juin 11, 2006
Club house sandwich au poulet et au bacon
Ce sandwich tirerait son origine des cuisines des clubs privés masculins où ces messieurs palabraient et cassaient la croûte à l'abri des yeux indiscrets de la gente féminine. Bien que de nos jours, ce sandwich compte trois tranches de pain, à l'origine, il se composait de deux tranches. Certains gastronomes crient d'ailleurs au scandale devant la troisième tranche.
Traditionnellement, ce sandwich contenait de la poitrine de poulet cuite, du bacon, de la laitue, des tranches de tomates et de la mayo. Et c'est exactement ce que j'ai fait ce midi.
Fannie Farmer a été la première à publier la recette dans son livre de l'école de cuisine de Boston, en 1906. C'est donc un véritable classique de la cuisine américaine qui mérite d'être traité avec égard.
Club house sandwich au poulet et au bacon
1 sandwich
Huile d'olive
Jus de citron
1/2 escalope de poulet, tranchée dans l'épaisseur de la viande
3 ou 4 tranches de bacon, bien cuites
2 tranches d'un bon pain
Un peu de mayo
3 tranches de tomate
1 poignée de roquette, ou de laitue romaine, lavée et parfaitement essorée
Assaisonnez le poulet avec un peu de jus de citron et d'huile. Faites griller sur le BBQ. Réservez. Résistez à la nouvelle mode qui veut qu'on noie le poulet sous une épaisse couche de sauce à BBQ.
Pendant ce temps, faites cuire les tranches de bacon au micro-ondes.
Lorsque les viandes sont prêtes, faites griller les deux tranches de pain. Badigeonnez chaque tranche d'un peu de mayo. Déposez le poulet, le bacon, les tomates et la roquette. Refermez le sandwich.
Tranchez en deux. Dégustez en vous disant que c'est vraiment bien que la pluie ait cessé.
© Tarzile.com, 2006
Publié à : 09:06 PM | Commentaires (16)mai 28, 2006
Un bon smoked meat maison
Je ne vous l'ai pas dit mais j'ai attrapé un rhume. Une sorte de virus mutant, mi-rhume, mi-grippe. Je suis très fatiguée et mes muscles sont douloureux au possible. Dans ces circonstances, c'est mon Chéri qui prend le relais aux fourneaux.
Ce midi, il a décidé de nous faire des sandwiches au smoked meat. Le smoked meat est une spécialité montréalaise, introduite ici par des Juifs de Roumanie. Nous ne les remercierons jamais assez. Il y a 6 restos mythiques, dont Ben's et Schwartz's.
Le smoked meat est de la poitrine de boeuf qui a été saumurée, épicée et fumée. La recette est gardée secrète, vous vous en doutez bien.
Le sandwich traditionnel est fait de pain de seigle, de smoked meat, de moutarde et de cornichon sûr. On ajoute souvent de la salade de chou (cole slaw) dans l'assiette. Le pain est réchauffé à la valeur.
Mon Chéri a réchauffé la viande à la vapeur durant 15 minutes. Ensuite, il en a fait de fines tranches qu'il a réchauffées au micro-ondes durant 30 secondes.
Nous nous sommes régalés. Mais j'ai toujours le rhume.
Dernière heure. À tous ceux qui ont envie de cette viande marinée, faites vite un détour chez Bichonne qui vient de nous livrer sa recette secrète de smoked meat maison.
© Tarzile.com, 2006
mai 20, 2006
Sa voix chaude et rieuse inventait le soleil
Parce qu'il pleut sans arrêt depuis 10 jours, je vous propose un texte que j'avais écrit en hommage à ma tante Marcelline, qui nous a quittés trop tôt.
Il pleuvait depuis des jours. Tout était gris partout. Les décharges débordaient. Et les tomates pourrissaient dans les champs. À la première éclaircie, il a bien fallu procéder à une cueillette. Je me suis jointe à la troupe. Assises dans la voiture, nous discutions de choses sérieuses, Brigitte, Ève et moi. Le champ arriva trop tôt à notre goût. Il fallait bien descendre et s'y attaquer.
La terre était si gorgée d'eau que nous y enfoncions. Les plants de tomates dégoulinaient. En cassant une tomate, une cascade nous aspergeait. Nos pieds se couvraient de boue, puis les chevilles, parfois jusqu'à mi-jambe. On aurait dit des sables mouvants. Je regardais Ève caler en me disant que cela ne m'arriverait pas. Je saurais manœuvrer pour éviter les embûches.
