octobre 24, 2010
Recettes du club des blogueuses qui ne veulent pas manger de viande le lundi
Enfin, le Recueil des recettes du club des blogueuses qui ne veulent pas manger de viande le lundi paraît. Cette fois, le club est complet.
Plusieurs blogueuses ont répondu à l'appel et je les en remercie. Plusieurs recettes ont touché mon coeur et surtout, mon estomac et j'espère qu'il en sera ainsi pour vous.
On peut choisir de manger moins de viande pour plein de bonnes raisons :
-Pour ne pas bouffer le petit cochon Babe, du film éponyme.
-Pour relâcher la pression que nous exerçons sur notre planète.
-Pour la santé de notre coeur et de nos artères aussi.
-Pour manger plus de légumes et de légumineuses et que c'est une super bonne façon de commencer.
-Parce que nous aimons les animaux et qu'on leur donne un petit nom et qu'on ne mange pas de la viande qui porte un prénom.
-Parce qu'on veut faire comme Julie Snyder, une fois la semaine.
- Parce que (___________________________) ajoutez votre raison là.:-)
Pourquoi le lundi ? Pourquoi pas le lundi ! Quel que soit le soir choisi, feuilletez ce recueil, inspirez-vous et visitez les blogs de leurs auteures. Chacune a son style et ses préférences. Si elles sont uniques en leur genre, une chose les unit. C'est une passion sans borne pour la cuisine, les aliments et le plaisir.
Capsule Mea culpa. J'ai perdu un courriel. Celui d'Annellénor. Je vous mets le lien, allez voir sa recette. Et d'autres. J'avais l'impression, parfois, que certains messages disparaissaient. Je mettais ça sur le compte de ma distraction. Là, je crois que c'est une possibilité et que ça n'a rien à voir avec Halloween. Mise à jour. Le recueil a été mis à jour. Téléchargez-le à nouveau. Parce que les galettes d'Annellénor, elles sont trop tout.
Amusez-vous ! ou comme le disent les Américains, Enjoy!
© Tarzile.com, 2010
avril 23, 2010
La découverte de la semaine - le beurre de pommes du Cochon Dingue
La redécouverte, pour être rigoureusement exacte. J'ai découvert ce beurre de pommes il y a quelques années. Mon frère nous a fait découvrir le fabuleux Resto Le Cochon Dingue, à Québec.
Nous y sommes allés en famille et à cette occasion, il nous a fait découvrir le beurre de pommes. Comment mon frère peut-il manger tant de choses aussi bonnes et être mince comme un fil ? Sans doute le paradoxe québécois.
Que contient ce beurre ? Des pommes - ma fille a souligné que c'est le premier ingrédient - du beurre, de la cassonade, de l'eau et du jus de citron. Basta !
Où ai-je trouvé cette merveille ? Dans mon frigo. Mon Chéri assistait à un congrès et, comme je lui ai suggéré de prendre son petit-déjeuner à cet endroit plutôt qu'à l'hôtel, il a tenu à me remercier pour la superbe idée.
Vous n'êtes pas de Québec ? Voilà une excellente raison pour aller faire un tour, passer une nuit ou deux, arrêter manger au Cochon Dingue et rapporter ce beurre.
Vous pouvez en faire aussi, mais les pommes sont assez tristounettes dans le moment. Il y a des limites à ce que la conservation sous atmosphère contrôlée peut faire.
Vous voulez réserver en ligne ? Possible et je vous le dis, ça fonctionne parfaitement. J,ai fait des réservations virtuelles qui se sont avérées tout à fait réelles une fois sur place. Parce que le week-end, on fait la file pour aller prendre le petit-déjeuner.
Bon week-end. Profitez-en pour épandre du gluten de maïs. C'est divin contre le pissenlit et il va pleuvoir dimanche.
© Tarzile.com, 2010
juin 14, 2009
Le bourdon, la pivoine et les pavots
Enfin, les sucettes ont fleuri. Je suis descendue dans le jardin afin de voir de près mes pivoines qui sont enfin à maturité. J'ai surpris un bourdon dans le coeur de la pivoine. Ce bourdon est presque apprivoisé. Il doit se cogner la tête sur ma fenêtre de bureau une fois, sinon deux, par jour. Et ce, depuis plusieurs années. Je le croyais mort. Mais non. C'est un survivant. Mais quand il frappe à ma fenêtre plus de trois fois en moins de 5 minutes, disons que ... enfin, je me comprends.
Sur ce, je vous souhaite un dimanche ensoleillé.
© Tarzile.com, 2009
août 17, 2008
Les figues de Grèce sont arrivées
Au Québec, il y a deux types de figues. Celles qui viennent de Californie. Et celles qui viennent de Grèce.
Je préfère les figues grecques. Pour leur texture et pour leur goût inimitable. Probablement attribuable au terroir grec et au soleil.
J'ai des figues ici. Je les apprêterai aujourd'hui. Pour l'instant, je suis scotchée au téléviseur. Je regarde les épreuves de plongeon. Les doigts croisés pour Blythe.
En attendant, je vous indique quelques anciennes recettes de figues.
Bonne compé.
Figues, etc.
Confiture aux figues et à la vanille
Confitures de figues et de pêches au thé vert et à la lavande
Figues compotées au Porto de Mercotte
Figues et saucisses italiennes de Franca Mazza
Figues fraîches dans leur robe de magret de canard séché
Figues rougissantes à l'eau de rose
Prosciutto, figues et tomates en sandwich
© Tarzile.com, 2008
Publié à : 09:46 AM | Commentaires (2)juin 03, 2008
Moule à cannelés - les photos
Pour répondre à Caroline, voici la photo de mon moule. Il est fait de silicone. Il comporte 8 alvéoles. Je le lave à la main, pas au lave-vaisselle.
J'ai pris la liberté de vous montrer les indications qui se trouvent sous le moule. On y voit très bien les températures maximales permises, soit 450 °F ou 230 °C.
Ce moule provient de chez France Décor, un haut lieu de perdition pour les foodies et les autres. Toutes les autres.
Mise à jour. Aumega3 a posé une question fort pertinente au sujet de l'innocuité du silicone en cuisine. Apprendra-t-on, dans quelques années, que ces articles sont dangereux pour la santé? Je remercie Aumega3 d'avoir soulevé le point car, de nos jours, on n'est plus certain de rien. J'avais fait une recherche sur le site de Santé Canada, et j'ai trouvé ce document. On y traite des précautions à prendre avec le silicone. Pourquoi respecter les températures limites apposées sur les moules ? Parce qu'au-delà de ces températures, le moule fond! Le document recense d'autres précautions à prendre. Très intéressant.
Publié à : 12:10 PM | Commentaires (4)octobre 21, 2007
Comment décortiquer des châtaignes ?
Au Secondaire, je fréquentais le Collège Saint-Maurice, à Saint-Hyacinthe. Sis sur un terrain magnifique, on y trouvait des marronniers sur le haut de la colline. Ces marronniers entouraient une chapelle dont l'intérieur était fait de marbre rose.
L'automne venu, j'y allais avec mon amie Chantal pour ramasser les fameux marrons. Nous ne les faisions pas cuire, nous voulions en faire des colliers. (Encore heureux, ils ne sont pas comestibles. Tout juste bons à faire des colliers ou à soigner les rhumatismes. Merci Miss Diane) Nous avions l'imagination de Martha sans sa quincaillerie. Essayez de transpercer un marron sans outil approprié !
Cette semaine, il y avait des châtaignes importées d'Italie au supermarché. J'en ai ramassé une poignée, décidée à apprivoiser mes ex-perles de collier.
Ce n'est pas la première fois que j'essaie. Mais toutes les techniques de décorticage testées ont échoué. En fouillant dans le livre de cuisine de Boston, j'ai trouvé une technique qui m'était inconnue et qui me semblait pleine de promesses.
Comment décortiquer des châtaignes ?
Châtaignes
Huile d'olive
Sur chaque châtaigne, faire une incision d'une longueur de 1 cm. Il vous faut un couteau bien affûté.
Chauffer un peu d'huile dans une casserole. Y jeter les châtaignes. Brasser sur le feu pendant 5 minutes. Retirer. Verser dans une casserole allant au four. Cuire pendant 5 minutes à 180 °C (350 °F).
Sortir du four. Laisser tiédir, le temps que les châtaignes soient manipulables.
Enlever la coque et la pelure avec un petit couteau bien affûté.
Si vous voulez faire cuire les châtaignes, ajoutez-les dans une casserole d'eau bouillante salée. Laisser mijoter pendant 15 minutes. Égoutter.
Les châtaignes sont prêtes à être utilisées.
Un classique ? Châtaignes et kale de Bruxelles. Un délice. Le sucre de la châtaigne dynamise le morne chou.
Sur ce, bon dimanche
janvier 03, 2007
Pâte brisée au beurre faite à l'aide du robot culinaire
Lorsque j'étais jeune, nos mères faisaient leur pâte à tarte avec du saindoux. J'ai déjà dégusté une tourtière dont la croûte contenait du gras de boeuf. C'était délicieux, gorgé de gras trans et saturés. Un jour, je me suis questionnée. En France, on fait la pâte comment? Je ne pouvais pas croire que la patrie d'Escoffier faisait usage de saindoux et autres shortenings.
Quelques recherches ont confirmé mes doutes. C'est le beurre qu'il faut utiliser. Je sais. C'est un gras animal. Mais c'est plutôt naturel, du beurre. C'est plus difficile à travailler que les shortenings, mais le résultat vaut la peine. Voici une recette qui donne deux croûtes minces, ou une bonne croûte épaisse.
1 1/2 tasse (240 g) de farine tout-usage
1 pincée de sel
1/2 tasse (116 g) de beurre froid, coupé en cubes et conservé au congélo en attendant
1/3 à 1/2 tasse (125 ml ou moins) d'eau glacée
Certains ajoutent 1 ou 2 c. à soupe de shortening d'origine végétale. J'ai déjà testé et je n'ai pas vu de différence notable. Si vous avez une expérience différente, je vous en prie, dites-le moi!
Si je fais la pâte pour une tarte sucrée, j'ajouterai entre 1/2 c. à café et 1 c. à soupe de sucre dans la pâte.
Il m'arrive d'aromatiser la pâte avec de la poudre de vanille, un peu de cannelle, de la sapote ou de la fève de tonka. J'ai alors le plaisir de voir mes convives se questionner. Toujours, je m'assure que cet assaisonnement reste discret. Je ne veux pas que la pâte tue le goût de la garniture.
Alors que dans ma famille, on utilisait un coupe-pâte, je me fie plutôt à mon robot culinaire. Je dépose la farine, sel et sucre et les cubes de beurre dans le bac.
Je pulse le tout, pas plus de 15 fois. Lorsque je ne fais que 10 pulsions, le beurre reste trop gros. Si j'en fais 20, il est trop petit. Il doit rester des petites billes de beurre dans la pâte. Ensuite, j'ajoute l'eau glacée. J'exerce une surveillance car la quantité d'eau nécessaire varie, probablement en fonction de la température de la pièce, du taux d'humidité dans l'air ambiant, que sais-je.
Après plusieurs années d'essais et d'erreurs, il faut que je fasse un aveu. La boule de pâte qui se forme sur la lame du robot, je ne l'ai jamais vue. Je classe donc cette fameuse boule dans la catégorie folklore. Dans ma cuisine, je conclus que la pâte est prête lorsqu'elle se décolle des bords du bac. Comme sur cette photo.
Ensuite, je dépose l'appareil sur un marbre. Je forme la boule manuellement et je l'enrobe dans du papier-film. Elle doit ensuite doit reposer au frigo durant 1 heure au minimum.
Si je dois la précuire, c'est à 200°C (400°F). Mon Chéri a cru, à tort, que plus le four est chaud, mieux c'était. Il a précuit une croûte à 475°F, ce qui la fit durcir. Il faut se tromper pour savoir!
Si jamais vous parvenez à obtenir une boule dans votre robot, faites-moi signe. Je suis plus qu'intéressée à connaître votre technique.
Lorsque je fais de la pâte, j'en fais beaucoup. Les pâtons se congèlent. Lorsque je veux les utiliser, je les fais décongeler au frigo durant quelques heures.
© Tarzile.com, 2007
Publié à : 10:52 AM | Commentaires (23)décembre 08, 2006
Les baguettes magiques d'une Chinoise de Lyon : simple, frais et accessible
Coup de coeur féroce pour ce petit livre de la collection Grain de sel, chez Tana.
Je vous raconte brièvement. Il est écrit par une jeune chinoise dont le père a inauguré le premier resto chinois à Lyon. Elle fait de la cuisine chinoise avec des ingrédients qui se trouvent en France.
Je ne listerai pas tous mes coups de coeur, pour cela je devrais recopier la table des matières. Toutefois, je craque pour la marinade de betteraves (crues) en demi-lunes, les carottes marinées au vinaigre doux, la salade de poisson blanc au céleri-rave, le taboulé chinois et... tutti quanti.
Les recettes sont conçues à partir de quelques ingrédients seulement et font la promotion de la fraîch'attitude car Gabrielle y apprête tout plein de légumes rapidement, avec quelques aromates seulement.
Les mirobolantes photos de Raphaële Vidaling agrémentent ce recueil dépaysant et familier à la fois. Souvent, en lisant une recette, je me disais : Ah! Je peux faire çà comme çà! Facile!
