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avril 30, 2008
Muffins aux bananes et à la coriandre fraîche parce qu'avec le lait Ribot, on devient accro !
Voici ma participation au concours de Guylaine, Le lait Ribot, on devient vite accro. Le titre est d'une justesse indescriptible. J'ai toujours du babeurre au frigo. Lorsque je vais au supermarché, j'en ajoute toujours un litre dans mon panier.
Je vous dois une confidence. J'avais manqué l'annonce de ce concours et je ne m'explique pas pourquoi. Un autre vortex m'aura happée.
Pendant que j'attends que le serveur de l'Agence du Revenu du Canada daigne accepter ma déclaration de revenus - qu'est-ce qui se passe à l'ARC cette année - C'est tellement lent que je ferais mieux d'aller porter mes documents à pied à Ottawa, en passant pour les chemins de campagne. Pas étonnant qu'on déclare que les gens qui transmettent par voie électronique ont jusqu'au 6 mai pour le faire. À mes amis de l'ARC, je vous suggère d'aller vérifier si le hamster qui fait rouler vos serveurs a été nourri récemment. Faut jamais oublier de nourrir le hamster ! - je fouille dans mes courriels et j'apprends mon oubli. Pas le temps de concocter quelque chose qui me trotte dans la tête depuis un bout. Je fouille dans mes anciennes recettes et je retrouve celle-ci. Étonnante et délicieuse.
Vous souvenez-vous des bananes à la coriandre de Anne de Station gourmande? Moi, je les ai dans l'esprit depuis la publication de cette recette.
Aujourd'hui, je suis passée à l'acte. J'ai ajouté de la coriandre dans mes muffins. Anne, c'est une combinaison délicieuse. Je te remercie encore aujourd'hui.
Muffins aux bananes et à la coriandre fraîche parce qu'avec le lait Ribot, on devient accro !
1 1/2 tasse (225 g) de farine tout-usage, non blanchie
1/3 (70 g) tasse de sucre blond
1 c. à soupe de poudre à pâte (poudre Magic ou levure chimique ou levure alsacienne)
1/2 c. à thé (c. à café) de bicarbonate de soude
1/2 c. à thé (c. à café) de sel
3/4 tasse (187 ml) de babeurre (lait de beurre ou buttermilk ou lait Ribot)
1/3 tasse (83 ml) d’huile de colza (canola)
1 œuf
2 bananes très mûres, écrasées
1 grosse poignée de coriandre, hachée
Préchauffez le four à 400°F (200°C ou th 6).
Déposez des coupelles de papier dans les moules à muffins.
Dans un grand bol, mêlez la farine, le sucre, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude et le sel. Réservez.
Battez légèrement l’œuf. Ajoutez-le au babeurre et à l’huile. Battez encore un peu. Ajoutez le liquide aux ingrédients secs. Ajoutez les bananes et mêlez quelques instants.
Déposez un peu de pâte dans les moules à muffins. Ajoutez une grosse pincée de coriandre puis recouvrir de pâte.
Cuire entre 15 et 20 minutes, jusqu’à ce qu’un couteau inséré dans un muffin ressorte propre. Dégustez tiède.
Pour terminer, un petit truc de Barbatruc. On me demande souvent quoi faire avec les restes de babeurre. On peut les congeler. Pas en grosse quantité. Je me fais des portions de 125 ml à 190 ml, Je dépose dans des sacs à congélation. Ça, c'est quand j'ai des restes. Ce qui n'arrive pas si souvent. Mais tout de même...
© Tarzile.com, 2006-2008
Publié à 11:41 AM | Commentaires (41)avril 27, 2008
Muffins bio bananes - bleuets - farine de maïs sans gras et sans sucre ajouté
Dans le magazine Living du mois d'avril, Martha propose trois recettes de muffins santé. Et quand Martha dit santé, elle ne rigole pas. Elle est très sérieuse.
Dans la recette qui suit, 1 c. à soupe de sirop d'érable. Pas de beurre ou d'huile. Le sucre provient des bananes, des bleuets et de la farine de maïs.
Contre toute attente, la texture est très agréable. Le seul hic : ma farine de maïs, bon, elle est un peu fatiguée. Pas la faute de Martha, on s'entend. Mea culpa. J'aurais dû la conserver au frigo. D'autant plus que maintenant, le prix de toutes ces denrées étant à la hausse, je me sens plutôt moche de devoir en jeter.
Je vous refile la recette. En vous suggérant de ranger la farine de maïs au frigo.
