avril 23, 2007
Spectacle de fin d'année de l'École de danse Marc Charlebois
Ce week-end se tenait le spectacle de danse de Puce. Un spectacle le samedi soir, un autre le dimanche après-midi. Intitulé Beat, le spectacle de la troupe de Marc Charlebois était franchement réussi. Cette année, Marc a eu l'idée géniale de faire un bloc Hip hop.
Dans ce bloc, les numéros s'enchaînaient en continu, dans un mélange de styles époustouflant. Les ados ont côtoyé les dames d'âge mûr sur des rythmes qui donnaient envie de danser. Musique de jeunes ? En sortant, plusieurs adultes avouaient écouter cette musique.
Les musiques ? Écoutez la station de radio hits-fm pour avoir une idée. Le morceau que le public a préféré ? Wind it up! de Gwen Stefani. Pour ceux qui, comme moi, ignoraient l'existence de cette chanteuse, je vous raconte. Le film préféré de Gwen est La mélodie du bobheur. Elle a toujours rêvé d'intégrer un peu de la musique de ce film à une de ses chansons. Ce qu'elle a fait dans Wind it up. Ce qui donne un mélange de genre hallucinant : la tradition pure et une sorte de hip hop. Sur la scène, jeunes filles et dames d'âge mûr s'entrecroisaient. C'était génial. Marco promet de répéter ce type mise en scène en décembre. Puce en sera.
Grand merci à ceux qui sont venus encourager notre Puce, malgré le temps magnifique, malgér le fait que ce soit leur seul jour de congé, malgré les courses à faire et malgré la distance. Et à ceux qui lui ont offert ce magnifique bouquet.
avril 21, 2007
Le dico qui chante
Je dois avoir un fond de masochisme mais je fais du ménage malgré mon rhume. Mes jambes me portent à peine, alors assise par terre, je fais du classement. J'ai retrouvé le premier dico de Puce.
Je lui ai acheté pour son premier anniversaire. Il était rempli de photos. Elle l'a tant feuilleté qu'il est dans un état lamentable. Est-il besoin de souligner que ce dico ne doit être ni jeté (Kyoto, çà vous dit quelque chose ?) ni donné (Il est à MOI !)
Je l'ai regardé des centaines de fois avec elle. Je lui chantais une chanson qui correspondait au mot. (Dans ce temps-là, elle appréciait ma voix mélodieuse!) Après quelques prestations, elle pointait les images qui correspondaient à ses chansons préférées.
Lorsque Julie, sa jeune gardienne, est entrée dans nos vies, Puce réclamait ses chansons en pointant les photos d'un index décidé. Julie ne faisait pas nécessairement les liens que je faisais entre les mots et des chansons, ce qui frustrait Puce.
Julie m'a fait part de son problème. J' en ai glissé un mot à ma belle-mère qui a trouvé la solution. Elle est comme son fils, elle a toujours une solution. Une vraie Barbatruc. Elle a commencé à écrire le début des chansons ou des comptines sous l'entête pertinente. Julie chantait. Puce souriait et réclamait une autre ritournelle.
Puce a raison. Que personne ne touche à ce dico!
février 28, 2007
Pour la demi-fête de Puce, il y avait ...
Stop. Stop. Stop. Une demi-fête, dekessé au juste ? Cette fête païenne tire ses origines de la vénération que portent les enfants en bas âge aux fractions. Vénération qui s'estompe lentement lorsqu'ils franchissent les portes de l'école secondaire. Quoique...
Un petit de 4 ans est tellement fier d'annoncer qu'il a, dans les faits, 4 ans ET DEMI ! Cette précision m'a inspirée une fête. Ou plutôt une demi-fête. Pas de cadeaux, rien qu'un gâteau. Une occasion de faire un gros gâteau au milieu de la semaine.
Hier soir, se tenait le souper de demi-fête de notre Puce. Il faisait beau, le soleil éclairait encore la dînette. Ce que ma fille a remarqué. "Il fait encore clair, c'est cool !"