J'ai une filleule d'origine chinoise. Choupinette, je te ferai goûter des trucs à Noël, prépare-toi!
Un petit recueil à glisser dans un panier gourmand.
Publié à : 11:44 AM | Commentaires (8)
juillet 16, 2006
Je viens vous parler de Vincent. Vincent le canneux.
Vous ignorez ce que signifie le mot canneux? Alors, allez faire un tour chez Vincent. C'est un passionné, Vincent. Il est fou des conserves. Et pas seulement de la conserve de tomates. Il fait des confitures exceptionnelles qui ont bouleversé les habituées du forum Plaisirs, de Flo. Sa confiture de fraises devrait se retrouver au menu de bien des brunchs ou je ne m'y connais pas.
À la ville, Vincent est consultant en marketing. Cependant, il rêve de fonder une conserverie artisanale lorsqu'il prendra sa retraite. Il voudrait donner des cours, cours auxquels je compte bien assister d'ailleurs.
Chez Vincent, la passion est contrôlée. Il élabore ses recettes en respectant les règles les plus strictes en matière de préparation et de conservation. Avec lui, on comprend très bien que la stérilisation au lave-vaisselle ou au four relève d'une autre époque.
Et que pour canner en sécurité, il y a des règles à suivre. Des règles assez simples. Il ne rigole pas avec notre santé, Vincent. Pour lui, il va de soi qu'il faut passer certaines conserves à l'autoclave avant de les entreposer, alors que d'autres se contenteront d'un bain d'eau bouillante. Il connaît les mélanges dans lesquels il faut ajouter du jus de citron reconstitué, question d'ajuster le niveau d'acidité. Désolée Mémé, mais les rondelles de parafine sur les confitures, c'était kamikaze! Comme il le dit lui-même - Est-ce bien lui qui a dit çà? Je ne sais plus trop. Si ce n'est pas lui, ç'est sa philosophie - On ne meurt qu'une fois.
Vincent m'a fait découvrir un égraineur à épi de maïs. Ce bidule, en vente à la Quincaillerie Dante aux dernières nouvelles, me rendra de grands services cet automne. Vincent peut aussi vous entretenir de la cosseuse à petis pois, c'est la saison, d'ailleurs.
Je n'en dis pas plus. Je vous invite à parcourir son site, un incontournable pour ceux qui veulent faire des conserves. En plus, vous vous bidonnerez. Parce qu'il est le seul à utiliser du sucre sucré et de l'eau bien mouillée!
© Tarzile.com, 2006
mars 25, 2006
Un souper d'hiver au chalet de montagne
Samedi soir, il y avait un souper au "chaaalet" de notre ami J. Chacun a apporté sa contribution. Le maître de maison a vu au plat principal alors que les convives apportaient les amuse-gueules, l'entrée, la salade, le dessert.
Mon Chéri a fait une soupe aux petites boulettes et aux feuilles d'épinards. Il a fait son bouillon le matin même, avec une carcasse d'oie bio, cadeau de Pierre, notre boucher. Il a mélangé son bouillon d'oie avec du bouillon de dinde. Le bouillon était divin. Après l'avoir goûté, nous avons changé les plans. Il fallait une soupe qui mette en valeur le bouillon. J'ai choisi de faire des toutes petites boulettes de veau, comme le suggère Elena ici. Je rappelle qu'Elena n'ajoute pas d'huile dans les boulettes qu'elle destine à la soupe.
Comme les boulettes allaient voyager, j'ai choisi de les saisir au four, à 300°F (150°C) durant une quinzaine minutes, plutôt que de les faire pocher dans le bouillon. La soupe a été assemblée au chalet. Les boulettes ont mijoté durant quelques minutes dans le bouillon. Ensuite, on a ajouté les feuilles d'épinards ciselées dans le bouillon. Lorsque les épinards ont ramolli, la soupe est prête. Il suffit d'y soupoudrer un peu de Parmigiano Reggiano.
Ensuite, le plat de résistance. Un cassoulet maison, avec cuisses de canard confites et saucisson au canard. Accueilli par des bravos et suivi d'un silence gourmand.
Au chalet, impossible d'imaginer un repas sans plateau de fromages et noisettes grillées.
Le dessert qui clôture un tel repas est plutôt léger. Une salade de fruit et des mignardises convenaient parfaitement.
Un excellent menu de week-end à partager entre amis près d'un bon feu de foyer en contemplant la neige qui tombe à gros flocons!
© Tarzile.com, 2006
Publié à : 10:36 AM | Commentaires (12)
février 25, 2006
Smoothie à la mangue et au jus de carottes
L'hiver s'étire, la marmotte l'avait bien dit. Pas la marmotte américaine. Marmie, notre marmotte locale, qui n'a pas daigné sortir le museau de son terrier le 2 février alors qu'elle est la curiosité incarnée. Çà ne ment pas, çà!
À sa santé, j'ai préparé un smoothie à partir d'une recette publiée dans le magazine Body and Soul.
Le hic, c'est de faire de la glace concassée le matin. Tant de bruit pour rien. Aux aurores, je frappais sur des cubes de glace, armée de mon fidèle rouleau à pâte. Les chats filaient vers le sous-sol. Puce grognait dans son lit. Il n'y avait que mon Chéri qui appréciait. Vous aurez deviné que le smoothie était pour lui.
Son verdict? La mangue dynamise le goût du jus de carottes. La recette initiale n'y référait pas. Si j'en avais eu sous la main, j'aurais ajouté quelques pluches de coriandre. Ce sera pour une autre fois.
J'ai utilisé des cubes de mangue surgelés. Ce qui a donné un smoothie très frais.
Smoothie à la mangue et au jus de carottes
1 portion
1/2 tasse (125 ml) de jus de carottes, bio de préférence
1/4 tasse (quelques cubes) de mangue
4 glaçons, concassés
Dans le robot, mélangez le tout jusqu'à ce que le mélange soit lisse.
Dégustez immédiatement.
février 24, 2006
Des provisions de jus d'oranges sanguines
C'est la saison des merveilleuses oranges sanguines. Vous avez déjà bu une sangria qui en contenait? Le cas échéant, vous vous en souviendriez. C'est vraiment autre chose.
J'ai acheté plein d'oranges sanguines aujourd'hui. Bon, j'étais d'assez bonne humeur et je me voyais sirotant de la sangria. STOP. C'est la saison des grogs et du chocolat chaud.
Il me reste une solution. Je presse les oranges. Je congèle le jus que j'utiliserai au cours de l'été prochain. Quelle quantité congeler? En portion de 500 ml, puisque c'est la quantité requise pour la sangria dont je vous reparlerai en temps et lieu.
J'en fais une autre portion de 500 ml qui me servira à faire du sorbet à l'orange sanguine.
Je n'aurais jamais cru que je pourrais faire des conserves en plein hiver.
janvier 22, 2006
Biscuits maison pour ma chatte Muse
Depuis le temps que Muse m'observe pendant que je cuisine, il était temps que je lui montre ce dont je suis capable. Je voulais présenter à mes chats de la nourriture maison. Comme j'ai fait les purées de Puce lorsqu'elle était bébé. Il n'y pas vraiment de rapport, mais je me comprends.
J'ai trouvé cette sympathique recette dans Internet. Elle contient 4 ingrédients. Vous voyez la constante. Mon Chéri y a goûté et a apprécié. Rimbaud a aimé, mais Muse, nan! Elle a levé son petit museau vers le ciel et m'a regardé avec mépris, l'air de dire : C'est çààà que tu fais autour de cet immense truc (lire l'îlot).
Essayez avec votre chat. Qui sait!
Biscuits maison pour ma chatte Muse
30 g de lait en poudre
30 g de germe de blé
1/2 c. à thé (1/2 c. à café) de miel
50 g de foie de poulet ou de dinde
Préchauffez le four à 350 F (180 C).
Dans le bac du robot culinaire, déposez le lait en poudre, le germe de blé, le miel et le foie de volaille.
Pulsez jusqu'à ce que le tout soit mélangé.
Sur une plaque allant au four tapissée de papier sulfurisé, déposez des petites boulettes de pâte au moyen d'une petite cuillère.
Glissez au four. Faites cuire entre 5 et 7 minutes, ou jusqu'à ce que les boulettes soient cuites, mais encore un peu molles.
Laissez refroidir avant de servir à Minou. Conservez au frigo pendant deux jours. Sinon, congelez.
© Tarzile.com, 2006
janvier 15, 2006
Poutine au foie gras d'oie au torchon
Aux Jardins de l'Oie, mon Chéri avait acheté une oie. Il avait aussi acheté du foie gras au torchon. Fallait bien lui trouver une utilité.
Depuis longtemps, je rêvais de la poutine au foie gras de Martin Picard, chef-proprio du Pied de Cochon. Nous avons décidé de nous lancer ce soir.
Mais d'où vient la poutine? Poser cette question, c'est comme se questionner sur l'origine du baklava. Turcs et Grecs en revendiquent la paternité. Au Québec, l'origine de la poutine fait l’objet d'une guerre de clochers. Drummondville, Nicolet et Warwick revendiquent la création de cette recette. L'histoire la plus répandue veut qu'elle provienne d'un restaurant de Warwick, autrefois appelé « le Lutin qui rit ». Tout comme pour les baklavas, il semble que nous ne saurons jamais le fond de l'histoire.
Qu'elle provienne de Warwick ou de Drummondville, une poutine comporte trois éléments essentiels : des frites, du fromage en grains qui fait impérativement couiche-couiche et une sauce brune. Si le fromage ne fait pas couiche-couiche, ce n'est pas çà! Au Québec, le fromage Boivin, du Saguenay, émet le bruit qui convient. Il existe des variations de la poutine toutes plus délirantes les unes que les autres. Celle que je propose est la plus plus, comme on dit.
Allai-je reconstituer la sauce en réhydratant le contenu d'une enveloppe? Sacrilège, quand on a du bouillon d'oie au congélo... D'autant plus que la préparation d'une sauce maison doit bien prendre 2 minutes de plus que la reconstitution d'une sauce en sachet. Non, non et non. J'ai commis une sauce brune classique. C'est si simple.
Après le repas, mon Chéri a posé la question assassine. Et pour dessert, il y a quoi? Pour une rare fois, je ne savais que répondre.
Poutine au foie gras d'oie au torchon
2 portions et demi
5 pommes de terre, pelées et taillées en morceaux égaux
Gras de canard fondu
Sel
Fromage en grains (fromage cheddar très jeune) Boivin, ou, si vous en avez, du fromage Migneron en gros cubes
2 c. à soupe de gras de canard
2 c. à soupe de farine
250 ml de bouillon d'oie, préalablement réduit pour concentrer les saveurs et la couleur
1 petite pincée de paprika hongrois
Préchauffez le four à 400°F (200°C). Tapissez deux lèchefrites avec du papier parchemin. Dans un bol, déposez les pommes de terre asséchées. Ajoutez le gras de canard et bien mélanger.
Déposez les pommes de terre sans trop les serrer pour qu'elles grillent bien. Trop collées les unes sur les autres, elles auraient tendance à bouillir. Les frites sont prêtes lorsqu'elles sont dorées et croustillantes. Goûtez-y pour vous en convaincre.
Entre-temps, préparez la sauce brune. Dans une casserole, faites fondre le gras de canard. Ajoutez la farine. Mélangez et laissez brunir. Ne laissez pas votre Chéri sortir vigoureusement la casserole du feu sous prétexte que vous êtes en train de rater votre recette. Vous ne ratez rien du tout.
Ajoutez le bouillon peu à peu en remuant bien après chaque addition. Lorsque vous avez incorporé tout le liquide, portez à ébullition puis mijotez doucement jusqu'à ce que la sauce ait une consistance qui vous plaise. Pour ma part, après 3 minutes, j'étais contente.
Réservez.
Quelques minutes avant de sortir les frites du four, faites revenir rapidement deux rondelles de foie gras. Pouiche, pouiche et c'est tout. Réservez.
Dans un bol très chaud, ou dans une assiette creuse, déposez des frites. Sur les frites, déposez des morceaux de fromage. Puis, arrosez d'un peu de sauce brune chaude. C'est la sauce qui fera fondre légèrement le fromage. Puis, sur le dessus, déposez la rondelle de foie gras au torchon encore chaude.
Enjoy! Quel vin a accompagné ce plat d'après-ski? Je vous le donne en mille. Un Sauternes. Ce n'est pas l'extase, mais ce n'est pas désagréable non plus. Un champagne aurait probablement mieux convenu...
Je salue l'audace et l'imagination de Martin Picard, qui a osé cette délicieuse association.
© Tarzile.com, 2006
Publié à : 10:16 AM | Commentaires (15)janvier 04, 2006
Souper du Jour de l'An
Lorsque j'étais jeune, le Jour de l'An se célébrait en grand dans la famille de Papa. 15 enfants vivants et toute leur descendance. Mes plus beaux souvenirs sont ceux qui ont trait à la fête qui se tenait à Saint-Damase même, un tout petit village en Montérégie. Je dédie ce texte à Tante Thérèse, qui était l'âme du rassemblement.
Longtemps avant, nous y pensions. J'ai même retrouvé une carte de Noël dans laquelle mes cousines me décrivaient de quelle manière elles seraient toilettées ce soir-là.
Le soir dit, nous arrivions vers 17h00. Pour atteindre la salle paroissiale faite de bois peint en blanc, il fallait gravir un immense escalier extérieur. Les adultes craignaient toujours que quelqu'un se casse le cou durant cette ascension.
