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mars 31, 2009
Les ingrédients d'une soirée réussie selon Ricardo
Pâques arrive bientôt. Dans deux semaines. Il me semble que l'hiver a passé si vite. Je sais. Pareils propos sont assez hallucinants.
Je relisais un article consacré à Ricardo au moment du lancement de son livre Parce qu'on a tous de la visite.
À la question Quels sont les ingrédients d'une soirée réussie avec de la visite (on remplace soirée par brunch et la réponse convient toujours), voici ce qu'il a répondu :
C'est 50-50. L'hôte et l'invité ont une part égale de responsabilité, ce qu'on a tendance à oublier. Quand tu es invité, tu dois être courtois, agréable, ne pas faire de commentaires et t'arranger pour avoir de la discussion pour que l'hôte n'ait pas à te divertir en plus de t'offrir un repas !
L'hôte, lui, doit absolument se fermer la trappe. Il ne doit pas se plaindre dès qu'il présente ses plats à table. La nourriture est un prétexte pour réunir des gens qui ont envie de se voir, et c'est ce qui compte avant tout. Même si ma vie, c'est la nourriture, je n'oublie pas que a finalité du repas, ce n'est pas le repas, mais bien les individus réunis autour de la table !
(Tiré du magazine Styles de vie, décembre 2008 / janvier 2009)
Je me sens un peu visée. Je me suis plainte, dans le passé, d'un plat de courgettes grillées que je croyais ratées. Un convive m'a rappelé gentiment qu'il ne voyait pas en quoi elles l'étaient. Depuis ce repas qui doit dater de 10 ans, j'ai appris à me fermer la trappe.
Sur ce, bon dernier jour de mars. Bon courage, on nous annonce un virus informatique demain. On assure que ce n'est pas un Poisson d'avril.
Publié à 09:48 AM | Commentaires (6)mars 26, 2009
Concours de recettes chez Philippe de Vienne
Salut à vous tous. Je me fais rare, je sais. J'écris beaucoup dans le moment. Comme j'écris à l'aide de mon ordi - je suis à la veille de lui trouver un nom comme on le faisait avec les Mac dans les années 80 - mes loisirs se passent ailleurs que devant mon ordi-qui-a-pas-de-nom et de préférence, j'adopte la station debout.
Ce qui ne m'empêche pas de lire mes courriels. J,ai reçu celui-ci hier et j'ai pensé que des passionnés de cuisine aimeraient être avisés.
Je cite l'annonce publiée dans le bulletin de Épices de cru :
"Nous vous rappelons que notre concours de recettes est lancé depuis quelques semaines. En effet, nous vous invitons à nous faire parvenir par courriel (info@epicesdecru.com), d’ici le 10 avril 2009, des recettes non traditionnelles que vous aurez concoctées à l’aide de nos épices ou mélanges d’épices.
Nul besoin d’être chef émérite, bien au contraire; une recette simple et rapide est souvent la meilleure !
À gagner : deux places pour le cours de cuisine méditerranéenne ainsi qu’un panier cadeau comprenant l’ensemble des épices utilisées durant la présentation. (Vraiment, c'est un superbe cadeau)
Les recettes soumises peuvent être publiées. Les auteurs des recettes choisies auront un crédit d’auteur et recevront un certificat cadeau de 25,00$ en compensation.
Ça vaut la peine de participer, non ?
Je retourne échanger avec mon ordi-qui-a-pas-de-nom et qui ne parle pas beaucoup non plus.
Bonne chance à vous tous !
Publié à 10:26 AM | Commentaires (10)mars 07, 2009
Le biodôme - suite et probablement, la fin
Ma fille voulait aller au Biodôme depuis longtemps. Cette semaine, à cause d'un rhume qui lui sapait l'énergie nécessaire pour skier, je l'ai accompagnée.
Comme dans le temps, nous avons préparé notre lunch. Nous sommes parties tôt. Nous n'avons pas suivi les improbables directions de Mapquest qui nous faisait passer sur le boulevard Crémazie pour aller au Biodôme.
Nous sommes arrivées tôt. Nous avons commencé la visite par l'écosystème de la forêt laurentienne. La loutre n'étais pas là. ¨Ça me semble une très longue absence puisqu'en 2002, elle n'était pas là non plus. Pour consoler les gamins, on leur a installé une glissoire. Ils font les loutres et les parents ont le temps de stationner la poussette. On a vu un porc-épic juché dans un arbre et non, le porc-épic ne joue pas aux dards en lançant pas ses poils sur ses ennemis. Ce sont eux qui sont trop curieux qui vont lui faire la bise.
