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mai 31, 2008
Cerises au kirsch
Des cerises à l'eau-de-vie. Je n'ai jamais goûté. L'envie m'a prise d'en préparer cette année. Pourquoi ? Sais pas. Peut-être pour faire des cerises au chocolat comme Hélène. Ou pour ajouter dans un gâteau aux fruits avec les cerises confites.
J'ai utilisé des cerises Bing. Je sais. Les griottes ou les Montmorency seraient bien meilleures. Mais je n'en ai pas. Je prends donc cette liberté.
C'est fou comme c'est rapide à préparer. Pas plus de 15 minutes.
Cerises au kirsch
1 pot de 500 ml
Assez de cerises pour remplir le pot
250 ml (1 tasse) de kirsch
66 g (1/3 tasse) de sucre
1 pot à charnière d'une capacité de 500 ml stérilisé pendant 10 minutes
Laver les cerises. Les assécher. Couper les queues pour qu'elles mesurent 1 pouce ( 2 cm).
Les tasser dans le pot. Verser le sucre sur les cerises. Remplir avec le kirsch. Fermer le pot. Ranger à l'abri de la lumière pendant 4 mois.
Pour que le sucre fonde, brasser pendant quelques jours.
Lilas et pivoine arbustive sous haute surveillance
Ce blog est aussi le journal de mon jardin. Quand les fleurs ont-elle éclos ? En quelle quantité ? Y a-t-il des prédateurs ? J'ai fait quoi et quand ?
Aujourd'hui, une pivoine arbustive a éclos et regardez-moi ce bouton sous le point de s'épanouir.
Le lilas Palibin est couvert de petites fleurs très odorantes. Il n'a jamais été aussi fleuri.
Et qui surveille toutes ces fleurs ? Muse, qui vous souhaite un excellent week-end.
Ces deux fleurs sont comestibles. Je vous l'aurai dit.
© Tarzile.com, 2008
Publié à 05:35 AM | Commentaires (1)mai 30, 2008
Cerises au vinaigre pour accompagner des terrines cet automne
Ce n'est pas seulement le temps des asperges. C'est aussi le temps des cerises. Merveilleux temps des cerises.
Depuis longtemps, je veux préparer des cerises au vinaigre. Des cerises qui accompagneront le pot-au-feu de septembre ou les terrines. Si je veux des cerises cet automne, il faut les faire tout de suite. Je sais. J'aimerais mieux être dehors à surveiller mes pivoines sur le point d'éclore. Puisqu'il faut ce qui faut...
Cette recette n'est pas de moi. C'est un panaché de deux recettes. Une recette de Diane Seguin. Et la technique de Vincent le canneux.
Je dois avouer que Vincent m'a convaincue. J'ai fait bouillir ma conserve au lieu de la renverser. Pourquoi ? Parce que j'aime me compliquer la vie et que, vraiment, je n'avais pas grand chose à faire hier soir.
Cerises au vinaigre pour accompagner des terrines cet automne
1 pot de 500 ml
3 feuilles d'estragon, lavées et asséchées
3 grains de poivre noir
1 grain de poivre Sarawack
4 grains de coriandre
1 pincée de sel
Environ 300 g de cerises rouges avec les queues coupées à moitié
2/3 tasse d'eau mouillée
2/3 tasse de vinaigre blanc (5% acide acétique)
1 c. à thé de sucre
1 pot de 500 ml, stérilisé dans l'eau bouillante pendant 10 minutes
1 verre de gin ou de vodka
1 aiguille
Tremper l'aiguille dans l'alcool et piquer les cerises dans les deux sens. Stériliser l'aiguille avant de transpercer chaque cerise.
Dans un pot stérilisé, déposer l'estragon, les poivres, la coriandre et le sel. Sur les aromates, déposer les cerises. Le pot est presque plein.
Porter l'eau, le vinaigre et le sucre a ébullition. Verser bouillant sur les cerises. Laisser environ 1/4 pouce entre le liquide et le couvercle.
Fermer le pot. Placer dans l'eau bouillante et stériliser pendant 8 minutes.
Retirer du feu. Placer à l'abri des courants d'air. Demain, vous placerez votre pot à l'abri de la lumière. Laissez reposer au moins pendant 2 semaines selon Vincent. Trois mois selon Diane. On sait déjà qui est le plus gourmand des deux.
Dès que je peux bouger mon pot à ma guise, j'ajoute la photo.
Pour celles qui veulent en savoir plus sur le poivre Sarawak, Ségolène a écrit un excellent billet sur ce sujet. Celui que j'utilise est blanc et vigoureux.