Le vestiaire était minuscule et il fallait trouver le moyen d'y enfoncer nos manteaux et surtout, de se faire un repère pour les retrouver au moment du départ.
Une fois les manteaux accrochés, nous nous précipitions dans la salle.
Nous devions être une trentaine d'enfants, tous du même âge ou presque. Courses, cris, bousculades et excitation, n'y avait-il pas un dépouillement de l'arbre de Noël au cours de la soirée...
Mes tantes devaient travailler si fort, je le sais aujourd'hui. Elles préparaient, dans une cuisine pas plus grande qu'une penderie, un repas de dinde pour 60 personnes.
Des petites tables carrées avaient été placées côte à côte pour créer un long rectangle au milieu de la salle. Tous les enfants étaient appelés à y prendre place et à festoyer. Rires, boissons renversées, chamaillage, gâteaux, que de beaux souvenirs. Aujourd'hui, j'apprécie tout le mal que mes tantes se sont donné pour nous offrir une si belle fête.
Après le repas, les oncles tassaient les tables sur le côté de la salle. Nous avions le plancher à nous pour nous épivarder. Les femmes lavaient la vaisselle. Une montagne de vaisselle, il va sans dire.
Lorsque la vaisselle était propre, mes tantes sortaient enfin de leur sauna et animaient l'échange de cadeaux. Des petites babioles qui nous amenaient dans un état second.
Après les cadeaux, un oncle invitait les enfants à chanter. C'est nous qui avons inventé L'École des fans! Chanter sur une scène avec un micro quand on a 6 ans, c'est quelque chose. Surtout, lorsque les adultes vous applaudissent à tout rompre ensuite... Un autre oncle filmait tout, tout, tout. Il occupe maintenant sa retraite à gérer cette impressionnante cinémathèque.
Puis, les adultes prenaient enfin leur place. Ceux qui avaient de la voix allaient chanter. Les oncles jouaient au jeu de pichenottes, aux cartes ou jasaient. Nous étions souvent les premiers à partir puisque mon Papa, facteur de son métier, devait se lever très tôt le matin du 2 janvier pour aller distribuer le courrier. Toujours après minuit, pour ne pas rater l'échange des voeux. Fallait récupérer notre manteau. Notre point de repère avait été effacé par les autres invités. Il fallait plonger les mains dans l'amoncellement de manteaux et de tuques, retrouver la botte ou la mitaine inmanquablement égarée .
Déboussolés, impressionnés parce que nous allions nous coucher APRÈS minuit, caressant notre cadeau, nous prenions place dans l'auto pour amorcer une nouvelle année.
Aujourd'hui, nous organisons les fêtes pour nos enfants. Ma Maman a récupéré une recette de cette époque. Une salade de riz, de céleri, de haricots jaunes et d'olives farcies que ma tante Denise avait apportée une année. Nous nous étions régalés. Je l'appelle la salade psychotronique. Nos conjoints n'y touchent pas, doutant d'un tel panachage. Tant pis, nous en avons plus.
Maman sert un pâté au poulet. Elle prépare aussi des petites tourtières individuelles. Au dessert, des petites bouchées, dont les magnifiques boules de céréales de riz soufflé aux dattes, qui provient aussi de cette époque. Un grand succès. Maman ne peut pas recevoir au Jour de l'An sans que ces petites gâteries soient sur la table. Il y aura toujours quelqu'un pour demander où elles sont.
Ainsi armés, nous pouvons entreprendre une nouvelle année.
© Tarzile.com, 2006
décembre 30, 2005
Top 5
Quel est votre Top 5? En fouinant dans la blogosphère, j'ai lu ce questionnaire sorti de l'imagination de Anne de Blogbio qui m'a semblé très à propos en cette fin d'année. Une sorte de retour sur l'année gourmande qui s'effrite tout doucement.
La meilleure recette, selon vous, que vous ayiez publiée sur votre blog
Pas facile de choisir. Je dirais le Velouté de courgette Zéphyr à l'avocat. L'avocat, la limette et la coriandre dynamisent l'humble goût de la courgette Zéphyr. C'est rafraîchissant, c'est goûteux et c'est l'été. Il ne reste que 7 mois avant que je puisse refaire ce velouté quand même!
"
La photo de plat dont vous êtes le plus fier
Ce n'est pas la photo d'un plat. C'est la photo d'ingrédients bruts. Des ingrédients frais tirés de mon panier bio. J'ai tellement hâte que la belle saison revienne!
La recette la plus souvent visitée
Les bonshommes en pain d'épices et les biscuits vitraux ont été vus par une foule d'internautes. Merci Pascale!
La meilleure recette salée que vous ayiez empruntée à un autre blog et réalisée
Bon, je dois tricher un peu. Je ne l'ai pas encore réalisée, car je n'ai pas encore achetée l'oie. Mais ce n'est que question de temps. Je parle de la Daube d'oie au Madiran, de Peroque.
La meilleure recette sucrée d'un autre blog que vous ayiez réalisée
Les caramels chocolat de Peroque. Elle a quelque chose de magique, cette recette. Aussitôt confectionnée, aussitôt disparue. Et facile en plus. Elle est vite devenue un classique dans ma cuisine. Merci Peroque!
Et vous? Quel est votre Top 5?
© Tarzile.com, 2005
Publié à : 05:25 PM | Commentaires (3)décembre 11, 2005
L'art de photographier nos réalisations
Si vous êtes comme moi, il vous arrive de pester contre la lumière. Je veux photographier mes derniers muffins, ou des mignardises. Je ne trouve pas l'angle. En hiver, la lumière absente me fait rager. Comme je photographie souvent des plats le soir, aucune source de lumière artificielle ne me semble adéquate.
Dans cyberpresse, j'ai trouvé un article de la journaliste Ariane Krol sur Jean-Louis Bloch-Lainé, un photographe culinaire qui a travaillé avec Alain Ducasse et Pierre Hermé.
Je me permets de résumer les conseils du maître.
«Une photo culinaire réussie est une photo qui évoque le goût et la texture.»
Selon cet artiste, tout ce qui est sec est plus facile à photographier que ce qui est mouillé parce que la lumière accroche mieux. Puisqu'il faut toujours une exception à une règle, la soupe est, d'après lui, très photogénique.
Quelques conseils du pro
Ne faut pas utiliser de flash.
Approcher le plat près d'une fenêtre sans soleil et le poser là où cela vous semble beau. N'oublions pas que si c'est bon à l'oeil, ce sera bon en photo.
Pour plus de raffinement, tamiser la lumière avec un voilage ou éclairer les ombres avec un torchon ou deux.
Maintenant, mon voisin qui me regarde photographier mes plats estivaux et qui prend un air ahuri comprendra-t-il mieux ma démarche?
Le livre dont sont tirés ces propos s'intitule Jean-Louis Bloch-Lainé. Il est publié aux Éditions de la Martinière.
novembre 27, 2005
L'OVNI, c'est ...
Pour faire suite au quiz "Un OVNI dans ma cuisine?", l'ovni c'est ...une machine à beignes! Oui. Texmex, tu as visé en plein dans le mille. Skaribou, tu as aussi raison car sur la boîte, on lit que c'est une machine à pancakes. Vous êtes fortes.
Hier, mon Chéri a sorti tout l'attirail en vue de concocter des beignes. Mère Noël lui a trouvé la petite machine qui devrait lui faciliter la tâche d'une façon que l'on ne peut pas imaginer. C'était le moment de la sortir.
Il y a une chose qu'il faut savoir. Pour travailler avec cette machine à beignes, la pâte doit être assez claire pour sortir de la petite machine. Ce qui n'était pas le cas. Mon Chéri appuyait sur la poignée. Rien ne se produisait. Il me regardait d'un air un peu déçu. Toute la pâte restait à l'intérieur. Bon. Il a rajouté un peu de lait dans l'appareil. Combien? Jusqu'à ce que la pâte soit assez liquide pour former un beigne sur simple pression de la poignée.
Alors, on se place au-dessus de l'huile chaude. On actionne le mécanisme. L'avantage? Plus besoin de rouler la pâte dans la farine. Donc, plus de farine qui tombe au fond du chaudron pour y brûler et nous polluer l'air ambiant. Et plus de souvenirs de Grand-mère qui découpait sa pâte avec un verre pour former ensuite le trou avec un dé à coudre. Ce qui permettait de fabriquer les célèbres "trous de beignes". Ces petites boules de pâtes que l'on faisait cuire à la toute fin du processus.
Le verdict? Une grande amélioration qui réduit sensiblement le temps accordé à cette tâche. Et Puce? Elle a demandé, en toute innocence : Et les trous de beignes? Ils sont où? Noooon, il n'y en a pas ?!?
Et savez-vous quoi? La magie aidant, j'ai même déclaré, à un moment donné : Mais comme elles sont belles, tes beignes. Au secours!
J'ai trouvé cet accessoire - le mot machine me semble un peu fort quand même - chez Arès.
© Tarzile.com, 2005
novembre 26, 2005
Un OVNI dans ma cuisine?
Ce matin, cet objet est atterri dans ma cuisine. Étrange article, je dirais. Vous pouvez dire ce que c'est? Même mon Chéri était plutôt perplexe devant la chose. Il l'a regardée, soupesée, démontée, remontée. Et redéposée sur la table. J'ai hâte de lire vos hypothèses.
novembre 09, 2005
Holiday cookies par Martha Stewart
Je m'étais promis de ne pas succomber cette année. Pas de nouveau magazine. Vous savez, ces magazines qui nous promettent de transformer notre chez-nous en un repaire de Santa Claus en 30 minutes. Mais celui-là, c'était différent.
Les biscuits sont à l'honneur dans le temps de Noël aux États-Unis. Ils constituent une part importante des desserts consommés. Si j'osais, je dirais que les biscuits sont à l'Amérique ce que les 13 desserts sont à la Provence.
S'inscrivant parfaitement dans cette tendance, le magazine Holiday cookies répertorie plus de 100 recettes de biscuits. Suivez-moi.
La première chose qui frappe, c'est la table des matières. Tout d'abord, elle regroupe différents types de biscuits : les tendres, les croquants, les délicats, les sablés, ceux qui rappellent les gâteaux, les biscuits cochons et ceux qui contiennent tout plein de noix. Mais voilà, la table des matières montre la photo de chaque biscuit. J'ai craqué.
J'en veux! Bien sûr, au premier coup d'oeil, on veut tout faire. Cependant, certaines recettes sont plus charmeuses que d'autres. Je me vois très bien faire des biscotti aux cerises et aux amandes, des biscuits au sucre à l'ancienne, des biscuits à l'anis, des gingerbread, des carrés au citron ou des madeleines au citron.
Le répertoire compte des classiques comme les biscuits à la farine d'avoine et aux raisins, le gingerbread et les biscuits sablés. Il y a cependant des trouvailles, des trucs plus raffinés comme les tuiles aux cerises et les biscuits au beurre aromatisés au romarin.
Le plaisir de donner. Avant de nous donner ses recettes, Martha traite de la tradition de donner des biscuits. Tradition qui s'implante de plus en plus au Canada. Parce que lorsqu'on donne des biscuits fait maison, on donne du temps! Et comme le temps est ce qui nous fait le plus défaut, c'est un cadeau d'autant plus apprécié. Martha nous présente des idées pour emballer nos biscuits. Disons que c'est inspirant.
Les recettes sont-elles toutes originales? D'après une courte recherche sur son site web, il semble qu'une grande majorité de ces recettes sont originales.
J'avais envie de faire des biscuits vitraux cette année. Martha a eu la même idée... J'ai donc sous la main trois techniques différentes que j'ai hâte de comparer.
Attention! Il faut résister et ne pas tenter de trop en faire. Deux ou trois recettes de très bons biscuits et mes convives seront satisfaits. Après tout, il n'y a pas que les biscuits dans la vie.
Holiday cookies propose des recettes inspirantes et alléchantes. À moi de choisir celles qui feront partie de ma tradition. Demain, je fais le ménage du congélo. J'aurai besoin d'espace pour entreposer mes biscuits.
Parlant de biscottis, Bichonne en fait de très attirants! Consultez sa section En prévision de Noël et priez très très fort le Père Noël pour que votre nom se retrouve sur sa liste!
© Tarzile.com, 2005
octobre 11, 2005
23/5, le jeu qui intrigue
Mijo m'a fait parvenir ce jeu rigolo. Rapidement, les règles. On retourne au vingt-troisième billet que nous avons écrit. Nous notons la cinquième ligne et la justifions.
Le vingt-troisième billet a été écrit sur ce blog le 18 février 2005. Il s'intitulait De retour de Charlevoix! Et ce n'est pas moi qui l'ai écrit! C'est mon Chéri qui, de retour d'une expédition en motoneige avec Beau-frère, a voulu me faire un clin d'oeil du fond de la Mauricie. Au lieu de me donner un coup de fil, il a pondu un billet tard le soir.
Cette cinquième phrase, que dit-elle? "Mauvaise nouvelle, pas de farine de sarrasin..."
J'avais demandé à mon Chéri de me ramener de la farine de sarrasin de l'Isle-aux-Coudres. Malheureusement, le moulin était fermé. Plus de farine avant l'été. C'est de cette manière détournée qu'il m'a appris la terrible nouvelle.
