Dans la boîte à surprises, Jasmine avait glissé deux pots tirés de sa réserve personnelle. Merci mille fois, Jasmine.
Le premier petit pot : une confiture de banane au rhum. Idéale pour ceux qui sont restés ici pendant la période des Fêtes. Qui ont passé plus de temps sur la route hier qu'avec leur famille pour cause de tempête infernale. Jasmine, cette confiture est un baume pour les pelleteurs que nous sommes devenus !
Et le second. Vous l'entrevoyez sur la première photo. Une gelée rose à la lime. Je ne vous dis pas les composantes. Allez les voir chez Jasmine. Tout ce que je peux vous dire, c'est que c'est un autre baume pour pelleteur endolori !
J'ai assez de munitions pour préparer un copieux goûter à mes dix lords qui sautillent autour de l'arbre de Noël.
© Tarzile.com, 2008
Publié à 05:44 AM | Commentaires (7)janvier 02, 2008
J'ai reçu mes emporte-pièces du jeu d'échange blog-cookies : les voici !
Vous vous souvenez de Marie et de son échange d'emporte-pièces. Marie, tu as créé un engouement pour les biscuits et tu as mis beaucoup d'ambiance. Merci encore une fois !
Maintenant, mes emporte-pièces. C'est Jasmine, du charmant blog Jasmine cuisine, et la non moins célèbre Bibitte-à-sucre qui m'ont envoyé des emporte-pièces et des recettes. Assez de bla-bla. Les voici.
Tout d'abord, une pomme. J'ai tellement bien fait de résister lorsque j'en ai aperçu une, lors de ma dernière séance de magasinage !
Mais ce n'est pas tout. Un renne, pour le temps de Noël. Accompagné d'une recette que je ferai bientôt et que je vous décrirai en détail.
Avec ces emporte-pièces tout scrapbookés, une boîte de biscuits. Tous plus gourmands les uns que les autres. Voici la boîte.
POur savoir ce que contenait cette boîte, allez fouiner chez Jasmine, dans la section Biscuits. J'en profite pour souhaiter à Jasmine de réaliser son souhait. Tu as tellement de talent, Jasmine. Ton site est si beau et si élégant.
La boîte à surprises contenait autre chose. Je vous les présente demain!
Publié à 11:58 AM | Commentaires (11)MonTop ten, comme chez Cammu
Oui, oui. C'est la tradition et je n'y échappe pas. Si j'ai le choix entre prendre des résolutions que je ne tiendrai pas et faire un top 10, je choisis le second. Même si choisir, c'est réduire. Nous sommes le neuvième jour de Noël. Pendant que vous lisez le top 10, neuf dames danseront, Probablement le hip hop.
Les tagliatelles au foie gras et aux morilles d'après Diane Seguin. Les 12 jours de Noël ne sont pas terminés. Je crois que j'en ferai pour célébrer les Rois. C'est top, top, top !
La salade d'agrumes et de crevettes sur lit de verdure. Parce qu'après le foie gras, il faut que l'estomac se repose. Et que cette salade super vitaminée met du soleil sur la table.
http://www.tarzile.com/archives/2007/02/salade_dagrumes_1.htm
La glace vanille au vinaigre balsamique. Parce qu'elle est le fruit d'un commentaire que j'ai reçu. Et parce que c'est bon. J'en ai servi le 27 décembre. Ça ajoute un peu de pizzaz autour de la table.
Aubergines grillées en vinaigrette de pomme grenade. Parce que j'adore la cuisine libanaise. Parce que je mettrais de la pomme grenade partout. Parce que cette salade qui annonce l'été est super goûteuse.
Poulet au gingembre à l'indonésienne d'après Ina Garten, the Barefoot Contessa. Parce qu'il se prépare rapidement et qu'il transforme le poulet en bonbon.
La reine du fast-food revisitée. Frites de quatre-quarts et leur ketchup de framboises. Parce que c'est drôle et parce que c'est bon !
Mon pouding framboises bleuets sauvages. Parce qu'il arrive un moment dans l'été où il FAUT faire un pouding. Et j'adore ce mariage de saveurs. Et la texture. Et tutti quanti !
Raviolis farcis au potimarron. Parce que les herbes utilisées se marient admirablement avec le potimarron.
Les sablés au parmesan d'après Alba Pezone. Parce qu'ils ont fait les délices de tous mes invités et les nôtres. Faciles à réaliser et goûteux. Essayez-les !
Et une découverte de dernière minute. Les biscottis à l'huile d'olive, aux canneberges séchées et au sucre d'érable.
Sur ce, bonne année gourmande. De l'inspiration et de l'audace.
C'est la grâce que je nous souhaite.
© Tarzile.com, 2008
Publié à 05:06 AM | Commentaires (7)janvier 01, 2008
Beurre de pommes à l'érable pour le premier petit-déjeuner de 2008 !
C'est le premier matin de l'an nouveau. Je sais. On soigne les repas du soir, les réveillons. Mais les petits-déjeuners ? Le Premier déjeuner du huitième jour de Noël. Celui on je devrais vous offrir huit bonnes qui traient les vaches. Vous voyez que ça se complique, cette histoire de cadeaux. Déjà que les cygnes, ce fut difficile à trouver. Huit bonnes qui accepteront de traire les vaches deux fois par jour, ce n'est pas l'évidence.
J'ai opté pour le beurre de pommes de Janou du forum Recettes du Québec, que j'ai adapté. Ce beurre a été popularisé par Isabelle des Gourmandises d'Isa. Merci à vous deux.
Vous avez remarqué. J'ai choisi des pommes qui n'oxydent pas rapidement. De cette manière, le résultat final sera pâle, comme on l'aime. J'ai nommé les Spartan et les Cortland. Vous prenez celles qui ont cette caractéristique dans votre coin de pays.
Beurre de pommes à l'érable pour le premier petit-déjeuner de 2008 !
1/2 tasse (125 ml) de sirop d'érable
12 petites pommes Spartan (ou 8 pommes Cortland)
1 c. à thé de jus de citron reconstitué
1/2 tasse (1 bâtonnet) de beurre
1 c. à soupe d'essence de vanille
Dans une casserole haute, verser le sirop d'érable. Peler les pommes, retirer le coeur. Trancher et déposer dans le sirop d'érable au fur et à mesure que les pommes sont prêtes.
Ajouter le reste des ingrédients. Porter à ébullition. Réduire le feu et laisser mijoter doucement, pendant 45 minutes ou jusqu'à ce que les pommes soient très cuites et qu'il ne reste pas beaucoup de liquide dans la casserole.
Retirer du feu. Mettre en purée dans un robot culinaire. Empoter à chaud dans des pot de verre stérilisés. Se conserve au frigo ou au congélateur.
Je ne sais pas comment il faudrait procéder pour mettre en conserve afin que le produit se conserve en tablette. Je présume qu'il faudrait un autoclave compte tenu du fait qu'il y a du beurre dans le mélange. Je ne suis pas assez connaissante en cette matière. Alors, j'utilise mon congélateur. Je vous invite à faire de même.
Sur ma photo, il y a un croissant au beurre. Pour plus de légèreté, je suggère du pain de chez madame Colpron (Première moisson) ou du Pain Doré. Ou encore, des scones au babeurre.
© Tarzile.com, 2008
Publié à 04:00 AM | Commentaires (15)