J'ai utilisé les farines de la Meunerie milanaise. Ces produits de qualité exceptionnelle sont faits ici. Ils sont certifiés biologiques. On les retrouve dans la plupart des grandes surfaces : Loblaws, IGA, Métro. Pourquoi s'en priver ?
Je voulais vous dire aussi qu'hier,j'ai vu du miel d'Anicet au IGA de Vaudreuil. Oui, du miel d'Anicet. Le meilleur miel produit au Québec.
Muffins bio bananes - bleuets - farine de maïs sans gras ET sans sucre ajouté
1/2 tasse (70 g) de farine de maïs
1 c. à soupe de levure chimique
1/2 c. à thé (café) de bicarbonate de soude
1/4 c. à thé (café) de sel
1 tasse (140 g) de farine non blanchie
1/2 tasse (125 ml) de babeurre
1 c. à soupe de sirop d'érable
1 c. à soupe de jus de citron frais
1 gros oeuf
1 c. à thé d'extrait de vanille
3 grosses bananes bio, très mûres, écrasées
1 tasse (120 g) de bleuets surgelés
Ustensile : Moules en silicone
Préchauffer le four à 375 °F (190 °C).
Mêler les farines, la levure, le bicarbonate et le sel dans un bol. Réserver.
Dans une grosse tasse, verser le babeurre, le sirop d'érable, le jus de citron, la vanille. Y casser l'oeuf et brasser. Ajouter la purée de bananes.
Ajouter le mélanges de farines dans le liquide. Mélanger jusqu'à ce que les ingrédients secs soient bien humidifiés, sans plus. Ajouter les bleuets. Laisser reposer pendant 10 minutes, les muffins seront plus légers.
Verser le mélange dans le moule à muffins. Enfourner. Faire cuire jusqu'à ce qu'un pic inséré à coeur ressorte propre. Martha dit 30 minutes. Chez moi, probablement grâce à la magie du silicone et de la convection, ce fut 20 minutes.
Si vous utilisez des moules de métal, vous avez avantage à y déposer des caissettes de papier. Martha suggère de huiler les caissettes. À vous de voir.
S'il vous reste quelques grains de sucre pour chouquettes, pourquoi ne pas en déposer quelques-uns sur chaque muffin ? C'est facultatif, on s'entend.
© Tarzile.com, 2008
Publié à 09:28 AM | Commentaires (12)avril 26, 2008
Salsa tomates coriandre d'après The A-List de Zoey Dean
Au Collège que Puce fréquente, la lecture, c'est pris très au sérieux. L'apprentissage des langues est une priorité. Pour ce qui est du Français, les livres obligatoires sont choisis avec soin. On y retrouve notamment des classiques. Quel genre de classique me direz-vous ? Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne, Les trois mousquetaires et La légende du Roi Arthur, qui inclut la légende de Tristan et Yseult. Ceux qui disent que les jeunes ne lisent plus et qu'ils ne lisent que des trucs sans importance sont mal informés.
En Anglais, les élèves ont étudié Edgar Allan Poe. Et à chaque étape, ils doivent choisir un roman qui leur plaît. Ils en font un book report de même qu'une présentation orale. J'apprécie la liberté que le professeur leur accorde. Si le livre est moche, l'élève n'a qu'à s'en mordre les pouces.
Cette année, Puce a lu trois livres écrits par Sara Mlynovitch. Pour le dernier livre de l'année, elle a choisi celui-ci. L'histoire de gens riches et célèbres qui sévissent à Los Angeles.
Pour la citation, je vous mets dans le contexte. Anna arrive de New York pour visiter son papa qui vit à L.A. Pour soigner ses migraines, il fume de l'herbe. Vous voyez le tableau. Maintenant, l'extrait :
"A few moments later they were in the formal dining room, eating blue corn tortilla chips and homemade tomato-and-cilantro salsa and avocado-and-chicken-breast sandwiches. That was delicious. (The A-List, page 37)
Je ne sais pas mais le mot cilantro me fascine. Je le trouve mélodieux et tellement évocateur de goûts exotiques et lointains. J'ai fait cette salsa. Avec des petites tomates, beaucoup de coriandre, un splash de jus de lime, un peu de sel, un peu d'huile d'olive et quelques dés de mangue. Je brasse, je goûte. C'est fait maison. Il manque les chips bleus.
Claudia, pour aller avec ta petite madeleine...
Bon week-end à tous.
avril 25, 2008
Cuisine Passion numéro 2 ...
