mars 09, 2010
Crème caramel à la tire d'érable
Maman, il n'y a pas de dessert ?!! Je ne fais pas beaucoup de dessert pendant la semaine, préférant servir des fruits frais ou du yogourt. L'idée de ce dessert m'est venue un soir de janvier, alors que cette requête m’a été servie sur le ton du découragement. Mon inconscient devait exprimer un ras-le-bol de l’hiver trop long. Un ras-le-bol que le meilleur yogourt n’aurait pu dissiper. Vous aimez la crème caramel ? Avec du sirop d’érable, vous adorerez. C’est trop bon.
INGRÉDIENTS
6 à 8 c. à soupe de tire d’érable
500 ml (2 tasses) de lait
1 c. à thé d'extrait de vanille pure
3 gros oeufs + 2 jaunes d’oeufs
125 ml (1/2 tasse) de sirop d’érable
Assez d'eau bouillante pour remplir une lèchefrite creuse à la moitié des ramequins
PRÉPARATION
Préchauffer le four à 350 °F (180 °C). Mettre de l'eau à bouillir.
Déposer 1 c. à soupe de tire d'érable, ou un peu plus, dans chaque ramequin. Les faire tourner pour répartir la tire. Déposer les ramequins dans une lèchefrite creuse. Réserver.
Verser le lait dans une casserole. Porter à la limite de l’ébullition et laisser frémir. Ajouter la vanille.
Battre les oeufs. Ajouter le sirop d’érable. Sans cesser de battre, ajouter le lait frémissant dans les oeufs, une louchée à la fois. Mélanger.
Verser les oeufs dans les ramequins, sur la tire d'érable. Verser l'eau bouillante dans la lèchefrite, de sorte que le niveau de l'eau atteigne la moitié des ramequins.
Glisser au four. Cuire jusqu'à ce qu'un couteau inséré sur le bord du ramequin ressorte propre. Le coeur sera encore mou. Il se raffermira au réfrigérateur
Refroidir au réfrigérateur pendant au moins 4 heures. (Cette étape est essentielle). Démouler sur une assiette à dessert.
UN PETIT PLUS. Faire infuser le contenu d’une gousse de vanille dans le lait qui a été porté à ébullition et retiré du feu, le temps qu’il faut pour que le lait ait bon goût. Filtrer le lait et remettre au feu, pour qu’il frémisse. On peut aussi râper un peu de fève de Tonka dans le lait.
La photo illustre une crème caramel traditionnelle. Le résultat est similaire avec de la tire d'érable. J'ai perdu la trace de mes photos.
© Tarzile.com, 2010
février 26, 2010
Moût de raisin et crème glacée à la vanille
Bichonne est une mine de renseignements et de trucs inédits. Depuis le temps, je devrais le savoir. Pourquoi ne pas lui avoir demandé directement ? Allez savoir.
Dans un récent billet, je demandais quoi faire avec du moût de raisin. Marie m'a donné d'excellentes idées. Je vous en reparle.
Bichonne m'a dit qu'elle utilise le moût de raisin de la même manière que le vinaigre balsamique.
Sa première suggestion ? En garniture, sur de la crème glacée à la vanille. J'ai fait l'essai aussitôt que j'ai su.
Le résultat ? Très étonnant. Le moût que j'utilise a un goût de crème brûlée. Imaginez le contraste avec la crème glacée. Délicieux.
Vous voyez, c'est ça, la force du Web. Il y a toujours quelqu'un, quelque part, qui connaît la réponse et qui se fera un plaisir de partager.
Merci à vous tous, qui partagez et qui contribuez à créer une communauté dynamique, généreuse et vivante.
N'oubliez pas, le moût de raisin, c'est bon avec la crème glacée!
Une photo dort dans mon appareil photo. Quand je saurai où est passé le fil connecteur qui me permettra de télécharger la photo dans l'ordinateur, je le ferai.
Note à moi-même. Où est passé le fil ???
Dernières nouvelles. Fil retrouvé dans la chute à linge. Ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas ce qu'il faisait là.
Publié à : 02:46 PM | Commentaires (6)septembre 13, 2008
Clafoutis aux figues à l'arôme de noisette
J'avais toujours des figues au frigo. Je sais, ce n'est pas l'idéal pour des fruits au parfum délicat. Mais ça aide à prolonger la vie utile des aliments, surtout celle des aliments dont on ne sait quoi faire sur le champ.
Je cherchais toujours le moyen d'utiliser mes figues. Quand j'ai pensé au clafoutis. Merveilleux clafoutis qui se prépare facilement. Clafoutis caméléon qui se décline à toutes les sauces ou presque.
Toujours est-il qu'hier, j'ai préparé un clafoutis aux figues.
Je me demandais bien comment l'aromatiser. Lavande ? Non, mon entourage commence à être las de cet aromate, à mon grand désarroi, croyez-le. Romarin ? Peut-être. Liqueur à la noisette reçue en cadeau à Noël ? Liqueur à la noisette reçue en cadeau à Noël !
Clafoutis aux figues à l'arôme de noisette
6 figues bien mûres, ou assez de figues pour recouvrir le fond de votre moule
2 c. à soupe de sucre granulé, ou de miel, ou de sirop d'érable
1 c. à soupe de liqueur à la noisette
3/4 tasse de farine
1 pincée de sel
1/4 tasse de sucre granulé
3 oeufs battus
1 1/4 tasse de lait
Préchauffez le four à 350°F (180°C).
Beurrez un moule à clafoutis. Réserver.
Trancher les figues. Déposer les tranches dans le moule. Les arroser avec l'alcool. Saupoudrer de sucre. Laisser reposer pendant 15 minutes, ou plus.
Dans un grand bol, déposer la farine et le sel. Ajoute le sucre et mêler.
Ajouter les 3 oeufs battus et remuer. Ajouter le lait et bien mélanger.
Versez la pâte sur les figues. Placer au four et cuire durant 35 minutes, ou jusqu'à ce qu'un couteau inséré dans le gâteau ressorte propre. Pas sec. Propre.
Laisser tiédir.
Mon Chéri m'a dit : "Bon, ça c'est un bon clafoutis." Que dois-je penser ?
© Tarzile.com, 2008
Publié à : 08:03 AM | Commentaires (9)juillet 14, 2008
Miton aux bleuets frais
Un dimanche après-midi, nous étions allés aux bleuets derrière les poulaillers Chabot avec mes grands-parents. Ma talle était à côté d’une clôture de broche. De l’autre côté, des cochons mangeaient dans leur auge. J’étais fascinée par leurs petits yeux, par leur groin, leur queue et par le bruit qu’ils faisaient. J’observais plus que je ne cueillais. Mon pot de crème en glace se remplissait lentement. Ma rêverie a été interrompue par des voix trop fortes. « Qu’est-ce que vous faites ici ? Vous le saviez peut-être pas mais c’est un terrain privé. Allez vous-en chez vous ! »
De retour à la maison, ma grand-mère nous a fait un délicieux miton. Un miton qui avait un goût assez amer.
Miton aux bleuets
Dans un petit bol, déposez des bleuets. Sucrez-les un peu. Ajoutez des morceaux de pain. Couvrez de lait et mangez immédiatement.
© Tarzile.com, 2008
Publié à : 09:06 PM | Commentaires (1)juin 12, 2008
Gratin de cerises d'après Nicole Seeman
Vous aimez la cuisine. Vous connaissez Nicole Seeman. Elle a inauguré la collection Mon grain de sel, aux Éditions Tana.
Cette semaine, je feuilletais son livre lorsqu'un gratin de framboises a attiré mon attention. Je n'ai pas de framboises, j'ai plutôt des cerises.
Je me suis dit qu'il était possible de substituer. Nicole n'y verrait pas d'inconvénient.
J'aurais pu pousser plus loin mes tentatives. Ajouter un peu de kirsch, par exemple. Ou dénoyauter les cerises.
Pour accentuer le goût d'amandes, j'ai choisi de ne pas dénoyauter. Et de ne pas ajouter de kirsch.
J'ai fait le dessert mercredi. La canicule battait en retraite. Seul le vent faisait des siennes. Même la petite Jade a dit son indignation devant tant de turbulence!
Gratin de cerises d'après Nicole Seeman
500 g de cerises équeutées, mais pas dénoyautées
2 jaunes d'oeuf
4 c. à soupe de sucre granulé
4 c. à soupe de poudre d'amande (La mienne provient de chez Adonis à DDO)
200 ml de crème 15 %
Préchauffer le four à 350 F (180 C).
Déposer les jaunes d'oeuf dans un saladier. Ajouter le sucre. Battre jusqu'à ce que le mélange soit jaune pâle.
Ajouter la poudre d'amande. Battre encore.
Verser la crème dans une casserole. Porter à ébullition. Verser un peu de crème dans le mélange oeufs-sucre-amande pour le réchauffer. Battre puis ajouter lentement la crème bouillante sur le mélange en mélangeant constamment.
Verser sur les cerises qui ont été déposées dans une assiette à gratin ou dans des petits moules à crème caramel.
Cuire au four pendant 20 minutes.
Tiédir. Déguster.
Très très bon. Simple et bon. À refaire au fil de l'été.
© Tarzile.com, 2008
Publié à : 06:58 AM | Commentaires (6)avril 07, 2007
Pour Pâques, un cheesecake aux trois chocolats
J'y suis venue, au cheesecake. Ma source d'inspiration ? Ze bible. Le livre des livres. Paru en 1980, donc plutôt difficile à dénicher aujourd'hui. J'ai trouvé mon exemplaire chez Ebay. Même pas de compétition durant l'encan, la plupart des internautes ayant complètement oublié que The Joy of Cheesecake a causé une commotion lors de sa parution. Et que toutes les règles de l'art y sont soigneusement expliquées.
Les auteurs donnent des recettes, mais ce qui est mieux, des techniques pour créer des croûtes, pour faire des substitutions. Une bible, je vous dis.
J'ai trouvé une recette de cheesecake au chocolat. Elle est divine, bien entendu. J'y ai déposé une petite poule en chocolat. Si j'avais eu des oeufs, j'en aurais déposé autour de la poule. L'effet aurait été encore plus chouette. Si vous voulez le servir demain midi, vous le faites aujourd'hui.
Quels sont ces trois chocolats auxquels je réfère avec fierté? Des Callets de Callebaut, du cacao Barry et du grué de cacao. Après des mois de recherches, j'en ai trouvé en quantité raisonnable (135 g) chez Chocolats Privilège.
Cheesecake aux trois chocolats
1 1/2 tasse de chapelure de biscuits Oreo (biscuits au chocolat noir)
6 c. à soupe de beurre, fondu
5 on. de pistoles de chocolat, fondu au bain-marie (choisissez le type de chocolat qui vous plaît. J'ai utilisé 1 sachet et demi de Callets dessert de Callebaut)
3 pots de 250 g de fromage à la crème (type Philadelphia)
3/4 tasse de sucre granulé
3 oeufs
1 c. à café d'essence de vanille
1 tasse (250 g) de crème sûre
3 c. à soupe de cacao de bonne qualité
2 c. à soupe de grué de cacao
La croûte
Préchauffez le four à 350° F (180° C).
Mêlez la chapelure de biscuits et le beurre fondu. Étendez le mélange, en l'écrasant un peu, dans le fond d'un moule à charnière. On dit spring form en anglais, c'est imagé, non? Enfournez et faites cuire durant 10 minutes, 8 si vous utilisez un four à convection. Refroidissez complètement avant de procéder à l'étape suivante.
La garniture au fromage
Préchauffez le four à 275° F (135° C)
Dans un grand saladier, battez le fromage et le sucre jusqu'à ce que le mélange soit léger.
Ajoutez les oeufs et la vanille. Battez jusqu'à ce que le mélange soit homogène.
Ajoutez la crème sûre, la poudre de cacao, le grué de cacao et le chocolat fondu. Mêlez à la cuillère de bois jusqu'à ce que le mélange soit homogène.
Versez dans le moule. Enfournez. Faites cuire durant 1 heure et 15 minutes (1 heure au four à convection). Le gâteau est cuit lorsque le pourtour est ferme alors que le centre est encore mou. Ne vous en faites pas pourle centre. Son séjour dans le four éteint fera le reste.
Éteignez le four, entrouvrez la porte en y insérant une cuillère de bois. Laissez votre gâteau refroidir doucement dans le four. Refroidissez avant de servir. Décorez avec des oeufs de Pâques en chocolat blanc, l'effet sera plus frappant.