Voilà. À mon tour de passer la main. Je le refile à Bichonne, à Peroque et à Cat, une toute nouvelle venue dans la blogosphère qui est aussi gourmande que nous toutes.
octobre 08, 2005
Je récupère des graines de potimarron
La première fois que j'ai entendu parler du potimarron, c'est au théâtre. Puce jouait le rôle d'un villageois qui avait épié un étranger. Elle devait dire que l'étranger en question avait beaucoup apprécié la confiture aux potimarrons d'un certain Aristide et qu'il s'en était servi à deux reprises. C'était même une réplique très appréciée du public. Moi, je souriais mais j'ignorais ce qu'était un potimarron et qu'on pouvait en faire des confitures très appréciées.
La semaine dernière, je m'arrête au kiosque d'un vieux fermier. J'y aperçois des courges d'un orangé foncé et brillant. Je voyais ce type de courge pour la première fois. Curieuse, je lui demande ce que c'est. Il me dit : Des "Red Hubbard".
De retour à la maison, je feuillette des livres de cuisine pour m'apercevoir que mes "Red Hubbard" sont en fait des potimarrons. Après avoir lu tous vos billets traitant de cette courge, je vais enfin pouvoir y goûter. Et m'en planter l'an prochain, si ces graines sont fertiles...
Aujourd'hui, j'ai ouvert le potimarron en deux. Je l'ai évidé. Sur les conseils du International Seed Saving Institute, j'ai rincé à l'eau tiède durant quelques minutes. J'ai épongé sur un torchon de cuisine. Finalement, j'ai déposé les graines dans une assiette, pour séchage complet.
Quand elles seront sèches, je les entrepose jusqu'au printemps prochain. Au temps des semis. Si je ne les mange pas avant.
Publié à : 02:26 PM | Commentaires (12)octobre 07, 2005
Quand un grand Chef se marie...
Lorsque j'étais jeune, vraiment jeune, j'étais convaincue que le chic du chic en matière de réception nuptiale consistait à célébrer l'événement dans une cabane à sucre dans le fond d'un boisé. En guise d'apéro, un vin mousseux distribué par une fontaine qui crachait le nectar avec force. Les invités, assez malhabiles pour se servir, réussissaient à faire dévier le jet par terre. Suivait un repas de dinde tranchée qu'accompagnait des petits pois fluos.
Les temps ont bien changé. Heureusement. Alors, quand un grand Chef comme Normand Laprise convole, il faut s'attendre à de grandes choses.
Pour commencer, il faut choisir son traiteur. Normand a eu la main heureuse en retenant les services d'un autre grand chef, Martin Picard. Pour vous situer, Martin qui est le chef-propriétaire du resto Au pied de cochon, a inventé la fameuse poutine au foie gras de canard.
Revenons au repas de noces. Que diriez-vous d'huîtres aux feuilles d'or et au caviar en guise d'entrée? Ensuite, des canards reconstitués avec foie gras cuit dans la cavité, cuisses confites et suprêmes sautés.
Les convives ont pu déguster des truffes blanches d'Alba. Martin Picard a fait cuire deux saumons sauvages en conserve à feu très très doux pour en faire ensuite un genre de confit au chou. Ce confit en conserve était ouvert devant chaque convive! Imaginez un peu l'ambiance.
Il n'y avait pas seulement du saumon. Les invités ont aussi dégusté de la pieuvre qui a été servie sur un risotto à l'encre de seiche. Ou une tarte au boudin et au foie gras.
Vous vous demandez ce qu'on peut manger après un tel festin. Un simplissime gâteau aux bleuets (myrtilles). Et, cela peut surprendre, un pouding chômeur, à la demande du marié.
En guise de cocktail, la bande de bonnes fourchettes a eu droit à de la vodka et à du cidre de glace.
Au fait, dans quelle cabane à sucre elle a eu lieu, cette réception? L'article ne le dit pas.
J'ai rédigé ce billet à la lecture de l'article de Marie-Claude Lortie, journaliste au journal La Presse.
Le restaurant Au pied de cochon est situé au 536 Duluth E. à Montréal. (514) 281-1114
Le restaurant Toqué! se situe au 900, Place Jean-Paul-Riopelle, Montréal (Québec) H2Z 2B2. (514) 499-2084.
Si jamais vous mangez de la poutine au foie gras de canard, venez me raconter l'expérience.
Publié à : 08:10 AM | Commentaires (19)
octobre 06, 2005
À propos du gingembre
Pouvez-vous résister à l'odeur du gingembre frais? Moi pas. J'ai toujours une main de gingembre au frigo. J'en utilise tellement que je n'ai pas besoin de le congeler.
Peut-on congeler la racine de gingembre? C'est possible. Lorsqu'on a besoin de gingembre râpé, on râpe la racine au sortir du congélo. La texture sera atroce. Mais le goût sera là.
Une autre chose. Peut-on remplacer le gingembre frais par du gingembre en poudre? On peut. Pour ma part, je ne le fais pas. J'aime trop le goût du gingembre frais.
Le gingembre en poudre convient plus à la confection des desserts. La racine, ou main, de gingembre sera plutôt utilisée dans les plats principaux.
Mais en cas d'urgence...
© Tarzile.com, 2005
octobre 05, 2005
Sucre rose à l'ancienne
Que faire avec les betteraves rouges? Après avoir fait une Normand Laprise de moi, j’ai toujours plusieurs betteraves qui se cherchent une mission.
Combien de fois ai-je vu ma grand-mère faire du sucre rose? Je me souviens de ses doigts parcheminés qui s'étaient colorés de rouge.
Elle tranchait une petite betterave qu’elle faisait bouillir dans 1 tasse d’eau. Combien de temps? Le temps que l’eau soit de la bonne couleur! Disons qu'une minute ou deux suffisent.
Lorsqu’elle avait obtenu la couleur recherchée - un beau rouge - elle égouttait le tout et faisait refroidir l’eau dans un bocal en verre. L’eau était devenue une teinture naturelle. D'ailleurs, la betterave a longtemps servi à teindre la laine à la campagne. Mais je m'éloigne de mon propos. Je précise que l'eau n'a pas pris le goût de la betterave.
Grand-maman ajoutait quelques gouttes de cette teinture dans du sucre. Elle mélangeait avec ses doigts, toujours rougis, jusqu'à ce que la couleur soit uniformément répartie.
Le sucre a une jolie teinte. Cependant, il est mouillé. Je le fais sécher avant de l'entreposer. J'ai essayé deux méthodes. Une moitié dans la déshydrateuse, à 95°F (30 À 35°C). L'autre, exposé à l'air libre. Comment le sucre tient-il dans la déshydrateuse? J'ai placé une pellicule Saran (Sopalin) sur la moitié d'un plateau de la déshydrateuse. L'air circule toujours.
Résultat? Le sucre qui est resté à l'air libre a conservé sa couleur. Celui que j'ai fait séché dans la déshydrateuse s'est décoloré. CQFD.
Que faisait-elle avec ce sucre rose? Elle le saupoudrait sur des sablés, par exemple. Toujours, elle le conservait dans un pot de verre qui fermait hermétiquement.
Je fais du sucre rose en prévision du temps des Fêtes. Je songe aussi à inclure du sucre rose dans mes paniers-cadeaux...
Au fait, Tarzile, pourquoi tu te donnes tout ce mal? Pourquoi ne pas prendre du colorant alimentaire rouge. C'est bien moins compliqué. Parce que je déteste la chimie!
Si j'avais une betterave orange, j'en ferais pour Halloween! Si jamais il y en a dans mon panier bio cette semaine, je m'exécute.
© Tarzile.com
Publié à : 09:23 AM | Commentaires (8)octobre 03, 2005
Le panier-surprise de Peroque
Il y a quelques jours, j'ai reçu une grosse boîte en provenance de la France. Elle était lourde, la boîte. Ce n'était pas Noël. C'était Peroque!
Elle m'avait offert de me faire parvenir gentiment des petites gâteries de son cru. J'avais accepté, comme de raison. Mais lorsque j'ai ouvert la boîte! La merveille.
Tout d'abord, des trucs sucrés. Des feuilles de chocolat noir au piment d'Espelette. Écoutez. Juste à les regarder, j'étais subjuguée. Le piment dessinait de jolies vagues sur cette mer de chocolat noir lisse et brillant. Vais-je goûter tout de suite? Attends un peu Tarzile! Il y a, à côté, des chocolats-caramels à la fleur de sel. Les meilleurs que j'ai jamais goûtés. Je n'ai pas pu résister. Mettez-vous à ma place! Tant de tentations et si peu de volonté!
Pour ne pas faire de jaloux, je me dis qu'un petit morceau de chocolat, juste un, ne fera pas de tort. Je goûte. Au début, c'est du chocolat noir. Qui fond délicieusement dans la bouche. Mais voilà! Au moment où je pense que tout est dit, le piment d'Espelette se réveille. Au creux de la bouche. Et là, c'est comme un mini feu d'artifices. Ouf! Tellement bon! J'ai partagé avec mon Chéri, qui a tellement adoré et avec des amies qui ont toutes été renversées par l'originalité du mélange. Merci Peroque, de nous avoir fait connaître ce délice.
Dans ce colis, il y a aussi des tomates cerises séchées. Peroque, tu les assaisonnes bien. Elles goûtent l'été, c'est simplement comme çà!
J'ai un pot de sel assaisonné. Il sent tout frais. Et attend que je fasse un poisson digne de ce nom pour se révéler.
Pour finir, il y a des morceaux d'espoir. Trois petits sachets de graines pour les semis à venir. Parce que la roue tourne...
Comment dire tout le plaisir éprouvé. Toutes les saveurs apprivoisées. Comment dire merci? J'y pense depuis.
Le Web permet de faire des rencontres exceptionnelles. Tu en fais partie, chère Peroque.
Tarzile
Publié à : 08:57 PM | Commentaires (16)
Sauce verte (salsa verde)
Lorsque le jardin regorge encore d'herbes, c'est encore le cas un 2 octobre, il est temps de faire une salsa verde. Cette sauce verte peut accompagner les viandes rouges, les poissons, les légumes, qu'ils soient cuits ou crus.
Marcella Hazan suggère d'utiliser du vinaigne de vin rouge si la salsa doit accompagner les viandes. Du jus de citron pour le poisson. Je crois à la liberté. J'ai utilisé du jus de citron, car ma salsa contient de la roquette. Mais le contraire aurait pu s'appliquer!
Les Italiens ajoutent des câpres, ou des filets d'anchois, ou les deux.
Dans cette recette, j'ai tenté de donner des quantités. Mais je crois que le secret d'une salsa verde, c'est l'improvisation. Chacune sera légèrement différente de l'autre.
Hier soir, nous avons eu des pièces du boeuf mariné. La salsa verde les a bien accompagnés.
Sauce verte (salsa verde)
Un gros bouquet de persil, haché à la mezzaluna
Une poignée de roquette, hachées à la mezzaluna
Quelques feuilles de basilic, hachées à la mezzaluna
Le jus d'un demi-citron
1 gousse d'ail
1 c. à thé (5 ml) de moutarde de Dijon, ou au goût
Huile d'olive, environ 80 ml, ou au goût
Sel, poivre
Dans un grand bol, déposez le persil, la roquette et le basilic hachés.
Dans le bac du bras mélangeur, déposez l'ail, le sel et la moutarde. Pulsez durant quelques secondes. Ajoutez une poignée d'herbes hachées. Pulsez à nouveau. Ajoutez le reste des herbes. Ajoutez de l'huile d'olive afin d'obtenir la consistance d'une sauce.
Servez.
© Tarzile.com, 2005
octobre 02, 2005
D'une mezzaluna et des fines herbes
J'ai déjà exprimé publiquement le désir de posséder une mezzaluna. Mais qu'est-ce qu'une mezzaluna? Le nom de cet instrument vient de l'italien et signifie demi-lune. On comprend pourquoi je préfère l'appeler mezzaluna!
C'est un couteau en forme de demi-lune, muni de deux poignées. La cuisinière agrippe chacune des poignées. Et fait danser l'instrument sur une planche à découper. La mezzaluna sert à hacher les fines herbes, les noix, le chocolat, etc.
Mon Chéri en a trouvé une à la Quincaillerie Dante, dans la Petite Italie. C'est Éléna elle-même qui lui a vendue! C'est dire toute l'aura qui entoure ce modeste instrument.
Depuis, toutes les occasions sont bonnes pour hacher, hacher et hacher encore.
Vous mourez d'envie de voir la mezzaluna à l'oeuvre? Cliquez sur la photo.
© Tarzile.com, 2005
Publié à : 01:48 PM | Commentaires (5)octobre 01, 2005
Sucre aromatisé à la menthe
J'ai aromatisé du sucre avec des églantines. J'ai aromatisé du sucre avec de la lavande. Maintenant, je tente une autre expérience. Il y tellement de menthe au jardin. Je ne mangerai jamais assez de taboulé pour en venir à bout avant le premier grand gel. Si j'aromatisais du sucre avec de la menthe?
J'ai tenté l'expérience dans un tout petit pot. (Oui, il m'en reste un ou deux, dans le fond d'un placard!)
J'ai déposé des feuilles de menthe fraîche dans le fond du pot. J'ai couvert de sucre. J'ai ajouté des feuilles de menthe, du sucre, de la menthe. Jusqu'à ce que le pot soit plein.
J'ai caché dans mon armoire de Noël. Je vais attendre quelques jours.