... sera en kiosque le 1er mai. Pas avant. Ne le cherchez pas ce samedi, il n'y est pas.
Je vous en parle pour vous faire saliver. En allant acheter un petit bouquet de muguet, vous le chercherez des yeux puis vous le feuilletterez. Vous craquerez devant des idées rigolotes. Les idées pour la fête des Mères vous rappelleront que cette fête arrive et que vous ne savez pas encore ce que vous servirez. Et je parie que ce sera difficile de résister.
Je vous imagine, le feuilletant en attendant de passer à la caisse. Le glisser dans le présentoir pour l'en ressortir. Ce qu'on fait toutes lorsqu'il faut attendre en ligne. Le lançant négligemment dans le chariot. Vous avez de la chance. Il n'est pas au Québec et je n'ai pas cette chance de pouvoir le zieuter lorsque je vais au supermarché. Enjoy!
avril 24, 2008
Les brownies préférés de Puce
ne sont pas ceux de sa bonne maman. Ce sont ceux de Josée di Stasio. Depuis plusieurs jours, elle me les réclame. Réclamer est assez faible pour décrire son insistance. Harceler serait plus exact. N'en pouvant plus, je les ai fait. Les voici! Je sais que plusieurs ne mangent pas de dessert en prévision de l'été. Je m'excuse à l'avance !
Les brownies préférés de Puce
112 g (1 bâton) de beurre non salé
120 g de pistoles de chocolat au lait, hachées grossièrement
1 1/4 (250 g) tasse de sucre
2 œufs
2 c. à café (thé) de vanille
140 g (1 tasse) de farine tout usage
1/2 c. à café (thé) de sel
Préchauffer le four à 180 °C / 350 °F.
Beurrer et tapisser un moule de 23 cm (9 po) carré avec du papier sulfurisé.
Dans la partie supérieure d’un bain-marie, fondre ensemble le beurre et le chocolat.
Incorporer en fouettant le sucre, les œufs et la vanille.
Incorporer à la cuiller de bois la farine, le sel et la poudre à pâte qui auront été tamisés ensemble préalablement.
Cuire environ 25 minutes.
Le pourtour devrait être cuit et le centre encore tendre. Refroidir dans le moule pendant 1 à 2 heures.
Pour démouler, passer un couteau tout autour du browny.
Publié à 05:57 AM | Commentaires (6)avril 23, 2008
Osso bucco d'après le roman Mangez-moi d'Agnès Desarthe pour Cuisine Framboise
Claudia, du blog Cuisine Framboise, cuisines d'ici et d'ailleurs - vient de lancer un jeu sympathique. Un jeu qui combine l'amour de la lecture à celui de la cuisine.
Le jeu a un nom : La petite madeleine, en l'honneur de vous-savez-qui. Ne tardez pas. Après le 22 mai 2008, il sera trop tard !
Voici ma première participation.
Elle m'a été inspirée par le livre Mangez-moi d'Agnès Desarthe. C'est un osso bucco. J'ai repris ici le billet alors pondu.
Vous avez déjà ouvert un roman à la page où on décrivait une recette pour la réaliser, par simple curiosité ? La vie est courte, faites donc une folie !
Pour ce qui est de Mangez-moi, c'est Julie qui m'a fait connaître cette auteure et ce bouquin. Quand une amie qui a des lettres me fait une recommandation, j'y vais sans poser de question. Ce qui change de l'ordinaire, mon entourage vous le confirmera.
J'ai aimé. Ce qui m'a séduite, ce sont les recettes qu'Agnès effleure au fil de la quête de Myriam, le personnage principal qui exploite un restaurant.
Pour que l'on sache où on va, voici les extraits pertinents du roman :
"Je retire la viande que je réserve dans un plat en terre pour jeter au fond de la marmite l'échalote hachée, l'ail en morceaux, le romarin et un bouquet de branches de persil plat. Je baisse le feu et je diminue la puissance de la hotte." (p. 85)
(...) " Il est temps que je déglace au vin blanc. J'offre à Vincent mon côté pile et je verse une demi-bouteille de muscadet. Je remue, réjouie par l'effluve délicieux. Une fois les morceaux de veau déposés dans la sauce rousse, je flambe au cognac. " (p. 86)
(...) "Je me concentre donc sur la sauce tomate et la préparation de la cremolata, un mélange de zeste de citron, de basilic, d'huile d'olive et de parmesan que j'ajouterai au moment de servir. " (p. 87)
(...) "Je couvre la viande sur laquelle j'ai versé le coulis de tomates et je m'assieds pour trinquer avec lui. (P. 87)
Vous comprenez qu'après avoir lu ces lignes et les avoir soulignées, il fallait que je fasse cet osso bucco.