Maintenant, des petits conseils. N'utilisez pas le batteur sur socle. Il n'arrivera pas à produire un mélange parfaitement homogène. Je le sais, c'est ce qui m'est arrivé. Je retrouve des grumeaux de fromage. Çà n'altère en rien le goût, mais c'est moins joli. Aussi, ne battez pas les oeufs jusqu'à plus soif. C'est inutile.
Sur ce, je vous souhaite de vous amuser lors de ce congé pascal.
mars 29, 2007
Glace vanille et vinaigre balsamique
En décembre, j'ai servi de la crème glacée à la vanille avec de l'huile d'olive et de la fleur de sel. J'avais adoré. Tellement que ce sera le dessert du prochain repas de Noël. Un des desserts.
L'une d'entre vous m'a suggéré d'utiliser du vinaigre balsamique. Je ne sais plus qui, mais je te remercie!
J'ai fait cette expérience ce soir. J'ai utilisé une crème glacée banale et c'était vraiment bien. J'imagine sur une crème glacée de qualité. Non, j'aime mieux pas imaginer.
janvier 10, 2007
Des biscottis en cadeau
Ce n'est pas parce que le temps des Fêtes est derrière nous - suis-je la seule à sentir que cette période est déjà très loin derrière - que nous ne ferons plus de biscottis.
J'ai l'envie folle d'en faire, moi. Et pour cause. Il m'en restait un. Un seul. Un biscotti offert par Bichonne. La recette est ici. Je sais. Je devais en laisser au moins un à mon Chéri. Mais il a eu sa chance. Et il a traîné, comme le lièvre. Il préférait des beignes, du fromage. Moi, je lui disais qu'il y avait un biscotti pour lui. Demain, qu'il me répondait.
Je l'ai dégusté cet après-midi avec un thé vert japonais, le Hokicha. Même qu'il neigeait un peu lorsque j'ai croqué dedans. C'est un signe, c'est certain. Un signe de quoi? Que la tortue a eu le dessus sur le lièvre? Sais pas. Faudra trouver. En faisant ces biscottis, par exemple. Des biscottis pour le lièvre.
© Tarzile.com, 2007
novembre 06, 2006
Cake aux pommes Cortland de Jacqueline
Vous avez souvent lu que les joies du blog incluent les rencontres virtuelles avec des gens sympathiques avec qui la communication s'établit comme çà. J'ai eu la chance de rencontrer Jacqueline il y a quelques semaines. Pour vous prouver que le web devient concret parfois, je vous présente la recette que Jacqueline m'a fait parvenir.
Elle m'a parlé des quatre-quarts, de la manière européenne de sensibiliser les enfants très tôt à la cuisine (je vous envie tellement) et sur des recettes moins riches que le quatre-quarts.
Jacqueline a eu la gentillesse de me donner une recette de cake aux pommes qu'elle a testée, approuvée et dégustée. Depuis que je l'ai lue, je n'ai qu'une envie : y goûter.
C'est ce soir que j'ai fait ce cake. Je l'ai savourée. Mon Chéri s'est servi deux portions, vous devinez bien. Pour s'assurer que sa première impression était bonne. Voici le cake inratable de Jacqueline. Jacqueline, ne m'en veut pas si j'ai utilisé ma technique de préparation. C'est un automatisme.
Cake aux pommes Cortland de Jacqueline
300 g (2 tasses) de farine
12 g (1 c. à soupe) de poudre à pâte
2 pincées de poudre de vanille
1 pincée de sel
150 g (3/4 tasse) de sucre granulé
2 oeufs
125 g (un peu plus d'une-demi tasse) de beurre fondu
150 ml (2/3 tasse) de lait écrémé
2 pommes Cortland, pelées et coupées en dés
Préchauffez le four à 180°C (350°F).
Mêlez la farine, le sel, la vanille dans un bol. Réservez.
Dans le bol du batteur sur socle, versez le sucre. Battez avec les oeufs puis avec le beurre fondu.
Ajoutez la farine et le lait en alternance, en mélangeant bien après chaque addition.
Ajoutez les dés de pomme et mêlez jusqu'à ce que la pâte soit homogène.
Versez la pâte dans un moule à cake beurré et fariné.
Cuire de 30 à 45 minutes, jusqu'à ce qu'un couteau inséré à coeur ressorte propre.
Démoulez et refroidissez sur une grille. Dégustez le jour même. Jacqueline souligne que c'est encore meilleur le lendemain.
Publié à : 07:25 AM | Commentaires (9)août 05, 2006
Madeleines aux bleuets et aux morceaux de chocolat noir d’après Sophie Dudemaine pour ...
...une bande de joyeux épicuriens.
Bleuets ou myrtilles? Myrtilles ou bleuets? Ces petits fruits bleus goûtent le Québec. Ici, nous marions les bleuets et le chocolat noir avec allégresse. Dans des madeleines, c'est un pont entre le Québec et Paris qui se matérialise.
J'ai des moules à madeleines en métal. Je rêve d'avoir les mêmes moules en silicone. Cette matière facilitera le démoulage qui est assez ardu, je dois avouer. Mais comme nous n'avons rien sans efforts...
Pour celles et ceux qui souhaitent faire des confitures ou des conserves de bleuets, sachez que la saison est bel et bien amorcée. Dans les marchés publics, on offre des immenses paniers de perles bleues à ... 75$.
Madeleines aux bleuets et aux morceaux de chocolat noir d’après Sophie Dudemaine
16 madeleines
80 g de beurre salé, fondu
80 g de farine tout-usage
1 c. à soupe de levure chimique
80 g de sucre granulé
2 œufs
50 g de myrtilles fraîches
30 g de chocolat noir, coupé en petits morceaux
Si vous avez un moule en métal, beurrez-le. Si vous avez un moule en silicone, suivez les instructions du fabricant.
Préchauffez le four à 200°C (400°F).
Faites fondre le beurre. Laissez tiédir.
Dans un saladier, versez la farine, le sucre et la levure chimique.
Séparez les blancs des jaunes d’œufs. Ajoutez les jaunes d’œufs dans la farine. Mélangez avec une cuillère de bois.
Avec une fourchette, faites mousser les blancs sans les monter. Ajoutez les blancs au mélange de farine et mêler avec une cuillère de bois.
Ajoutez le beurre et fouettez vivement. Vous pouvez aussi mélanger vivement avec une cuillère de bois.
Ajoutez les myrtilles et le chocolat à la pâte.
Déposez la valeur d’une cuillère à soupe de pâte dans chaque alvéole du moule.
Faites cuire durant 8 à 10 minutes. Démoulez immédiatement.
Dégustez avec un thé ou une infusion, en bonne compagnie. Sous un très vieil arbre, de préférence.
© Tarzile.com, 2006
juillet 07, 2006
Infusion d'hibiscus et de rose en gelée
Lorsque j'étais jeune, le Jell-O était un dessert très sucré et, par le fait même, très apprécié. Grand-mère, dotée d'une curiosité sans borne en cuisine, nous en présentait souvent. Bien entendu, elle soignait sa présentation. La gelée prenait forme dans un moule de fantaisie. Elle ajoutait des tranches de bananes. Nous adorions. Lorsqu'elle ajoutait de la salade de fruits Del Monte, moi, je détestais. Les raisins verts pelés ne me revenaient pas.
Elle serait bien étonnée de constater que je fais des gelées avec des infusions exotiques de la société Quai Sud. Cependant, je crois qu'elle noterait que j'ai retenu son truc et que j'ajoute des fruits dans mes gelées.
Ce qui l'étonnerait davantage, c'est l'utilisation d'agar agar, un gélifiant tiré des algues. Je crois l'entendre dire : "Mais c'est du trouble sans bon sens!" Les personnes qui ont connu cette époque où il fallait tout faire soi-même ont beaucoup apprécié l'industrialisation de l'alimentation. Ceux qui ont grandi avec l'industrialisation des gâteaux, des pains et de la crème glacée apprécient le fait de pouvoir faire eux-mêmes. L'humain est ainsi fait, je suppose.
Infusion d'hibiscus et de rose en gelée
2 portions
1 tasse (250 ml) d'eau
1 c. à soupe d'agar agar
1 c. à thé d'infusion Rose Shocking, ou pourquoi pas, un thé qui vous plaît
Cassis, framboises, ou les fruits qui vous plaisent
Dans une casserole, versez l'eau. Saupoudrez l'agar agar dessus et brassez. Portez à ébullition. Retirez du feu. Ajoutez le "thé" dans une boule à thé. Brassez jusqu'à ce que l'agar agar soit dissout. Assurez-vous que le thé a suffisamment infusé. Si vous souhaitez sucrer votre infusion, n'hésitez pas.
Dans des coupes, déposez les fruits. Sur les fruits, versez l'infusion qui a tiédi un peu. Laissez figer.
J'ai déposé au frigo. Après une heure, ma gelée avait l'air du Jell-O de mon enfance. Mangez votre infusion.
© Tarzile.com, 2006
Publié à : 08:15 PM | Commentaires (11)avril 08, 2006
Quatre-quarts ou pound cake citronné
Je n'avais jamais fait de quatre-quarts, ni de pound cake, son cousin British. D'ailleurs, la perspective de réaliser un gâteau contenant 1 livre (454 g) de beurre, 1 livre de sucre, 1 livre de farine et une livre d'oeufs m'effrayait.
Ce gâteau ancien, la première référence à son existence remonte à 1747, m'attire depuis longtemps par sa simplicité. Depuis que j'ai une balance culinaire électronique, la pression est plus forte.
Cependant, il persistait une interrogation dans mon esprit. Quel membre du quatuor devait donner le pas aux autres? Ce sont les oeufs, comme de raison. Faut-il les peser avec ou sans la coquille? Ne riez pas, en pâtisserie, faut préciser. Maintenant que je sais qu'on pèse les oeufs tout habillés, je suis prête.
Deux clans s'opposent : celui des blancs d'oeuf montés en neige et celui des oeufs ajoutés entiers au mélange. Pour faire simple, j'ai choisi d'ajouter les oeufs entiers dans le bac du batteur sur socle. Mon quatre-quarts est peut-être un peu plus plat, mais je l'ai réalisé rapidement. Je doute qu'il aurait été plus savoureux avec l' autre méthode de préparation.
J'ai ajouté du jus de citron. J'aurais pu aromatiser avec n'importe quoi. Des graines (pas la capsule, l'intérieur) de cardamome verte, de l'anis étoilé pulvérisé, du gingembre, du thé matcha, de l'eau de fleur d'oranger. J'aurais pu aussi préparer un coulis à la framboise, qui se marie bien au citron. Une autre fois.
Quatre-quarts ou pound cake citronné
2 oeufs (130 g)
130 g de beurre, très mou
130 g de sucre vanillé
130 g de farine non blanchie, tout usage
1 c. à thé (c. à café) de poudre à pâte (levure chimique ou levure alsacienne)
Le jus d'un demi-citron (facultatif)
Préchauffez le four à 325°F (165°C).
Beurrez un moule à cake. Réservez.
Dans le bac d'un batteur sur socle, crémez le beurre. Ajoutez le sucre et battez jusqu'à ce que le mélange soit léger. Ajoutez les oeufs, un à la fois, en battant bien après chaque addition.
Ajoutez la farine et la poudre à pâte, en deux ou trois fois, en mélangeant bien après chaque addition. Ajoutez le jus de citron et mêlez.
Faites cuire durant 35 à 40 minutes, ou jusqu'à ce qu'un pic inséré au centre du cake ressorte propre.
Démoulez sur un treillis. Laissez refroidir.
© Tarzile.com, 2006
Publié à : 08:34 AM | Commentaires (5)mars 17, 2006
Pouding au pain aux figues macérées dans l'eau de rose
Ma grand-mère faisait un délicieux pouding au pain et aux pommes. C'est un dessert bien humble qui me remplissait de joie. La pectine des pommes lui donnait du corps et beaucoup de douceur. J'en oubliais les petits morceaux du coeur qui me grattaient parfois le palais.
J'ai hésité avant de m'attaquer à ce souvenir pour aller finalement dans une autre direction. C'est mon Chéri qui m'a donné l'idée. Je voulais ajouter des figues séchées que j'aurais réhydratées. Dans de l'eau de rose. Fais-les macérer dans l'eau de rose m'a-t-il dit.