Qu'y avait-il au menu ? Un énorme gâteau au chocolat recouvert de la ganache de Jojo. Puce en a mangé ce matin au petit-déj. Quoi ? Ses amies mangent bien des tartines au Nutella, où est la différence ? Dixit Puce. Quand on fête, on ne compte pas ! Il y a 363 autres journées consacrées à la mathématique.
© Tarzile.com, 2007
octobre 18, 2006
Comment se mettre dans l'ambiance d'Halloween?
J'aime Halloween. C'est peut-être ma fête préférée, avec Noël. Mais cette année, j'ai beaucoup de difficulté à être dans l'ambiance. La température y est certainement pour beaucoup.
Toujours est-il qu'il faudra que j'y remédie, si je veux célébrer dans la joie et l'allégresse. D'ailleurs, j'attends toujours l'invitation de me joindre à cette bande d'ados qui partira de chez moi ce soir-là. J'ai fait connaître mes disponibilités, sans subtilité aucune. Mais la réponse est lente à venir. Je ne suis pas si bête, je comprends bien que les filles hésitent à courir Halloween avec une adulte cette année. Surtout que l'an dernier, je portais une perruque bleue qui a fait beaucoup d'effet. Leur silence parle plus que tous les discours. Elles ne veulent pas d'une vieille. C'est la fin d'une époque. Du coup, je comprends mieux ma léthargie, là. Je viens d'éviter une séance chez le psy, rien qu'en me confiant à vous.
Pour se mettre dans l'ambiance de Noël, il y a tout plein de films. Quelques longs métrages de circonstance et je devrais être prête pour accueillir la Grande Citrouille avec Charlie Brown.
Au premier rang, des épisodes de Buffy contre les vampires. Sorcières, vampires, zombies devraient m'infliger l'électrochoc qu'il me faut. Deux épisodes traitent de Halloween : Halloween (saison 2) et Fear itself (Le démon d'Halloween - saison 4).
Les Sorcières, adapté du roman Sacrées sorcières de Roald Dahl, mettant en vedette Anjelica Huston. Épeurant, intrigant, fascinant. D'ailleurs, toute l'oeuvre de Roald Dahl est inspirante, Halloween ou pas.
Harry Potter à l'école des sorciers, à cause du banquet d'Halloween qui fait rêver. Je fais Pause sur les longues tables qui s'étirent dans le réfectoire de Poudlard et je salive en paix. Ce film-là, je parie qu'il est dans votre vidéothèque.
L'Étrange Noël de Monsieur Jack et La mariée cadavérique, de l'inclassable Tim Burton. Vous souvenez-vous, à la sortie du film L'Étrange Noël..., les gourous es tendances avaient décrété que les sapins de Noël devaient contenir des trucs rappelant Halloween? Ce qui était tout à fait out l'année d'après, c'est l'évidence même.
E.T. l'extra-terrestre, pour la section où les enfants courent Halloween avec E.T. déguisé en fantôme.
Finalement, j'aimerais tant revoir le film Le bal des vampires ou Excusez-moi, mais vos dents sont dans mon cou de Roman Polanski (1967).
Comme je ne suis pas dans l'ambiance, j'écarte Un bébé pour Rosemary, Les oiseaux, L'exorciste ou autres trucs qui vont me donner des insomnies.
Si rien ne fonctionne, il y aura toujours Caillou cuisine une soupe à la citrouille pendant que Mousseline dessine un fantôme perdu au milieu d'une tempête de neige ou encore Dora voit une citrouille qui rit / Dora sees a smiling pumpkin. Souhaitez-moi de ne pas me rendre là.
Ces films sont disponibles à la Bibliothèque nationale. Ou dans votre club vidéo préféré. Je vous quitte. Je vais regarder le festin halloweenesque de Poudlard. Avant de préparer les désormais célèbres caramels au chocolat de Véronique, les pâtes de fruits pareilles que Mercotte et les loukoums que je n'ai-pas-encore-fait-car-je-cherchais-un-thermomètre-à-sucre-à -lecture-digitale-car-ma-vue-baisse-un-peu-le-soir. Ce qui explique sans doute que je sois rejet le soir où la Grande citrouille passera.