© Tarzile.com, 2008
Publié à 07:20 AM | Commentaires (16)mai 29, 2008
Fudge 5 minutes : un jeu d'enfant ou une autre manière de dire Adieu monsieur le professeur ?
Lorsque j'étais jeune, j'avais le livret Cuisiner en s'amusant publié par le lait Carnation. J'avais deux recettes préférées, dont le fudge 5 minutes.
Pourquoi je vous parle de fudge en plein mois de mai ? C'est Noël et personne ne vous l'a dit ? Parce que la fin de l'année scolaire arrive et que plusieurs enfants cherchent quoi offrir à leur professeur. Pourquoi pas un fondant (fudge) qu'ils auraient fait eux-mêmes ? Tout est là. Un cadeau qu'ils auront réalisé eux-mêmes.
Bien que son nom fasse mention de 5 minutes, le fudge 5 minutes prend environ 10 minutes à faire, ce qui inclut l'ouverture du sac de guimauves et de pépites de chocolat. Je voulais le préciser tout de même ! Et m'excuser auprès de Mafalda pour la possible insulte proférée à l'endroit des enfants. Comme la langue de bois a de plus en plus la cote, la prudence m'amène à préciser.
Fudge 5 minutes : un jeu d'enfant
49 morceaux (dixit la compagnie Nestlé)
2/3 tasse de lait évaporé Carnation
1 1/2 tasse de sucre granulé
2 c. à soupe de beurre
Une pincée de sel
2 tasses de guimauves miniatures
2 tasses de pépites de chocolat au lait (J'ai pris un sac, il en manquait un peu et pas grave!)
1 c. à thé d'extrait de vanille
Beurrer un moule de métal (8 pouces carrés). Tapisser de papier sulfurisé. Réserver.
Dans une grande casserole, verser le lait, le sucre, le beurre et le sel.
Chauffer à feu modéré jusqu'à ébullition.
Brasser avec une cuillère de bois pendant 5 minutes sans s'arrêter, je sais, c'est long. Mais comme tu peux jouer au Wii pendant une heure sans fléchir, tu peux brasser pendant 5 minutes. Pas de problème.
Après 5 minutes, éteins le feu. Ajoute les guimauves, le chocolat et la vanille. Brasse jusqu'à ce que les guimauves et le chocolat soient fondus. Ça te prendra une bonne minute.
Verse dans le moule. Égalise avec une spatule. Dépose le moule au frigo jusqu'à ce que le fudge soit ferme, disons pendant deux heures.
Coupe en morceaux. À offrir dans une boîte de métal ou dans un pot de verre.
Prépare ta recette deux jours avant la fin de l'année. Sors du frigo la veille. Prépare ton paquet et offre-le le 20 juin.
Je remercie Fraisinette pour son aimable participation à la livraison des carrés de fudge.
© Tarzile.com, 2009
Publié à 11:22 AM | Commentaires (18)Salade de poulet d'inspiration asiatique pour les soirs d'été où on ne veut pas cuisiner plus de 10 minutes
L'été arrive. L'été, on a envie de fraîcheur et on ne veut pas passer trop de temps devant le four.
J'avais un reste de poulet au frigo et quelques minutes à passer pendant que le réparateur tentait de comprendre pourquoi le lave-vaisselle ne lave plus la vaisselle.
Puisque mon fidèle allié est en vacances, je cherchais une recette facile à faire. Lire une recette qui exige peu de vaisselle.
Celle que j'ai trouvée exige qu'on fasse une vinaigrette, qu'on lève des suprêmes et qu'on brise la salade en morceaux.
Plus économe que ça, c'est une pizza.
J'ai fait la salade et je suis contente de mon choix.
Cette recette est tirée du magazine À bon vin, bonne table de LCBO, printemps 2008. L'auteur précise que ce plat est parfait pour les pot-luck, ou repas partage. Suffit d'ajouter la vinaigrette à la dernière minute.
Salade de poulet d'inspiration asiatique pour les soirs d'été où on ne veut pas cuisiner plus de 10 minutes
1/4 tasse de vinaigre de riz non aromatisé
1 c. à s. de sucre
2 c. à s. d'huile de colza
1 c. à s. de sauve tamari
1 c. à s. thé de gingembre frais, râpé
1 c.à thé de sambal oelek
1/2 c. à thé d'huile de sésame
12 tasses de laitue romaine (Si j'avais eu un sac de mélange asiatique, je l'aurais ajouté)
1 poulet entier, cuit et mis en morceaux
3 oranges, pelées à vif
1 tasse d'amandes rôties
2 tasses de nouilles à chow mein
2 oignons verts, émincés
Préparer la vinaigrette. Réserver.
Juste avant de servir, mélanger le poulet et la laitue. Ajouter la vinaigrette et remuer à nouveau.