Osso bucco d'après le roman Mangez-moi d'Agnès Desarthe
Huile d'olive
4 jarrets de veau
2 grosses échalotes, coupées en gros dés
2 gousses d'ail, écrasées
Quelques aiguilles de romarin
4 branches de persil plat
325 ml de Muscadet La Sablette
Cognac
1 boîte (398 ml ou 14 on) de tomates Aurora Pezzetoni
Sel et poivre au goût
Dans une cocotte, chauffer l'huile. Dorer les jarrets de veau à feu vif. Réserver.
Essuyer la cocotte. Verser de l'huile. Jeter les échalotes, l'ail, le romarin et le persil. Réduire le feu. Verser le vin et déglacer (ce n'est pas roux).
Ajouter les jarrets de veau. Verser un peu de cognac et faire flamber (je n'ai pas fait car je n'ai pas de cognac à la maison).
Verser les tomates sur le veau. Saler et poivrer. Glisser au four préchauffé à 325 °F (175 °C). Retourner les jarrets à toutes les 30 minutes. Si le liquide réduit trop, rajouter un peu de vin ou d'eau. Le plat est prêt lorsque la viande est très tendre.
Pendant que l'osso bucco distille ses arômes dans la maison, je prépare la gremolata.
Prélever le zeste d'un citron. Le hacher à l'aide d'une mezza lune avec une grosse poignée de basilic. Râper un cube de parmesan d'une quinzaine de grammes sur les fines herbes. Déposer ce mélange dans un bol et l'humidifier avec assez d'huile d'olive. J'ai fait l'erreur de hacher le basilic trop tôt. Cette herbe s'est oxydée, vous vous en doutez bien. La prochaine fois, je hacherai le basilic au moment de servir seulement.
J'ai beaucoup aimé. Est-ce à cause du muscadet que je n'ai jamais utiliser dans ce plat ou de la qualité exceptionnelle de la viande ? Je n'ai pas de photo. Hier, un vortex qui s'est matérialisé à l'heure du repas qui m'a empêchée de me concentrer.
Si vous faites flamber, donnez de vos nouvelles. Voilà un bon plat pour célébrer la Fête du Travail.
D'après ce que j'ai compris, Brigitte se demande pourquoi on ne lui a pas demandé une photo de son bidet préféré. Hey, Brigitte.
© Tarzile.com, 2008
Publié à 05:02 AM | Commentaires (15)avril 18, 2008
Cupcakes aux framboises parce qu'il fait trop beau
Des cupcakes. Ils m'ont sauvé la mise lors de la plupart des fêtes d'enfants et des parties de Noël que j'ai organisés au cours des 10 dernières années.
Eux et moi, même combat dirait Marc Labrèche. Maaaarc, pourquoi nous priver de 3600 secondes d'extase ? Je me console avec ce cupcake.
J'ai fait un spécial pour Isabelle et pour Vibi et leur concours Ti Gâto rigolo. J'ai choisi des framboises fraîches. Mais lors des fêtes enfantines et maintenant adolescentes, ce sont les bonbons qui sont à l'honneur. Les framboises suédoises font un dessert mémorable. Et vraiment plus rigolo.
Cupcakes aux framboises parce qu'il fait trop beau
12 petits gâteaux rigolos
2 c. à soupe (3o ml) d’huile de canola (colza)
2/3 tasse (130 g) de sucre granulé
2 gros œufs
1 ¼ tasse (175 g) de farine non blanchie
½ c. à thé (1/2 c. à café) de sel
1 c. à soupe de poudre à pâte (levure chimique)
½ tasse (125 ml) de yogourt nature, faible en gras
Préchauffez le four à 350°F (180°C).
Insérez des caissettes de papier dans un moule à muffins.
Dans un grand bol, versez l’huile, le sucre et les œufs. Battez au fouet électrique durant 2 ou 3 minutes, jusqu’à ce que le tout soit bien homogène.
Ajoutez le reste des ingrédients. Mélangez au moyen d’une cuillère de bois.
Versez le mélange dans les moules. Enfournez. Faites cuire durant une vingtaine de minutes ou jusqu’à ce qu’un pic de bois inséré au milieu d’un gâteau en ressorte sec.
Refroidissez sur une grille.