Nous sommes rapidement passées dans l'écosystème du Saint-Laurent marin. Nous avons été déçues parce que les barbottes, ce n'est pas très spectaculaire. Ça a l'air plutôt niais. Deux canards tentaient de se reproduire sous les yeux ébahis des bambins. À quoi ils jouent, les ti-canards ? Pourquoi ils se chicanent, papa. Plus spectaculaire que les barbottes. Ce qui ne semblait pas être l'avis de certains parents qui tentaient de filer en douce.
Après le Mote Aquarium où nous avons vu des requins et des dauphins nager devant nous, je l'avoue, nous étions très très blasées. Ce n'était pas l'avis de nos jeunes compagnons. Les castors dormaient. Ça dort beaucoup, un castor.
L'antarctique est le clou de la promenade. Nous avons assisté au déjeuner des manchots. En compagnie d'un groupe d'enfants venu en visite avec un camp de jour. L'accompagnante crie Regardez les enfants, des pingouins ! Ce sont des manchots, madame. Un ado lui crie : Hey, c'est des manchots, pas des pingouins! L'accompagnante se reprend, un peu penaude.
Les enfants s'en balancent, ils suivent les mangouins qui nagent, plongent et se dandinent.
En regardant le plan, nous ne comprenons pas pourquoi nous avons manqué la forêt tropicale. Nous rebroussons chemin. Le groupe est dense et nous fonçons dans le tas. Je tente de photographier des chauve-souris et malencontreusement, mon flash s'active. Je me fais sermonner.
Puis, les reinettes. Magnifiques. je tente de les photographier. Elles sont si petites, mes photos sont trop floues.
Nous tentons de voir le Paresseux. Les enfants crient Un paresseux, un paresseux. Nous ne l'avons jamais vu. D'après nous la jeune génération hallucine de façon permanente.
Regarde, là-bas, un phoque. Nous nous retournons ensemble. Un phoque poilu plonge dans l'eau. C'est pas un phoque, c'est un capybara. Je connais ça, moi, un capybara.
Je photographie le capybara, le premier mammifère que je réussis à fixer sur pellicule sans que ce soit flou.
Nous cherchons le fameux tamarin rouge, figure emblématique du musée.
Nous le photographions. Très très joli.
Ma fille en a eu assez. Lorsque je lui ai demandé ses impressions, elle m'a dit qu'il y avait moins de choses à voir que dans ses souvenirs. À la frontière de l'enfance et de l'âge adulte, il est normal de mettre les choses en perspective. C'est ce que nous avons fait cette semaine. Je me suis contentée de l'accompagner dans cette recherche. C'est, je crois, ce qu'on attendait de moi.
Si j'ai l'air de ridiculiser le biodôme, ce n'est pas le cas. Nous y avons vécu des heures mémorables. C'est ce que nous avons constaté hier. Mais le temps passe. On n'y peut rien. Et nous avons nos souvenirs.
AU retour, elle a suggéré qu'on aille en visite au parc safari et qu'on y emmène la petite qu'elle garde souvent. C'est la roue qui tourne. Bien sûr, je serai du voyage ! Vous diriez non, vous ?
© Tarzile.com, 2009
mars 06, 2009
Souper à la cabane à sucre, vous connaissez ?
Je n'avais jamais fait. Hier soir, après avoir éteint quelques feux et avancé des projets, nous avons réservé nos places à la Sucrerie de la montagne. C'est à 20 minutes de chez nous. Malgré une petite neige qui recouvrait la glace et risquait de nous faire chuter, moi en tout cas, nous sommes allés.
Heureusement, il y avait quelques réservations pour le service de 7h00. Traverser une érablière pendant la nuit, déjà, c'est une expérience. Puce me rappelait que nous l'avions emmenée au Lac Jackson et qu'elle avait peur des loups. Elle demandait à toutes les trente secondes s'il y avait des loups. Je lui répondais que nous ne l'emmènerions pas dans un endroit truffé de loups et autres bêtes féroces. Mais elle y croyait. Elle avait lu un livre sur les loups et n'en démordait pas. Hier soir, elle pensait aux loups. Il n'y a pas de loups à Rigaud, près du centre de ski. C'est certain. Elle le sait, elle a été monitrice au centre de ski! Mais ça vous donne une idée de l'atmosphère qui régnait près de la cabane à sucre.