Répartir la salade entre les assiettes.
Ajouter les oranges, les amandes, les nouilles chow mein et d'oignons verts.
Le verdict ? La vinaigrette est délicieuse. Simple, préparée avec des ingrédients qu'on retrouve un peu partout, elle dynamise des ingrédients de tous les jours. Essayez-là.
Publié à 06:19 AM | Commentaires (9)mai 28, 2008
Sablés au chocolat pimentés pour dire Adieu monsieur le professeur
Maman ! Madame a reçu 18 bouteilles de bain moussant. 18 ! Ma Puce revenait de l'école. L'école était terminée et elle avait offert des sablés à la lavande à son professeur.
Si elle a eu une hésitation au moment de quitter la maison, elle n'en avait plus au moment de donner son pot de verre bien enrubanné à sa chère Madame.
Ces sablés sont d'une simplicité enfantine. Mafalda sera en colère de lire ce commentaire et m'accuserait de discrimination. Je me reprends en soulignant que ce n'est pas leur principale qualité. C'est plutôt leur caractère unique, their uniqueness, dirait Nigel Lythgoe, qui fait leur charme.
Voici cette recette. Amusez-vous!
Sablés au chocolat pimentés pour dire Adieu monsieur le professeur
140 g de farine non-blanchie
70 g de farine de riz
70 g de sucre glace
40 g de poudre de cacao d’excellente qualité
1 pincée de sel
2 pincées de piment d’Espelette ou 1 c. à café de baies roses, grossièrement concassées
225 g de beurre, à la température de la pièce
Tamiser tous les ingrédients secs dans un saladier. Réserver.
Défaire le beurre en crème. Ajouter le mélange de farine en petites quantités, disons en 4 ou 5 fois. Mélanger bien après chaque addition. La pâte doit être lisse.
Filmer la pâte en formant un boudin. Réfrigérer le boudin pendant 30 à 45 minutes. La pâte sera beaucoup plus facile à trancher.
Préchauffer le four à 150 °C.
Trancher le boudin en rondelles. Si la rondelle se sépare, prenez-la dans vos mains et reformez-là. Déposer sur des tôles à biscuits recouvertes de papier sulfurisé. Laisser un peu d’espace entre chaque biscuit.
Faire cuire pendant 22 à 25 minutes. Sortir les tôles du four et laisser reposer pendant 2 minutes avant de déposer les sablés sur des treillis. Les laisser refroidir complètement sur le treillis. Conserver dans un bocal en verre ou congeler.
PS. Lorsque je réfère à Adieu monsieur le professeur, je pense à la chanson de Hugues Aufray que nous entonnions avec choeur. Je ne pense pas à des biscuits piégés. Tout de même, on se connaît mieux que ça!
© Tarzile.com, 2008
Publié à 05:31 AM | Commentaires (9)mai 27, 2008
Appel à tous - Je cherche des nouilles soba au thé vert
Deux recettes me turlupinent depuis quelques mois. Les deux recettes font appel à des nouilles soba au thé vert.
J'ai cherché ces nouilles chez IGA et chez Loblaws. Que dalle!
Vous avez vu des nouilles soba au thé vert à Montréal, ou mieux, dans l'Ouest-de-l'île ?
Alors, faites moi signe. Dites-moi où.
Je vous remercie à l'avance.
Publié à 01:53 PM | Commentaires (5)Brochettes de pilons de poulet à l'orange de Elvira et de Passion Cuisine
Vous avez vu le magazine Passion cuisine ? Depuis que je l'ai reçu, je le feuillette et je me pâme. Cette année, j'ai pris la résolution de mettre à exécution mes coups de coeur. Dont cette recette.
Elvira offre toujours des recettes simples, goûteuses et faciles à réaliser. Celle-ci ne fait pas exception.
Suivez-moi.
Brochettes de pilons de poulet à l'orange de Elvira et de Passion Cuisine
4 portions
1 kg de pilons de poulet
Sel et poivre au goût
1 c à café de paprika doux
1 c. à café de safran moulu
Le jus d'une grosse orange
100 ml d'huile d'olive
1 c. à soupe d'origan émietté
Assaisonner les pilons avec du sel, du poivre, le paprika, le safran et la moitié du jus d'orange. Mélanger pour bien enduire le poulet. Déposer dans un sac Ziploc et laisser reposer au frigo pendant au moins une heure. Je l'ai fait pendant 3 heures.
Préchauffer le four à 400 F (200 C).
Égoutter les pilons et réserver la marinade. Piquer sur une brochette en métal. Placer dans une lèche-frite qui va au four. Veiller à ce que les parties les plus épaisses soient surélevées et ne touchent pas le plat.