© Tarzile.com, 2005-2006
Publié à : 06:15 PM | Commentaires (17)juillet 14, 2006
Une Maman, l'été
Être maman l'été, ce n'est pas comme être maman l'hiver. Durant l'hiver, tout est réglé, planifié, organisé. Je suis occupée, mais il y a peu de surprise.
L'été, parce que c'est fait pour jouer, on jette le calendrier par-dessus bord et on improvise. On improvise? Pas vraiment.
Prenez samedi dernier. Lave-auto et vente de pains. Puis mercredi. Mercredi soir, c'était collecte de bouteilles vides consignées. Les ados font le tour du village. Ils cognent aux portes et ramassent les bouteilles vides. Les bouteilles sont empilées dans le coffre arrière des autos des parents bénévoles. C'est là que je suis intervenue. Grâce à mon auto. Vive l'Amérique.
Lorsque le coffre de l'auto du gentil parent est plein, petit détour au centre de tri. Là, d'autres enfants aident les moniteurs à classer cannettes, bouteilles de verre, bouteilles de plastique. À la fin de la soirée, on apporte le tout à l'épicerie. L'argent ainsi encaissé devrait servir à financer des sorties. Durant toute la soirée, j'implorais un improbable Être supérieur afin que la sortie soit mieux adaptée aux filles que le fameux Paint ball. Ben oui. Les filles peuvent faire les mêmes choses que les gars. Mais aiment-elles les mêmes choses? C'est beaucoup plus pratique de croire que oui. Et beaucoup plus déconnecté.
Nous étions peu de parents bénévoles, mercredi soir. Peut-être cinq ou six. Nos trajets étaient longs et les voyages de déchargement au centre de tri, nombreux. Pendant deux heures, j'ai conduit ma voiture sur quelques rues, attendant que les quatre filles que j'accompagnais rapporte les précieuses bouteilles. Les moniteurs ont travaillé fort ce soir-là. Puce, couche-tard diplômée, s'est couchée tôt. Et moi aussi.
On me demande parfois si je ne suis pas lasse d'accompagner ma fille et ses copines un peu partout. Non. Je crois que les ados ont besoin de la présence d'adultes. D'une manière différente, mais ils ont besoin qu'on s'intéresse à eux, à ce qu'ils font et à ceux qu'ils aiment. C'est lorsque Puce n'aura plus envie que j'y sois que ce sera difficile. Alors, je profite de tous ces moments précieux qui passent. Même si je me demande comment je terminerai tel projet pour le 1er août, tel autre pour le 16 et que je m'énerve parce que les plate-bandes sont envahies par la mauvaise herbe. Lorsque je pense que j'ai trop de trucs à faire, je pense à Secret Mom qui a cinq enfants...
En quittant pour La Ronde, d'où elle reviendra vers 23h00 ce soir, Puce m'a dit : N'oublie pas. Demain, c'est la fête d'anniversaire de Maggie. Tu lui a acheté son cadeau???! Pars sans crainte. Tout sera prêt. Je disais que j'improvise? Je cours plutôt après ma queue, comme mon Rimbaud.
© Tarzile.com, 2006
Publié à : 06:11 PM | Commentaires (14)
février 14, 2006
Pour la fête des coeurs...
Puce avait étendu au pied de notre lit des petits coeurs qu'elle a soigneusement découpés. Ce qui fait que, ce matin, au saut du lit, nous avons marché sur des coeurs. Y a-t-il plus belle manière de débuter la journée? Du coup, j'ai changé mes plans pour ce qui est du dessert de ce soir.
Mille bisous à toi, Puce.
juillet 08, 2005
L'orage
L'été m'a happée cette semaine. Très peu de temps pour écrire ou pour cuisiner. J'ai fouillé dans mon ordi et je suis tombée sur ce court texte qui parle du temps où nous occupions une maison de ferme centenaire, en face de chez ma tante qui avait 9 enfants, dont 7 filles. Bienvenue dans mes souvenirs d'été.
Maman avait une peur bleue des orages. Un chalet pourvu d'un toit de tôle, entouré de peupliers centenaires n'avait rien pour améliorer les choses. Chaque orage la rendait à la fois hystérique et mystique.