C'est ce que j'ai fait. Je ne vous dis pas l'odeur qui a envahi ma cuisine quand j'ai porté l'eau de rose à ébullition. Et quand les fruits ont macéré dans l'eau de rose. J'étais ailleurs, tellement loin des pommes.
Est-ce parce que le dessus est légèrement craquant alors que l'intérieur est moelleux que ce pouding est si réconfortant? Le goût de l'eau de rose est passablement déstabilisant, croyez-moi. On jasera autour de votre table.
Pouding au pain aux figues macérées dans l'eau de rose
12 figues séchées, parées
1/2 tasse (150 ml) d'eau de rose
4 tasses (1 l) de petits cubes de pain rassis
3 tasses (750 ml) de lait
3 oeufs
3/4 tasse (150 g) de sucre vanillé
1 pincée de sel
Amener l'eau de rose au point d'ébullition. Versez sur les figues. Laissez macérer durant au moins 30 minutes. Égouttez. Coupez en petits morceaux.
Déposez les cubes de pain et les morceaux de figues dans un grand bol.
Dans une casserole, versez le lait. Portez au point d'ébullition sans laissez bouillir.
Jetez le lait sur le pain. Laissez reposer durant quelques minutes.
Pendant que le lait et le pain reposent, cassez les oeufs dans un bol. Battez les oeufs. Ajoutez le sucre vanillé et le sel. Battez jusqu'à ce que le mélange pâlisse, disons entre 3 et 5 minutes.
Versez sur le mélange de pain. Mélangez bien.
Enfournez. Faites cuire durant 45 minutes ou jusqu'à ce que le pouding soit doré.
Servez encore tiède.
© Tarzile.com, 2006
Publié à : 02:12 PM | Commentaires (12)janvier 06, 2006
La bûche des Rois de Florentine
Florentine, ma Grand-mère paternelle, faisait une bûche. Elle l'utilisait comme centre de table du 25 décembre au 6 janvier. Pendant les 12 jours de Noël! Le 6 janvier, la bûche quittait le centre de la table pour les assiettes à dessert.
La bûche était joliment décorée. Elle avait tout pour attirer la convoitise. La légende veut qu'à l'âge de deux ans, après le repas, on m'ait demandé ce que je voulais pour dessert. Mon oeil ayant été attiré par la bûche durant tout le repas, je pointe la bûche en criant Çà!
Consternation. Mes jeunes tantes auraient tout d'abord tenté de me distraire et de me présenter toutes les autres douceurs permises. Déjà à cet âge, j'étais plutôt sûre de mon jugement. Non, çà! je répétais.
Puis, devant mon refus, elles supplièrent Grand-mère de me donner une toute petite fleur. Grand-mère était aussi entêtée que moi. Non! Je veux çà! Non! And so on, comme disent les Anglais.
Il semble que j'aie perdu cette bataille. Aujourd'hui, je fais ma propre bûche. Que je sers à mes convives ipso facto, il va sans dire. Je me demande encore comment Grand-mère faisait pour conserver ce gâteau pendant 12 jours. J'imagine que finalement, je l'ai échappé belle.
Plus tard, j'ai appris que les Rois se fêtaient en mangeant une galette dans laquelle on avait caché une fève et un pois. Dans le but de couronner le roi et la reine de la soirée. Mes parents avaient participé à une veillée durant laquelle Tante Thérèse et Oncle Jules avaient été couronnés. Comme je les enviais. J'aurais voulu porter la couronne pendant une soirée, moi aussi. Ce n'est que bien plus tard que j'ai remédié à cette situation.
Voici donc la recette de bûche que je sers à Noël. Avec de la crème glacée maison à la vanille que je prépare la veille du repas.
Je voulais faire un sirop au kirsch, comme celui de Pascale. Mais tenez vous bien. Il n'y avait plus de kirsch dans les SAQ de la région métropolitaine de Montréal depuis 1 mois! Rectificatif. Au moment où j'ai voulu m'en procurer, il restait une petite bouteille dans UNE succursale à Montréal, à l'autre bout de la ville. J'ai donc changé mes plans et fait un sirop au rhum, comme celui de Pascale. Et j'ai noté qu'il fallait refaire le plein de kirsch le plus tôt possible en prévision de Noël 2006.
Lorsque je fais une bûche, je demande toujours l'appui de mon Chéri. C'est lui, le maître rouleur de la maison. Il roule le gâteau comme un pro.
La bûche des Rois
1/3 tasse (100 ml) d’eau
1/4 tasse (50 g) de sucre
1 cuil. à table (1 c. à soupe) de rhum
3/4 tasse (190 ml) de crème à cuisson 35%
8 carrés (250 g) de chocolat mi-amer Baker, ou de chocolat au lait Valrhona, râpé
2 c. à table (2 c. à soupe) de beurre mou
3 oeufs
2 jaunes d'oeufs
1/2 tasse (100 g) de sucre
1/4 tasse (58,5 g) de beurre non salé, fondu
1/3 tasse (30 g) de cacao
2/3 tasse (130 g) de farine tout-usage non-blanchie
1 c. à thé (1 c. à café) de poudre à pâte (levure chimique ou levure alsacienne)
Une plaque à pâtisserie de 10 po par 15 po (25 cm par 37 cm)
Un torchon de cuisine humide
Préchauffez le four à 350°F (180°C).
Tout d'abord, on prépare le sirop. Dans une petite casserole, mélangez le sucre et l'eau. Portez à ébullition. Lorsque le mélange bout, retirez-le du feu. Laissez refroidir. Ajoutez le rhum, ou une liqueur qui vous plaît. Réservez. Jusque là, je m'en tire pas mal.
Maintenant, la ganache. Je la prépare en deuxième lieu, pour qu'elle ait le temps de refroidir avant que je l'étende sur le gâteau.
Dans une casserole, versez la crème. Portez à ébullition. Retirez du feu. Ajoutez le chocolat râpé et le beurre. Mélangez jusqu'à ce que le chocolat et le beurre soient fondus. Refroidir la ganache au comptoir, un peu comme pour les truffes. J'ai déjà refroidi au frigo. La ganache avait tant durci qu'elle était inutilisable. C'est pourquoi je la fais un peu à l'avance. Après une trentaine de minutes, sa consistance est correcte.
Maintenant, on passe au gâteau. Je sors la plaque. Je la beurre légèrement puis je la recouvre de papier sulfurisé. Je la mets de côté, mais à portée de main.
Je tamise ensemble la farine, le cacao et la poudre à pâte.
Dans un grand bol, je dépose les oeufs, les jaunes d'oeufs et le sucre. Au moyen de ma mixette, je bats à grande vitesse jusqu'à ce que le mélange soit très épais. Disons qu'après 6 minutes - 7 minutes, le mélange est épais.
Là, j'appelle mon Chéri parce qu'il est le pro de cette opération. À l'aide d'une spatule, ou d'une cuillère en bois, il incorpore le mélange de farine aux oeufs en pliant à quelques reprises. L'idée, c'est de ne pas brasser l'appareil de manière intempestive. Mon Chéri a l'intention de refaire ce gâteau sans cette cérémonie pour voir l'effet sur le produit final. Si vous avez le cran de prendre un tel risque, faites-nous signe.
Ajoutez le beurre fondu de la même manière. Même commentaire de la part de mon Chéri qui a horreur des sparages inutiles.
Étendez sur la plaque le mélange qui ressemble un peu à un soufflé. Nous avons utilisé une spatule pour répartir à peu près également le mélange sur la plaque. Enfournez. Faites cuire durant environ 8 minutes (four à convection) ou jusqu'à ce qu'un couteau inséré au centre ressorte propre. Comme le gâteau est léger, il cuit rapidement.
Pendant que le gâteau cuit, vous étendez un torchon propre que vous avez humidifié (pas mouillé, humidifié) sur le comptoir.
Lorsque le gâteau est cuit, on le renverse sur le torchon. Enlevez le papier sulfurisé délicatement. Avec un pinceau, ou avec vos doigts si votre pinceau est introuvable, imbibez le gâteau avec le sirop.
Roulez le gâteau sans trop serrer en vous aidant du torchon. Imbibez la surface avec le reste du sirop. Vous vous demandez si ce n'est pas trop de sirop. Non, rassurez-vous. Le gâteau est maintenant recouvert du torchon humide. Laissez refroidir votre gâteau pendant une dizaine de minutes. Une année, nous l'avons laissé pendant une trentaine de minutes. Nous voulions qu'il prenne le pli. Le gâteau avait séché et se brisait. Mauvaise idée, comme disent les ados.
Votre gâteau a refroidi. Vous le déroulez. Étendez-y la ganache que vous avez fouettée pour lui donner un peu de légèreté. Lorsque toute la ganache a été étendue, vous roulez votre gâteau à nouveau.
Vous pouvez glacer votre bûche. Comme Grand-mère Florentine. Vous pouvez aussi la saupoudrer de cacao et ensuite d'un peu de sucre en poudre (sucre glace) avant de la servir. Comme moi.
Je suis certaine que Grand-mère Florentine étendait de la confiture à l'intérieur de son gâteau, pas de la ganache à la crème. Si elle avait utilisé de la crème, nous ne serions probablement pas là pour en témoigner...
Nous avons placé la bûche au frigo, recouverte d'un torchon et nous l'avons servie dans les douze heures suivant sa confection.
Sur ce, festoyez et n'oubliez pas qu'aux Rois, les jours avancent d'un pas d'oie!
© Tarzile.com, 2006
Publié à : 06:49 PM | Commentaires (7)
décembre 22, 2005
Cake aux canneberges et au chocolat blanc
Depuis que j'ai accès à des pépites de chocolat blanc, je ne me possède plus. Je cherche tout plein de manière de les utiliser. Je sais que canneberges et chocolat blanc, c'est tendance. Alors, pour le brunch du 25 décembre, je me suis dit que ce serait une bonne idée si... peut-être... j'ajoutais des pépites dans un cake aux canneberges. Je servirais mon cake avec la marmelade aux clémentines.
Ce matin, mon Chéri en a fait son petit-déjeuner. C'est lui qui a décidé : C'est pour le brunch!
J'ai congelé le cake ipso facto. Le matin du 25, je le sortirai du congélo. Je le déposerai sur un cakestand et le recouvrirai d'un torchon à vaisselle. De cette manière, il décongélera tout doucement et sera prêt pour le repas.
Cake aux canneberges et au chocolat blanc
2 tasses de farine
1 1/2 c. à thé (1 1/2 c. à café) de levure chimique
1/2 c. à thé (1/2 c. à café) de bicarbonate de soude
1/2 c. à thé (1/2 c. à café) de sel
3/4 tasse de sucre
1/2 tasse de pépites de chocolat blanc
2 c. à table d'huile de canola
1 gros oeuf, à la température de la pièce
3/4 tasse d'eau
1/4 tasse (60 ml) de jus de clémentine
3/4 tasse de canneberges fraîches coupées en deux
Préchauffez le four à 325°F (160°C).
Tapissez un moule à cake avec du papier sulfurisé.
Tamisez ensemble tous les ingrédients secs. Ajoutez les pépites. Réservez.
Dans un bol, battez l'huile et l'oeuf.
Ajoutez, en alternance, les ingrédients secs et le liquide (eau et jus).
Mélangez délicatement après chaque addition.
Terminez en ajoutant les canneberges.
Versez dans le moule à cake.
Faites cuire durant 35 à 40 minutes, ou jusqu'à ce qu'un couteau inséré dans la pâte ressorte propre.
Imaginez l'effet sur la table du brunch!
© Tarzile.com, 2005
décembre 18, 2005
Pâtes de fruits à la pomme grenade, aux fraises, etc.
C'est Mercotte qui m'a asséné le coup de grâce. Avez-vous vu ses pâtes de fruits à la framboise? Moi, je retourne lire ce billet à tous les jours rien que pour saliver. J'aime tellement la framboise!
Pour des raisons de fournitures différentes, j'ai choisi de faire la recette que Pinard a donnée chez Paul Arcand cet automne. Il n'y a pas de gelsuc au Québec.
Notez bien que, contrairement à ce qu'a écrit Pinard, il faut 2 enveloppes de 85 ml chacune de Certo. Je le sais. J'ai fait ma première recette avec une. L'appareil avait la consistance de la gelée aux fruits, mais beaucoup trop de sucre pour que je la serve à la table.
J'ai fait deux recettes. Une avec du jus de grenade. L'autre avec de la pulpe de fraises.