Badigeonner d'huile d'olive. Enfourner. Faire cuire pendant 40 minutes, ou un peu plus.
Retourner de temps à autre. Badigeonner avec la marinade réservée.
En fin de cuisson, arroser avec le jus d'orange qui reste. Sortir du four. Saupoudrer avec l'origan haché.
Servir avec une salade verte ou avec ... des asperges.
Essayez. Vous verrez!
Publié à 05:24 AM | Commentaires (9)mai 25, 2008
Pâtes au citron, aux asperges du Québec et au parmesan d'après Josée di Stasio
Les asperges du Québec seront à l'honneur dans ma cuisine cette semaine. Pour débuter, j'ai fait ces pâtes. Une recette tirée du livre de Josée di Stasio, Pasta et cetera...
Je l'ai adaptée un peu. Je n'avais pas envie de faire bouillir les asperges. J'avais envie de les faire griller au four.
Voici la recette. Je vous le dis tout de suite. Cette recette est délirante.
Notez que les proportions sont pour deux. Vous pouvez doubler sans problème.
Pâtes au citron, aux asperges du Québec et au parmesan
2 portions
275 g d'asperges parées et lavées
Zestes d'un citron et demi
Le jus d'un citron
2/3 tasse de parmesan râpé
2 1/2 c. à soupe d'huile d'olive
Linguine, pour deux
Une énorme poignée de basilic (si j'avais eu du basilic citron...)
Sel et poivre, au goût
Préchauffer le four à 375 F (190 C).
Tapisser une tôle à biscuits avec du papier parchemin. Disposer les asperges dessus. Les enrober avec 1 c. à soupe d'huile d'olive. Saler. Enfourner. Faire cuire jusqu'à ce que les asperges soient cuites. Retirer du four.
Pendant que cuisent les asperges, préparer la sauce. Dans un grand bol, mélanger le zeste de citron, le parmesan, le jus de citron et l'huile d'olive. Réserver.
Lorsque les pâtes sont cuites, égoutter. Conserver un peu d'eau de cuisson, au besoin.
Jeter les pâtes sur la sauce au citron. Ajouter les asperges coupées en tronçons. Mélanger. Saler et poivrer. Détendre avec un peu d'eau de cuisson, au besoin.
Garnir avec ;e basilic. Rectifier l'assaisonnement.
© Tarzile.com, 2008
Publié à 07:07 PM | Commentaires (17)Les asperges du Québec sont là, il faut en profiter !
Hier soir, j'ai fait des asperges au four. Des asperges du Québec. Je les ai oubliées, affairée à autre chose. Je ne saurais vous dire quoi, en fait.
Lorsque je les ai sorties, elles étaient confites. Je ne vous dis pas le bonheur de manger des asperges locales confites.
En attendant que je passe au supermarché pour refaire le plein d'asperges, je recense les recettes que j'aime et que j'ai placées ici.
Les escalopes de veau et asperges gratinées. Wow! Avec de vraies asperges, le mercredi pressé aura l'air d'un soir de fête. À refaire sans hésiter.
Il faudra faire un velouté d'asperges. Je sais. J'en fais durant l'hiver, avec des asperges en boîte. Un velouté avec des asperges fraîches, c'est autre chose. Je conserverai un morceau de homard dont je garnirai le velouté. Homard et asperges, y a que ça.
Certainement, je congelerai des asperges fraîches. Voici comment.
Il y a aussi l'omelette. Vite faite et goûteuse.
Et pour épater la galerie, des Asperges blanches au concassé de fraises. Spectaculaire et délicieux.
Ce n'est pas tout. Le nouveau Cuisine Passion offre des recettes qui mettent en vedette ce légume royal. Des exemples ? Tiuscha a proposé un cappuccino d'asperges blanches et langoustines sur citronnelle. Tiuscha, ta citronnelle est vraiment plus belle que celle que je peux avoir ici. Chantal, Pigeonneau, asperges et légumes de printemps. Choupette, des Langoustines et asperges vertes sauce au curry. Il y en a d'autres. je vous laisse le plaisir de les découvrir dans le magazine.
Avec tous ces choix, quelle belle saison je passerai.
Publié à 02:43 PM | Commentaires (4)Il est revenu le temps du muguet...
et celui du lilas blanc. Depuis que j'ai des fleurs, je tiens un journal sur ce blog. Pour pouvoir comparer leur évolution année après année. Dans quelques années, je pourrai publier un almanach qui fera des prévisions très précises.
Ce week-end, après une semaine de froidure, le muguet a enfin déployé ses minuscules clochettes.
Même chose pour le lilas Madame Lemoine dont les fleurs dégagent un parfum aujourd'hui.