Sa mère, Berthe, craignait aussi les orages. Elle avait toujours un petit flacon d'eau bénite en réserve. Au moindre grondement du tonnerre, elle lançait quelques gouttes du précieux liquide sur les rideaux. Ensuite, la vie continuait à l'écart des fenêtres que la foudre pouvait faire éclater en mille miettes à tout moment.
Maman n'avait pas d'eau bénite. Cela devait lui manquer. Je me souviens d'un orage particulièrement violent. Maman changea d'air. Elle poussait un petit cri à chaque éclair. À défaut d'eau bénite, elle dût se dire qu'un chapelet ne pouvait pas nuire. Elle voulut nous mettre à contribution. Mes deux frères, dociles, commencèrent leur litanie, entourant maman comme deux petits poussins apeurés.
Ma cousine Brigitte traversa la cour. J'en profitai pour filer à l'anglaise malgré les admonestations de maman. Moi, le chapelet paratonnerre...
Nous traversons le chemin sous de grosses gouttes de pluie qui s'écrasaient mollement sur l'asphalte. Entrons dans la maison. Tout le monde riait, criait. Pas de chapelet ni d'eau bénite ici. Nous sortons le jeu de Monopoly et nous bavardons. La pluie recouvrait maintenant les fenêtres d'un opaque rideau gris. Aucune réaction de
panique. Les éclairs se succédaient à un rythme d'enfer. Un vrai stroboscope. Nous jetions les dés. Le tonnerre couvrait nos palabres. Nous avancions nos pions. La pluie était encore plus forte.
Tout à coup, Isabelle pousse un cri. Enfin, une réaction normale. «La fenêtre! L'eau entre par la fenêtre! Vite!» Ma tante, Isabelle et Martine se précipitent dans l'armoire de la salle de bains pour attraper de vieux draps. Elles se rendent ensuite devant la fenêtre devenue passoire et ramassent l'eau en riant.
Mon pion tombe sur l'Avenue du Parc. Zut. 35 $. Nous parlons. Je regarde de l'autre bord. J'imagine les «Je vous salue Marie» tourbillonner autour de la table de la cuisine. Les autres épongent l'eau qui s'infiltre toujours. J'ai une pensée pour le marathon de prière de mes frères.
L'orage se fatigue enfin. Nous finissons notre partie. Un soleil timide se pointe à travers les nuages. Tout le monde s'amuse. Sauf mon oncle qui se promet bien de poser une ou deux questions au gars qui lui a installé une fenêtre neuve qui a peur des orages. Un mouton noir dans cette maison.
© Tarzile.com, 2005
Publié à : 10:04 AM | Commentaires (7)mai 26, 2005
Les vacances arrivent
Il reste 17 jours d'école! 17. Bien sûr, il y aura le camp de jour. Mais, comme je travaille à la maison, on fera des choses ensemble, Puce et moi. Nous resterons au Québec cet été.
Puce a 11 ans. Les activités qui plaisaient l'an dernier ne plairont pas nécessairement cette année.
Il y aura certainement un marathon cinéma. Lorsqu'il fait sombre et qu'il pleut, nous nous rendons au Club vidéo. Nous profitons du spécial 3 films, 3 jours, 3,99$. Et nous visionnons tout ce qui nous intéresse.
Puce aime beaucoup le bricolage. Nous songeons à nous initier au scrapbooking. Deux adresses nous attirent : La folie du scrapbooking et le Scrapbook Centrale qui met sa salle et ses instruments à la disposition de la clientèle.
J'ai pensé amener Puce à l'enregistrement d'émissions de télé. Il y a Bons baisers de France et Sucré, salé qui est enregistré à la Ronde, à 17h00.
La Ronde. Il y a un rabais sur le passeport annuel jusqu'au 5 juin. J'ai pensé que ce parc d'attraction pourrait être un endroit intéressant à fréquenter cet été. Si je n'achète pas le passeport annuel, je vais acheter des billets chez Costco. Si je ne les utilise pas, Costco me rembourse!
Championnats du monde FINA. J'ai mes billets. Comment manquer cette rencontre de calibre olympique qui se tient dans notre cour? Franchement.