Comment obtenir de la pulpe de fraises? En pulsant assez de fraises au robot culinaire pour obtenir 2 tasses (500 ml). C'est tout. Les fraises, c'est Puce qui a choisi. Moi, j'aurais fait comme Mercotte et j'aurais choisi des framboises.
J'avais de petits citrons. Alors, j'ai mis le jus de deux citrons. Pourquoi du citron? Parce que le gélifiant fera son oeuvre en compagnie de sucre et de citron. Cette recette de Pinard s'inspire de Lenôtre.
Pâtes de fruits à la pomme grenade
2 tasses (500 ml) de pulpe ou de jus de fruit
3 tasses (625 g) de sucre
Le jus d'un gros citron
1 cuillère à table (15 ml) de beurre doux
2 enveloppes (170 ml au total) de Certo
Choisissez un moule carré d'au moins 1 centimètre de hauteur. Chemisez ce moule avec du papier antiadhésif (sulfurisé). Réservez.
Dans une casserole à haut rebord et à fond épais, versez le jus ou la pulpe, le sucre et le jus de citron. Chauffez à feu vif. Amenez à grande ébullition.
Laissez bouillir durant quelques minutes, Pinard suggère 4 minutes, en brassant avec une cuillère en bois. Ajoutez le beurre. Laissez bouillir 4 ou 5 minutes de plus. Retirez du feu. Ajoutez aussitôt d’un seul coup le contenu des enveloppes Certo. Brassez pendant quelques secondes avant de verser dans le moule chemisé.
Laissez refroidir au comptoir. Retirez la pâte et son papier du moule. Au couteau, coupez des petits carrés dont les côtés mesurent 2 à 3 centimètres de côté, en tranchant la pâte jusqu’au papier.
Les bonbons se détachent facilement. Roulez dans le sucre, de préférence du sucre assez gros. Ne conservez pas au frigo, c'est trop humide.
© Tarzile.com, 2005
novembre 21, 2005
Un beigne ou une beigne?
Mon Chéri fait des beignes pour Noël. D'après la recette de sa maman. Il soutient que le mot beigne est féminin. Je lui rappelle que ce mot est masculin, dico à l'appui. À chaque mois de décembre, on reprend la même discussion. Cette année, j'ai trouvé un édit de la Société Saint-Jean-Baptiste, chapitre de la Mauricie. On y lit en toutes lettres que le mot beigne, au sens de beignet, est du genre masculin.
Au début, il a tenté de cuire les beignes dans une friteuse T-Fal. Le résultat était décevant. Le beigne absorbait trop d'huile. Il était évident que la friteuse n'amenait pas l'huile à une température assez élevée.
Mon Chéri a donc décidé de prendre une énorme marmite, et d'y plonger un thermomètre à bonbon. Question de surveiller de près la température. Et la cuisson. En tout temps! On ne répond pas à la porte; la boîte vocale est en service. Bref, nous sommes devenus ermites le temps d'un après-midi.
Mon Chéri utilise de l'huile d'arachide, dont le point de fumée s'établirait autour de 230 °C (ou 446° F). Le point de fumée, c'est le point à partir duquel l'huile, trop chaude, se met à fumer (cqfd). Lorsqu'elle se met à fumer, l'huile devient nocive pour la santé. De plus, à partir de ce point, l'huile peut s'enflammer. Voilà pourquoi mon Chéri utilise un thermomètre et surveille la température de l'huile avec beaucoup d'attention.
Curieusement, Puce, qui a une allergie très sévère aux arachides, peut manger des aliments cuits dans l'huile d'arachide sans aucun problème. Un ami chimiste nous a expliqué que cela pouvait être attribuable au fait que la production de l'huile briserait la protéine responsable de son allergie. Il va de soi que c'est une hypothèse. Ce qui ne signifie pas que c'est le cas de toutes les personnes affligées de cette maladie. N'essayez pas cela à la maison, les enfants!
Voici donc la recette de Grand-maman Carmen, revue et corrigée par mon Chéri. D'après la réaction de nos invités, s'il n'y avait qu'un dessert sur la table de Noël, ce serait celui-là. Pourquoi je m'échine à en faire des dizaines alors? Faudrait le demander à mon psy...
Recette de beignes de Grand-maman Carmen
1 tasse de sucre
2 1/2 c. à table de beurre fondu
2 oeufs
1 tasse de lait (ou 2/3 lait et 1/3 babeurre)
4 c. à thé de poudre à pâte (levure chimique)
1 c. à thé de sel
2 1/2 à 3 tasses de farine
La pâte
Faites un puits avec les ingrédients secs. Ajoutez les ingrédients liquides au puits et incorporez le tout pour obtenir un mélange lisse. Laissez reposer la pâte pendant environ 30 minutes en la recouvrant d'un linge humide et propre.
À propos de l'huile, du chaudron et de la température de cuisson
Dans un grand chaudron (env. 25 cm de diamètre) d'une hauteur de 16 à 18 cm, amener environ 3-4 litres d'huile d'arachides à une température de 190 à 200°C.
Assurez-vous de bien fermer les portes de votre cuisine (si possible) et de faire fonctionner votre hotte au maximum pour éviter les odeurs de friture.
La température de l'huile ne doit pas atteindre le point de fumée. Veillez aussi à ce que la température de l'huile ne descendent pas sous les 190°C afin d'éviter que la pâte n'absorbe trop d'huile et que vos beignes ne deviennent indigestes.
Si vous utilisez une autre sorte d'huile (huile de maïs par exemple), ajustez la température de l'huile pour qu'elle ne dépasse pas le point de fumée.
L'huile devrait atteindre environ 6-8 cm de hauteur sans dépasser la moitié de la hauteur du chaudron. Il est important de mesurer constamment la température de l'huile. Je le fais au moyen d'un thermomètre à bonbon. Il ne faut jamais laisser l'huile chaude sans surveillance.
Découpage de la pâte
Roulez. Ajoutez, au besoin, un soupçon de farine si la pâte est trop collante afin de faciliter le découpage et la manipulation. Allez-y avec parcimonie, sinon la farine excédentaire brûlera et se déposera au fond de l'huile de friture ce qui entraînera un dépôt noir et âcre dans le fond de la friteuse.
J'utilise un grand verre pour tailler le beigne et un petit verre pour découper le trou. Ce trou est utile pour assurer une cuisson uniforme. Il existe sur le marché de petites merveilles pour tailler les beignes et les trous de beigne. J'espère bien que la Mère Noël m'en offrira une cette année...
Cuisson
Déposer 4 à 5 beignes à la fois dans l'huile au moyen d'une grande cuillère perforée en acier inoxydable. Les beignes doivent remonter rapidement à la surface sinon cela signifie que l'huile n'est pas assez chaude. Faites cuire les beignes environ 1 à 2 min de chaque côté de façon à ce que la pâte atteigne la couleur dorée désirée.
Vous avez besoin de plaques sur lesquelles vous placerez des essuie-tout afin de recevoir les beignes après leur cuisson pendant qu'ils (ou elles... selon le cas!) refroidiront.
Une fois refroidis, on peut congeler les beignes. Je les décongèle en les sortant du sac de plastique. Je les dépose sur un plateau que je recouvre d'un linge sec. Ils ont alors le temps de prendre la température ambiante doucement.
Le Chéri de T.
© Tarzile.com
novembre 17, 2005
Biscottis aux bleuets et à l'anis
J'ai mangé mes premiers biscottis aux amandes à Taormina, dans un minuscule resto établi au bord de l'eau. Nous les trempions dans de la grappa en regardant le soleil se coucher. Que diraient les Italiens s'ils voyaient des bleuets dans leurs célèbres biscottis? Je parie que des soleils s'allumeraient dans leurs yeux.
Au fait, dit-on bleuet ou myrtille? Le terme bleuet est-il un régionalisme? J'ai découvert que le bleuet est un cousin de la myrtille européenne, ou vaccinium myrtillus. En fait, le bleuet, ou vaccinium angustifolium, est une espèce indigène du nord-est de l'Amérique du Nord.
L'idée d'intégrer des bleuets dans des biscottis m'a séduite. J'ai trouvé cette recette sur le site de Kitchen Aid. Elle a été adaptée du livre Simply Sensational Desserts de la Pâtisserie and Bistro établie à New York.
J'ai dû adapter la marche à suivre. Mais j'ai utilisé mon batteur sur socle muni du fouet plat. J'ai remplacé les amandes par des flocons de noix de coco rôties. Pas des filaments. Des glos flocons. J'utilise ceux des Aliments Inari. Je les trouve dans la section des aliments bio, chez IGA Extra.
Si vous n'aimez pas le goût de l'anis, réduisez la quantité ou n'en mettez pas.
Biscottis aux bleuets et à l'anis
3 c. à soupe (43 g) de beurre doux, ramolli
1/2 tasse (125 g) de sucre
1 1/2 tasse (235 g) de farine tout-usage
1 c. à thé (5 ml) de levure chimique
une pincée de sel
le zeste râpé de 1 citron bio
2 gros œufs
1/2 tasse (30 g) de noix de coco rôtie
1/2 tasse (75 g) de bleuets congelés
1/2 c. à table (8 ml) de graines d'anis
Préchauffez le four à 350°F (180°C)
Recouvrez deux plaques à biscuits de papier sulfurisé.
Dans le bol du batteur sur socle, battez le beurre et le sucre à vitesse moyenne jusqu'à ce qu'ils soient bien mélangés, pendant environ 1 minute.
Ajoutez la farine, la levure chimique, le sel et le zeste de citron. Battez jusqu'à ce que bien mélangé.
Ajoutez les œufs un à la fois, en battant bien après chaque addition et en raclant les bords du bol au besoin.
Ajoutez la noix de coco, les bleuets et l'anis. Remuez pour bien mélanger.
Mettez la pâte sur un plan de travail légèrement fariné. Divisez en quatre. Formez quatre boudins de 8 cm de long et d'une hauteur de 2 cm.
Placez le boudin sur la plaque à pâtisserie à l'aide d'une spatule. Faites cuire pendant 30 minutes, ou jusqu'à ce que le dessus soit ferme au toucher. Laissez le boudin refroidir sur la plaque à pâtisserie pendant 10 minutes. Réduisez la chaleur du four à 275°F (environ 140°C).
À l'aide d'un couteau dentelé, coupez le boudin en diagonale en tranches de 1/2 pouce (1,25 cm) d'épaisseur. Disposez les biscottis côté coupé vers le haut sur la plaque à pâtisserie.
Faites cuire 20 minutes de plus. Tournez et faites cuire durant une vingtaine de minutes ou jusqu'à ce qu'ils soient dorés et croustillants.
Laissez refroidir complètement sur une grille. Rangez les biscottis dans un récipient hermétique et conservez dans un endroit sec jusqu'à deux semaines.
Vous aimez la cannelle? Faites un tour chez Bichonne.
novembre 15, 2005
Patrice Demers; le surdoué du dessert
Au Salon Passion Chocolat, j'ai acheté le livre de Patrice Demers, jeune chef pâtissier aux restaurants Les Chèvres et Le Chou, à défaut d'avoir pu m'offrir un chocolat chaud de son cru.
Après avoir feuilleté rapidement le livre et échangé avec son associé, le charmant Claude Beausoleil, j'ai acheté. De retour à la maison, j'ai examiné très attentivement.
Si je peux résumer ce livre, je dirais que la philosophie qui l'anime est diamétralement opposée à ma devise La vie est simple.
Alors que je privilégie les recettes qui sont composées de trois ou de quatre ingrédients, Patrice monte des desserts à partir de trois ou de quatre recettes. Celles-ci ne sont pas toujours simples. Mais c'est un Chef, pas une mère de famille. Cependant, Patrice déborde de bonnes idées que je pourrai adapter.
Sa philosophie. « Je préfère rechercher les contrastes entre les saveurs et les textures plutôt que de passer du temps sur des éléments décoratifs, comme les tuiles ou le sucre filé. »
Les grands thèmes. Pré-desserts; Desserts de saison; Chocolat; Mignardises.
Des recettes attrayantes. Compotée de pêches, mousse de yogourt à la vanille et granité aux framboises. Des glaçons au basilic. Soupe de clémentines au fenouil et aux canneberges, yogourt à la vanille. Biscuit au chocolat sans farine, mousseline au caramel, coulis d'abricot et glace à la cannelle. Pots de crème au chocolat, caramel et sel Maldon.