Notre table était aux côtés du foyer. Un foyer au bois qui crépitait et sentait... le bois. On nous a offert un verre de caribou. C'est une boisson mythique. Nos grands-pères en buvaient. Nos pères, pas vraiment. Maintenant, il faut aller à la cabane de Pierre pour en boire. Puce a décliné et a préféré un pichet d'eau claire.
La table était recouverte de pots de catsup, de betteraves marinées, etc. Un milieu, une lampe à l'huile. L'ambiance était féerique. Vraiment.
Nous avons eu droit à de la soupe aux pois délirante, de la tourtière, du jambon, des saucisses, du ragoût, des oreilles de criss, de l'omelette. Je dois en oublier. Tout était délicieux. Comme si ce n'était pas assez, il y avait du dessert. De fines crêpes et de la tarte au sucre.
Au sortir de la table, nous étions convaincus que nous ne mangerions plus jamais. Mais nous souhaitons inviter nos amis durant le congé pascal.
Parmi toutes les cabanes à sucre que nous avons fréquentées, j'inclus une cabane familiale, c'est à la Sucrerie de la Montagne qu'on mange le mieux. Et je ne suis pas payée pour dire ça.
mars 05, 2009
La sixième photo du dernier dossier photo - OMG
Il n'y a que Miss Diane pour me faire faire pareille folie. Y aller à l'aveugle. Choisir une photo prédéterminée et la publier. Qu'est-ce que je vais trouver ? Un chat qui se sauve pour ne pas se faire photographier ? Le comptoir plein de miettes et de taches de sauce tomate ?
Parce que les photos qu'on publie, ce sont les plus belles. Évidemment. On gomme toutes les petites affaires qui retroussent. On ne publie pas les photos des membres de la famille, des amis, etc. C'est un blog, pas Facebook!
J'avais des sueurs lorsque j'ai ouvert le dernier dossier. Je comptais lentement Un - deux - ... Six. J'ai presque fermé les yeux. Une petite voix disait Nonnnnnn! J'ai regardé tout de même. Ah! Elle n'est pas mal finalement. Allez. La voici, cette photo.
Merci, Miss Diane !
mars 04, 2009
Bretzels de Josée Fiset pour la relâche
Quand on est parent, on fait des plans. On prépare les semaines de congé. On note les choses amusantes à faire. Cette année, notez que le cinéma offre des films abominables. Outre Twilight. Mais nous l'avons vu. Ma fille, à 4 reprises. Moi, à 3. Au total, on dira 7. C'est suffisant. Le DVD sera sur le marché dans moins de 3 semaines.
Pourquoi je parle de plans ? Parce que les plans sont faits pour être défaits. Ma fille a le rhume. Un gros rhume, genre. Va-t-elle faire du ski lorsque le mercure frôle moins 15 degrés Celsius. Non. Elle est collée sur le foyer et lit Le comte de Monte-Cristo. Ou elle fréquente un vieux jeu vidéo.
Nous avons vu le film Election. Nous sommes presque passées au travers de la collection de Harry Potter. Là, il faut faire diversion.
Direction, la cuisine. Lorsque ma fille a vu Josée Fiset des boulangeries Première Moisson à la télé, elle a été subjuguée. Elle a ressorti le livre de Josée de la bibliothèque. Le livre intitulé Pain. Elle l'a feuilleté et a relevé les recettes qui lui plaisaient. Les bretzels, le pain naan, les viennoiseries au chocolat.
Aujourd'hui, on y va mollo. Ce sera des bretzels.
Bretzels de Josée Fiset pour la relâche
2 c. à café de levure sèche active
1 c. à soupe de sucre
385 ml d'eau tiède (36 °C ou 97 °F)
2 c. à café de sel de mer
2 c. à soupe d'huile de canola
500 g de farine blanche
1 oeuf
1 c. à soupe d'eau
Fleur de sel
Dans un grand bol, dissoudre la levure et le sucre dans l'eau tiède. Ajouter le sel et l'huile.