La piste cyclable de Les Cèdres. On peut se rendre en Ontario, à partir de Pointe-des-Cascades. Le vent dans les cheveux. Le soleil sur la peau.
La Maison Trestler. Visiter la seule maison hantée de la région de Montréal. La chambre de Catherine est-elle vraiment hantée? On le saura cet été!
On va se baigner! La piscine de Pincourt est une des piscines les plus propres de la région métropolitaine. On ira se rafraîchir cet été, pour peu qu'il fasse chaud! S'il pleut, il nous faut aussi une piscine, mais intérieure. L'Aquadôme de Ville LaSalle est un endroit extraordinaire.
Cinéma, cinéma. Plusieurs films intéressants nous interpellent : Quatre filles et un jean; Ma sorcière bien-aimée, Charlie et la chocolaterie, Nanny Mc Phee.
Et je ne compte pas le voyage annuel de pêche en août, la visite rituelle à Québec où nous irons voir l'exposition Claudel / Rodin, les cours de tennis, les parties de volley-ball et la compétition de ballounes de gommes ballounes.
L'été sera beau!
mai 19, 2005
Le premier poème de Puce
Dans le cadre de la réforme tant honnie, les enfants de cinquième année sont initiés à la poésie. On leur a présenté plusieurs types de poèmes, dont le poème acrostiche. Voici ce que Puce a créé. Excusez ma fierté.
Allons au parc d’amusement
Mercredi soir, çà ira.
Un clown nous accueillera
Sur un chameau bleu, il se tiendra
Et la farandole nous suivra.
Manège et barbe à papa
Éléphant et petit flamant
Nous diront Au revoir
Très tard le soir.
©tarzile.com, 2005
février 27, 2005
Puce skie déguisée en citrouille
Jour 3 de la relâche. Puce a une leçon de ski ce matin. Pour célébrer dignement la relâche, le Centre invite tous les skieurs à se déguiser. Puce enfilera un costume de citrouille par-dessus son attirail de ski!
Les jeunes adorent. Les patrouilleurs, dont ma copine C. fait partie, sont un peu moins enthousiastes.
Puce a des bracelets walkiies-talkies. Avec sa copine, elles peuvent se localiser n'importe quand. Petites James Bond des pistes.
Puce va skier toute la journée. À 15h30, ce sera la fête. Tirages et fiesta. Je vais en profiter pour mettre un peu d'ordre dans la cabane.
Bon dimanche!
PS. On retrouve ce magnifique potiron Lumina sur le site du Centre d'interprétation de la courge du Québec.
février 26, 2005
Puce est sortie...
Pour la première fois de sa vie, Puce sort sans parents. Elle va faire du ski, sur une petite montagne - certains disent une colline - près d'ici. Avec deux copines, dont une est patrouilleur junior.
C'est le Papa de Puce qui a donné la précieuse permission, car moi, c'était NON! Son Papa a dit qu'elle est assez grande, que le Centre est si minuscule, qu'elle est connue là-bas... Pas de problème. On dirait que les papas ne voient pas les dangers. Mais ils permettent aux petits de grandir...
Puce m'a pris le combiné des mains et a remercié son Papa avec toute la chaleur dont elle est capable.
Puce s'est levé à 6h00 ce matin, elle qui apprécie toutes les vertus de la grasse matinée.
Elle s'est préparée et est partie avec la Papa d'une copine, sac au dos, lunch au bras et bottes de ski en main.
Puce célèbre sa demi-fête d'une manière assez brutale cette année...
Tarzile
PS. Jour 2 de la relâche...
Publié à : 11:53 AM | Commentaires (2)février 24, 2005
Après 42 ans ...
Lu ce matin. Après avoir atteint l'âge vénérable de 42 ans, il n'y a que 8 % des mamans qui arrivent à concevoir sans aide aucune.
Comme le disent les Anglais, You made my day!
PS. J'ai aussi lu que j'ai accumulé 108 points Air miles depuis 1 an. J'ignore encore si cette nouvelle doit me réjouir ...
