août 03, 2010
Nachos maison
Lorsque je ne sais plus quoi préparer, nous achetons un poulet cuit par notre rôtisseur préféré et je prépare des nachos. Je m'inspire de ceux préparés chez Applebee's. On se calme, j'en prépare une fois par année.
C'est ce que nous avons fait samedi soir, alors qu'il faisait une superbe température et que les maringouins étaient en congé.
Nachos maison
CE QU'IL VOUS FAUT
1 sac de croustilles de maïs
2 tomates
1 piment jalapeno
Fromage jaune fort râpé, au goût
2 oignons verts, hachés (facultatif)
Un peu de coriandre hachée (facultatif)
COMMENT FAIRE
Tailler les tomates en dés et les déposer dans une passoire pour qu'elles s'égouttent.
Préchauffer le four à 350 F (180 C).
Tailler le piment en petits dés.
Vider le sac de croustilles dans une grande lèche-frite.
Lorsque le four a atteint la chaleur requise, répartir le fromage râpé sur les croustilles.
Sur le fromage, répartir les dés de tomates et le piment.
Glisser au four. Faire cuire pendant 10 minutes ou jusqu'à ce que le fromage soit fondu et commence à gratiner légèrement.
Sortir du four. Au goût, ajouter un peu d'oignon vert haché, ou de la coriandre hachée.
Servir IMMÉDIATEMENT sinon les croustilles ramolliront.
LE VERDICT DES GOURMANDS
Ça goûte l'été.
© Tarzile.com, 2010
Publié à : 08:58 AM | Commentaires (0)janvier 12, 2007
Comment faire ses propres croûtons
Ne riez pas. Avant de le savoir, eh bien, je ne savais pas comment. Quelle lapalissade, n'est-ce pas. Pourquoi je parle de croûtons? Parce ce que je ferai des bruschette bientôt. Encore...
Pourquoi aborder cette question? Parce que je ne suis pas seulement pipelette. Je suis aussi belette. Tiens, çà pourrait être le début d'une chanson pour Annie Broccoli, cette rimette. La rimette de la pipelette belette. Enfin, c'est une autre histoire. Je reviens à mes croûtons.
Parce que les miens, je les fais avec des baguettes de pain de la boulangerie Au Pain Doré. J'aime beaucoup leurs baguettes, la mie est délicieuse. Lorsque j'en trouve, je craque et je fais le plein. Je récupère les surplus en faisant des croûtons et de la chapelure.
De quelle manière? Simple, simple. J'allume le four. 300°F (150°C). Je tranche la baguette en fines rondelles. Je dépose sur les grilles du four. Je chauffe durant 30 minutes puis je laisse dans le four. Parfois, je fais ces croûtons le soir et ils dorment au four durant toute la nuit. Au matin, les croûtons sont dorés. Je les conserve dans des sacs de papier brun durant plusieurs jours, et même, quelques semaines.
Je les utilise pour les bruschette, la chapelure, la soupe à l'oignon, les rillettes. Tant de possibilités dirait Puce, le sourire en coin.
© Tarzile.com, 2007
octobre 06, 2006
Pour cuisiner thaï, il faut...
Ce matin, je fais du rangement. Question de vie ou de mort, le papier va m'engloutir. Ce blog me sert aussi de scrapbook dans lequel je colle des articles de journaux, des notes, et tutti quanti. J'y colle aussi mes secrets.
Pour cuisiner thaï, il faut de la citronnelle, des feuilles de lime Kaffir, des racines de galanga, du basilic thaï et des piments thaï.
La citronnelle est une longue tige. On l'épluche pour utiliser le coeur.
On trouve la racine de galanga et les feuilles de limes séchées dans les épiceries, au sens littéral du terme. Chez Philippe de Vienne, notamment. La racine de galanga parfume aussi le pain d'épices. Noël approche, ne l'oubliez pas!
Le basilic thaï, je le trouve dans mon potager. Autrement, je le remplace par du basilic traditionnel. C'est moins thaï, mais faut faire avec, surtout lorsqu'on vit en campagne comme moi.
Bien entendu, la cuisine thaï utilise aussi le sucre, la sauce de poisson thaï, le jus de lime et l'ail. Sur la photo, vous reconnaîtrez la racine de galanga et la feuille de lime kaffir séchées. Ces petits boîtiers proviennent de chez Philippe de Vienne, du marché Jean-Talon.