J'imagine sucrer une salade de fruits avec ce sucre. Ou une tisane de gingembre. Je me sens comme Perrette quand je regarde mon armoire de Noël.
© Tarzile.com, 2005
Publié à : 03:29 PM | Commentaires (8)septembre 21, 2005
Salsa verde aux tomatilles
J'ai plein de tomatilles, ou tomatillos, dans le frigo. Que faire avec ces petites tomates mexicaines, recouvertes de papier parchemin?
Les Mexicains en font des salsa. Dont une salsa verde. Voilà quelque chose que je ne connais pas du tout. J'ai testé une recette de la ferme. Je ferai aussi une salsa reçue de Laurange, dès que j'aurai des piments serranos. Mais pour çà, faudra chercher un peu.
Salsa verde aux tomatilles
4 tasses de tomatilles, développées et rinsées
1 oignon, en morceaux
4 gousses d'ail, hachées
1 bouquet de coriandre, sans les tiges
2 petits piments Jalapeno, épépinés et en morceaux
Sel, au goût
1/3 tasse de jus de lime frais
Huile d'olive
Coupez les tomatilles en quartiers. Dans le bac d'un robot culinaire, déposez les tomatilles, l'oignon, l'ail, la coriandre, les piments, le sel, un peu d'huile d'olive et le jus de lime. Pulsez jusqu'à obtention d'une texture assez grossière.
Dans une casserole, versez de l'huile d'olive. Ajoutez le mélange de tomatilles. Amenez à ébullition et laissez mijoter durant 15 à 20 minutes, jusqu'à ce que la texture soit assez épaisse. Laissez reposer durant une heure ou deux avant de servir. Les goûts doivent se mêler. J'ai servi avec des fajitas au poulet. Délicieux.
Il me reste à préparer celle que Laurange m'a gentiment communiquée.
septembre 20, 2005
Limonade au sirop de lavande
À tous les matins, je fais le tour de mon jardin. Ce matin, je suis étonnée de voir que mes plants de lavande fleurissent encore. Un bel adon parce que j'ai envie d'essayer la recette que Josée di Stasio a présentée vendredi soir dernier. Je vais aromatiser le sirop avec des tiges de lavande. Josée suggérait du thym ou du romarin.
Sirop de lavande
1 tasse d'eau
2/3 tasse de sucre
3 tiges de lavande
Dans une casserole, versez l'eau et le sucre. Amenez à ébullition et mijotez durant quelques minutes, disons 2 ou 3. Fermez le feu. Ajoutez les brins de lavande et infusez. Après 20 minutes, la lavande avait délicatement parfumé le sirop. Si vous souhaitez que le sirop goûte beaucoup, doublez la quantité de lavande. Ce sirop se conserve au frigo. Si vous êtes comme moi, vous ne savez plus où donner de la tête et vous surveillez les pubs qui annoncent des frigos à rabais.
Pour confectionner cette limonade, Josée remplit un verre de glaçons. Elle y presse la moitié d’un citron et remplit le verre avec de l’eau gazéifiée. J'ai pris de l'eau San Pellegrino nature. Josée ajoute du sirop au goût.
septembre 17, 2005
Appel à toutes - des conseils pour le glaçage Montagne de neige
Ce matin, j'ai besoin de vos lumières. Je veux confectionner le gâteau aux jujubes que faisait ma Grand-mère. Sur ce gâteau, il y avait ce qu'elle appelait une Montagne de neige. (Nous n'en sortons jamais. Ce pays nous rentre dedans.)
Elle la faisait au pif, cette montagne de neige. Et moi, je n'ai pas le pif pour cette recette. Mais j'ai les papilles. Voici le libellé de cette recette :
Montagne de neige
1 1/2 tasse de sucre
1/2 tasse d'eau
1 1/2 c. à thé de vinaigre
Bouillir jusqu'à ce qu'il y ait des fils.
Battre 3 blancs d'oeufs bien fermes et y verser le sirop lentement. Ajouter un peu de vanille.
Votre mission, si vous choisissez de l'accepter, est de me révéler le sens mythique de l'expression fil. Quel degré l'appareil doit-il atteindre au thermomètre à sucre pour se mériter le titre de fil.
Ce glaçage est décadent. Surtout sur un gâteau qui contient des jujubes! C'est la pluie qui m'inspire.
Ce billet ne s'autodétruira pas dans 5 secondes.
Tarzile
Publié à : 11:41 AM | Commentaires (13)septembre 15, 2005
Qui suis-je?
J'aime mon panier bio. J'aime les surprises. Mais les devinettes, un peu moins.
Mon Chéri qui est chargé du panier depuis quelques semaines a ramené ceci hier. Je lui demande ce que c'est. Trop rapide, je demande si ce sont des betteraves.
Et vous, vous croyez que c'est...
-A- Des betteraves, bien entendu.
-B- Des radis d'automne.
-C- Des petits navets timides ?
Publié à : 10:20 AM | Commentaires (8)septembre 06, 2005
Mes bonbons préférés
Coco, du blog Pause-café, m'a invitée à répondre à un délicieux questionnaire qui circule sur la grande Toile dans le moment. On y jase bonbons et autres gourmandises sucrées. Alors, quels sont mes cinq bonbons préférés?
Difficile de répondre, car je fais des efforts sur-hu-mains pour ne pas succomber. Lorsque que je baisse la garde - comme hier soir, lorsque Puce et moi avons fait une dégustation en vue de la rédaction de ce billet - je choisis, en premier lieu, de la réglisse rouge. À la fraise, de préférence. Est-ce que çà goûte vrai-ment la fraise? Nan! Mais c'est bon!
Ensuite, les petite framboises en jujube. On dit que ce sont des trucs suédois. Enfin. Ces petites framboises, j'en mangerais, j'en mangerais. Pour rendre ces petites douceurs politiquement correctes, je les utilise comme garniture des cupcakes, dans le cadre de fêtes d'enfants ou dans le buffet des desserts de Noël. Il y a des cupcakes à la vanille, un glaçage à la vanille et les petites framboises qu'on dispose sur le cupcake pour le décorer. Pendant que les enfants décorent leurs petits gâteaux, je supervise en grignotant.
J'aime aussi les petits poissons à la cannelle. Les blancs et les rouges. J'en avais toujours chez ma Grand-mère. J'aimais bien coller ces bonbons poisseux contre mon palais et les laisser fondre. L'après-midi, sur la galerie arrière, le visage baigné de soleil.
Dans la catégorie Petites gâteries maison, il y a le sucre à la crème au sirop d'érable de ma Maman. Ces petites douceurs fondent dans la bouche. Et le goût du sirop d'érable est bien présent. Je ne peux pas résister.
Dans la même veine, j'adore le fudge au chocolat mi-amer et au café. Un tout petit morceau, juste un. Je le fais depuis plus de 15 ans. Et je ne me lasse jamais. Ces carrés de fudge goûtent Noël. D'ailleurs, il ne reste que 110 jours avant Noël. Serez-vous prêts?
Je passe ce questionnaire à Bichonne, une nouvelle venue dans le monde des blogs. Pour vous faire une idée de ses talents, allez voir le gâteau qu'elle a monté pour une petite fête en l'honneur d'une future maman. Je vous disais qu'elle a un talent fou, Bichonne!
août 28, 2005
Je craque pour vous mes cocos!
Au Marché Jean-Talon, les haricots cocos sont arrivés. À cause du temps assez sec, ils sont extraordinaires. Ils contiennent peu d'humidité et par conséquent, les pertes sont presque nulles.
Au moment de choisir les haricots, je fais ouvrir la poche. Je glisse ma main au milieu des haricots. Si ma main ressort toute moite, je passe mon tour. Si les cosses montrent des traces d'humidité, même chose. Il y aura trop de pertes. Lorsque j'ouvre une cosse et que les haricots sont tachetés de noir, idem. À la cuisson, les haricots prendront une couleur peu ragoûtante. Je ne veux pas travailler pour rien.
Arrivée à la maison, j'ouvre la poche et j'étends les haricots sur un grand drap, dans le salon. Encore une fois pour éviter que la promiscuité dans ce grand sac favorise l'humidité et n'entraîne des pertes.
Je me mets au boulot avec Puce, car tous ces haricots sont longs à écosser. Comment les mettre en conserve? Certains les font sécher. Il est alors facile de les mettre en conserve dans des pots à charnière stérilisés. Ce que je n'aime pas de cette méthode, c'est qu'il faille les réhydrater pendant une douzaine d'heures lorsqu'on veut les utiliser. Quand je suis pressée, je n'aime pas çà.
Donc, je congèle les haricots dans des Ziplocs. C'est la méthode qui selon moi donne un produit qui se rapproche le plus du haricot coco frais. Mais pour congeler, il faut écosser.
Avec ces haricots frais, j'ai fait la soupe auc cocos et aux tomates fraîches de Diane Séguin, tirée du livre La cuisine comme je l'aime. Merci Bichonne pour la référence. Je salive à chaque page. Au moment d'écrire ce billet, la soupe mijote doucement. Je vous en reparle.
août 27, 2005
I went to the market ... c'est le temps de la sauce tomate
Le marché Jean-Talon a été inventé pour le temps des tomates. C'est certain. On dirait que les agriculteurs sont plus joyeux entourés de toutes ces couleurs. Ils ne demandent qu'à raconter leurs récoltes, à parlementer au sujet de la température, des modes de culture. Comme le dit si bien Diane Séguin, ceux qui ne peuvent en parler, méfiez-vous. Ce sont des revendeurs. Nous avons fait le tour des étals. À la recherche de la tomate que nous utilisons pour faire notre sauce tomate : la Romanelle ou Romanella en italien.
Nous demandons à goûter. Comme le dit si bien mon Chéri, le chef de la mise en conserve des tomates : les tomates sont faites pour être mangées, pas regardées. Clair le message!
Nous avons trouvé des Romanella superbes, des tomates San Marzano jaunes que nous avons acheté pour faire un test. Et des tomates noires patrimoniales très sucrées qui nous ont séduit.
août 23, 2005
La première gorgée de bière... selon les gars
Je ne savais pas qu'il existait une manière de servir la bière en Floride! À voir à quelle vitesse nos voisins engloutissaient leurs canettes de bière, on dirait que le secret est assez bien gardé!
C'est mon Chéri qui m'a appris, fort de ses expériences tirées de ses voyages entre gars, dans les années 70'. C'est simple. On prendra soin de placer les verres au congélo le matin. À l'heure de l'apéro, on verse la bière dans le verre tout juste sorti dudit congélo.
La bière est si fraîche, grâce aux minuscules morceaux de glace qui y flottent... que même la deuxième gorgée est agréable. Surtout lorsque l'eau de la mer atteint 32°C, le matin!
Pourquoi de la bière Rolling Rock? Parce que c'est une bière que nous avons dégustée dans un bistrot de Cambridge, il y a de cela des siècles, lors d'un voyage d'amoureux. Pour nous, c'est la meilleure bière américaine du monde. Mais çà se discute!
Publié à : 10:05 AM | Commentaires (12)août 09, 2005
Champagne! Le temps des bleuets est arrivé.
J'avais envie d'une coupe de champagne. Pour célébrer ... les bleuets, tiens. Au retour du marché, j'admirais mes trouvailles. Je me verse des petites bulles.
Une idée, comme çà. Si je mettais des bleuets dans le verre? Ils sont succulents cette semaine, les bleuets. Vraiment au top de leur forme. Je dis, je fais.
Les bleuets sont extraordinaires avec des bulles. Le champagne, lui, me semble un peu outré de côtoyer ainsi un tel paysan. Tant pis pour lui. Santé!
août 07, 2005
Haricots langue de dragon, essais et erreurs
J'ai mis la main sur des haricots d'une couleur assez particulière. Ils sont crème, striés de violet. Ces haricots ont un nom aussi spécial que leur couleur. Ce sont des Dragon's Tongue, ou Langue de dragon. Je leur trouve un certain lien de parenté avec les coco paimpolais.
Que faire avec ces haricots? Pendant que je les croque crus - c'est un délice - mes lectures m'indiquent que je les traite de la même manière que des haricots verts. Alors, je me risque à les faire bouillir rapidement, pour les conserver croquants.
ER-REUR! Je vais répondre à la porte, jase un peu avec ma visiteuse et retourne, quelques minutes trop tard. Les haricots ont perdu toutes leurs belles stries. Dans la casserole, je retrouve des légumes jaunasses et flasques. Ils sont bons, mais sans plus. Je pensais les ajouter à une salade de type niçoise. Là, je ne suis plus du tout certaine. Non, non, non.
Je reviens à la charge ce matin. J'ai lu qu'il convient de les cuire lé-gè-re-ment vapeur. Ce que je fais. Avec beaucoup plus de succès. Les stries sont préservées, tout comme leur léger goût sucré. Ils accompagneraient bien la viande rouge. Mais comme çà, nature, ils sont savoureux. Ce fût une belle découverte! Finalement.
Publié à : 02:13 PM | Commentaires (3)août 02, 2005
Nourritures d'enfance
Remerciements à Véronique et à Mijo et à Anne de m’avoir invitée à jouer avec elles. Ce n’est pas facile de fouiller dans le grenier encombré de nos souvenirs.
Alors Tarzile, cette question, elle vient? Oui. Oui. Citez cinq aliments, plats ou autres, qui ont fait partie de votre enfance, et qui vous manquent, parfois, quand la nostalgie vous prend...