Et les tomates étaient boueuses! Nous étions trempées et barbouillées. Bientôt, la pluie reprit, enfin. Nous tentons de regagner la voiture. Impossible. Nous sommes prisonnières du champs de boue. Pas moyen de s'en extirper. Nous rions, nous tirons sur nos bottes à deux mains, même Jean vient nous prêter main forte, sans succès. Nous regagnons la grange en pieds de bas, en nous disant que nous récupérerions nos bottes plus tard.
En attendant cet instant béni - lorsque ce fût possible, plusieurs jours plus tard, les bottes laissèrent des empreintes profondes dans le sol - il fallait préparer les paniers de tomates. Les tomates étaient si sales qu'il a fallu les laver une à une, dans une grande bassine cabossée en fer noirci. Ma tante riait et blaguait. Dans la grange, il ne pleuvait pas. Sa voix chaude et rieuse inventait le soleil.
C'est la grâce que je nous souhaite en ce week-end pluvieux. Inventons le soleil!
© Tarzile.com, 2006
Publié à : 06:57 PM | Commentaires (10)mai 04, 2006
Cupcakes aux deux chocolats et aux bleuets (myrtilles)
J'avais envie de faire cette recette depuis toujours. Chocolat et bleuets, quel mariage heureux. Enfin, cet après-midi, après avoir bien travaillé, je me suis fait plaisir.
Puce y a goûté et a dit : Ils sont bons. Vraiment bons.
Cupcakes aux deux chocolats et aux bleuets (myrtilles)
12 cupcakes
1 tasse (150 g) de farine tout usage, non blanchie
5 c. à table ou plus (35 g ou plus) de poudre de cacao de bonne qualité
2 c. à thé (c. à café) de poudre à pâte (levure chimique ou levure alsacienne)
1 pincée de sel
1/3 tasse (60 g) de brisures de chocolat au lait
2/3 tasse (125 g) de sucre vanillé
2 gros oeufs
2/3 tasse (160 ml) de lait
2/3 tasse (160 ml) d'huile de canola (colza)
1/3 tasse (55 g) de bleuets frais, ou surgelés
Préchauffez le four à 350°F (180°C).
Tapissez un moule à muffins avec des caissettes de papier. Réservez.
Dans un bol, tamisez la farine, la poudre de cacao, la poudre à pâte et le sel. Ajoutez les brisures de chocolat. Réservez.
Dans un bol, versez le sucre. Ajoutez un oeuf à la fois. Battez jusqu'à ce que le mélange soit bien homogène.
Ajoutez le tiers du mélange de farine. Mélangez. Ajoutez le tiers du mélange lait/huile. Bien mêler. Continuez ainsi jusqu'à ce que les ingrédients secs et les ingrédients liquides soient bien mêlés.
Ajoutez les bleuets à l'aide d'une cuillère de bois.
Versez dans les caissettes. Enfournez. Faites cuire entre 20 et 30 minutes, ou jusqu'à ce qu'un couteau inséré à coeur ressorte propre. Chez moi, après 22 minutes, c'était parfait.
© Tarzile.com, 2006
avril 24, 2006
Côtes levées au sirop d'érable et autres aromates
Nous sommes en mode BBQ, même si le printemps prend une pause. Des côtes levées de dos, marinées, on avait envie. Malgré le froid et la pluie.
J'ai servi avec du riz au jasmin et une salade verte. Je n'ai pas eu le temps de faire mariner. C'était bon, mais je sais que la marinade aurait décuplé les saveurs.
Habituellement, je fais mariner durant environ deux heures. Auparavant, je fais bouillir dans l'eau additionnée de vinaigre. Çà accélère la cuisson et rend les côtes plus tendres.
Côtes levées au sirop d'érable et autres aromates
1 kg de côtes de dos de porc
180 ml de vinaigre blanc ou de vinaigre de vin
1/4 tasse (65 ml) de sirop d'érable
1/4 tasse (65 ml) d'alcool (xérès, etc)
1/4 tasse (65 ml) de sauce tamari, à teneur réduite en sel
Gingembre frais râpé, au goût
4 à 5 gousses d'ail, dégermées et écrasées
2 piments thaï, écrasés
Dans une grande casserole, déposez les côtes levées. Couvrez-les d'eau fraîche. Ajoutez le vinaigre blanc. Amenez à ébullition et mijotez une trentaine de minutes. Retirez de la casserole et laissez refroidir à la température de la pièce. Vous avez le temps de préparer LA marinade.