J'en profite pour vous rappeler que le lilas est comestible. J'en ai fait une panna cotta mémorable. Et une crème glacée qui nous a réjouis.
Le lilas a une particularité. Il parfume le lait à froid ! Pas à chaud. Une nuit de macération au frigo et on encapsule le parfum.
© Tarzile.com, 2008
mai 23, 2008
Tulipes et endives en salade pour la fête des Mères ou pour fêter le printemps qui est revenu
J’ai longtemps pensé que la cuisine des fleurs exigeait des connaissances poussées. Je croyais aussi que les fleurs comestibles étaient forcément exotiques. Quelle joie ce fut d’apprendre que les pétales de tulipes sont comestibles. Si ces pétales sont comestibles, ils n’ont cependant pas tous le même goût. Certains goûtent… le vert. Ce qui n’est ni agréable, ni désagréable. Seulement vert. Ce sont les tulipes roses que je préfère. Elles ont un petit goût sucré qui a conquis mes invités. Dire que mes plates-bandes cachaient de tels trésors.
Pour souligner la fête des Mères, je vous propose cette salade lumineuse.
Tulipes et endives en salade
4 portions
6 endives blanches (chicons), parées
Jus de citron
Huile d'olive
Sel aromatisé à la vanille
Les pétales de deux tulipes roses, lavés et asséchés
Trancher les endives en lanières. Les déposer dans un saladier. Asperger de quelques gouttes de citron. Saupoudrer de quelques grains de sel. Ajouter l'huile d'olive. Touiller. Goûter afin de rectifier l’assaisonnement, au besoin.
Avec toute la délicatesse dont je vous sais capable, taillez les pétales des tulipes en lanières. Déposer les fleurs sur les endives. Touiller et servir immédiatement.
Trucs. Vous n’avez pas de sel aromatisé à la vanille ? Enfouir une gousse de vanille dans un pot de sel. Laisser reposer pendant quelques jours. Et voilà ! Vous avez des pivoines roses ? Elles peuvent remplacer les tulipes avec autant de panache. Une mise en garde. Ne mangez que les fleurs que vous connaissez. Dans le doute, abstenez-vous. Aussi, assurez-vous que les fleurs sont de culture biologique.
Sur ce, excellent week-end à tous.
PS. J'en profite pour participer au jeu Cuisiner avec les fleurs du printemps, du site Un an pour faire son cooking out. Merci Claudia de me l'avoir rappelé.
© Tarzile.com, 2008
Publié à 07:49 PM | Commentaires (11)mai 21, 2008
Huile d’olive infusée au homard
Le temps du homard du Québec est revenu. Quel bonheur. Y a-t-il quelque chose de meilleur que le homard des îles ?
Une fois le homard dégusté, je jetais la carcasse, comme une tête folle. Cette année, j’ai fait exception. À partir d’une idée captée à la radio, j’ai fait infuser les pinces et les queues des deux homards servis au repas.
Dans une casserole, je verse 1 tasse (250 ml) d’huile d’olive.
J’ajoute les pinces et les queues des homards. Je fais chauffer très très doucement. L’huile ne doit pas bouillir, vous vous doutez bien. Elle frissonne.
Je l’ai laissé frissonner durant 30 à 45 minutes. Pour savoir si le goût me plaît, j’y trempe l’index de temps à autre. Lorsque le goût me convient, je retire du feu. Je coule dans une tasse. Pour que mon huile soit plus claire, je filtre au moyen d’un filtre à café.
J’ai remis l’huile infusée dans sa bouteille stérilisée que je range cérémonieusement au frigo. Il est vrai qu’une huile figera au frigo. Ce n’est pas très appétissant, mais la solidification n’altère pas le goût. Je la sors quelques minutes avant de l’utiliser.
Que faire avec cette huile ? Sur un filet de rouget, ou sur du poisson blanc, j’en verse un filet. J’en utilise aussi dans la salade de calmars. Imaginez un peu.
© Tarzile.com, 2008
mai 19, 2008
Il est venu le temps de planter les fines herbes
Cet été, il y aura branle-bas de combat autour de la maison. Des réparations à apporter au balcon arrière. Ces réparations auront probablement des répercussions sur mon jardin de fines herbes. J'ai choisi de ne pas attendre et de planter les fines herbes que j'aime ailleurs.
J'ai donc choisi de planter de la sauge, merveilleuse sauge, devrais-je dire. Une fine herbe dont les fleurs sont comestibles et décoratives à la fois.