PS. Je sais que les blogueuses adorent les substitutions. Comme moi. J'ai tenté des expériences qui se sont avéré peu heureuses. J'ai remplacé le yogourt par du babeurre. MAUVAISE IDÉE. Ne faites pas ça à la maison les enfants. Même chose pour le lait ou pour le yogourt vanille. Ici, pour un résultat optimal, c'est du yogourt nature. Si vous opérez des modifications, c'est à vos risques et périls. Je vous l'aurai dit.
Glaçage intemporel que toutes les mères québécoises ont préparé de tout temps
1/2 tasse (60 g) de beurre ramolli
1 tasse de sucre en poudre (sucre glace) et plus, à vous de voir
Un peu d'eau et une goutte d'essence de vanille ou d'essence de basilic pour détendre le mélange (l'appareil)
Dans un bol, défaire le beurre en crème. Ajouter le sucre et mélanger. Ajouter assez de liquide pour faire en sorte que le mélange devienne lisse et facile à tartiner. Aromatisez.
Glacer les cupcakes. Les décorer avec une pyramide de framboises. Dégustez!
© Tarzile.com, 2008
Publié à 10:14 AM | Commentaires (37)avril 14, 2008
Salade de cresson et d'endives garnie de quartiers d'orange Navel
J'aime la roquette. J'adore, en fait. Je ne suis pas la seule. Il m'arrive de plus en plus souvent de me cogner le nez sur un comptoir vide. Parfois, il reste quelques sacs de cresson. Quand j'ai de la chance. Je regarde alors les paniers des autres clients, cherchant sans doute la personne qui m'a privée des verdures goûteuses dont je ne peux plus me passer.
Cette semaine, c'était une semaine sans roquette. Je me suis consolée avec le cresson. Une salade de cresson, c'est bien, non ?
Contrairement à la roquette, le goût du cresson doit être cassé par des laitues plus douces. L'endive joue bien ce rôle. Voici ce que ça a donné.
Salade de cresson et d'endives garnie de quartiers d'orange Navel
4 portions
1 sac de cresson
6 endives, nettoyées
2 oranges Navel
1 échalote, finement taillés
le jus d'un demi-citron
huile d'olive
Fleur de sel
Équeuter le cresson. Laver et essorer. Déposer dans un saladier.
Tailler les endives en morceaux. Déposer dans le saladier.
Lever les suprêmes des oranges. Les déposer dans le saladier.
Asperger avec le jus de citron.
Ajouter l'huile d'olive. Touiller. Goûter. Rectifier l'assaisonnement.
Ajouter quelques grains de fleur de sel.
Servir immédiatement, le cresson n'attend pas. Vous voyez sur la photo. Une trentaine de minutes d'attente et il est tout raplapla.
© Tarzile.com, 2008
avril 13, 2008
Escalopes de veau et asperges gratinées
Mon Chéri est passé chez son boucher et il a rapporté des escalopes de veau. Pas du veau de lait. Les escalopes sont foncées. Et après. Une fois cuites, on ne voit plus la couleur d'origine. Quand on sait comment le veau de lait est élevé, on aime avoir le choix.
Je vous présente cette recette un dimanche. Alors qu'elle est digne des mercredis pressés. Vous verrez pourquoi.
Un plat gratiné ? Vous doutez ? Vous avez vu la température extérieure ? Même mes chats ne veulent pas sortir. Ils me regardent l'air de dire ; Non mais, t'es sérieuse ? La calotte polaire s'installe dans le jardin et personne ne nous a avisés. Bon, vous n'avez pas remisé votre Kanuk ni vos bottes. Vous irez marcher dehors et au retour, vous ferez ce plat en deux temps trois mouvements. Si je mens, je vais en enfer.
Escalopes de veau et asperges gratinées
Huile d'olive
2 escalopes de veau par convive
4 asperges par convive
Fromage Fontina râpé (celui de Saint-Benoît-du-Lac est exquis)
1 c. à soupe de vin blanc sec par escalope
Sel et poivre au goût
Préchauffer le four à 400 °F (200 °C).
Tapisser une tôle à biscuits ou le fond d'une lèche-frite de papier sulfurisé. Réserver.
Dans l'eau bouillante salée, faire cuire les asperges al dente. Rincez sous l'eau froide. Égoutter et réserver.
Faire saisir les escalopes dans l'huile d'olive. Saler et poivrer. Déposer sur la tôle.
Sur chaque escalope, déposer 4 asperges. Sur les asperges, 1 c. à soupe de fromage. Sur le formage, le vin blanc.
Glisser au four. Cuire jusqu'à ce que le fromage soit fondu.