Dans un bol, mêlez tous les ingrédients de la marinade. Placez les côtées levées dans un grand plat. Versez la marinade dessus.
Laissez refroidir les côtes et placez au frigo. On peut laisser toute la nuit. Pour ma part, je fais cuire après 1h30 de macération.
Aujourd'hui, j'ai commencé la cuisson au four, à 300°F (150°C) durant 45 minutes. Puis, mon Chéri a terminé la cuisson au BBQ pendant une dizaine de minutes, à feu modéré. Surveillez la cuisson, car çà peut brûler en fin de parcours.
© Tarzile.com, 2006
Publié à : 10:11 AM | Commentaires (6)avril 18, 2006
Repas pascal en toute simplicité
Le dimanche de Pâques, c'est la tradition. Toute la famille se réunit chez Carmen. Le menu est immuable. Et c'est ce que les enfants aiment. Une fête commence par un bon plan, qu'on réutilise au fil des ans. C'est le secret de notre hôtesse.
Pour faire patienter les convives, des plateaux de crudités ont été disposés un peu partout.
Au menu, il y a du jambon, des oeufs cuits durs et des pommes de terre pilées.
Au dessert, il y a la quête pour la poule de Pâques. Elle a été généreuse, cette année.
Pendant que les adultes mangent, les enfants jouent. Filleule nous a interprété deux pièces au violon. Puis, le temps est venu de résoudre les énigmes. Cette année, oncle M. a ravi tous les honneurs. Il est vraiment trop fort.
L'heure du départ sonne toujours trop tôt. Les damoiselles rangeront leurs atours, en attendant la prochaine fête.
Joyeuses Pâques à tous.
© Tarzile.com, 2006
avril 16, 2006
Cuisses de canard à l'érable au BBQ
De retour de Lac Brome, mon Chéri avait rapporté des cuisses de canard. J'avais pris soin de ne pas tout confire, en prévision de Pâques. Nous y voici. Il ne pleut pas trop, il sera possible d'utiliser le BBQ. J'essaie d'utiliser le sirop d'érable lorsque je cuisine, tout comme d'autres utilisent le miel. C'est un joyau de notre patrimoine culinaire dont il faut être fier.
Les gens de chez Canard du Lac Brome nous ont donné plusieurs recettes dont celle que je vais faire ce soir. Je n'avais pas de whisky à l'érable. J'ai remplacé par un alcool cubain qu'une amie m'a rapporté cet hiver. On suggérait du gingembre en poudre. J'ai préféré du gingembre frais.
Cuisses de canard à l'érable au BBQ
2 cuisses de canard
1/4 tasse (60 ml) de sirop d'érable pur
2 c. à thé (c. à café) de sauce aux piments (CLIC, Tabasco, etc)
1 c.à thé (c. à café) de sel
1/2 c. à thé (c. à café) de gingembre frais râpé
1 c. à table (15 ml) d'alcool (whisky au sirop d'érable)
1 c. à table (15 ml) de thym frais
Mélangez tous les ingrédients de la marinade. Versez dans un Ziploc. Ajoutez les cuisses de canard. Laissez mariner durant 1 heure.
Préparez le gril pour la cuisson à chaleur indirecte.
Égouttez les cuisses. Conservez la marinade si vous le souhaitez. FAITES-LA BOUILLIR pour tuer les éventuelles bactéries qui vous gâcheraient le reste de la soirée.
Déposez les cuisses sur le gril, côté chair vers la braise. Cuire entre 1 heure et 1 heure 15, en retournant à toutes les 15 minutes. Badigeonnez les morceaux de canard avec la sauce.
Servez avec des légumes cuits sur le gril et des pâtes aux épinards.
© Tarzile.com, 2006
avril 15, 2006
Idées de dernière minute pour repas de Pâques intime
Quelques heures encore et Pâques sera là. Aucune grande fête au programme. Ce n'est pas une raison pour ne pas souligner l'événement. Je vous propose des choses simples pour souligner l'arrivée officielle du printemps.
En entrée, je vous suggère la roquette, figues et chips de pancetta en salade. Vous pourrez rêver à l'été qui sera là bientôt. Facile à faire et léger.