Les balais au chocolat de Grand-papa Émery. Parfois, mon grand-père me rapportait des balais au chocolat du magasin général de Saint-Judes, un minuscule village. Sortis tout droit de chez Honeydukes - je le sais aujourd’hui – ces balais étaient faits de guimauve trempée dans le chocolat noir. Le contraste entre la molle guimauve et le chocolat croquant était divin. J’ai retrouvé de ces balais il y a quelques années. D’après moi, Honeydukes a changé de fournisseur de chocolat. Ou peut-être que la demande pour les Chocogrenouillles étant en hausse, le chocolat à balai vintage n’est plus disponible pour confectionner ces gâteries destinées aux Moldus. Celui qui est utilisé aujourd’hui contient moins de chocolat et plus de substances qui n’ont plus rien à voir avec mes souvenirs. Ce qui me fait dire qu’il faut y penser à deux fois avant d’essayer de faire revivre le passé. Il y a des souvenirs qui appartiennent au Monde Magique. Moldus, s’abstenir…
La soupe au chou de Grand-mère Berthe. La meilleure soupe au monde. Ma grand-mère, qui a connu la grande Crise de 1929, avait le don de créer des merveilles à partir de rien. Sa soupe au chou faisait partie de ces créations. Du chou, des carottes, des oignons. Et quelques ingrédients secrets - ou est-ce la baguette magique qu’elle devait bien cacher sous son tablier - qui rendait le bouillon délectable? Quand je pense à cette soupe, je revois le soleil du mois d’août éclairant sa petite cuisine, le soir, à 6h00. Je revois son jardin impeccablement entretenu. Ses petites allées aussi brillantes que les travées de l’église. J’entends nos cuillères affamées se frapper contre l’assiette creuse trop vite tarie. Et je me dis que c’était çà, le bonheur.
La tarte mousseline à l’érable de tante Marcelline. Un dessert divin, ni plus ni moins. Léger comme les nuages. Sucré, sans être écœurant. Lorsqu’elle déposait cette tarte sur la table, le 25 décembre, des Oh! et des Aaaahhhh! fusaient à chaque fois. Nous étions 17 autour de la table. Et cette tarte avait le pouvoir sublime de ramener le silence dans la cuisine. Cette pâtisserie aérienne nous transportait ailleurs.
La salade de riz aux olives de tante Denise. Mon père est issu d’une famille de 15 enfants. Vous avez bien lu. 15 enfants. Et dans cette famille, comme dans la majorité des familles québécoises, la fête du Jour de l’An est un événement. Dans les années 70, nous devions bien être une soixantaine à nous réunir pour accueillir la nouvelle Année. Nous nous rassemblions autour d’un repas communautaire auquel chaque famille avait contribué. Une année, Tante Denise avait apporté cette salade « psychotronique ». Il y avait du riz, des olives vertes farcies de piment rouge doux tranchées et des fèves jaunes, coupées en petites rondelles. Le tout savamment arrosé d’une décapante vinaigrette qui devait bien contenir 10 parts de vinaigre blanc pour une part d’huile qui ignorait tout du processus de pression à froid. Pourquoi aimait-on autant la salade de Denise? Je l’ignore. Nos papilles devaient porter des « pattes d’ef », elles aussi. Ma mère a toujours cette recette hallucinogène. Elle nous la prépare avec doigté au Jour de l’An. Et nous la dégustons avec un entrain inexplicable. Mon Chéri en a mangé. Il ne s’en est jamais remis!
Un sandwich aux tomates. Deux tranches de pain blanc, beaucoup de beurre très salé, des tomates cueillies dans le jardin il y a 5 minutes à peine. Du sel et du poivre. Et ma cousine Brigitte qui me racontait tout plein de choses futiles et, conséquemment, éminemment agréables. Ce pain blanc ne se fait plus. Le beurre est moins salé aujourd’hui. Et les tomates me semblent moins tomatées.
Ces souvenirs parlent-ils des goûts oubliés ou des gens qui les ont partagés? Pourquoi les souvenirs gustatifs sont-ils indissociables des gens que nous aimons? Voilà peut-être l’objet d’un autre jeu… Entre temps, je réalise que c’est nous qui manions désormais la baguette magique qui a le pouvoir, oh! combien important, de créer des souvenirs. Alohomora!
Je transmets ce questionnaire à cinq personnes :
Mon Chéri, qui squatte dans mon blog. Il mijote son plan.
Ana.
Lilizen
Lutine
Anne
Autre petite règle. Ce n'est rien, vous verrez. Si vous décidez de répondre à ce questionnaire, suppimez le blog qui trône au haut de la liste. Montez tous les autres blogs d'un cran. Ajoutez le vôtre en cinquième position. De cette manière, les bloggeurs les plus enthousiastes pourront suivre ce questionnaire à la trace.
1. Clea cuisine
2. Station gourmande
3. Le blog d'une jeune maman
4. Je mijote / Saveurs sucrées salées / Blogbio
5. Tarzile.com
©Tarzile.com, 2005
juillet 27, 2005
Un thé au ... thé des bois
Hier, j'arpentais le terrain. J'ai jeté un coup d'oeil à notre plant de thé des bois (gaultheria procumbens L.). Il a manqué d'eau, c'est évident. Il est tout sec. Si je ne fais rien avec, ce sera foutu.
Les Amérindiens en faisaient du thé. Pourquoi pas moi?
J'ai donc cueilli les trois frêles tiges qui restaient. Je les ai infusées dans une demi-tasse d'eau frémissante, pendant 5 ou 6 minutes.
L'odeur qui se dégageait de la théière! Çà sent la paparmane, aurait dit Grand-Mère Berthe. Une paparmane, charmante dérive de l'anglais peppermint, est une dragée rose qui goûte bon le ... thé des bois!
J'ai versé dans une tasse et dégusté lentement. Un seul hic. L'eau est complètement claire. Comme si on buvait de l'eau chaude. Mais la paparmane est coquine. Elle camoufle ses charmes. Maintenant, il faut que je découvre pourquoi cette talle se meurt.
Publié à : 08:56 AM | Commentaires (8)
juillet 24, 2005
Des craquelins au parmesan et au romarin
Hier, de retour des Championnats du monde FINA, nous nous sommes arrêtés au marché Atwater. Nous avions faim, cherchions une collation intéressante et de l'inspiration pour le souper.
Nous nous engouffrons dans LA caverne d'Ali Baba : Aux douceurs du marché. Et je vois cette boîte magnifique : j'aurais acheté la boîte, même vide.
Je passe aux ingrédients. Rien que des bonnes choses : farine de blé, huile d'olive, parmesan, romarin, sel de mer, etc. Là, je craque. Nous craquons, en fait. Nous avons tous dégusté ce délice fait au Canada, en Colombie-Britannique, en fait. Moi qui pensais que cette splendeur venait tout droit de Toscane.
Après avoir goûté, j'estime que ces craquelins seraient délicieux avec un velouté d'asperges ou d'épinards. S'il en reste, évidemment. Je vais tenter de reproduire ce goût extraordinaire dans ma cuisine. Je sens déjà que ce sera mission impossible.
La créatrice de ces Gone Crackers suggère de les servir à l'apéro avec un pesto d'artichauts. Enjoy!
Publié à : 08:50 AM | Commentaires (2)juillet 20, 2005
Limonade aux framboises d'Isabelle
Quand il fait chaud, je veux dire vraiment chaud, il y a bien sûr,la première gorgée de bière. Mais il y a aussi le verre de limonade. Y a-t-il mariage plus harmonieux que celui des framboises et du citron? Je cherche encore.
Cette recette est adaptée d'une recette donnée à la télé par Josée di Stasio, du temps où elle accompagnait Pinard dans sa douce folie.
Limonade aux framboises d'Isabelle
Framboises fraîches ou congelées
1 tasse d'eau de source
1 tasse de sucre
1 tasse de jus de citrons fraîchement pressés
Dans le bol du robot culinaire, déposez les framboises. Mettez en purée. Passez. L'objectif : obtenir 2 tasses de coulis de framboises, sans les grains. Réservez.
Dans une casserole, amenez à ébullition l'eau et le sucre. Pourquoi de l'eau de source? Parce que l'eau du robinet est si chlorée qu'elle dénature complètement le goût de la limonade. À défaut d'eau de source, je laisserais reposer l'eau du robinet pendant quelque temps au comptoir, histoire de laisser le chlore s'évaporer. Brassez jusqu'à ce que le sucre soit fondu. Réservez.
Dans un pichet en verre qui a vraiment l'air estival, versez le coulis de framboises, l'eau sucrée et le jus de citron. Brassez. Réfrigérez quelques heures.
Pour servir, je verse dans un long verre rempli de glace. Deux pailles ne sont pas de trop. Une framboise ou deux dans le fond du verre ajoutent un air festif à cette boisson. Lorsque je veux que la limonade devienne apéro, j'ajoute quelques gouttes de Schnapps aux pêches.
Sur ce, je vous quitte pour assister aux Championnats du monde de nage synchronisée. Ils se tiennent à quelques sorties de métro de chez moi! Et dire qu'il y en a qui boudent un tel spectacle!
Et vive la canicule!
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Publié à : 10:53 AM | Commentaires (6)
juillet 19, 2005
Des petits pois sucrés à écosser
"C'est facile, d'écosser des petits pois. Une pression du pouce sur la fente de la gousse et elle s'ouvre, docile, offerte. Quelques-unes, moins mûres, sont plus réticentes - une incision de l'ongle de l'index permet alors de déchirer le vert, et de sentir la mouillure et la chair dense, juste sous la peau faussement parcheminée. Après, on fait glisser les boules d'un seul doigt." - Philippe Delerm, La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules.
Dans mon panier bio, il y avait des pois en gousse. Je ne cuisine pas les pois durant l'été. Mais l'hiver venu, je les utilise dans le riz cantonais, dans le pâté au poulet, etc.
Donc, congélation.
D'abord, je blanchis les pois dans l'eau bouillante salée, à découvert, pendant 1 ou 2 minutes, selon la grosseur et l'âge des pois. Ensuite, j'assèche bien les pois sur un linge à vaisselle. Je les dépose sur une tôle à biscuits et je dépose au congélateur pendant 6 heures, environ. Congelés de cette manière, les pois ne colleront pas les uns aux autres dans le Ziploc. Ils seront plus faciles à utiliser cet hiver. Avec une paille, j'aspire l'air contenu dans le fameux Ziploc. Direction congelo.
Quand je fais des congélations, je pense inévitablement à Grand-mère Berthe qui faisait ses provisions en vue de passer un bon hiver. Ces gestes qu'elle a posés si souvent, je les refais inmanquablement à chaque été.
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Publié à : 09:03 AM | Commentaires (11)juillet 17, 2005
Jus vert au chou Kale
On peut manger les légumes, c'est une lapalissade. Mais lorsque notre panier bio déborde de légumes tous plus frais les uns que les autres, que faire pour ne rien perdre? Boire les légumes? Pourquoi pas?
Dans cette recette, je suggère d'utiliser rien que des aliments bio. Le jus est légèrement piquant et très rafraîchissant. Cheers!
Jus vert au chou kale
3 ou 4 portions
1 chou kale, haché
2 pommes, hachées
1 citron bio, avec son écorce, haché
1 tasse d'eau
Mettez en purée, au robot culinaire. Filtrez. Réfrigérez. Buvez.
Cette recette est tirée du livre Cuisinons sans cuisson, de Sergui et Valya Boutenko (Éditions Jalinis, 2003). Si la canicule nous retombe dessus, on est prêt.
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Publié à : 06:12 PM | Commentaires (7)juillet 03, 2005
Thé glacé à l'églantine
Vendredi après-midi. Il fait si chaud. Soudain, je me suis rappelé une phrase de Grand-mère Berthe me racontant sa jeunesse. Elle me disait que sa mère, Emma, avait toujours du thé glacé à portée de main, durant l'été.
Du thé glacé. Cette idée m'a frappée pendant que je déambulais dans mon jardin, humant le parfum du rosier Rosa Rugosa. Et si je faisais du thé glacé aromatisé à la rose?
J'ai choisi du thé blanc, pour être certaine que le goût du thé ne tuerait pas celui de la rose. Aussi, j'y suis allé mollo avec le sucre. Rien n'empêche d'en rajouter. On pourrait aussi ajouter une goutte de jus de citron. Pas plus, j'aurais peur de masquer les délicates saveurs du thé blanc et de la rose.
Thé glacé à l'églantine
2 tasses d'eau
4 c. à thé combles de thé blanc Bai Mu Da
2 c. à thé de sucre d'Églantine
Une poignée de pétales de roses Rosa Rugosa
Dans une théière, déposez le thé, le sucre et les pétales de rose.
Amenez l'eau à ébullition. Versez dans la théière. Infusez durant 8 minutes. Filtrez le thé. Ajoutez 1 tasse d'eau glacée.
On peut le servir tout de suite, dans un grand verre rempli de glaçons. On peut aussi le laisser reposer au frigo, les saveurs auront le temps de se développer. Emma ne laissait-elle pas son thé sur le poêle, éteint, durant toute la journée?
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Publié à : 10:11 AM | Commentaires (6)juin 28, 2005
Brochette de fraises décadente
J'ai eu l'idée de cette recette en regardant le film Les Sirènes, avec Cher, Winona Ryder et Chritina Ricci. Cher, mère célibataire libérée, n'était pas très portée sur la cuisine. Un soir, pour un souper festif - on s'entend - il y avait des brochettes de bonbons au menu.