Je trouve que ma ciboulette, la ciboulette dont je n'ai jamais assez, est lente à démarrer. Ce sera sa troisième année et je la trouve bien chétive. Il est vrai que j'ai en tête le plant de ma Mémé. Un plant géant, qui devait être là depuis des dizaines d'années. Lorsqu'il fleurissait, on savait que l'été, le vrai, était arrivé. Si j'attends ce signe chez moi, je devrai constater qu'il passe tout droit, le véritable été. La ciboulette baromètre est donc en terre.
J'ai acheté deux autres plants, dont un que j'ai pris par erreur : de la ciboulette à l'ail. Je n'ai jamais eu de chance avec la ciboulette à l'ail. Et pourtant, la dernière provenait d'un éleveur réputé.
J'ai déménagé un plant de menthe chocolat pour des raisons stratégiques. Le parfum de cette fine herbe est tellement chouette. Et quel ajout dans une salade ou dans une soupe de fruits. Les gens qui cuisinent un tant soit peu me comprendront.
J'ai ajouté un plant de cerfeuil. J'ai constaté qu'il poussait à la mi-ombre. J'ai été étonnée. Si vous avez des expériences à ce propos...
Un plant d'estragon. On dit que l'estragon est vivace. Je n'ai jamais réussi à les conserver plus d'un an. Pourquoi ?
Bien entendu, l'incontournable persil italien. Je le plante dans une jardinière sur la galerie avant. Pourquoi ? Un plant de persil sur la galerie, n'est-ce pas laid ? Personne ne fait ça. On ne voit pas ça dans les grands magazines. Peut-être. Mais un plant de persil rasé par une marmotte affamée, ce n'est guère mieux. Et acheter des fines herbes à des prix astronomiques pendant l'été, est-ce vraiment plus sensé ?
Je termine mon tour du jardin avec le romarin. Incontournable de la cuisine méditerranéenne. L'an dernier, j'ai rentré le pot pour le faire hiverner et le romarin est mort dans ma cuisine au printemps. Je recommence l'expérience. On verra bien!
Sur ce, un petit clin d'oeil de mes magnifiques géraniums.
Bon dimanche !
mai 18, 2008
Fleurs : comestibles ou non ? Ce qu'en dit le Jardin botanique de Montréal
Je sors de mon jardin pendant quelques instants pour vérifier quelque chose. J'ai acheté des plants de capucine que j'ai plantés à l'avant du potager. À cause, me demanderez-vous ? À cause de la rotation des cultures. Les tomates ont poussé pendant 3 ans à cet endroit. Un peu de répit sera bienvenu. Je n'ai pas inventé cette théorie fumeuse. Elle nous provient en droite ligne du Moyen-Âge et a été reprise par les fermiers qui font de la culture biologique.
Je lisais l'étiquette qui accompagnait les capucines. "Décoratif dans les salades et dans les soupes". Décoratif ? Seulement décoratif ? Oups.
J'ai voulu vérifier sur le site de Jardin Botanique pour en avoir le coeur net. Voici ce que j'ai pu lire au sujet des capucines, ou Tropaeolum majus : "Goût corsé, proche du cresson. Riche en vitamine C. Boutons, graines, et feuilles sont comestibles."
Je suis rassurée. Je conserve le lien vers le Jardin botanique dans mes favoris. Si les fleurs comestibles vous intéressent, je vous invite à en faire autant.
Bon jardinage !
© Tarzile.com, 2008
mai 16, 2008
Le cahier Les vacances au Québec de La Presse : à consulter
pour tout plein de bonnes raisons, dont les recettes de salades de Jacques Poulin. Pas le merveilleux écrivain qui adore les chats et qui les décrit avec tant d'amour et de justesse. Le chef du Château Bromont. Tout aussi remarquable, mais dans un autre domaine. Il fait de la poésie légumière.
Dans ce petit cahier, on retrouve des trucs vraiment chouettes. Des noms, des noms. Si je vous parle d'une salade de têtes-de-violon aux agrumes et au poireau, ça vous inspire ?
La tête-de-violon est le légume qui fait l'ouverture de la saison. J'ai hâte que mon supermarché en offre, la saison est si courte !
En attendant, je cherche du vinaigre à l'érable. Le chef Poulin utilise beaucoup ce condiment.
N'allez pas croire que ces fleurs sont comestibles. Je n'en sais rien. Cependant, je sais que la Vinca minor, ou pervenche, fait un excellent couvre-sol. Elle a fleuri et ses petites fleurs sont autant de taches lumineuses dans ma plate-bande.
Je vous souhaite un excellent week-end.
© Tarzile.com, 2008
Publié à 10:00 AM | Commentaires (2)mai 15, 2008
Salade mâche et fines herbes pour soirs pressés
J'ai une amie qui, lorsqu'elle cherchait à recruter une baby-sitter, demandait à ce qu'elle s'occupe des enfants ET qu'elle prépare la salade.