Si vous préférez une soupe, la soupe varte est légère et vite faite. Elle nous rappelle aussi que les beaux jours ne sont pas loin.
J'ai retenu quatre recettes de plats principaux. Tout d'abord, les côtelettes d'agneau marinées au vinaigre de framboises. Vite fait et goûteux. Que demander de plus.
Si vous avez des cuisses de canard au congélo, sortez-les. Vous pourrez préparer la tajine de cuisses de canard aux fruit secs. Disons qu'après une mise en place réduite, vous déposez la casserole au four, vous laissant le temps de courir les oeufs de Pâques dans le jardin.
Au lieu du canard, vous pouvez faire le lapin aux figues. Un autre plat mijoté qui vous laissera du temps pour aller marcher dans le quartier. Le chocolat, il faut le brûler maintenant.
Encore mieux. Il vous reste des cuisses de canard que vous avez fait confire avec patience. Il est temps de profiter de votre vaillance. Servez le canard confit avec du riz sauvage. Vous mettrez le riz sauvage à tremper avant d'aller au lit ce soir. Vous pourrez le cuisiner demain sans problème.
Il y a de la place pour le dessert? Je vous parlerai chocolat, bien entendu. Cet après-midi, préparez des muffins au chocolat blanc et aux framboises. Simple et festif.
Vous avez des pistoles de chocolat noir dans le garde-manger et des bleuets au congélo? Les bleuets enrobés au chocolat de Harry Potter vous dépanneront. Vous n'avez pas de bleuets? Des framboises surgelées feront aussi l'affaire.
Pour faire différent, je vous rappelle la tire d'érable à la fleur de sel. On peut difficilement trouver un dessert fait plus rapidement.
Sur ce, je vous laisse. Ne devez-vous pas faire un petit détour au supermarché?
© Tarzile.com, 2006
Publié à : 08:29 PM | Commentaires (3)avril 14, 2006
Tire d'érable à la fleur de sel pour Pâques
La tire d'érable est un délice pur. Dans le processus, la tire se situe entre le sirop et le beurre. Lorsque nous allons à la cabane à sucre, le repas se termine à l'extérieur. Le sucrier aura pris la peine de remplir des bacs de neige. Sur cette neige, il verse la tire encore brûlante qui fige instantanément sur la neige froide. Les convives enroulent la tire autour d'une palette de bois avant d'y planter les dents.
Quand on a la chance de fréquenter une cabane familiale, on a droit à autant de tire qu'on peut en manger. Je me souviens de la tire de Marguerite que nous mangions à tous les lundis de Pâques. En ce temps-là, les hivers étaient plus rigoureux et duraient plus longtemps. J'arrête, car je suis sur le point de vous dire que je marchais 10 km dans la neige pour me rendre à l'école.
Ce midi, mon Chéri a tenté une expérience. Sa maman leur faisait de la tire aux arachides dans le temps de Pâques. Comme nous n'avons pas d'arachides à la maison, il cherchait à recréer la sensation sucrée-salée avec autre chose.
Une pincée de fleur de sel! Il se tortillait d'aise en croquant dans les grains de sel qui recouvraient la tire d'érable.
Une belle idée pour le dessert de Pâques. Une cuillerée de tire parsemée de quelques grains de fleur de sel. Simple, n'est-ce pas? Vos invités n'en reviendront pas.
© Tarzile.com, 2006
Publié à : 07:02 PM | Commentaires (12)avril 11, 2006
Un dimanche chez Laurence
J'ai une cousine qui vit sur Bowen Island, une toute petite île au large de l'île de Vancouver. Si vous connaissez un peu la géographie, vous savez que l'île de Vancouver est dans le Pacifique alors que le Québec est près de l'Atlantique. Vous aurez conclu qu'on ne se voit pas souvent.
Cette île est trop petite pour accueillir une école secondaire. Les enfants doivent prendre un traversier matin et soir pour fréquenter l'école. La traversée dure plus d'une heure. Dire que certains pestent contre l'autobus de la STM.
Tante Laurence, une soeur de mon Papa, a eu l'idée d'organiser un souper spaghetti en l'honneur de cette cousine qui était de passage au Québec. Bonne idée le spaghetti, quand on doit nourrir plus de 30 personnes. Les convives étaient invités à apporter des desserts ou des salades.
Vous me connaissez. J'ai apporté un quatre-quarts ainsi que des biscuits aux brisures de chocolat.