Vous n'avez pas eu le temps de crier Ouf! qu'il faut sortir du four et servir.
Le goût de fromage, des asperges et du veau est exquis.
La photo a été prise samedi soir, vers 19h30. Vous l'aurez deviné, à la qualité de la lumière !
Bon dimanche !
© Tarzile.com, 2008
Publié à 10:35 AM | Commentaires (10)avril 09, 2008
Escalopes de veau aux tomates et aux câpres pour mercredis pressés
Escalopes de veau. J'aime cette coupe qui cuit rapidement. Je cherchais à renouveler le genre. Après les parmigiana, les escalopes au citron et les saltimbocca, est-ce le déluge ?
J'ai feuilleté le livre de l'unique Marcella Hazan et j'ai trouvé une idée vraiment chouette. Une idée digne des mercredis pressés.
J'insiste sur un point. Les escalopes doivent être fines. Si votre boucher vous offre des escalopes épaisses et qu'il vous dit avec son plus beau sourire qu'il vous suffit de les placer sous un papier Saran et de les aplatir avec un rouleau à pâte, ou un marteau, une une masse, faites-lui une sourire encore plus beau et dites NON. Pourquoi ? Si vous êtes pressé, vous n'avez pas de temps à perdre sur un morceau de viande qui ne sera jamais mince. Vous hésitez à contredire le boucher ? Regardez la facture qu'il vous refilera. Cela vous donnera du courage. Et faites comme moi. N'acceptez jamais qu'on vous dise : Mais tout le monde aime ça comme ça ! C'est destiné à exacerber le gène de culpabilité qui en sommeille en nous. Donc, au péril de votre vie, vous avez vos fines escalopes sous la main.
Voici donc cette recette, après une thérapie gratuite.
Escalopes de veau aux tomates et aux câpres pour mercredis pressés
4 portions
8 escalopes de veau, fines
Huile d'olive
1/3 tasse (80 ml) de vin blanc sec
1/2 tasse (125 ml) de tomates en dés, et leur jus
2 gousses d'ail, écrasées
1 c. à soupe de beurre
Une pincée d'origan sec
2 c. à soupe, ou moins de câpres (moi, je réduis les câpres)
Dans une poêle, faire sauter les escalopes. Saler et poivrer. Réserver.
Déglacer la poêle dans laquelle vous avez cuisiné les escalopes. Ajouter les tomates, l'ail et le beurre.
Cuire à feu doux pendant une quinzaine de minutes, soit jusqu'à ce que le gras flotte au-dessus des tomates.
Ajouter l'origan et les câpres. Mélanger.
Remettre les escalopes dans la poêle. Les réchauffer pendant une minute ou deux. Servir immédiatement.
Si vous n'y pensez pas à temps, la viande sera prête avant les pâtes.
avril 07, 2008
Muffins carottes ananas de Puce
Dimanche après-midi. Puce a une folle envie de cuisiner. Hier, elle a testé un pouding au chocolat tiré du livre Recettes de filles. Constat : on ne fait pas un pouding au micro-ondes! Et on ne fait pas une sauce au chocolat avec de l'eau et du cacao.
Je ne l'ai pas aidée et elle a fait un post-mortem très sensé. C'est en forgeant qu'on devient forgeron, n'est-ce pas ?
Aujourd'hui, il faut se reprendre. Comme elle le dit elle-même, mon estime de moi culinaire a besoin de succès.
Elle a feuilleté et a choisi cette recette qu'elle a modifié. Tant dans les proportions que dans la technique. Elle a tout changé, en fait.
Voici la recette.
Muffins carottes ananas de Puce
12 muffins
225 g de farine tout usage
1 c. à soupe de levure chimique
1 pincée de sel
125 ml huile de canola
3 oeufs légèrement battus
160 g d'ananas broyées égouttées
200 g de carottes râpées
Préchauffer le four à 350 F (180 C)
Mélanger la farine et la levure chimique. Réserver.
Dans un autre récipient, mélanger les oeufs et l'huile. Ajouter les ananas et mélanger. Verser sur le mélange de farine et mêler avec une cuillère de bois jusqu'à ce que toute la farine soit humectée.
Ajouter les carottes. Mélanger.
Verser dans un moule à muffins.
Faire cuire pendant 20 à 25 minutes, jusqu'à ce qu'un pic inséré à coeur soit propre.
Glacer, au goût.
Le verdict ? Délicieux. Moelleux. Les ananas goûtent un peu. Vraiment, une bonne dose d'estime de soi culinaire.