Les photos sont aussi attrayantes que les techniques sont complexes.
À acquérir si vous avez beaucoup de temps et si vous jouissez d'une dextérité très certaine en cuisine. À emprunter à votre bibliothèque municipale pour les idées lumineuses de ce jeune Chef surdoué.
Pour goûter à ses desserts, on peut aller aux restaurants Les Chèvres et Le Chou.
© Tarzile.com, 2005
novembre 14, 2005
Tartelettes au citron de Joël Chapoulie
Hier soir, nous avons mangé du saumon. C'est un plat assez léger. J'ai choisi de tester la recette que Joël Chapoulie, le grand chef du restaurant L'Express, a présenté chez Josée di Stasio par le passé.
J'ai utilisé de la pâte feuilletée. Joël suggérait de garnir le fond avec des dés de mangue. J'ai plutôt utilisé des bleuets (myrtilles). Le verdict des goûteurs : c'est mieux sans!
J'ai suivi les instructions du Chef Simon, pour ce qui est des techniques de cuisson à blanc de la pâte.
Je dois dire que dans mon super four à convexion, les tartelettes étaient cuites à la perfection après 30 minutes, plutôt qu'après 45 minutes, tel que mentionné par Chapoulie.
Publié à : 08:09 AM | Commentaires (7)novembre 12, 2005
Chocolat chaud d'après Geneviève Grandbois
De retour du Salon Passion chocolat, nous n'avions qu'une envie. S'offrir un merveilleux chocolat chaud. J'avais découpé la recette que la chocolatière Geneviève Grandbois avait donné à La Presse vendredi dernier.
J'ai déjà entendu cette grande artiste du chocolat déclarer que ce qui est bon, ce n'est pas un lait au chocolat, mais bien un chocolat au lait. Geneviève, comme tu as raison!
J'aime beaucoup le sirop d'érable. Mais un bon miel ferait aussi bien l'affaire.
Ce chocolat chaud n'a absolument rien à voir avec les petits mélanges en sachet qu'on nous offre dans les supermarchés. Une gorgée de celui-ci et vous comprendrez ce que je veux dire!
Chocolat chaud d'après Geneviève Grandbois
4 portions
1 tasse (250 ml) de lait entier
1/2 (125 ml) tasse d'eau
2 c. à table (30 ml) d'excellent cacao
1 c. à table (15 ml) de sirop d'érable
1/2 tasse (100 g) de chocolat noir, 50% au moins
Dans une casserole, versez le lait, l'eau, le cacao et le sirop d'érable. à feu moyen, amenez à ébullition en remuant constamment.
Ajoutez rapidement le chocolat noir. Remuez avec un fouet jusqu'à ce que le chocolat soit fondu.
Continuez à remuer jusqu'à ce que le mélange frémisse. Baissez alors le feu au minimum. Laissez cuire durant 5 minutes en remuant fréquemment.
Retirez du feu et laissez refroidir durant quelques minutes. Servez dans vos plus jolies tasses, un soir où il neige et qu'une bonne bûche brûle dans le foyer.
La recette de chocolat chaud du Père Noël!
Publié à : 05:20 PM | Commentaires (14)Bonshommes en pain d'épices
Les bonshommes en pain d'épices. On aime en manger. On aime les suspendre dans le sapin. Les enfants aiment les décorer. Ces bonshommes sont indissociables de Noël. Ces biscuits sont craquants et c'est ce que j'aime. Je les congèle aujourd'hui. Je les décorerai une fois décongelés.
J'ai préparé la pâte hier soir. J'ai divisé en quatre disques que j'ai bien emballés dans du papier Saran (adhésif ou Sopalin) avant de les réfrigérer. De cette manière, les disques se conserveront durant 3 jours. Au sortir du frigo, je les laisse au comptoir durant quelques minutes, le temps qu'ils se ramollissent un peu.
J'abaisse la pâte sur un marbre légèrement enfariné. Il est impératif d'enfariner le rouleau à pâte, ce qui empêche la pâte d'y adhérer.
Cette recette est tirée du Magazine Kids (Martha Stewart) de Noël 2004.
Bonshommes en pain d'épices
1 tasse (2 bâtonnets de 117 g) de beurre à la température de la pièce
1 tasse (225 g) de cassonade (sucre brun) bien tassée
1 gros oeuf, à la température de la pièce
1/2 tasse (125 ml) de mélasse
2 c. à thé (10 ml) de gingembre en poudre
2 c. à thé (10 ml) de clou de girofle
1 c. à thé (5 ml) de bicarbonate de soude
1/4 c. à thé (1 ml) de sel
4 tasses (650 g) de farine tout-usage
Dans le bol du robot, déposez le beurre et le sucre. Battez à grande vitesse jusqu'à ce que le mélange soit pâle et léger, disons environ 5 minutes. Râclez au besoin.
Ajoutez l'oeuf. Mélangez bien. Tout en mélangeant la pâte, ajoutez la mélasse, les épices, le sel et le bicarbonate. On peut remplacer la mélasse par une même quantité de miel ou de sirop d'érable.
Réduisez la vitesse du robot au plus faible. Ajoutez graduellement la farine, en mélangeant bien après chaque addition.
Divisez la pâte en quatre ou cinq disques. Emballez-les dans une pellicule anti-adhésive et réfrigérez-les jusqu'à ce qu'ils soient fermes, environ 2 ou 3 heures.
Lorsque vous êtes prête à faire les biscuits, préchauffez le four à 350°F (180°C).
Abaissez la pâte à l'épaisseur qui vous convient sur un marbre fariné. Découpez les biscuits au moyen des emporte-pièces. Transférez les bonshommes sur les plaques à biscuits recouvertes de papier parchemin (sulfurisé). Enfournez. Faites cuire durant environ 10 minutes ou jusqu'à ce que le tour des biscuits ait légèrement bruni.
Faites refroidir sur une grille.
Congelez.
novembre 10, 2005
Biscuits au sucre légèrement citronnés
À la demande expresse de Bichonne, je teste la recette de biscuits au sucre de Martha Stewart. Cette recette, je l'ai un peu adaptée. J'ai notamment réduit les quantités de sucre. Ce qui n'a pas beaucoup d'influence sur le résultat final. Je servirai ces biscuits aux enfants.
Biscuits au sucre légèrement citronnés
environ 24 biscuits
3 tasses (750 ml) de farine tout-usage
1 c. à thé (5 ml) de bicarbonate de soude
1/4 c. à thé (2 ml) de sel
1 1/4 tasse (315 ml) de sucre granulé
1/4 tasse (65 ml) de cassonade (sucre brun) tassée
2 c. à table (30 ml) de jus de citron frais
1 tasse (2 bâtonnets de 117 gr chacun) de beurre
2 gros oeufs
Sucre granulé
Préchauffez le four à 350°F (180°C).
Tamisez ensemble la farine, le bicarbonate et le sel. Réservez.
Versez les sucres dans un bol. Mêlez.
Ajoutez le beurre. Battez jusqu'à ce que le mélange soit pâle et léger. Ajoutez les oeufs, un à un, en mélangeant bien après chaque addition.
Ajoutez le jus de citron.
Ajoutez lentement la farine, tout en mêlant bien à la cuillère de bois.
Sur des plaques à biscuits recouvertes de papier parchemin(sulfurisé), déposez de la pâte à biscuit. Écrasez légèrement. Laissez de l'espace entre chaque biscuit.
Saupoudrez de sucre granulé.
Enfournez. Faites cuire durant 15 minutes, ou jusqu'à ce que les biscuits soient dorés.
Les biscuits se conservent dans un contenant hermétique jusqu'à 3 jours. Au congélo, ils garderont leur fraîcheur jusqu'à 3 mois facilement.
Bichonne, j'ai hâte de savoir ce que tu en penses. Dis-toi que c'est toujours difficile de compétitionner avec un souvenir!
Salade de fruits au sirop de lavande et au basilic
L'automne venu, je dois faire plus d'efforts pour réaliser des salades de fruits. Je me tourne plutôt vers les fruits exotiques. Cette recette s'inspire de Fabrice Coustanceau.
Salade de fruits au sirop de lavande et au basilic
4 petites portions ou 2 portions gourmandes
1 mangue mûre, coupée en cubes
Autant de cubes d'ananas que de mangue
1 kiwi
Les graines d'une petite pomme grenade
60 ml de sirop de lavande
Feuilles de basilic, émincées
Dans un saladier, déposez les fruits. Arrosez avec le sirop de lavande. Mélangez. Parsemez de basilic.
Servez.
Publié à : 08:02 AM | Commentaires (7)
octobre 31, 2005
Gâteau fudge à la poudre de cacao sans oeufs
Lorsque Puce est entrée au jardin d'enfants, les parents apportaient un gâteau pour souligner l'anniversaire de leur rejeton. Comme la classe de Puce comptait des enfants allergiques aux oeufs et aux arachides, la jardinière avait distribué des recettes "sécuritaires" ainsi qu'une marche à suivre stricte.
Ce gâteau au chocolat connaît un grand succès à chaque fois. Que ce soit aux anniversaires, à Noël, ou un mardi soir pluvieux et venteux.
On peut le faire dans un moule à gâteau des anges, ou dans des moules à muffins. Aujourd'hui, Halloween oblige, je ferai dans des moules à muffins. N'oubliez pas. À moins d'avoir des moules en silicone, il est impératif de déposer des caissettes de papier dans vos moules. Remerciements à Papilles et pupilles.
Gâteau fudge à la poudre de cacao sans oeufs
1 2/3 tasse de farine
1 1/2 tasse de sucre vanillé
2/3 tasse de poudre de cacao
2 c. à thé de poudre à pâte (levure chimique)
1/2 c.à thé de sel
1/2 c. à thé de bicarbonate de soude
1/2 tasse d'huile de canola (colza)
1 1/2 tasse d'eau
Préchauffez le four à 350°F (180°C). Tapissez les moules avec des caissettes de papier.
Dans une immense tasse à mesurer (2 l) en verre, déposez les ingrédients secs. Ajoutez, en alternance, l'eau et l'huile. Mêlez jusqu'à ce que la pâte soit lisse.
Versez dans les moules. Enfournez. Faites cuire entre 20 et 30 minutes, jusqu'à ce que la lame d'un couteau insérée dans un gâteau ressorte propre.
Publié à : 06:28 PM | Commentaires (29)octobre 24, 2005
Tire Sainte-Catherine pour Halloween
Cette recette, ma Grand-mère l'a tirée du livre L'économie domestique à l'école primaire publié en 1940. J'ai retrouvé la même recette dans plusieurs livres récemment publiés.
J'aimais la voir tirer l'écheveau sucré qui changeait de couleur au fil de ses efforts. Ce bonbon colle au palais. Lorsqu'on y plante les dents, c'est pire. Après, on sort la brosse à dents et la soie dentaire.
La tire est un bonbon à la mélasse qui a été introduit au Canada par Mère Marguerite Bourgeoys. Aux premiers temps de la colonie, les colonisateurs voulaient explorer le territoire. Mais aussi, ils voulaient convertir les autochtones à la religion catholique. Mère Marguerite Bourgeoys, qui fonda la première école de Montréal, fabriquait ce bonbon et en offrait aux petits autochtones pour les attirer. Facile de comprendre pourquoi ils se sont laissés séduire.
Pourquoi je me donne autant de mal? Pourquoi ne pas acheter ces bonbons dans les supermarchés? Tout simplement parce que les papillottes de tire peuvent contenir des traces d'arachides...
Je vais donc en faire pour Halloween cette année. Ce sera la première fois que Puce pourra y goûter. Elle en apportera à l'école, où il y aura une fête gigantesque vendredi. Pour souligner le début des vacances de Toussaint et surtout, pour célébrer dignement Halloween.
Il est plus facile de réaliser cette recette lorsqu'on dispose d'un marbre. Et d'un Chéri qui prête sa force musculaire, le temps d'une recette.
Il faut beurrer le marbre. La tire étant extrêmement collante. Aussi, il est impératif de trouver des papillottes en papier ciré. Les autres types de papier ayant la fâcheuse tendance à adhérer au bonbon.
Tire Sainte-Catherine
2 tasses (500 ml) de cassonade
2 tasses (500 ml) de mélasse
1/2 (125 ml) tasse d'eau
2 c. à table (30 ml) de vinaigre blanc
1 c. à table (15 ml) de beurre
1/2 c. à thé (3 ml) de bicarbonate de soude
Dans une grande casserole, mettez tous les ingrédients, à l'exception du bicarbonate de soude. Brassez jusuq'à ce que le mélange atteigne l'ébullition.
