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novembre 07, 2010
Les pintades passent à la casserole m'a accompagnée à New York
J'adore New York. Ce fut un coup de foudre dès que j'ai mis le pied à Manhattan, à la sortie d'une station de métro. Et ça continue depuis. J'aime sa frénésie, son architecture, ce qu'on y mange, la vie qui bat. J'aime le soleil qui se fraye un chemin entre les buildings trop hauts, j'aime Central Park, j'aime Time Square - une ode à la démesure -, j'aime marcher à New York. J'aime le métro compliqué à appréhender, j'aime le Madison Square Garden, j'aime le TKTS, j'aime la discipline des habitants, j'aime la mode qui fait différent. J'aime l'amour que les gens de Manhattan éprouvent pour leur ville.
J'ai reçu le livre Les pintades passent à la casserole quelques jours avant de quitter pour The Big Apple. Je l'ai glissé dans ma valise, en me disant que je verrais là-bas.
Deux journalistes, gourmandes, drôles, fouineuses. Elles observent, comprennent, expliquent et goûtent pour nous.
DE BONNES ADRESSES
Le soir, pour décompresser, je me suis lancée sur les chapitres qui traitent de NYC. Les chapitres qui traitent de la restauration et des cantines roulantes ont d'abord attiré mon attention. Puis, ce sont ceux qui traitent de la vraie vie. Je me suis souvent demandé où les gens faisaient leur marché. Parce que lorsqu'on vit quelque part, il faut s'approvisionner.
L'auteure parle des marchés fermiers. Ayant visité un marché fermier à Sarasota en juillet, j'y avais des framboises Driscoll's. J'avais donc hâte de voir la définition qu'on donnait au mot fermier à Manhattan. Derrière l'espace Audrey Hepburn, un marché. J'arrête. Le coup de foudre. Les tables regorgent de plusieurs variétés de chou kale très frais. Des laitues, des bottes de radis, des pommes, des tomates Green Zebra. Le marché que je vois là est tellement mieux que ceux que je connais à Montréal. (On dirait mon petit marché de Sainte-Anne-de-Bellevue, à la puissance mille parce que les habitants appuient leurs fermiers.) Le bonheur est ici, à l'ombre du Chrysler building. Si vous aviez pu voir la mine réjouie des gens qui retournent dans leur minuscule appartement, des sacs pleins les mains.
Ce livre, que je croyais être un livre de cuisine, est aussi un excellent guide de voyage. Une extension du guide du routard. Il permet de s'infiltrer dans le coeur des gens qui font cette ville mythique.
DES RECETTES
On propose aussi des recettes dans ce livre, dont une recette de pintades à la minière du grand Daniel Boulud. Modeste, je m'attaquerai à la recette de biscuits au chocolat cette semaine.
Si la partie qui décrit Paris est aussi fidèle à la réalité que celle qui décrit NYC, c'est le bonheur. D'ailleurs, la seule ombre au tableau : j'aurais aimé avoir la recette de couscous tunisien d'Hayet,une Tunisienne qui vit à Paris. Ça devrait être interdit de décrire les préparatifs et les goûts de ce plat sans donner la recette pour que nous puissions aspirer un tant soit peu à reproduire l'expérience à la maison.
Vous allez à NYC ? Vous trouverez une liste des cantines roulantes, classées par spécialité. Vous trouverez une liste de restaurants intéressants.
LE VERDICT
Je recommande ce livre ? Oui, oui et encore oui. Un guide de voyage gourmand ou des chroniques gourmandes voyageuses ? Je ne sais pas trop, et finalement, ce n'est pas si important.
ON LE TROUVE OÙ ?
Il sera chez Amazon.ca.
Il est déjà sur Amazon.fr
© Tarzile.com, 2010
Commentaires
Dans les moindres détails je me retrouve dans ce que tu écris sur cette ville merveilleuse... que j'ai fait découvrir à la jeune classe l'été dernier. Ils ont attrapé le virus;-)
Bien envie de me procurer ce livre aussi. Merci Tarzile. Et je te dirai pour Paris!
Publié par : CFramboise le novembre 9, 2010 03:52 PM
Et contre ce virus, rien à faire. Une fois inoculé, c'est à la vie à la mort. Oui, tu me diras pour Paris!
Publié par : tarzile le novembre 9, 2010 06:18 PM