Afin de rendre la chose plus acceptable, j'ai eu l'idée de faire alterner fraises et guimauves sur une brochette de bois. Cette brochette est réservée aux pique-niques, aux sorties du camp de jour, etc. Elle a toujours un succès monstre auprès de Puce, mais surtout auprès des autres campeurs.
Pour Puce, cette brochette signifie que l'école est bel et bien terminée.
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Publié à : 08:30 AM | Commentaires (2)juin 27, 2005
Légumes à la Puce
Comment s'assurer que les enfants mangent des légumes? Après 9 ans de tentatives, je conclus que les crudités remportent la palme.
Puce mangera toute une assiette de crudités, alors qu'elle chipotera devant le même légume, cuit.
Voici donc son plateau du midi. Il contient des carottes, des concombres libanais, des tomates cerises, du céleri et des radis. Si j'avais des olives Kalamata, il y en aurait aussi. Au centre de l'assiette, une trempette. Du commerce.
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Publié à : 01:33 PM | Commentaires (2)juin 24, 2005
Des goûts et de l'enfance, un quiz
Anne, de Station gourmande, m’a fait parvenir ce questionnaire, très in dans le moment. Merci Anne. Je suis un peu en retard, fin de l’année scolaire et Fête nationale obligent. Je sais déjà que vous me pardonnerez.
Quel est votre premier souvenir de cuisine toute seule comme une grande? Mon premier souvenir de cuisine toute seule comme une grande n’est pas, à proprement parler, un solo. Je cuisinais à quatre mains, avec ma cousine et amie très chère, Brigitte. Brigitte est issue d’une famille de neuf enfants. Ai-je besoin de souligner que les fourneaux ne chôment pas, en pareille maisonnée? Donc, avec Brigitte, nous cuisinions des brownies, à partir d’une recette tirée d’un petit fascicule publié par la maison Cadbury. En 1975, dans une cuisine qui comportait deux fours encastrés, et superposés. C’était le grand luxe.
Qui a le plus influencé votre façon de cuisiner? Ma Grand-mère Berthe. Elle m’a donné le goût de la mise en conserve et de la pâtisserie. Elle décorait ses gâteaux comme une pro. Son ketchup aux fruits était légendaire tout comme son gâteau éponge et sa soupe aux légumes et son bouilli de bœuf et … Elle m'a appris la générosité, en cuisine comme ailleurs, et la curiosité.
Ce dont je me rappelle le plus, curieusement, c’est de la fluidité de ses gestes. Tout semblait si facile. C’était fascinant de la voir monter ses blancs d’œufs en neige avec son moulin à gâteau (sorte de double fouet actionné par une petite manivelle), de rouler la pâte à tarte en deux ou trois coups de rouleau ou de râper une noix de muscade avec doigté. Après l’avoir vu faire pendant de nombreuses années, j’étais convaincue de pouvoir faire, moi aussi.
Mon Chéri m’influence encore et toujours, car il m’accompagne dans toutes mes explorations et souvent, me devance. C’est un épicurien. Voilà.
Avez-vous une vieille photo comme « preuve » d'une exposition précoce au monde culinaire, et voudriez-vous la partager? Nonnnnnn! À cette époque, on prenait des photos lors des occasions spéciales : première communion, baptême, Noël, anniversaire… Alors, le premier brownie de deux pipelettes…bof! J’ai cependant une assez mauvaise photo de ma Grand-mère et de moi. Le maître et l’élève.
Avez-vous des phobies culinaires, ou un plat qui vous donne des sueurs froides rien que d'y penser? Le risotto milanese me donne des sueurs froides. Vous savez, le moment où on regarde le riz et où on se demande s’il est vraiment prêt ou bien si on doit lui donner une petite minute de plus.
Une phobie? Je dois y penser. Pas vraiment... Oui, mais c’est pour une autre cause. J’ai la phobie des arachides, puisque que Puce y est allergique.
Parmi les ustensiles de cuisine que vous possédez, lequel utilisez-vous le plus et lequel est le plus souvent délaissé? J’utilise un petit couteau d’office Victorinox. Quand on me l’a PERDU - je ne vise personne - j’étais déboussolée. Vraiment.
Sous la rubrique Vieux bidules inutiles, il y a la machine à fabriquer du pain que nous avons achetée il y a 15 ans. Disons que nous avons probablement cuit 10 pains au total.
Dans la catégorie Appareil absolument nécessaire qu’on utilise une fois l’an, il y a notre extracteur-électrique-de-pulpe-de-tomates-italiennes, ou Tomato squeezer. Avec cet appareil, acheté à la Quincaillerie Dante il y a une dizaine d’années, il est possible de mettre en conserve 100 litres de coulis de tomates en un week-end. À partir de tomates fraîches, la machine sépare la pulpe et le jus de la peau et des graines. Toutes des opérations que nous réalisions à la main autrefois.
Citez des combinaisons d'aliments amusantes ou bizarres que vous aimez vraiment – vous - et probablement personne d'autre! Rien ne me vient à l’esprit. J’ai des papilles très conservatrices.
Quels sont les trois aliments ou plats sans lesquels vous ne pouvez pas vivre? Des petits fruits (fraises, framboises, bleuets, cerises, mûres), des tomates - tous les types de tomates - et de la roquette.
Trois questions rapides
Votre parfum de crème glacée / sorbet préféré : La saveur Key Lime pie de Kilwin’s, à Sarasota, Florida, USA. Je pourrais presque conduire l’auto durant 4 jours pour y goûter. Presque…
Vous ne mangerez probablement jamais... : Du chat, du chien ou du cheval.
Votre plat fétiche, celui que vous ne ratez jamais : Il ne faut jamais dire jamais. Mais bon. La Lasagna per le Feste d’Elena Faita et le pâté au poulet constituent des valeurs sûres. Toutes les Fêtes sont susceptibles de les voir trôner sur la table.
juin 21, 2005
Citronnade aux fraises de Mary Engelbreit
Enfin, c'est l'été. Les fraises du Québec commencent à garnir les épiceries. Il fait chaud et une limonade serait bienvenue. Nous en avons vu à l'épicerie, mais le contenu en sucre fait peur. Je préfère adapter la recette de Mary Engelbreit.
J'ai essayé de couper le sucre. En vain. Si j'utilise moins de 6 c. à table de sucre, la limonade n'est pas très bonne.
Citronnade aux fraises de Mary E.
4 portions
1 1/2 tasses d'eau
1/2 tasse de jus de citron fraichement pressé
6 c. à table de sucre granulé
2 tasses de fraises, lavées et équeutées
1/2 tasse de jus de mangue
Dans un pichet, mêler l'eau, le jus de citron et le sucre. Brasser jusqu'à ce que le sucre soit dissout.
Dans le bol du robot, déposez les fraises et le jus de mangue. Réduisez en purée. Passez le jus obtenu afin d'enlever les graines de fraises. Réfrigérez. Au moment de servir, versez dans de grands verres remplis de glaçons.
Teneur en glucides : 24 gr. par verre
juin 20, 2005
Hummus et allergie aux graines de sésame?
Les personnes qui souffrent d'allergie aux graines de sésame le savent. Le tahini que l'on retrouve dans l'hummus est une pâte de graines de sésame. Donc, pas d'hummus pour eux. J'ai adapté cette recette pour que Puce aussi puisse goûter aux mezze libanais.
Hummus
1 boîte de pois chiches CLIC, égouttés et rincés
1 gousse d'ail pelée et écrasée
Le jus d'un citron
Une pincée de paprika hongrois ou de piment d'Espelette
Sel, poivre
Huile d'olive
Dans le bol d'un robot culinaire, déposez les pois chiches, le jus de citron, l'épice choisie, le sel et le poivre. Mettez le robot en marche et ajoutez de l'huile d'olive, jusqu'à ce que les pois chices soient en purée. J'estime que j'ajoute environ 1/4 tasse d'huile d'olive. Je sers habituellement aussitôt. Mais l'hummus peut être réfrigéré et servi le lendemain.
Sur cette photo, j'ai servi l'hummus avec les boulettes d'agneau. J'ai eu a chance de mettre la main sur des concombres libanais. Lorsqu'on en connaît la provenance, ces concombres peuvent être servis avec la pelure, qui est toute mince. J'avais aussi fait cuire des pitas au four durant 20 minutes à 300°F. Cet été, lorsque mon panier bio regorgera de petits navets et de jeunes betteraves, je marinerai les navets pour que le mezze soit encore plus coloré.
Publié à : 09:11 AM | Commentaires (4)juin 19, 2005
Tag virtuelle : Un meme au sujet de livres de cuisine
Ana, du blog si joliment intitulé Pumpkin Pie Bungalow, m'a refilé 5 questions au sujet des livres de cuisine. Merci Ana. C'est avec un grand plaisir que je réponds à ces questions et que, c'est la tradition, je passe le flambeau. N'est-ce pas plus sympathique que les traditionnelles chaînes de lettres?
1. Le nombre total de livres de cuisine (ou traitant de façon plus large de nourriture) que j'ai possédés dans ma vie :
Plus d'une soixantaine, si je compte tous les magazines que j'ai dévorés et les fascicules obtenus des entreprises évoluant dans l'industrie alimentaire.
2. Le dernier livre de cuisine (ou de nourriture) que j'ai acheté :
À la di Stasio, par Josée di Stasio. Livre d'exception au Québec, à cause des photos omniprésentes et du format. Josée présente des recettes qui ont fait sa renommée : des recettes simples et faciles à faire. C'est elle qui m'a appris (p. 42) qu'une minestrone est meilleure si on y ajoute une croûte de parmesan durant la cuisson. Elle m'a aussi fait découvrir que des raisins macérés dans le porto pendant quelques heures font le meilleur des desserts. Vous ne la connaissez pas? Allez voir son site web.
3. Le dernier livre de cuisine (nourriture) que j'ai lu :
La cuisine de Jamie Oliver par ... Jamie Oliver. Je devais être la seule terrienne à ignorer l'existence de ce génie. Sa cuisine me touche à plus d'un égard. Il propose une cuisine simple, inventive et goûteuse. À titre d'exemple, sa salade de fenouil et de radis.
4. Cinq livres de cuisine que j'apprécie tout particulièrement ::
Essentials of Classic Italian Cooking de la grande Marcella Hazan. Deux voyages en Italie ont complètement bouleversé ma vie culinaire. À défaut d'avoir du sang italien dans les veines, me voilà italienne de coeur, et Marcella Hazan y est certainement pour quelque chose. Dans ce livre, Marcella a colligé le savoir-faire italien. On y retrouve plusieurs recettes très simples à réaliser. Qui dit simple ne dit pas inintéressant ou insipide. Je vous réfère au poulet chasseur (p. 331) et à un osso bucco délirant (p. 355). C'est à sa lecture que je me suis décidée à faire un risotto milanese (p. 246). Ma salade du chef n'a plus la même allure depuis que j'ai découvert LA Grande Insalata Mista (p. 546), un fin mélange de légumes et de verdures savamment choisis. Sa sauce bolognese exige plusieurs heures de préparation. Mais quand on aime, est-ce qu'on compte? Basta! Je stoppe l'énumération ou je listerais tout l'index! Si je devais ne conserver qu'un livre de recettes, c'est celui que je garderais.
Trattoria de Patricia Wells.On nous a beaucoup parlé de la fameuse diète méditerranéenne. Je dirais que Patricia nous en dévoile quelques secrets. Elle a une manière toute simple de préparer les légumes et les légumineuses. C'est, me semble-t-il, la personne la plus inspirante à ce propos. Avec elle, deux ou trois ingrédients suffisent à concocter un plat délicieux. Sa soupe de haricots aux pâtes (p. 93) ensoleille nos hivers trop longs. Ses haricots blancs à la sauge et thym (p. 50) remplacent avec bonheur le riz blanc. Et les tagliatelles aux cèpes (p. 165), bon, je ne commente pas. Je vous laisse le soin de le découvrir. Disons que le livre est moins dispendieux qu'une semaine de cours de cuisine chez elle, en Provence!
Encore des pinardises de Daniel Pinard. Ainsi que tous ses DVD. Comment parler de ce livre, et de son auteur, sans être réducteur? Pinard réduit la cuisine à sa plus simple expression. Il explique l'inexplicable, il fait tomber les tabous et remet allègrement en cause les dictats. En prime, il refuse d'être le gourou que plusieurs réclament. Son motto : Soyez libres! J'aime son livre pour ses propos culinaires. Deux recettes retiennent mon attention. Un sashimi de thon ou de saumon (p. 136). Hallucinant, comme il le dirait lui-même. Ou encore tous ses sorbets. (p. 239 sq.) Vendredi matin, il annonçait qu'il prend une année sabbatique. Il me manque déjà.
Martha Stewart's Healthy Quick Cook par ... Martha Stewart! Martha a le mérite de présenter une cuisine à la fois simple (encore, non mais, c'est une idée fixe, Tarzile) et raffinée. Elle a aussi la générosité de diffuser plus de 2300 recettes sur son site Web. C'est dans ce livre que j'ai appris à aimer la roquette (arugula) et à préparer une exquise salade de lentilles du Puy (p. 105). Ses livres de Noël constituent ma lecture de chevet à compter du 2 novembre.