Cuisez, sans brasser le mélange, jusqu'à 260°F au thermomètre.
Retirez du feu. Ajoutez le bicarbonate de soude et mêlez parfaitement.
Versez le mélange sur un marbre beurré. Laissez refroidir jusqu'à ce que le mélange puisse être manipulé confortablement.
Beurrez-vous les main. Prenez un morceau de tire. Étirez jusqu'à ce que la tire soit mate et qye sa couleur soit d'un blond foncé.
Coupez en petites bouchées avec des ciseaux. Emballez individuellement. Bien cacher.
octobre 23, 2005
Le Moka de la Rôtisserie Laurier
La Rôtisserie Laurier, sur la rue du même nom, est un monument, une institution à Montréal. Ils célébreront leur 70e anniversaire bientôt. On y sert du poulet, des pommes de terre pilées (en purée), des frites. C'est la spécialité. Il y a autre chose, bien sur. Mais le coeur du menu, c'est le poulet. On y croise souvent les mêmes clients. C'est la cantine des personnes âgées du quartier. Et de tous les gourmands de la ville.
Samedi, mon Chéri a eu la gentillesse de conduire Puce et sa copine à La Ronde, parc d'attraction où on célébrait Halloween. À la sortie, les jeunes filles ont choisi d'aller manger à la Rôtisserie Laurier.
Pourquoi je vous parle de la Rôtisserie Laurier? Parce cette joyeuse bande a eu la délicatesse de me ramener ZE dessert de la Rôtisserie. Le MOKA. Le seul dessert fait sur place. On sait qu'un plat est un classique lorsqu'il soulève des passions. Mais comment un gâteau Moka peut-il exacerber les passions à ce point?
Il y a les froids et les tièdes comme il y a les Capulet et les Montaigu. D'abord, ceux qui jurent que le Moka est à son meilleur froid. J'en suis.
Il y a les autres. Ceux qui estiment qu'il est bien meilleur tiède. Ceux-là vont jusqu'à demander qu'on place le Moka au micro-ondes durant onze secondes, ni plus ni moins, question de faire dégouliner le glaçage un tout petit peu. Mon Chéri appartient à cette catégorie.
C'est un simple gâteau blanc au beurre, recouvert du meilleur glaçage au monde!
Je vous laisse. Je ne veux pas faire attendre mon MOKA. Il pourrait tiédir...
La Rôtisserie Laurier est située au 381, rue Laurier, près de Hutchison. Si vous avez le grand bonheur de demeurer assez près, faites livrer! (514)273-3671.
Galettes à la mélasse de Grand-maman
Cette recette est un classique. Le titre peut être trompeur. Ce n'est pas vraiment une galette, au sens de la galette des Rois. C'est plutôt un biscuit, ou un cookie. Pourquoi ma Grand-maman disait que c'était des galettes? Je ne sais pas. Ce que je sais, c'est qu'avec un verre de lait, c'est bon. Je sais que cette galette a du succès dans la boîte à lunch de Puce.
Pour le plaisir des enfants, le goût de mélasse n'est pas trop prononcé. Les jeunes papilles sensibles ne seront pas bousculées.
Si cette recette était destinée à des adultes, j'aurais remplacé une partie du lait par du café refroidi. Pour varier le goût, j'aurais pu ajouter du clou de girofle moulu au gingembre en poudre. Les goûts deviennent alors plus complexes.
J'ai fait cette recette avec mon batteur sur socle. Un charme. Le mélange se fait tout seul, sans que j'ai eu à forcer. Ils se feront tout seul, à Noël. D'ailleurs, je ne vuex pas vendre la mèche, mais je crois savoir que ces biscuits sont les préférés du Père Noël.
Galettes à la mélasse de Grand-maman
1/2 tasse de beurre ou de margarine
1/2 tasse de sucre brun
1/2 tasse de mélasse
1 oeuf
2 tasses de farine tous usage
1 1/2 c. à thé de bicarbonate de soude
1/2 c. à thé de gingembre en poudre
1 c. à thé de sel
1/2 tasse de lait
Préchauffez le four à 375°F (190°C). Tapissez des plaques à biscuits de papier parchemin (sulfurisé).
Dans un bol, mélangez la farine, le bicarbonate de soude, le gingembre et le sel. Réservez.
Installez le batteur plat. Dans le bol du batteur sur socle, déposez la margarine, le sucre, la mélasse et l'oeuf. Battez à la vitesse 2 durant environ 30 secondes. Arrêtez et râclez les parois du bol avec une stapule. Passez à la vitesse 4 et battez pendant 30 secondes ou jusqu'à ce que le tout soit bien mêlé. Arrêtez le batteur et râclez les parois du bol.
Passez à la vitesse STIR. Ajoutez, en alternance, la farine et le lait. Brassez bien après chaque addition. Passez à la vitesse 2 et battez jusqu'à ce que le mélange soit homogène.
Déposez des cuillérées à thé combles de pâte sur les plaques à biscuits. Espacez-les, les galettes ont tendance à prendre de l'expansion. Glissez les plaques au four. Faites cuire durant une dizaine de minutes, ou jusqu'à ce que le tour des biscuits soit un peu plus foncé.
Faites refroidir sur une grille.
© Tarzile.com, 2005
octobre 18, 2005
Gâteau citronné
Mon Chéri aime beaucoup les gâteaux spongieux, qui ont du corps. Je me suis inspirée d'un gâteau pour le four micro-ondes de Jehane Benoît, recette que j'ai adaptée,tant sur le plan de la cuisson que sur celui des gras utilisés et de la quantité de sucre. J'ai pensé que ce petit gâteau lui ferait plaisir, en cette période de pluie continuelle. Un gâteau délicieux et vite fait. Un gâteau de semaine!
Gâteau citronné
2 c. à table (30 ml) d'huile de canola (ou de colza)
2/3 tasse (140 gr) de sucre granulé
2 oeufs
1 1/4 tasse (195 gr) de farine non-blanchie
1/2 c. à thé (3 ml) de sel
2 c. à thé (10 ml) de poudre à pâte (levure chimique)
1/2 tasse (125 ml) de yogourt nature faible en matières grasses, ou de crème 15%
3 c. à table (45 ml) de sucre granulé
Le jus d'un citron
Préchauffez le four à 350°F (180°C).
Dans un grand bol, déposez le sucre, l'huile de canola et les oeufs. Battez durant 1 ou 2 minutes.
Ajoutez la farine, le sel, la poudre à pâte et le yogourt. Bien mêler.
Versez l'appareil dans un moule en verre (23 cm par 23 cm).
Faites cuire durant 20 à 25 minutes, ou jusqu'à ce qu'un couteau inséré dans la pâte ressorte propre.
Sortez du four.
Dans une petite casserole, versez le jus de citron et le sucre. Amenez à ébullition. Versez sur le gâteau qui sortait du four.
Servez.
octobre 17, 2005
Ma première tarte fine aux pommes
Je n'avais jamais mangé de tarte fine. J'ignorais même l'existence de ce dessert jusqu'à tout récemment. J'étais sur quelle planète? Cette gourmandise ne faisait pas partie de mon patrimoine culinaire.
Dans ma quête, il y avait un obstacle de taille. Je n'avais pas de pâte feuilletée. Si quelqu'un sait comment faire cette pâte, vous laissez l'hyperlien vers votre site dans un commentaire.
La semaine dernière, après être allée au verger Labonté, j'avais des pommes et je voulais m'attaquer à une tarte fine. J'ai trouvé la pâte feuilletée congelée chez Première Moisson, à Dorion. On m'a assurée qu'il y en avait toujours des rouleaux au congélo. Quelques recherches m'ont démontré que j'avais tout ce dont j'avais besoin : des pommes et de la pâte.
On y va!
Ma première tarte fine aux pommes
Pâte feuilletée
Pommes Cortland, tranchées finement à la mandoline
Sucre granulé, ou mieux, sucre d'érable râpé
Un peu de beurre
Quatre heures avant de préparer la tarte fine, sortez le rouleau de pâte du congélo pour le placer au frigo où il pourra décongeler tout doucement. Après cette visite au frigo, laissez à la température de la pièce durant 15 minutes.
Préchauffez le four à 450°F(230°C ou th 8).
Sur un marbre, roulez un carré de pâte jusqu'à une épaisseur de 1 mm. Les perfectionnistes n'ont pas besoin de mesurer. Un coup d'oeil suffit. La pâte doit être très mince.
Placez la pâte sur une plaque antiadhésive allant au four. Sur la pâte, déposez les tranches de pommes. Sucrez. Pour ajouter au goût, vous pouvez parsemer de pointes de beurre, çà et là.
Enfournez et cuire durant une quinzaine de minutes. Chez moi, après 10 minutes, la pâte avait sérieusement changé de couleur. J'ai sorti les tartes fines.
Puce a englouti. Mon Chéri, qui aime bien les fruits compotés, m'a dit que les pommes n'étaient pas cuites. Je ne suis pas d'accord. Je les ai trouvées parfaites. Mais, des goûts et des couleurs, on ne discute point!
Publié à : 08:05 AM | Commentaires (12)
octobre 12, 2005
Petits gâteaux aux deux chocolats
Je confectionne ces petits gâteaux depuis des années. Ils se font très rapidement. Cependant, ils ont quelques caprices. Il faut beurrer les moules à muffins ou encore, ce qui serait parfait, on utilise des moules en silicone. Pour une raison que j'ignore totalement, ils cuisent très mal dans des caissettes de papier. De plus, on ne peut pas remplacer le beurre par de l'huile de canola. Ces caprices sont largement compensés par le fait qu'ils fondent dans la bouche.
Petits gâteaux aux deux chocolats
3/4 tasse de beurre
1/2 tasse de poudre de cacao non sucrée
1 tasse de sucre vanillé
3/4 tasse de farine
1 pincée de sel
2 oeufs battus à la fourchette
1/4 tasse de brisures de chocolat au lait
Préchauffez le four à 350°F (180°C). Beurrer douze moules à muffins.
Faites fondre le beurre dans une casserole à feu doux. Ajoutez la poudre de cacao et remuez jusqu'à ce que le mélange soit lisse. Retirez du feu.
Ajoutez le sucre vanillé, la farine, le sel, les oeufs battus et les brisures de chocolat au lait.
Versez dans les moules à muffins.
Cuire pendant 22 à 25 minutes ou jusqu'à ce qu'un cure-dents inséré au centre ressorte propre. Pour ma part, je fais cuire durant 23 minutes et je sors le moule. Je laisse refroidir au comptoir durant quelques minutes. Durant ce temps, le gâteau cuit encore un peu et durcit légèrement. Je démoule le tout. L'extérieur du gâteau est un peu dur alors que l'intérieur est mou.
Ces gâteaux se congèleraient bien si on m'en laissait l'occasion.
© Tarzile.com, 2005
octobre 10, 2005
Tarte renversée aux pommes et au sirop d'érable de Brigitte Lamarre
Cette recette, je l'ai captée à la télé. Brigitte Lamarre l'avait envoyée à Daniel Pinard qui s'est empressé de nous la communiquer. Cette tarte n'est pas une Tatin, bien qu'elle s'en inspire. Ce n'est pas une tarte traditionnelle non plus. Cette tarte est simple à faire, cependant, elle comporte plusieurs étapes. Mais lorsqu'on célèbre l'Action de Grâces, on ne compte pas.
Pour faire cette tarte, j'ai besoin d'une assiette à tarte assez profonde. Je ne veux pas que çà déborde. J'ai aussi besoin d'une abaisse de pâte brisée au beurre.
J'utilise des pommes Cortland, mon premier choix. On peut les peler et les trancher un peu à l'avance. Elles n'oxydent pas. De plus, elles ne sont pas très juteuses. À défaut de pommes Cortland, j'y vais avec des Spartan. Jamais de pommes McIntosh. Trop juteuses, elles se transformeraient trop rapidement en purée, ce qui ferait mauvais effet sur une tarte renversée. De plus, aussitôt pelées, elles ont la mauvaise habitude d'oxyder. Je n'avais pas de pâte feuilletée sous la main et je ne suis pas assez habile pour la faire à la maison. Mais si vous avez de la pâte feuilletée, allez-y!