Aujourd'hui, on retrouve des mélanges déjà préparés. Du type lavez-mangez. Reste à préparer la vinaigrette.
J'ai découvert un mélange Lavez-mangez exquis. Il s'agit du mélange Mâche mix - Salade aux herbes (Épic roots), contenant de la mâche - vraiment qui l'eût cru - des mini laitues et des herbes fraîches. On y retrouve notamment de l'aneth, du persil, du cilantro (coriandre) et de la ciboulette. Délicieux mélange. La boîte contient 4 oz, ou 113 g.
J'ai accompagné ce mélange avec la vinaigrette qui suit :
1 c. à thé d'échalote hachée
1 c. à thé de vinaigre de xérès
1 c. à soupe d'huile d'olive
Un peu de sel, au goût
Pas besoin de recruter personne pour préparer cette vinaigrette.
Il y a des soirs où on a le temps de soigner sa salade et la vinaigrette qui lui donne du punch. Et il y a les soirs Mélange de salade. Je ne vois pas toujours la différence dans l'assiette !
Si cela vous intéresse, sachez que j'ai acheté cette boîte de salade chez Loblaws. Ce n'est pas de la publicité, c'est plutôt de l'information. À l'heure où le litre d'essence vaut plus cher qu'un Dom Pérignon 1968, qui a les moyens de visiter 4 supermarchés pour trouver la boîte de mâche ? Je le savais!
© Tarzile.com, 2008
Publié à 10:55 AM | Commentaires (4)mai 12, 2008
Je vous offre mes plus belles fleurs de mai
Je ne sais pas pour vous, mais j'ai peine à croire que le printemps est là. Hier encore, c'était l'hiver et la neige.
Les tulipes qui sortent le nez dehors m'étonnent et réjouissent mon oeil.
En désherbant la plate-bande - désherber est un grand mot - j'ai plutôt ramassé les feuilles mortes, coupé les branches mortes de trop de neige, j'ai aussi photographié mes fleurs. Les voici.
Je dédie cette mosaïque à Guylaine qui peut se promener dans son jardin fleuri depuis belle lurette et à Miss Diane.
© Tarzile.com, 2008
mai 11, 2008
Filet de porc à la crème d'amandes pour le souper de la fête des Mères
Si vous avez vu le livre Quinze bonnes raisons de faire la fête de Pâques à la Saint-Glinglin, vous aurez peut-être remarqué le menu tout fleuri de la fête des Mères.
Dans ce menu, il y a un plat principal simple à réaliser. Mais attention. Ce n'est pas parce que c'est simple que c'est ordinaire. Bien au contraire. Tout est dans l'équilibre.
Cette recette, je l'ai retrouvée sur le blog Péché de gourmandise. Allez faire un tour et laissez-vous tenter. Pour ma part, je sais que Adonis vend de l'essence d'amandes amères. Je vous dis ça comme ça.
Comme dessert, il y a une panna cotta aromatisée au lilas. J'attends que mes lilas fleurissent pour m'offrir cette douceur. À nouveau.
mai 07, 2008
Une hirondelle ne fait pas le printemps, mais une couleuvre, assurément
Vous savez que le printemps est arrivé lorsque...
...Votre fille éradique les couleuvres pour les relocaliser dans le boisé voisin. Avouez que notre couleuvre est une véritable star. Pour la petite histoire, je souligne que notre chatte Muse est tout à fait inutile pour ce qui est de la chasse aux couleuvres. C'est une pacifiste. Elle n'attaque pas sa soeur la couleuvre. Elle la regarde avec curiosité.
... vous devez arracher des tonnes de pissenlits; tellement que vous cherchez la recette de vin de pissenlit de votre grand-tante Jeannette.
...Les tulipes ont éclos sans que vous vous en rendiez véritablement compte.
...La ciboulette risque un oeil dehors. Et les fleurs du sous-bois sont encore plus belles que l'an dernier.
mai 06, 2008
Johnny cake à la farine de maïs et au babeurre qu'on appelle aussi lait Ribot
Un Johnny cake, me direz-vous ? Mais qu'est-ce que c'est ? Un gâteau qui vient de très loin. Un gâteau que l'on cuisine avec de la farine de maïs et qu'on sert avec du sirop d'érable. Celui-ci est un peu différent. Le sirop d'érable est à l'intérieur. Et il contient mon ingrédient chouchou, du babeurre ou lait Ribot.
On fait griller des tranches que l'on sert avec un peu de beurre et de la confiture.
Quand on analyse tout ça à tête reposée, le Johnny cake est très in : babeurre, farine de maïs et sirop d'érable. Un tour du chapeau, aurait dit le regretté René Lecavalier.