© Tarzile.com, 2005-2006
mars 26, 2006
Riz des Algonquins aux fruits séchés
Rien n'accompagne mieux le canard que le riz sauvage. Pour être sauvage, il l'est. Cependant, il n'a de riz que le nom. C'est plutôt la graine d'une graminée aquatique. Les Algonquins l'appelaient manomen et le récoltaient bien avant la venue des Européens en sol américain. Les canards sauvages s'en régalent, c'est peut-être pourquoi cette céréale l'accompagne à merveille sur notre table.
Le riz sauvage, que Pinard surnomme folle avoine, est assez coriace. Pour en tirer le meilleur parti, il faut le faire tremper plusieurs heures avant de le faire cuire. De plus, il faut changer l'eau 3 ou 4 fois durant le trempage. J'ai mis 1 tasse (175 g) à tremper.
À la fin du trempage, on remarque que le grain s'est ouvert. C'est exactement le but recherché. On égoutte le riz. On le verse dans une casserole.
Pour la quantité de riz qui a trempé, j'ai ajouté 750 ml d'eau. J'ai porté à ébullition puis laissé mijoter. Après 25 minutes, j'ai vérifié le degré de cuisson. Le riz me plaisait bien.
Je l'ai égoutté. Je l'ai salé et poivré légèrement. J'ai ajouté un peu de riz blanc, pour le plaisir du contraste. Aussi, les gens qui ne sont pas fous du riz sauvage l'apprécieront davantage grâce à ce compagnonnage.
J'avais fait macérer des cerises séchées dans un peu de thé Hokicha pendant cinq minutes. Je les ai égouttées puis hachées grossièrement.
À la suggestion de Pinard, une fois n'est pas coutume, j'ai ajouté du beurre au riz plutôt que l'éternelle huile d'olive. Vous devinez le résultat.
© Tarzile.com, 2006
janvier 25, 2006
Un garam masala
J'ai longtemps demandé du garam masala, comme on demande de la cardamome. Sans savoir que l'expression garam masala signifie mélange. Un mélange d'épices. Il y a celui du commerce, bien sûr, mais il y a celui qu'on peut faire chez soi.
Il y a le dry masala, mélange sec d'épices qu'on aura fait chauffer durant quelques minutes dans une poêle anti-adhésive avant de moudre.
Voici le dry masala que j'ai fait dimanche, en vue de la préparation d'un poulet tandoori.
J'y suis allée en fonction de mon instinct et de mes goûts. Je vous invite à faire de même. Faites des expériences et par la suite, pour vous amuser, humez votre mélange et celui du commerce.
Parfois, le dry massala contient des cardamomes vertes entières, parfois, seulement la graine de la cardamome. Il arrive qu'on demande de la cardamome noire, plus difficile à trouver. À ce moment-là, on y substitue la cardamome verte et çà va.
Je me suis inspirée du masala de Lakshmi Sundaram. Lakshmi suggère de faire chauffer chaque épice séparément. De cette manière, chaque épice est traitée selon ses caractéristiques propres. Si vous êtes pressés, vous suivez les indications du Bombay Palace et vous mettez le tout dans un même poêlon.
Un garam masala
4 à 5 c. à café
6 gousses entières de cardamome verte
1 c. à thé (1 c. à café) de graines de cumin
1 c. à thé (1 c. à café) de graines de coriandre
12 grains de poivre noir
3 clous de girofle entiers
1 petit morceau d'un bâton de cannelle
1 pincée de piment d'Espelette
Dans une poêle anti-adhésive, chauffez chaque épice séparément jusqu'à ce que l'épice exhale ses parfums. Veillez à ne pas faire rôtir ou pire, brûler. Réservez.
Lorsque toutes les épices ont chauffé, déposez-les dans un moulin à café pour les moudre en fine poudre. La photo que j'ai faite montre le garam masala en cours de réalisation.
Pour nettoyer le moulin, vous y moudrez du riz blanc. C'est divin et çà fait disparaître les odeurs comme par magie.
Publié à : 10:49 AM | Commentaires (14)janvier 13, 2006
Sel de mer à la lavande et autres aromates
Ce qui est bien du mois de janvier, c'est qu'en faisant du rangement, on retrouve des trucs inspirants. Je viens de goûter à mon sel de mer gris à la vanille. Il se transforme lentement.