Autre chose. Distraite, j'ai laissé la sauce à l'érable cuire quelques minutes de trop. Refroidie, la sauce était devenue un caramel très très mou. J'ai recueilli le caramel à la cuillère que j'ai déposé sur les pommes. La cuisson a eu raison du caramel mou. Assez placoté Tarzile. Vas-y.
Tarte renversée aux pommes et au sirop d'érable de Brigitte Lamarre
1 abaisse de pâte brisée
6 ou 7 pommes Cortland ou Spartan, pelées et tranchées en quartier
3 c. à soupe (45 ml) de beurre
1 tasse (250 ml) de sirop d'érable
2 c. à table (30 ml) de fécule de maïs (maïzena)
Préchauffez le four à 375°F (190°C)
Dans une casserole, déposez le sirop d'érable et le beurre. Ajoutez la fécule de maïs que vous aurez délayée dans un peu d'eau froide afin de faire disparaître les grumeaux. Brassez. Amenez à ébullition et mijotez doucement jusqu'à ce que le mélange ait épaissi, soit 7 ou 8 minutes. Retirez du feu et laissez refroidir.
Pendant ce temps, pelez les pommes et tranchez-les en quartiers. Réservez.
Lorsque le sirop est refroidi, mélangez-y les pommes.
Déposez les pommes dans l'assiette que vous aurez beurrée légèrement. Recouvrez les pommes avec l'abaisse. Percez la pâte à quelques endroits pour que la vapeur puisse s'échapper.
Enfournez. Cuire durant 1 heure. Sortez du four et laissez reposer au comptoir durant 20 minutes. Renversez sur une assiette de service. Servez nature, ou avec de la crème glacée.
Ce matin, il n'y en a plus. Quelqu'un a mangé le reste pour déjeuner.
Publié à : 08:53 AM | Commentaires (11)
septembre 30, 2005
Bleuets enrobés de chocolat de Harry Potter
Le soir où nous devions nous rendre voir le film Harry Potter à l'école des sorciers, il a fallu faire rapidement le dessert. J'ai toujours des bleuets (myrtilles) au congélo. De la même manière, il y a toujours des pistoles de cacao Barry (70%) dans le garde-manger. Ce ne sont pas des chocogrenouilles, mais ...
Bleuets enrobés de chocolat de Harry Potter
Bleuets surgelés
Pistoles de cacao Barry (70%)
Sur une tôle à biscuits, déposez du papier parchemin. Réservez.
Dans une tasse qui va au micro-ondes, déposez des pistoles. Faites fondre le chocolat en faisant cuire durant 10 secondes, à puissance maximale. Sortez la tasse, brassez et remettez au micro-ondes. Allez-y de 10 secondes en 10 secondes. Pourquoi? Parce que le chocolat brûle très très facilement. On peut aussi faire fondre les pistoles au bain-marie. Mais on risque de manquer le film!
Lorsque les pistoles sont fondues, trempez-y 4 ou 5 bleuets surgelés à la fois. Les bleuets s'agglutinent. Sortez-les du chocolat avec une fourchette. Déposez sur le papier parchemin.
Servez immédiatement.
Ce dessert ne se prépare pas à l'avance. Impossible de le préparer durant l'après-midi en vue de le sortir après le repas du soir. Les bleuets auront dégelés, détrempant ainsi les petites bouchées. C'est un petit défaut.
On pourrait aussi utiliser des framboises surgelées. Pourquoi pas?
© Tarzile.com, 2005
septembre 27, 2005
Mousse de chocolat blanc à la lavande
Inspirée par Christian Bégin et sa mousse au chocolat blanc et au thym, j'ai pourtant envie d'utiliser de la lavande. Du chocolat blanc, c'est un peu du bonbon. D'ailleurs, est-ce vraiment du chocolat? De la lavande et du chocolat, Mary nous en a parlé. En attendant ta recette, Mary, je me lance avec celle-ci.
Mousse de chocolat blanc à la lavande
3 petites portions
1/2 tasse (125 ml) de crème à cuisson 15 %
1/2 tasse (125 ml) de crème à fouetter 35 %
1 c. à table (15 ml)de lavande séchée
3 onces (90 g) de chocolat blanc (3 carrés de chocolat Baker), haché en petits cubes
Amenez la crème 15 % à ébullition. Ajoutez la lavande. Éteignez le feu et infusez durant 30 minutes ou jusqu'à ce que la crème ait pris le goût de la lavande. Filtrez ou non, selon la texture désirée.
Entretemps, fouettez la crème à fouetter jusqu'à la formation de pics fermes.
Lorsque la crème a pris le goût de la lavande, la remettre au feu, le temps qu'elle entre en ébullition. La verser sur le chocolat.
Brassez jusqu'à ce que le chocolat ait fondu. Laissez tiédir.
Ajoutez à la crème fouettée. Mêlez délicatement. Refroidissez dans de petites coupes, durant au moins 2 heures.
Dégustez lentement, en compagnie des gens que vous aimez.
Geneviève Grandbois a proposé une recette de mousse ivoire chez Josée di Stasio. Elle aussi utilise la crème à fouetter comme base de sa mousse ivoire.
On pourrait aussi utiliser 3 blancs d'oeufs montés en neige. C'est une méthode plus classique de faire la mousse de chocolat. Cependant, je suis plus craintive face aux oeufs crus par les temps qui courent...
© Tarzile.com, 2005
Publié à : 09:56 AM | Commentaires (8)septembre 23, 2005
Un clafoutis automnal aux prunes
Les cerises fraîches sont déjà loin derrière nous. Sur les étals du marché, il y a maintenant des petites prunes italiennes. Comme j'aime les clafoutis, j'y vais pour les prunes. Pour un clafoutis, il faut une douzaine de prunes, coupées en deux. L'automne a du bon.
© Tarzile.com, 2005
Publié à : 08:51 AM | Commentaires (2)septembre 17, 2005
Gâteau au chocolat moka
Pour célébrer un anniversaire ou pour se gâter un peu, rien de mieux qu'un gâteau chocolat moka. Voici l'adaptation que mon Chéri a faite d'une recette tirée du Larousse de la Cuisine.
Gâteau au chocolat moka
150 gr de chocolat noir mi-amer
150 gr de pépites de chocolat au lait
100 gr de beurre
2 oeufs
80 gr de sucre vanillé
50 gr de farine
6 c à table de café espresso frais
3 c à table de babeurre
1 c à thé de levure (Poudre Magic)
- Faites fondre au bain-marie la moitié du chocolat et 35 gr de beurre.
- Séparez les jaunes et les blancs d'oeufs. Mélangez d'abord les jaunes d'oeufs et le sucre. Ajoutez ensuite la farine, le chocolat fondu avec le beurre, le babeurre, la moitié du café espresso et la levure.
- Fouettez les blancs en neige ferme avec une pincée de sel et incorporez-les à la pâte.
- Versez le tout dans un moule à gâteau prélablement beurré. Faites cuire 10 minutes à 450° F (220° C), puis encore 8 minutes à 350° F (180° C). Retirez du four et laissez refroidir.
- Démoulez le gâteau dans un plat de service. Faire fondre au bain-marie le reste du chocolat, du beurre et du café espresso.
-Versez sur le gâteau en laissant couler sur les bords. Laissez reposer avant de servir. Dégustez.
© Tarzile.com, 2005
Publié à : 08:03 PM | Commentaires (13)juillet 15, 2005
La table des desserts du Souper spaghetti
Au camp de jour de Puce, hier soir, avait lieu le Souper spaghetti annuel. Une belle fête où les enfants ont également animé le souper. Comme Puce a des allergies aux arachides - vous l'ai-je déjà dit? - je me suis proposée pour fournir les desserts. Parce que les risques sont souvent tapis dans les petites douceurs.
Après avoir réfléchi au menu, j'ai choisi de faire des desserts que les enfants peuvent saisir d'une main pendant qu'ils courent dans le parc. Biscuits et muffins. Les petits fruits ne seront jamais meilleurs. Alors, ils seront en vedette.
Lundi, je confirme le nombre de convives. Il devrait y en avoir 100. Oups, 100! C'est un gros party du Jour de l'An, 100 personnes!
Mercredi, le 13, je concocte 8 douzaines de biscuits aux pépites de chocolat.
Jeudi, les muffins. Je cuisine 2 douzaines de muffins aux pépites de chocolat. Et 10 douzaines de muffins aux petits fruits.
Aux petits jardins d'Isabelle, jeudi matin, il y avait des catherinettes. À ne pas confondre avec les jeunes filles qui ont coiffé Sainte-Catherine! Des petites framboises noires. Avec des framboises rouges, j'ai cuisiné des Muffins à la Stendhal!
Muffins aux framboises et aux catherinettes
12 muffins
o 1 ½ tasse de farine tout-usage
o 2/3 tasse de sucre granulé
o 1 c. à table de poudre à pâte (poudre Magic)
o 1/2 c. à thé de bicarbonate de soude
o 1/2 c. à thé de sel
o 3/4 tasse de babeurre (lait de beurre)
o 1/3 tasse d’huile de canola (colza)
o 1 œuf
o 2/3 tasse de framboises fraîches, lavées et asséchées sur un torchon de cuisine
o 1/2 tasse de catherinettes fraîches, lavées et asséchées sur un torchon de cuisine
- Préchauffez le four à 400°F.
- Déposez des coupelles de papier dans les moules à muffins.
- Dans un grand bol, mêlez la farine, le sucre, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude et le sel. Réservez.
- Battez l’œuf. Ajoutez-le au babeurre et à l’huile. Battez encore un peu.
- Ajoutez le liquide aux ingrédients secs.
- Ajoutez les fruits et mêlez quelques instants. La pâte sera grumeleuse et c'est çà qu'on veut.
- Déposez dans les moules à muffins. Cuire entre 15 et 20 minutes, jusqu’à ce qu’un couteau inséré dans un muffin ressorte propre.
- Dégustez tiède.
© Tarzile.com
Publié à : 12:02 PM | Commentaires (10)juin 28, 2005
Tarte d'Albertine au sucre d'érable de Marguerite
Dans le cadre de l'événement Taste Canada, je suis partie à la recherche du parfum des étés perdus. Qu'est-ce qui goûte chez nous? Bien sûr, je me suis tournée vers mon enfance - ce pays dont on ne revient jamais - à la recherche de cette saveur qui fait qu'à l'étranger, un jour, malgré tout l'enchantement des lieux, nos papilles ont le mal du pays.
Est-ce la confiture aux framboises et le miton aux bleuets de Berthe, la tourtière de Réjeanne, la sauce à spaghetti de Marcelline ou le pâté au poulet de Bernadette? Ou bien le maïs en épi d'Yvon, le meilleur au monde. Ou le Migneron de Charlevoix et le miel d'Anicet? Les fraises de Sainte-Anne-des-Plaines, si rouges et si sucrées? Les bleuets du Lac Saint-Jean, les plus sucrés de cette galaxie! Pourquoi pas les légumes de Stephen de la Ferme du Zéphyr, un passionné qui fait le pari de la culture bio, sur l'île de Montréal.
Malgré cette remarquable diversité, il y a un plat que Berthe, Réjeanne, Florentine, Orise, Marcelline, Huguette, Albertine et Carmen ont cuisiné - chacune à leur manière et des centaines de fois - un dessert qui s'attire toujours des hourras lorsqu'il apparaît sur une table. La tarte au sucre. La reine de la bouffe doudoune. Un dessert humble et vite préparé. Même si, en ce début de siècle, les étals des marchés n'ont jamais été aussi bien garnis, c'est ce dessert traditionnel qui a surgi de ma mémoire, tout naturellement.
On le cuisine en juin? Pourquoi pas! Çà fait ceinture fléchée? Certainement! Mais pourquoi bouder son plaisir? La vie est si courte.
Traditionnellement, on confectionne cette tarte avec de la cassonade, c'est plus économique. Pour ma part, j'ai pigé dans ma réserve de sucre d'érable pour faire une tarte au sucre... d'érable!
Qu'est-ce qui accompagne une tarte au sucre tout juste sortie du four? De la crème glacée à la vanille. J'ai fait la mienne à partir d'une recette publiée chez Martha Stewart, en remplaçant la lavande par une gousse de vanille. Comme quoi, le goût du Canada tire ses influences d'un peu partout.
La recette de tarte est d'Albertine, la grand-mère maternelle de mon Chéri. Nous l'avons adaptée puisque nous avons sous la main le sucre d'érable de Marguerite à Marie-Paule.