La farine de maïs, c'est de la farine de maïs, pas de la fécule (corn starch) ou de la semoule. C'est de la farine. Si vous faites une substitution, ce sera à vos risques et périls. Je vous l'aurez dit.
Johnny cake à la farine de maïs et au babeurre qu'on appelle aussi lait Ribot
105 g de farine de maïs
245 g de farine non-blanchie
1 c. à soupe de poudre à pâte (levure chimique)
1 pincée de sel
3 c. à soupe d'huile de canola (colza)
1/2 tasse (125 ml) de sirop d'érable
2 tasses (500 ml) de lait Ribot ou de babeurre
Préchauffer le four à 350 F (180 C).
Dans un grand bol, mélanger les ingrédients solides. Réserver.
Dans un autre bol, mélanger les liquides. Jeter le liquide sur le mélange de farines. Brasser jusqu'à ce que les farines soient bien humectées, un peu comme pour les muffins.
Faire cuire pendant 42 à 50 minutes, ou jusqu'à ce qu'un couteau inséré à coeur ressorte propre.
Mon verdict : J'aime la saveur. Un peu sucré. J'ai fait trop cuire, alors il faut que j'assume et que je me dise que, même si je jacasse au téléphone, lorsque le four appelle, c'est plus important. Autre chose. Ce cake ne contient pas d'oeufs. les oeufs ajoutent en légèreté. Il est donc un peu plus lourd que le quatre-quarts que j'ai fait lundi. Mais puisque comparer, c'est réduire, ici s'arrête la comparaison. Le Johnny cake appartient au patrimoine culinaire américain. Rien que pour ça, il mérite que je lui accorde un peu d'attention.
© Tarzile.com, 2008
mai 05, 2008
Quatre-quarts à l'érable pour le fête des Mêres qui approche même si on gèle
Lorsque j'ai ma commande de produits de l'érable sous la main, je peux faire toutes les recettes qui me passent par la tête. Demandez à Isa ce qu'elle en pense.
En préparant un quatre-quarts au citron, j'ai pensé qu'un quatre-quarts à l'érable serait intéressant. Je me suis demandé si je devais utiliser 185 g de sirop d'érable ou si je devais y aller moitié/moitié. Moitié sirop et moitié sucre râpé. J'ai opté pour cette dernière option, par crainte qu'il y ait trop de liquide dans le mélange. Je sais, 90 g de sirop, ce n'est pas 90 g de sucre. Forcément, il y a l'eau. Mais on en va pas s'énerver avec ça. D'autant plus que les nutritionnistes nous encouragent à réduire le sucre.
Et le résultat ? Je suis très très contente. De la couleur, de la texture et des saveurs subtiles et envoûtantes.
Quatre-quarts à l'érable pour le fête des Mères qui approche même si on gèle
3 oeufs (185 g), à la température de la pièce
185 g de beurre, très mou
93 g de sucre d'érable
92 g de sirop d'érable, à la température de la pièce
185 g de farine non blanchie, tout usage
2 c. à thé (c. à café) de poudre à pâte (levure chimique)
Une pointe de fève de tonka
Préchauffez le four à 325°F (165°C).
Beurrez un moule à cake. Réservez.
Dans le bac d'un batteur sur socle, défaire le beurre en crème. Ajouter le sucre d'érable et battre jusqu'à ce que le mélange soit léger. Ajouter le sirop d'érable et battre jusqu'à ce que le mélange soit homogène. Ajouter les oeufs, un à la fois, en battant bien après chaque addition.
Ajouter la farine et la poudre à pâte, en deux ou trois fois, en mélangeant bien après chaque addition. Ajouter la fève de tonka.
Faire cuire pendant 35 à 40 minutes, ou jusqu'à ce qu'un pic inséré au centre du cake ressorte propre.
Démoulez sur un treillis. Laissez refroidir.
Je vous rappelle, si besoin est, qu'il est préférable d'avoir une balance électronique pour réaliser le quatre-quarts. Vous pesez les oeufs, puis les autres ingrédients. Pas de balance électronique ? La fête des Mères approche, laissez des indices un peu partout. Qui sait. Quelqu'un comprendra peut-être que vous en avez déjà un, un collier de nouilles. Et que c'est bien assez, un. Faut pas ambitionner sur le pain béni, comme dirait ma Mémé.
La collecte des recettes à l'érable est en cours. La cueillette va bon train et j'ai hâte que vous voyiez les résultats. C'est comme une cueillette des champignons, mais en mieux. N'oubliez pas, j'attends votre recette.
Bon début de semaine !
© Tarzile.com, 2008
Publié à 11:43 AM | Commentaires (7)