Publié à : 09:28 AM | Commentaires (1)Le foulard de Puce - suite
Le patron que j'avais choisi pour le foulard de Puce ne convient pas. Ou bien, c'est la laine bouclée qui ne convient pas au tricot au crochet. Il m'est impossible de distinguer les mailles avec clarté, à cause de la texture même de la laine (Bernat, Harmony).
Après plusieurs tentatives infructueuses, j'ai changé mes plans. Ce sera un foulard tricoté aux aiguilles. Au point mousse. J'ai monté 32 mailles et vogue la galère.
Ce matin, le foulard mesure 27 centimètres. L'objectif étant de 90 centimètres, il semble bien que Puce ne le portera pas au moment de sa sortie aux Glissades des Pays-d'en-Haut.
Tarzile
Des nausées sympathiques...?
Encore des symptômes curieux. J'écoutais l'émission de Ricardo qui concoctait du filet de boeuf saignant. À la vue du boeuf rosé, la nausée. Étrange sensation... Si je n'étais pas aussi fatiguée, j'explorerais davantage.
Publié à : 09:10 AM | Commentaires (0)février 22, 2005
Puce veut un foulard
Puce veut un foulard. Depuis le début de l'hiver qu'elle me le demande. Elle acheté de la laine, façon de parler, au Magasin du dollar. Sa ténacité est venue à bout de moi.
Je trouve de la laine qui a plus de gueule, et qui est faite au Canada! Je déniche un patron dans Internet. Je le traduis. Et je m'y mets. Mon objectif? Qu'elle le porte vendredi! Je m'occupe l'esprit, puisque le corps est plutôt rébarbatif, par les temps qui courent.
ALors, je vous salue. J'ai un foulard à crocheter et une âme à panser.
Tarzile
février 21, 2005
Les petits saignements, c'est sympathique aussi?
Les saignements légers, 8 jours après l'ovulation, c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle? C'est signe d'implantation ou de fuite?
Vous le savez, vous?
Tarzile
février 17, 2005
La bedainerie.com
Sur le merveilleux site www.banlieusardises.com, j'ai rencontré une accompagnante dont le site s'appelle www.labedainerie.com
Comme je devrai peut-être recruter une accompagnante, j'ai visité avec intérêt.
Il y a aussi le site www.naissance.ca qui recense les accompagnantes par région.
Je souhaite tellement avoir besoin de ces deux sites...
février 15, 2005
Des symptômes sympathiques, vous dites?
11 h 00 am. Je poussais mon panier à l'épicerie quand je fus frappée de nausées. Des nausées causées par un odorat subitement décuplé. Le pain sentait trop fort! Les bonbons exhalaient une odeur écoeurante. Même les conserves étaient menaçantes.
Chaque allée m'offrait des odeurs que mon cerveau s'empressait de repousser. Je suis sortie presqu'en courant. Sous les yeux étonnés d'une caissière ébahie.
Citron! Je ne suis même pas enceinte!
Madame Tarzile? Puce est ici, avec moi. Elle a mangé le bonbon qu'un ami lui a donné! Elle a semblé faire une petite réaction. Je lui ai donné du Benadryl! Passez-moi Puce! La seule chose que je veux, parler à Puce. Question de me rassurer. Puce, comment vas-tu? Bien! Respires-tu bien? Ouuui! As-tu des rougeurs? Non? Çà pique? Non! Repasse-moi l'infirmière, que je lui dis. La dame, très calme, me dit qu'elle va garder Puce sous observation pendant une quinzaine de minutes, le temps de voir si un choc va se produire. Elle me redonnera des nouvelles. Je n'ai pas encore vu le film Maman Last call. Mais je veux avoir un second bébé. Je sais. J'ai la quarantaine. J'ai fait une fausse-couche l'an dernier. Et la recette ne prend pas depuis ce temps-là. Mais à chaque mois, je surveille les deux petites lignes bleues qui indiqueront que c'est le temps. Ensuite, je surveillerai LA petite ligne rose. LA petite ligne qui dit que la recette a pris. Je ne demande pas beaucoup de chose. Juste UNE petite ligne rose. Tout est déjà en place. La super médecin fine et disponible. L'hôpital où il y a des bains tourbillons (çà