Publié à 06:28 AM | Commentaires (12)avril 04, 2008
Taboulé tout vert pour Cuisine plurielle
Quelle idée tonique elle a eu, Cuisine Plurielle. Une recette toute en vert pour nous soutenir dans cette quête de chaleur, de soleil et de verdure.
Mais comme le souligne avec justesse un sage de ma connaissance, pourquoi se plaindre qu'on ne voit pas la pelouse. Lorsqu'elle sera là, faudra la tondre. Alors, profitons-en.
Je reviens à ma contribution tout en vert. Pour y arriver, j'ai pigé dans mes recettes créées en septembre dernier. Là où tout est vert. Là ou le jardin regorge de légumes vitaminés. Au moment où l'abondance ne nous émeut pas plus que de raison.
Et pourtant. Qu'est-ce que je donnerais pour croquer dans une tomate Green Zebra en ce moment. N'est-ce pas, Martine ?
Je vous offre mon taboulé tout vert, parce que les fleurs sont périssables et que les bonbons, c'est pas si bon.
Taboulé tout vert
4 portions
1/4 tasse (50 g) de blé concassé (boulghour ou bulghur)
1 petit oignon cipollini
Sel, poivre, piment d'Espelette
2 tomates Green zebra (environ 200 g)
2 bottes de persil italien
3 ou 4 branches de basilic lime
1 branche de menthe
1 citron vert
Huile d'olive au goût
Dans un bol, verser le blé concassé. Le recouvrir d'eau tiède. Laisser tremper pendant une trentaine de minutes ou jusqu'à ce que le bulghur soit tendre.
Hacher l'oignon très très finement. Déposer dans un bol avec du sel et du poivre. Ajouter une petite pointe de piment d'Espelette. Mêler.
Épépiner la tomate. La couper en petits dés. Déposer les dés dans une passoire. Laver soigneusement le persil. L’assécher parfaitement. Ne conserver que les pluches.
Laver le basilic lime et la menthe. Assécher ces fines herbes parfaitement.
Hacher le persil au moyen de la mezza luna sans vous acharner. Hacher finement le basilic lime et la menthe. Déposer dans le saladier.
Essorer parfaitement le bulghur dans une passoire puis dans un linge. Ajouter dans le saladier.
Ajouter les dés de tomate et le mélange d'oignon lorsque vous êtes prêt à faire refroidir la salade. Presser le citron sur la salade. Touiller. Ajouter l'huile d'olive. Mêler, goûter et rajouter de l'huile jusqu'à ce que le goût plaise.
Faire rafraîchir au frigo pendant vingt minutes environ. Servir avec du pain pita.
J'ai un peu triché. Des oignons verts, ce n'est pas très bon. Et le bulghur vert était en rupture de stock chez Adonis. Et si Adonis n'en a pas, personne n'en a.
© Tarzile.com, 2008
avril 03, 2008
Filet de porc mariné à l'orientale d'après Josée di Stasio
Une recette sauve-la-vie. Vite faite et délicieuse. Je sais qu'elle est sur le site de À la di Stasio. Alors pourquoi faire doublon ? Parce que je crains qu'elle ne s'envole. Et que je veux la conserver près de mes chaudrons.
Je vous rappelle que des chercheurs ont trouvé une bactérie résistante aux antibiotiques dans du porc acheté dans diverses régions du plus beau pays du monde, le nôtre. Lisez cet article de la Presse canadienne, si cela vous intéresse.
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On fait mariner le porc
45 ml (3 c. à soupe) de sauce tamari
30 ml (2 c. à soupe) d'huile de canola (colza)
30 ml (2 c. à soupe) de jus de limette (2 limettes, grosso modo)
30 ml (2 c. à soupe) de sirop d'érable (ou de miel)
1 gousse d'ail émincée
1 ml (1/4 c. à thé) de Sambal oelek
1 gros filet de porc d'environ 600 g ou 2 filets de 300 g chacun
Dans un sac de type Ziploc, verser tous les ingrédients de la marinade. Bien mélanger. Ajouter le porc. Bien enrober de marinade. Refermer le sac hermétiquement.
Laisser mariner au réfrigérateur au minimum 30 minutes. Vous pouvez aller jusqu'à 4 ou 5 heures facilement.
Pendant que le porc marine, vous préparerez les légumes
450 g (1 lb) de haricots verts parés
225 g (8 oz) de champignons café ou de shiitake entiers, parés
225 g (8 oz) de pleurotes, parés, coupés en gros morceaux
4 gousses d'ail, entières
Assez d'huile d'olive pour enrober les légumes
Sel, poivre
Sur une grande tôle tapissée de papier sulfurisé, déposer les haricots, les champignons et l'ail. Ne pas les empiler, ils bouillonneraient.