Puce n'est pas habituée aux grands groupes. Vivant dans une petite famille et n'ayant que 8 cousins et cousines, elle imagine difficilement une famille comptant plus de 100 descendants. Elle n'en a rencontré qu'un maigre tiers dimanche. À son grand étonnement, elle a côtoyé une petite-cousine qui lui ressemble. La génétique, c'est tout de même fort.
Nous avons passé une excellente soirée, parlant à s'en user les cordes vocales. Rien de nouveau. On dit de ma cousine Brigitte et de moi que nous avons été vaccinées avec une aiguille de grammophone. Ce qui est to-ta-le-ment faux.
Ce que je retiens, c'est qu'une réception n'a pas besoin d'être somptueuse pour être plaisante. Un simple repas pris en compagnie des gens qu'on aime, c'est tout ce qu'il faut pour être heureux.
Laurence, tu as fait beaucoup d'heureux dimanche. Merci.
avril 07, 2006
Le premier homard de la saison
J'ai menti. Ce n'est pas vraiment la saison du homard. Ce crustacé qui provient du Nouveau-Brunswick est plutôt d'élevage.
Après avoir vu le film Annie Hall, je me suis fait la promesse de ne jamais faire cuire de homard à la maison. L'idée de courir derrière ce cruel crustacé en brandissant un balai me traumatise. D'autant plus que je n'ai ni l'esprit de Woody Allen, ni la garde-robe cool de Diane Keaton. Le poissonnier a donc cuit le homard pour nous dans son autoclave. Reste plus qu'à l'apporter à la maison. Pas besoin de balai.
J'avais du sel gris aromatisé à la vanille. J'ai déposé un petit bol sur la table. J'ai aussi préparé du beurre à l'ail. Facile.
Pour 3 c. à table de beurre très mou, j'ajoute 3 gousses d'ail écrasées, quelques gouttes de jus de citron ainsi que du persil haché très finement. Je mêle le tout et laisse reposer au frais durant 1 heure.
Du riz basmati accompagne le homard.
Nous sommes très beurre à l'ail quand vient le temps du homard. Le sel vanillé, j'ai moins aimé. Du sel vanillé, c'est tout de même du sel.
J'aurais bien aimé avoir des restes. J'aurais pu me faire un sandwich au homard aujourd'hui, comme à Cape Cod. Malheureusement, nous avons été si gourmands que nous avons tout mangé hier soir.
Un dernier commentaire. Rien ne bat le homard des Îles-de-la-Madeleine. À la poissonnerie, on le reconnaît grâce aux élastiques bleus agrémentés de fleur-de-lys qui lui enserrent les pinces. Le homard des Îles, on pourra en déguster à la fin du mois de mai.
© Tarzile.com, 2006
Publié à : 05:44 PM | Commentaires (5)Foie gras et pain d'épices
La première fois où j'ai mangé du foie gras, c'est à Fuveau, dans la campagne d'Aix, à l'Auberge provençale. Le proprio nous l'avait servi avec une tranche de pain aux raisins. À se rouler par terre. L'entrée était accompagnée d'un verre de Sauternes. Nous avons répliqué ce modèle, en remplaçant parfois le Sauternes par du Champagne.
Une visite chez Anne de Cannelle et Cacao m'avait intriguée. Du foie gras avec du pain d'épices? Intéressant. Mais n'est-ce pas trop fort comme combinaison?
Hier, le moment de vérité. Mon Chéri a poêlé le foie gras. Nous avons fait légèrement grillé le pain d'épices. Timidement, j'ai coupé un petit morceau de foie gras que j'ai déposé sur un morceau de pain. L'explosion de goûts. Maintenant, une gorgée de Sauternes. Encore mieux.
Est-ce trop fort, cette combinaison? Non. C'est différent, étonnant et agréable. Çà goûte Noël! Après une telle introduction, le plat principal doit être à la hauteur!
© Tarzile.com, 2006
mars 27, 2006
Canard confit maison et riz sauvage
Une combinaison gagnante ce confit de canard accompagné de riz sauvage et de carottes marrons grillées.
Enjoy!
© Tarzile.com, 2006
Publié à : 10:52 AM | Commentaires (18)mars 26, 2006
Riz des Algonquins aux fruits séchés
Rien n'accompagne mieux le canard que le riz sauvage. Pour être sauvage, il l'est. Cependant, il n'a de riz que le nom. C'est plutôt la graine d'une graminée aquatique. Les Algonquins l'appelaient manomen et le récoltaient bien avant la venue des Européens en sol américain. Les canards sauvages s'en régalent, c'est peut-être pourquoi cette céréale l'accompagne à merveille sur notre table.