Mon petit cahier rouge. Ouvrage collectif inspiré par les femmes de ma famille. Dans ce cahier, j'ai noté toutes les recettes des desserts que, notamment, ma mère, ma tante Marcelline et ma Grand-mère confectionnaient pour les Fêtes de Noël et du Nouvel An. Les feuilles de mon cahier ont jauni, j'avais environ 15 ans lorsque j'ai commencé ma collection. Des traces de gras maculent les recettes.
Dans notre région, le temps des Fêtes était l'occasion de préparer une foule de desserts. Je ne sais d'où vient cette tradition. Sont-ce les 13 desserts provençaux? Ou la Sweet table italienne? Toujours est-il que ce compendium parle de mon enfance et des saveurs qui l'ont bercée. J'ai égaré bien des fascicules et des livres. Mais jamais cet humble recueil ne m'a quittée. Que contient-il? Mes premiers brownies, concoctés avec Brigitte. Les carrés aux dattes de ma mère. Sa recette de gâteau d'anniversaire aux jujubes qui m'a vue vieillir. Les carrés aux cerises de Marcelline. Le gâteau aux fruits de Florentine et le miton aux bleuets de Grand-mère Berthe. Ce livre, que renierait certainement Montignac, fleure bon les souvenirs. À mes yeux, sa valeur est inestimable.
5. Il est temps maintenant de donner la tag à cinq auteures de blogs culinaires que je souhaite voir répondre à ce sympatique questionnaire :
Mijo, une des instigatrices du blog appétit, en France. Son cake au chocolat et aux cerises va vous renverser.
Pascale, une autre fondatrice du même blog appétit, toujours en France. Ses muffins au chocolat sont hal-lu-ci-nants.
Brigitte, une toute nouvelle venue sur la grande Toile. Elle y parle de rhum arrangé, à partir de la Guyanne française.
Elvira, qui nous alimente à partir du Portugal. Son poulet au barbecue devrait vous enchanter.
Laurange, épicurienne au Mexique et grande amateure de mangues. Si son cheesecake à la mangue ne vous rend pas gaga...
Publié à : 08:29 AM | Commentaires (6)juin 17, 2005
Pizza sur pita
Puce a mangé ce type de pizza lors du goûter d'anniversaire de M. La maman avait préparé des légumes, du fromage râpé, la sauce et du salami. Les filles étaient invitées à garnir leur pizza à leur goût. Ce fût un grand succès. Lorsque Puce a vu du pita grec dans le frigo, elle a insisté pour préparer SA pizza. Voici sa recette.
Pizza sur pita
1 portion
1 pain pita grec
Sauce à pizza
Salami de Gênes ou, si vous avez le bonheur d'être passé par le marché Atwater, du pepperoni bio.
Légumes variés, au goût
Fromage mozarella, râpé
Origan grec frais
Préchauffez le four à 400°F (200°C).
Sur le pain pita, étendez la sauce et l'origan grec, hâché. Sur la sauce, comme Puce, vous disposerez 3 tranches de salami en triangle. Ou vous faites selon votre inspiration. Faites confiance aux jeunes, ils sauront!
Ajoutez les légumes, au goût. Saupoudrez avec la mozarella. Enfournez. Cuire entre 5 et 10 minutes. Servir aussitôt.
Que les Italiens nous pardonnent. Mais les enfants sont réjouis!
juin 12, 2005
Sucre à la rose sauvage ou Sucre d'Églantine
Ce matin, sur mon rosier Rosa rugosa, trois boutons étaient devenus des roses. Ma Mémé les appelait des églantines. Avait-elle raison? Je ne sais pas. Une fois écloses, on aurait dit qu'elles voulaient déjà tirer leur révérence. La canicule, sans doute. Voilà que je me creuse les méninges pour conserver leur parfum jusqu'à la froide saison.
Je mets quelques pétales à sécher dans du sel de mer. Un rang de sel, un rang de pétales, un rang de sel. Pour terminer avec du sel. Je place l'un dans un pot de verre ambré et l'autre dans un sac en papier Kraft. Je mets de côté. Bon. Le sel est comestible. Alors, je pourrai mettre dans le bain ou dans la cuisine.
En ouvrant le garde-manger, je pense au sucre vanillé. Si on peut faire du sucre vanillé, on doit pouvoir faire du sucre d'Églantine. Je cours au jardin cueillir 2 églantines toutes neuves. Je trouve un pot de verre teinté. L'expérience peut commencer.
Sucre d'Églantine
Sucre granulé (En Europe, on dit plutôt sucre en poudre)
Pétales de roses sauvages bio
Dans un pot, placez une assez fine couche de sucre, une fine couche de pétales, etc. Terminez par un rang de sucre. Fermez le pot. Placez dans le garde-manger. Laissez le temps faire son oeuvre.
© Tarzile.com, 2005
juin 06, 2005
Fleurs de sauge et fleurs de thym
Il est temps, je crois, de faire sécher quelques feuilles de sauge et de penser à la saison froide. Le plant de sauge commence à fleurir. J'ai coupé les boutons. J'imagine que si c'est bon pour le basilic, c'est bon pour la sauge. J'estime qu'en coupant les boutons, les feuilles ne deviendront pas amères. Mais peut-être est-ce une autre légende agricole? Qui sait?
Le thym menace aussi de fleurir. J'en ai fait sécher une grosse poignée. Mais pour ce qui est d'enlever les fleurs de thym, bonne chance. Je crois qu'il est beaucoup plus simple de retrouver la fameuse aiguille, celle qu'on a égaré dans la botte de foin!
Tisane à la sauge
En faisant sécher mes fines herbes, j'ai dégusté une tisane à la sauge. Facile à faire. On prend quelques feuilles de sauge fraîche. On ébouillante et infuse durant quelques minutes. Semble-t-il que la tisane à la sauge facilite la digestion.
Publié à : 03:00 PM | Commentaires (4)juin 04, 2005
Matthieu Frégault, le fromager fou
Acheté hier soir au Marché Atwater. Le fromage Le Grand Manitou. Fabriqué et distribué par La fromagerie La Voie Lactée. Matthieu est parti vendredi matin, avec 150 meules de fromage dans son petit camion. Vendredi soir, il allait repartir après avoir vendu tout son stock.
Nous avons donc mangé un fromage on ne peut plus frais. Le Grand Manitou est un fromage du type du Migneron de Charlevoix. Cependant, il est fait à partir du lait de vache, de brebis et de chèvre. Ce fromage est très très goûteux. Nous l'avons dégusté sur du pain Première Moisson.
Matthieu, ta folie s'est incarnée de brillante façon.
Publié à : 10:47 AM | Commentaires (0)juin 01, 2005
Citronnade au melon d'eau
Le soleil nous réchauffe. Un peu trop, direz-vous? Puce aura soif au retour de l'école. C'est le temps de faire de la limonade. La première de l'été.
L'idée m'est venue du site Earthbound Farm. Ce sont eux qui produisent la roquette que j'ajoute partout. Évidemment, on y recommande des fruits bio. Ce que je n'ai pas. Cet été, lorsque les melons locaux envahiront les marchés, quel plaisir ce sera!
Citronnade au melon d'eau
1,5 kg de melon d'eau sans pépins, en cubes
Jus de 2 citrons
1/4 tasse de sucre
1/2 tasse d'eau
Dans une petite casserole, déposez le sucre et l'eau. Chauffez jusqu'à ce que le sucre soit fondu, pas plus. Refroidir le sirop ainsi obtenu.
Déposez les cubes de melon d'eau dans le robot culinaire. Pulsez jusqu'à ce que le fruit soit en purée. Si vos convives aiment la pulpe, conservez-la. Sinon, filtrez le liquide obtenu dans une passoire.
Au liquide passé, ajoutez le jus des deux citrons et le sirop. Goûtez et rectifiez l'assaisonnement. Réfrigérez durant 1 heure et servez dans un long verre avec deux pailles.
mai 30, 2005
As-tu un couteau coupant?
Ma mère avait plusieurs couteaux dont plusieurs ne coupaient plus. Pas moyen de la convaincre de les faire aiguiser. Un jour, mon frère, fatigué de se battre avec les tomates à chaque repas, lui a offert des outils plus performants.
Où faire aiguiser mes couteaux? J'ai un petit aiguiseur maison. Mais un jour ou l'autre, il faut donner un traitement choc à ces outils qu'on utilise quotidiennement.
Robert Beauchemin a donné des conseils et des adresses dans cyberpresse. Je les consigne ici, puisque ce site me tient lieu de scrapbook.
Robert recommande, avec raison, de se méfier des aiguiseurs ambulants qui parcourent les rues durant la belle saison. Il nous suggère confiance à un spécialiste. Voici quelques adresses :
> L'Aiguiserie, 6666, rue Papineau, (514) 727-7171.
> L'Affûtage L'Acadie, 1349, boul. de Maisonneuve Est, (514) 523-7753.
> Ferrari's, 5825, rue Jean-Talon Est, (514) 253-3337.
> Bertoldi's, 3730, autoroute des Laurentides, (450) 688-6868.
En région, les boutiques Au centre du rasoir, établies dans plusieurs centres commerciaux, offrent ce service d'aiguisage.
Publié à : 11:53 AM | Commentaires (0)mai 28, 2005
Tisane de fleurs de pavot
Les pétales du pavot auraient un effet somnifère. C'est ce que j'ai testé. Hier, un de mes Papaver orientale commençait à faner. J'en ai profité pour tester la rumeur.
J'ai déposé quatre pétales de pavot dans le fond d'une tasse. J'ai fait bouillir de l'eau et l'ai jetée sur les pétales. J'ai laissé infusé durant 2 minutes. J'ai passé la décoction. La tisane est d'une belle couleur rouge foncé. Appétissant. J'ai siroté lentement. Le goût est doucereux, un peu vert. J'aurais pu ajouter du sirop d'érable, du miel ou du gingembre râpé. Au goût.
Quelques minutes après, mes paupières étaient lourdes. CQFD!
Bonne nuit!
Publié à : 01:40 PM | Commentaires (0)mai 21, 2005
Ma turbineuse
Je suis une adepte de Pinard. Daniel Pinard. À tous les vendredis matins, j'écoute religieusement sa chronique chez Paul Arcand.
Lorsqu'il a parlé de recettes de crème glacée maison, j'ai craqué. Je veux en faire. J'ai cherché des recettes dans Internet. J'en ai trouvé deux chez Martha Stewart : une au chocolat et une à la lavande. Là, j'ai craqué. Pour la première fois en 10 ans, j'ai demandé un cadeau de la Fête des Mères. Une fois n'est pas coutume.
Mon Chéri a commandé la turbineuse chez Ares, elle n'était pas en magasin. J'en voulais une rouge! Hier, je l'ai reçue. Maintenant, il me reste à expérimenter.
Cette turbineuse est une Cuisinart modèle ICE-20RC. R pour rouge!
Publié à : 10:19 AM | Commentaires (0)mai 05, 2005
Je calcule les glucides
Un ami souffre de diabète. Je lui refile des recettes. Mais une question me turlupine. Mes recettes, peut-il les déguster en toute sécurité?
Grâce à deux sites web, j'ai appris à estimer la teneur en glucides d'une recette.
Sur le site Diabète Estrie, une diététiste propose un mode de calcul et fournit un tableau des glucides.
J'ai compris que pour déterminer la teneur en glucides d'un aliment à partir du tableau publié sur l'emballage, on prend le total des glucides. De ce total, on soustrait les fibres. Le résultat correspond à la teneur en glucides, pour la quantité mesurée sur l'emballage. Reste à ajuster pour la quantité utilisée dans la recette. C'est mathématique...
J'ai ensuite trouvé la mère des sites, Carb counter.
Ce site répertorie plus de 6 000 aliments. Ce répertoire s'inspire d'un bulletin publié par le Ministère Américain de l'agriculture. Donc, je peux me fier.
CQFD
avril 09, 2005
Sel au basilic
Ma grand-mère faisait du sel au céleri. C'était avant que le Bonhomme Fuller fasse le tour des campagnes, avec sa petite valise pleine de trésors.
Grand-mère faisait sécher des feuilles de céleri, les émiettait et les mêlait à du gros sel. Elle se servait de ce mélange pour assaisonner sa soupe.
J'ai fait sécher des feuilles de basilic dans ma déhydrateuse. Je les ai réduite en flocons. Ma foi, leur couleur est pas si mal. Malgré le séchage, les feuilles ont gardé leur arôme. Je conserve ce sel dans une boîte de fleur de sel recyclée.
Avec ce sel au basilic, j'aromatise mes salades. Un avant-goût de l'été et des mélanges plus exotiques que je pourrai réaliser avec les herbes de mon jardin.
Publié à : 10:44 AM | Commentaires (0)avril 07, 2005
L'huile de pépins de raisins
À ajouter à ma liste d'épicerie
D'après Andrew Weil, md, l'huile de pépins de raisins devrait avoir sa place dans ma dépense. Elle fait d'excellentes vinaigrettes, puisque son goût est imperceptible. Puisqu'elle fume à une température plus élevée que l'huile d'olive et l'huile de canola (colza), elle pourrait être utilisée pour faire des sautés.
Dr Weil recommande d'acheter de l'huile biologique et de la ranger dans un endroit frais et sombre. Il recommande aussi d'en faire provision pour une période d'un mois au maximum. Au-delà de cette période, elle rancira j'imagine.
J'essaie cette huile cette semaine!
Tarzile