Bien enrober les légumes d'huile d'olive. Saler et poivrer.
Le porc a assez mariné ? Il est temps de faire cuire
Préchauffer le four à 200° C (400°F).
Lorsque vous êtes prêt à passer à la cuisson, égoutter le porc.
Dans une grande poêle, saisir la viande à chaleur vive environ 4 à 5 minutes en la retournant pour la saisir sur toutes ses surfaces.
Déposer le porc sur les légumes.
Cuire à découvert 15 à 20 minutes ou jusqu'à ce que la température interne de la viande atteigne 63 à 65°C (145 à 150°F) sur un thermomètre à lecture rapide.
La viande repose; les jus se répartissent
Une fois cuit, laisser reposer le porc à couvert sur une assiette chaude.
Servir avec du riz basmati et une salade de tomates, comme celle-ci.
© Tarzile.com, 2008
Publié à 09:13 AM | Commentaires (7)Merci Anne-Marie !
Anne-Marie est allée à Paris. Anne-Marie a parcouru les beaux magasins et les belles boutiques. Elle a pris des photos et a rapporté des cadeaux.
Je figurais sur la liste des chanceuses. Je savais qu'elle allait me faire parvenir un colis, elle m'avait demandé mon adresse. Lorsque j'ai vu une clé dans mon casier, j'ai su.
Lorsque j'ai vu la calligraphie, je n'étais pas étonnée. Son écriture me disait que c'était elle. Avant de voir son nom dans le coin supérieur gauche sur la boîte.
J'ai déchiré la boîte, heureusement, il n'y avait pas de témoin. J'ai ouvert le plus gros morceau en premier. Du sirop. Du sirop à saveur de géranium. Quelle couleur. Merci!
Là, je vois un autre paquet. Je l'ouvre. Des parfums culinaires. Wow! Je savais qu'il existait des huiles essentielles culinaires, mais des parfums. Ou la la.
Vite, je lis le mode d'emploi. On vaporise la denrée avant consommation. C'est innovant. J'ai humé le parfum à la cardamome. J'ai eu une impression de fraîcheur. Et je ne dis pas pour le néroli.
Anne-Marie, merci mille fois. Bon printemps au pays des pommiers.
J'ai envie de paraphraser Ernest Hemingway. Paris est vraiment une fête.
Publié à 04:51 AM | Commentaires (3)avril 02, 2008
Semaine des cupcakes chez Martha : faites-lui parvenir une photo de votre plus beau cupcake
Vous connaissez Martha Stewart. Son site est une référence mondiale, dans tous les domaines qui touchent la domesticité.
Cette semaine, c'est la semaine des cupcakes chez Martha. Il en sera question à son émission.
Pour souligner la fête, elle invite les foodista à lui faire parvenir une photo d'un cupcake, décoré joliment, il va sans dire.
Quand j'ai lu le billet sur son site, j'ai pensé que vous aimeriez le savoir.
Il y a tant de talent dans la blogosphère. Vous n'avez pas envie de voir une de vos photos chez Martha ?
Date limite : le 4 avril. Oui, c'est vendredi. Alors, on fouille dans nos archives photos et on part à l'assaut de l'Amérique de Joe Dassin.
PS. La photo a été tirée du site de Martha Stewart. C'est cette photo qui annonce la semaine du cupcake.
Publié à 08:16 AM | Commentaires (1)avril 01, 2008
Hier, c'était l'hiver et ce n'est même pas un poisson d'avril !
Je sais que les blogueuses du Québec parlent de leur ras-le-bol face à cet hiver qui n'en finit plus.
Exagération ? Jérémiades ? Jugez-en par vous-mêmes. Hier matin, une chute de neige surprise a laissé de la neige sur toutes les surfaces que nous avions réussi à dégager.
Les sapins dont nous voudrions nous débarrasser sont là, droits, verts et enneigés. Plus enneigés qu'avant Noël 2005 et 2006.
Quand je vois vos photos printanières où se profile la pelouse verdoyante, je suis au bord de la crise de nerf. Je regarde mes sapins bien pris dans la glace et je grogne.
Ma seule consolation ? Utiliser une nouvelle font que je réservais à mes photos de Noël 2008. Vous voyez dans quel été je me trouve.
Publié à 01:17 PM | Commentaires (21)