Incorporer graduellement la farine en mélangeant avec une cuillère de bois. Lorsque la pâte commence à être plus difficile à travailler, y aller avec mains. 5 minutes. Jusqu'à l'obtention d'une pâte lisse et homogène. La pâte sera molle et collante. On se mouille les mains pour faciliter la manipulation.
Couvrir d'un linge humide et laisser reposer pendant 1 heure à la température ambiante.
Rabattre la pâte 20 fois.
Couvrir et laisser reposer pendant 1 heure.
Rabattre la pâte 5 fois. La déposer sur une planche à découper farinée. La pâte est collante et molle. Ne pas craindre de fariner.
Déposer un récipient d'eau chaude dans le four et préchauffer à 225 °C (425 °C).
Diviser la pâte en 8 morceaux égaux. Peut-être plus si vous voulez des mini bretzels.
Rouler les morceaux en forme de cordon mesurant environ 50 cm. Fariner si la pâte est trop collante.
Nouer les cordons en forme de bretzels sur une plaque tapissée de papier sulfurisé. Ou en forme de coeur ou de trèfle, la Saint-Patrick arrive bientôt.
Laisser un espace de 3 cm entre chaque pâton.
Laisser lever les bretzels près du four pendant 15 minutes. (Je les ai déposés près du foyer).
Badigeonner les bretzels avec le mélange jaune d'oeuf / eau. Saupoudrer de fleur de sel. Glisser au four,
Faire cuire pendant 15 minutes ou jusqu'à ce que les pains soient bien dorés. N'ouvrez pas le four pendant les 10 premières minutes de cuisson. Refroidir sur une grille.
Alors, ces bretzels ? Ils goûtent le pain. La pain un peu salé. Ils ont accompagné un vin fromage. Et on en refera.
Pour des indications sur l'art de rabattre la pâte, mieux vaut consulter le livre de Josée Fiset.
Bons changements de plans. Parfois, ça a très bon goût. PS. Avez-vous déjà fredonné As-tu vu Monte-Cristo ? Moi, j'ai vu monter perso-o-ne ? Moi, si!
Envie d'autres recettes de pain ? Dr Maman a préparé des bretzels, elle aussi. C'est ici. Il reste encore quelques jours à la relâche. Son pain naan est par là.
mars 02, 2009
Le tablier de ta Grand-mère
Marie, du délicieux et magnifique blog Marie est dans son assiette, m'a invitée à divaguer sur ce sujet. Et à faire connaître un superbe texte qu'elle a publié. Elle a trouvé des photos d'époque. Chanceuse, Marie.
À première vue, vous vous demanderez pourquoi tant de bruit autour d'un modeste bout de tissu.
Que dire ? Grand-mère avait un tablier de semaine et un tablier du dimanche. Son tablier de semaine couvrait tout le haut du corps et avait été confectionné dans un coupon acheté chez Marcel Larivière, en ville. Mine de rien, Marcel vendait des coupons de tissu Liberty. Celles qui savaient fouiller trouvaient. Grand-mère était experte dans l'art de dégoter les aubaines.
Miss Diane avait raison de souligner que les tabliers étaient fait main. Quelle ménagère digne de ce nom aurait acheté ce survêtement ? Comme le disait toujours ma grand-mère d'un air supérieur : Ah! Ça paraît donc quand c'est acheté tout faite. Y prennent pas de précautions comme nous'autres.
Même si le tissu était modeste, la ménagère prenait soin de décorer son vêtement. Un peu de rick-rack, un peu de passementerie. Parfois, pour meubler les longues soirées d'hiver - l'oisiveté n'est-elle pas la mère de tous les vices - les tabliers étaient agrémentés de broderie. Ainsi endimanchés, ils étaient de facto consacrés au jour du Seigneur. Ils étaient moins enveloppants. Grand-mère l'attachait autour de la taille, laissant voir sa belle robe propre.
Lorsque les voisines étaient intimes comme c'était le cas entre ma grand-mère et Mémère Lamoureux, on ne prenait pas la peine d'enlever son tablier pour se visiter. Je me souviens. J'avais échappé une fraise sur le tablier de la voisine et Grand-mère me l'avait fait remarquer : Hon. Tu vas tout salir le tablier de Mémère Lamoureux.