Alors que je voulais aromatiser du sel cet été, voilà que je le fais en janvier.
J'ai hâte d'utiliser celui-ci.
Sel de mer à la lavande et autres aromates
1/2 tasse (120 g) de sel de mer gris
1/2 c. à thé (1/2 c. à café) de thym séché
1/2 c. à thé (1/2 c. à café) de romarin séché
1 c. à table (15 ml) de trois poivres de Penja, écrasés grossièrement
1 ou 2 pincées de baies roses, écrasées grossièrement
1/4 c. à thé (1/4 c. à café) de piment d'Espelette
Mélangez le tout. Versez dans des pots de verre.
Saupoudrez sur le filet mignon, sur le poulet du dimanche, dans le bouilli de légumes, etc.
© Tarzile.com, 2006
Publié à : 01:50 PM | Commentaires (5)
décembre 21, 2005
Canneberges compotées dans le jus de clémentines - Jour 4
Pour accompagner la dinde, il y a la traditionnelle compote de canneberges. Depuis quelques années, je fais cette compote toute simple. Elle comporte deux ingrédients. Deux. Des canneberges fraîches et du jus d'orange. Cette année, j'avais tout plein de clémentines. Alors, pourquoi pas du jus de clémentines? Faut innover parfois.
Si vous recevez beaucoup de gens, doublez les quantités. Vous pouvez aussi offrir en guise de cadeau d'hôtesse.
Canneberges compotées dans le jus de clémentines
190 g de canneberges
185 ml de jus de clémentines fraîchement pressé
Dans une casserole, déposez les deux ingrédients. Amenez à ébullition et mijotez. Combien de temps me demandez-vous? Jusqu'à ce que la texture vous plaise.
Lorsque la texture vous semble agréable, fermez le feu. Refroisissez et empotez. Conservez au frigo jusqu'au grand soir!
Pour une sauce différente, allez faire un tour du côté de chez Estelle. Sa sauce canneberges à la menthe vous étonnera.
novembre 18, 2005
Salade de carottes
Avant le temps des Fêtes, il convient de s'offrir une cure de vitamines. Quoi de mieux que des carottes en abondance? Si vous avez du citron et de l'huile d'olive dans la cuisine, sortez votre mandoline.
Salade de carottes
5 ou 6 carottes, pelées
Jus de citron frais
Huile d'olive
Fleur de sel
Persil italien ou coriandre
Avec la mandoline, tranchez les carottes en fines rondelles. Déposez dans un saladier. Aspergez de jus de citron. Ajoutez de l'huile d'olive au goût. Salez au goût. Garnissez de persil italien ou de coriandre.
© Tarzile.com, 2005
Publié à : 08:45 AM | Commentaires (2)novembre 13, 2005
Verdures au fenouil
Depuis que j'ai goûté à La Grande Insalata Mista de Marcella Hazan, je ne vois plus les salades de la même manière. Je prends le temps de choisir les ingrédients qui la composeront. Je choisis aussi l'huile d'olive qui conviendra. Car, comme le dit Marcella, un Italien ne s'exclamera jamais sur la salade. Mais il soulignera toujours la qualité de l'huile d'olive.
Hier, au retour du Salon Passion Chocolat, j'étais contente qu'une lasagne m'attende au congélo. Je l'ai accompagnée de cette salade.
J'utilise l'huile d'olive TerraBianca, huile d'olive extra vierge, fabriquée à Radda in Chianti. Elle est exceptionnelle et aura sa place dans la Christmas Pantry. J'ai trouvé cette huile à la Fromagerie Cavallaro.
Verdures au fenouil
4 portions ou 2 portions gourmandes
1 laitue romaine, lavée, parfaitement essorée et mise en morceaux
3 grosses poignées de roquette, lavée et parfaitement essorée
4 feuilles de chou kale rouge, dénervurées
1 bulbe de fenouil, paré et coupé en dés
Fleur de sel
Vinaigre de vin rouge d'excellente qualité
Huile d'olive TerraBianca
Dans un grand saladier, déposez les verdures. Ajoutez les dés de fenouil. Saupoudrez de fleur de sel. Ajoutez quelques gouttes de vinaigre de vin. Terminez avec l'huile d'olive, en toute générosité.
Touillez cette salade. Servez-là dans des assiettes creuses.
© Tarzile.com, 2005
Publié à : 11:03 AM | Commentaires (3)