À toutes ces femmes qui, par leur labeur acharné, ont fait de notre enfance un pays qui a du goût, je dédie cette recette.
Tarte d'Albertine au sucre d'érable de Marguerite
1 abaisse de pâte brisée, précuite et refroidie
1 tasse (250 ml) de sucre d'érable râpé, ce qui équivaut environ à un bloc de 250 grammes de sucre d'érable
1 c. à table de farine
1/2 tasse (125 ml) de crème à cuisson 35%
Quelques noisettes de beurre
Préchauffez le four à 325°F.
Dans un bol, mélangez le sucre et la farine. Ajoutez la crème. Brassez pour bien mêler. Versez dans l'abaisse précuite. Déposez les noisettes de beurre sur le dessus. Cuire durant une quinzaine de minutes, ou jusqu'à ce que l'appareil bouillonne. C'est grâce au bouillonnement que le mélange épaissit. La garniture sera tout de même assez liquide. C'est ce qu'on aime de la tarte d'Albertine.
Sortez du four et laissez tiédir. Servez avec une boule de crème glacée maison avant d'aller prendre une longue, longue marche dans le quartier. Cette recette fait partie de la table des 13 desserts, à Noël.
© Tarzile.com
Publié à : 10:34 AM | Commentaires (14)juin 13, 2005
Un clafoutis au temps des cerises
Un jour, peut-être, je ferai un clafoutis à partir des cerises de mon cerisier. Mais à lui voir l'allure, ce n'est pas demain la veille. En attendant qu'un miracle se produise, il y a les cerises Bing du supermarché.
J'ai raté plusieurs clafoutis dans ma vie, dont un cuisiné pour le Réveillon de Noël. Il avait une texture caoutchouteuse. Seul mon Papa en a mangé et a déclaré qu'il était délicieux. Merci Papa!
Mes clafoutis étaient tous faits à partir de recettes de gâteau aux cerises. Mais le clafoutis n'est pas vraiment un gâteau, n'en déplaise aux gens du Limousin. Ce dessert ressemble plus à un flan, donc il contient plus d'oeufs et de lait que de farine. J'ai aussi appris qu'il ne faut pas faire cuire le gâteau trop longtemps. Question d'éviter de le transformer en un pneu non-recyclable.
C'est dans le Larousse gastronomique que j'ai trouvé LA recette. Parce que la cuisine québécoise s'inspire davantage de la tradition britannique côté technique culinaire, peu de cuisinières disposent d'une balance pour peser le sucre et la farine. Voici donc cette recette qui m'a fait connaître le succès, convertie en québécois.
La clé du succès, outre la recette elle-même? Des cerises sucrées et bien mûres. Des cerises non dénoyautées. Pourquoi? Parce que le noyau donnera un goût d'amande au gâteau. Comme Puce est allergique aux amandes, c'est pour elle un moyen de connaître ce goût sans manger le fruit défendu. Mais, il y aura des noyaux dans les cerises? Eh oui. J'avertis les convives que TOUTES les cerises ont un noyau. On y va du bout des dents, ce qui nous fait apprécier davantage ce que l'on mange!
Clafoutis
500 gr. de cerises lavées, équeutées, mais non dénoyautées
1/4 tasse de sucre granulé
3/4 tasse de farine
1 pincée de sel
1/4 tasse de sucre granulé
3 oeufs battus
1 1/4 tasse de lait
Déposez les cerises dans un bol. Les saupoudrer avec 1/4 tasse de sucre. Laisser reposer durant 30 minutes, au minimum. Les cerises peuvent reposer durant tout l'après-midi, si on veut.
Préchauffez le four à 350°F (180°C).
Beurrez le moule. Garnir avec les cerises.
Dans un grand bol, déposez la farine et le sel. Ajoute le sucre et mêlez.
Ajoutez les 3 oeufs battus et remuez.
Ajoutez le lait et bien mélanger.
Versez la préparation liquide sur les cerises. Placez au four et cuire durant 35 à 40 minutes, ou jusqu'à ce qu'un couteau inséré dans le gâteau ressorte propre.
Laissez tiédir et saupoudrez de sucre en poudre (sucre glace, en Europe).
Publié à : 08:46 AM | Commentaires (0)mai 01, 2005
Tarte mousseline aux framboises
Voici la première tarte que j'ai réalisée, en 1977, en compagnie de ma cousine Brigitte. Nous avons eu beaucoup de succès. On me la demande encore, cette tarte. Plus de 25 ans plus tard! Attention! Elle n'a rien de santé. Mais elle goûte le chalet et les souvenirs. Vous me pardonnerez, j'en suis certaine. Je dédie cette recette à André, qui a produit le Dream Whip durant 30 ans. Et à Tamarha, pour qui c'est le dessert estival préféré. Tamarha, je te promets que je ne la raterai pas à Noël prochain!
J'ai envie de cette tarte aujourd'hui. C'est vrai qu'il y aura du saumon et des lentilles avant...
8 portions
1 1/4 tasse de farine de biscuits Graham
1/4 tasse de beurre fondu
2 enveloppes de Dream Whip
1 paquet de Jell-O aux framboises
2/3 tasse d'eau bouillante
2 tasses de glaçons
1 tasse de framboises, décongelées et égouttées
Préchauffer le four à 350°F.
Dans un bol, verser la farine de Graham et le beurre. Mélanger jusqu'à homogénéité. Presser dans une assiette de 9 pouces de diamètre. Enfourner. Cuire durant 10 minutes. Refroidir complètement.
Placer le bol et les batteurs qui serviront à préparer le Dream Whip au congélo quelques minutes avant de débuter. Préparer le Dream Whip selon les indications. Réserver.
Dissoudre le Jell-O dans l'eau bouillante. Ajouter les glaçons. Remuer constamment jusqu'à ce que la gelée commence à prendre, soit environ 5 minutes. Retirer les glaçons non fondus.
Incorporer le Dream Whip dans le Jell-O. Battre au malaxeur jusqu'à homogénéité. Incorporer les fruits. Verser dans la croûte.
Réfrigérer au moins 3 heures avant de servir.
avril 20, 2005
Tarte à la lime des Keys
Hier, mon Chéri a dit adieu à Bob. Bob, c'est son plâtre. Je n'ai pas eu le temps de célébrer l'événement, mon Chéri étant allé prier le bon Dieu au corps hier soir.
Ce soir, on remet çà. Avec une tarte Key lime pie. Pas la vraie. Ma recette me vient tout droit des années 70, les années flash cuisine. En ce temps là, moins on passait de temps dans la cuisine, mieux c'était. Même si je suis une adepte du slow food, ma culture culinaire se nourrit à ce répertoire. On ne se refait pas!
Comme il y a déjà beaucoup de sucre dans la garniture, je n'ai pas ajouté de sucre dans la croûte à tarte. Et j'ai utilisé une magnifique assiette Corning Ware motif cornflower.
Voici donc la recette que mon Chéri retrouvera ce soir sur la table de la cuisine. Inspirée de Eagle Brand. Si je pouvais, c'est de la crème glacée Key lime pie de Kilwin's à Sarasota que je lui offrirais. Mais bon!
Ingrédients
1 1/4 tasse de chapelure de biscuits Graham
1/4 tasse de beurre fondu
3 jaunes d'oeufs
1 boîte de lait concentré sucré (Eagle Brand)
Jus de 12 à 15 limettes
Zeste râpé de 3 limettes
Préchauffer le four à 350°F.
Mélanger la chapelure de biscuits Graham avec le beurre. Tasser dans une assiette à tarte de 9 pouces de diamètre. Cuire 8 minutes. Refroidir.
Dans un grand bol, battre ensemble les oeufs, le lait concentré, le jus de lime et le zeste, le temps de bien mêler le tout. Verser dans l'abaisse. Cuire durant 10 minutes. Laisser tiédir. Réfrigérer durant 3 heures, au minimum.
Adieu Bob!
février 24, 2005
Croustillant aux bleuets à l'érable
Le 24 février est certainement la Journée internationale du bleuet. Aujourd'hui, j'ai cherché des renseignements sur la culture des bleuets. Grâce aux gentilles voisines du site Banlieusardises.com, j'ai pu m'éclaircir les idées.
Ensuite, je me suis mise à la recherche de bleuets séchés pour mes céréales granola.
Finalement, ayant pensé aux perles bleues durant toute la journée, il m'a semblé qu'un dessert bleu était tout indiqué.
J'ai utilisé les bleuets surgelés Europe's Best. Malgré l'appellation très glamour, ces bleuets proviennent du Québec. Comment pourrait-il en être autrement? Je ne les ai pas décongelés. J'ai plutôt ajouté du Minit tapioca afin que la garniture ne soit pas trop liquide. Mon astuce a fonctionné. J'aurais pu remplacer le beurre par de la margarine non hydrogénée.
Si j'avais eu du citron, j'aurais ajouté du zeste aux bleuets. La garniture aux bleuets n'est pas très sucrée. Mon chéri suggère de sucrer un peu plus. Ce n'est pas mon avis.
Croustillant aux bleuets à l'érable
3 à 4 portions, selon la gourmandise des convives
o 2 1/2 tasses de bleuets surgelés
o 1 c. à table de Minit tapioca
o 1/2 tasse de sirop d’érable
o 1/2 tasse de farine tout-usage
o 3/4 tasse de gruau à cuisson rapide (pas instantanée)
o 1/3 tasse de cassonade
o 1/2 tasse de beurre, mou
o 1 pincée de sel
- Préchauffez le four à 375°F.
- Disposez les bleuets dans un plat de 8" par 8" allant au four.
- Versez le sirop d’érable sur les bleuets. Ajoutez le tapioca. Mêlez. Réservez.
- Dans un bol, mélangez la farine, le gruau, la cassonade et le sel. Ajoutez le beurre et mélangez jusqu’à aspect d’une chapelure grossière.
- Étendez ce mélange sur les bleuets.
Faites cuire au four durant 30 minutes. Après 30 minutes, vous éteignez le four et y laissez le croustillant durant quelques minutes.
Publié à : 06:24 PM | Commentaires (0)février 17, 2005
Des brownies et du four Easy Bake
Je dois ma première recette à ma cousine Brigitte et à son four Easy Bake! Pas celui en forme de micro-ondes, quelle déprime! Non, le four vert turquoise dont l’énergie provenait d’une petite ampoule.
Nous y cuisions des brownies, surtout les jours où il pleuvait. Et nous les dégustions dans notre cabane, à l’abri des regards indiscrets.
Plus vieilles, et fortes de notre expérience avec le four Easy Bake, nous avons eu le droit de faire de véritables brownies dans la cuisine familiale. À la condition de tout ranger après. Ce qui était une bien mince contribution. Nous réalisions la recette qui apparaissait sur la boîte de Cacao Fry’s. Quel régal.
Je pensais alors que c’était Fry’s qui avait inventé cette merveille et je trouvais Monsieur Fry’s très talentueux. Ce n’est que tout récemment que j’ai appris que l’on doit probablement ce gâteau à la compagnie Sears Roebuck qui l’aurait publié dans son catalogue en 1896. Je suis à la recherche de cette recette. Vous l’avez dans un petit cahier jauni? Seriez gentil de me la courrieller.
Bien entendu, on trouve maintenant des variations infinies sur le thème du petit brownie.
La meilleure? Celle de Josée di Stasio. Mais il faudrait que j’en parle avec Brigitte…
Brownies au Fondant Fry’s
o 1 1/3 tasse de farine non blanchie
o 1 c. à thé de poudre à pâte
o ½ c. à thé de sel
o 1 tasse de beurre
o 1 tasse de Cacao
o 2 tasses de sucre
o 4 œufs
o 1 ½ c. à thé de vanille
o 1 tasse de noix hachées
- Préchauffer le four à 350°F. Beurrer un moule de 13 par 9 pouces et couvrir d’un papier parchemin. Réserver.
- Mélanger le farine, la poudre à pâte et le sel dans un bol. Réserver.
- Dans une grande casserole, faire fondre le beurre à feu doux. Retirer du feu. Ajouter le cacao en remuant.
- Incorporer le sucre, les œufs et la vanille. Incorporer le mélange de farine et les noix.
- Verser la pâte dans le moule. Enfourner. Cuire 30 minutes ou jusqu’à ce que le tour du gâteau soit cuit et que le centre soit encore un peu moelleux.