Cette remarque m'avait fait réfléchir. Pourquoi porter un tablier si on craint aussi de le salir. J'en avais déduit qu'un tablier digne de ce nom doit rester propre. Question de faire honneur au savoir-faire de la cuisinière qui le porte. Elle prépare tartes et gâteaux sans se salir. Cherchez l'erreur !
Ma mère avait un tiroir dans lequel elle laissait des tabliers que ses petites-filles enfilaient pour jouer au restaurant. Pour elles, le tablier de grand-mère a un sens très festif. Si vous leur demandez, elles diront avec le sourire : On jouait à la madame avec les tabliers de grand-maman.
Je n'ai pas trouvé de photo de Grand-mère avec son tablier. Elle n'aurait jamais laissé personne la surprendre en habit de travail. J'ai un de ses tabliers. Je vous en offre un petit bout.
Réflexion faite, ce tendre délire autour du tablier, est-ce vraiment trop de bruit pour rien, comme aurait pu le prétendre William S. ?
© Tarzile.com, 2009
mars 01, 2009
Des photos pour appeler le printemps inspirée par Omami
Si vous êtes allés dehors aujourd'hui, vous avez constaté que l'hiver est encore là. Vous en avez marre. Vous lisez les billets de nos consoeurs bordelaises avec envie. Quand Claudia raconte que les alizés soufflent, vous souffrez. Quand Brigitte publie des photos de la mer, là, vous vous demandez ce que vous faites ici.
Omami vous comprend. Elle aussi, elle en a ras le pompon. Alors, elle a fouillé dans ses photos qui témoignent d'un passé ensoleillé et chaud et joyeux et vibrant.
Elle m'a donné envie de fouiller dans mes archives moi aussi.
J'ai d'abord admiré les photos de mes fleurs. Mes fleurs que j'aime tant et qui colorent ma vie, pendant quelques jours bénis.
Les voici.
Omami, merci pour cette idée. Je sais que le temps est passé. Mais, mon envie d'été dépasse les limites temporelles. Parce que c'est rose comme l'été.
© Tarzile.com, 2009
Fettucine aux tomates crues marinées et aux figues fraîches
Des figues fraîches qui n'ont pas l'air d'avoir fait le tour de la Terre à dos d'âne. Enfin, j'en ai trouvées chez Loblaws (Attention aux bretelles qui claquent. Il n'y avait pas de thym frais vendredi soir. Du thym. Genre. Comme. Un vendredi quand tout le monde fait son épicerie. C'est quoi du thym ? Fermeture de la parenthèse.)
J'avais trouvé une idée sur Passeport santé. Enfin, je peux la concrétiser parce que j'ai la matière première en main. Doudelidou.
Il fait beau, il fait froid. Je prépare un plat qui goûte la Méditerranée en février. Parce qu'on en a marre et que certaines copines qui vivent à Bordeaux ont pris leur premier repas dehors, manches courtes, verres fumés, et tout et tout. Alors, pour ne pas mourir d'envie ou virer fou, c'est selon le tempérament de chacun, il faut faire quelque chose. Pour moi, cette chose, c'est ce plat.
Fettucine aux tomates crues marinées et aux figues fraîches
1 portion, parce que je suis la seule à manger ici ce midi
4 tomates Savoura de type cocktail, coupées en 4
1 olive dénoyautée (J'en aurais mis plus mais elle était seule à flotter dans sa saumure. Je sais, la personne en charge des approvisionnements se relâche. Note à moi-même)
Une poignée de persil frais, haché
2 brins de thym frais, ou plus
1 pincée de piment d'Espelette (Il y en a chez Première Moisson)
1 c. à soupe de jus de citron
2 ou 3 c. à soupe d'une excellente huile d'olive
2 figues fraîches, coupées en petits dés
Quelques noix de pignon, ou de noisettes, grillées et hachées (facultatif)
2 nids de fettucine
Déposer les tomates, l'olive, le persil, le thym, le piment, le jus de citron et l'huile d'olive dans un bol. Laisser mariner au moins une heure.
Faire cuire les pâtes. Égoutter. Déposer dans une assiette creuse. Verser le mélange de tomates sur les pâtes chaudes. Ajouter les figues et, au goût, les noix.
Servir immédiatement.
Utilisez les meilleurs ingrédients dont vous pouvez disposer. Ces pâtes seront exquises en août, lorsque tout sera à son apogée.
© Tarzile.com, 2009
Publié à 05:27 AM | Commentaires (3)