m'a manqué lors de la naissance de Puce). Elle me fera passer une écho après 6 semaines de grossesse. Juste pour s'assurer que Pou est bien là et qu'il ne fera pas de facéties. C'est arrangé avec elle. Rien qu'à lui téléphoner. Elle me fera le papier. Je vous ai dit qu'elle est super. Mais pour tout çà, il me faut deux petites lignes bleues et, deux semaines plus tard, UNE petite ligne rose. Le rayé sera-t-il à la mode ce printemps?? Je le souhaite tellement! Une sinusite. Les pommettes qui font mal. Un mal de tête. Le nez bouché. Je consulte le site du Dr. Weil. Il suggère les douches nasales. J’explique à Puce le mécanisme. Elle me regarde d’un air ahuri! OK, je vais défrayer la manchette dans la cour de récré demain! Trouve autre chose Tarzile, trouve autre chose. Les compresses d’eau très chaudes dans le visage, pas facile quand on fréquente l’école aussi. Boire beaucoup de liquide? Avec l’école, çà crée une concentration de liquide entre 4h00 à 9h00… On essaie mais… Les inhalations d’eucalyptus globulus? J’aime pas çà maman! C’est trop chaud! C’est chaud! C’est sûr que c’est chaud! Reste le dernier recours : l’acupuncture. Le fait qu’elle préfère les petites aiguilles aux inhalations et aux compresses reste, pour moi, un grand mystère. Nous voici donc chez Martine, un jour d’école, en train d’expliquer notre problème. Puce se couche et Martine lui place des aimants près des ailes du nez. Elle pique deux très fines aiguilles encore près du nez, sur le front, et un peu partout sur con corps. Un vrai hérisson! Nous attendons. À certains endroits, de grosses plaques rouges entourent les aiguilles. C’est vraiment impressionnant. Après une vingtaine de minutes, la séance est terminée. Martine suggère à Puce de se reposer, car son système sera mis à rude épreuve. Deux heures après le traitement, j’ai l’impression que mon énergique Puce a passé trois jours sans dormir. Ses yeux se ferment et il n’est que 4h30! Bon début, bon début! Ce matin, Puce a moins mal à la tête et se mouche plus souvent. A-t-on évité les antibiotiques? C’est à suivre! Suivi : 5 jours après. Plus de maux de tête. Ne mouche presque plus. Puce énergique et en forme. Deux petits chats qui m’attendaient depuis plus de 18 mois dans le fond d’un tiroir. J’ai toujours voulu y accrocher ses colliers. C’est fait. J’ai retrouvé le collier qu’elle a repêché du fond de la piscine Dixie après avoir plongé durant tout l’été. Elle avait 5 ans, venait de mériter la précieuse badge de nageur qui donne le droit de plonger parmi les grands. Cette badge l’a conduite à Pointe-Claire, chez les plongeurs de carrière… J’y ai accroché le collier qu’elle a confectionné lors d’une fête d’enfants chez Kimberley. Kimberley, dont les parents sont des immigrants. Des parents d’une générosité sans limite. Toutes ces fêtes d’enfants où je l’ai conduite soit le samedi, soit le dimanche… Le collier qu’elle a bricolé l’été dernier avec sa cousine et celui qu’elle a bricolé un soir d’Halloween avec ses Bests qui sont restées à dormir après une course effrénée dans les rues du village. Enfin, celui que sa Best lui a donné et qui indique Best friend! Une étape dans la vie de Puce. Avoir une Best. Pouvoir tout lui dire et écouter ses confidences. Se comprendre. Ne pas se chamailler pour un rien, comme les gamines. Une Best, c’est un peu le début de la pré-adolescence… Si j’avais su ce que cinq colliers peuvent faire…
février 14, 2005
Ici l'infirmière du Collège...
Joyeuse Saint-Valentin...
février 13, 2005
Deux petites lignes bleues
février 08, 2005
Puce fait une sinusite...
février 02, 2005
Et si la vie d’une fille se résumait par ses colliers
Ce matin, j’ai sorti un marteau, deux petits clous. Je me suis décidée. J’ai installé deux supports dans la salle de bain de Puce.