Le riz sauvage, que Pinard surnomme folle avoine, est assez coriace. Pour en tirer le meilleur parti, il faut le faire tremper plusieurs heures avant de le faire cuire. De plus, il faut changer l'eau 3 ou 4 fois durant le trempage. J'ai mis 1 tasse (175 g) à tremper.
À la fin du trempage, on remarque que le grain s'est ouvert. C'est exactement le but recherché. On égoutte le riz. On le verse dans une casserole.
Pour la quantité de riz qui a trempé, j'ai ajouté 750 ml d'eau. J'ai porté à ébullition puis laissé mijoter. Après 25 minutes, j'ai vérifié le degré de cuisson. Le riz me plaisait bien.
Je l'ai égoutté. Je l'ai salé et poivré légèrement. J'ai ajouté un peu de riz blanc, pour le plaisir du contraste. Aussi, les gens qui ne sont pas fous du riz sauvage l'apprécieront davantage grâce à ce compagnonnage.
J'avais fait macérer des cerises séchées dans un peu de thé Hokicha pendant cinq minutes. Je les ai égouttées puis hachées grossièrement.
À la suggestion de Pinard, une fois n'est pas coutume, j'ai ajouté du beurre au riz plutôt que l'éternelle huile d'olive. Vous devinez le résultat.
© Tarzile.com, 2006
Confit de canard - Après la cuisson
Les cuisses ont frémi pendant 2 heures et demie dans le gras de canard. Mon Chéri a veillé à ce que la graisse frissonne, mais ne bouillonne pas vivement. Pour vérifier la cuisson, il a enfoncé une tige en bambou dans les cuisses, laquelle doit ressortir sans trace de sang.
Il a ensuite mis les cuisses dans des bocaux en verre stérilisés et les a couvertes entièrement de gras de canard chaud. Selon le Larousse de la Gastronomie, pour une conservation optimale, il eut été préférable de les mettre à l'abri de la lumière dans des pots en grès. Enfin... ces cuisses confites ne traîneront pas très longtemps. Je les placerai au frigo lorsqu'elles seront tièdes.
J'ai hâte de les utiliser. Il suffira alors de les placer une dizaine de minutes sous la salamandre afin de griller légèrement leur peau et le tour sera joué.
Et voilà, des cuisses de canard confites maison économiques et délicieuses! Pourquoi économiques? Parce que leur coût de revient est la moitié du coût du produit fini en magasin.
© Tarzile.com, 2006
mars 25, 2006
Cuisses de canard confites - la cuisson
Voilà 24 heures que les 6 cuisses de canard reposent dans la saumure. Mon Chéri les a rincées à l'eau froide pour enlever l'excédent de sel et il les a épongées avec un linge propre.
Pour la cuisson, à feu doux, il a fait fondre deux blocs de 870 gr de gras de canard dans une cocotte en fonte. Il y a ajouté deux ou trois feuilles de laurier. Quand la température a atteint 212°F (100°C), il y a délicatement plongé les cuisses du volatile. Les cuisses doivent être complètement recouvertes de gras pendant la cuisson.
Il a laissé frémir pendant environ 2 heures et demie dans le four (ou sur la cuisinière) à 275°F (140°C).
On mangera du canard ce soir.
© Tarzile.com, 2006
mars 24, 2006
Cuisses de canard confites - la saumure
En fin de semaine dernière, mon Chéri a passé le week-end en Estrie. À son retour, il s'est arrêté chez Canards du Lac Brome. Vous me voyez venir. Il a rapporté des cuisses de canard fraîches. Les propriétaires ont été assez généreux pour nous confier tout plein de recettes. La grippe aviaire? Ben voyons!
Ce matin, mon Chéri a décidé de saumurer les cuisses de canard. Voilà ce qu'il a fait.
Cuisses de canard confites - la saumure
6 cuisses de canards, avec la peau
2 c. à soupe (30 ml) de gros sel
2 feuilles de laurier, hachées finement
3 gousses d'ail pressées
Huile d'olive
Déposez les cuisses de canard, côté peau, sur une plaque à biscuits, ou dans une lèche-frite.
Mêlez le sel, le laurier et l'ail dans un peu d'huile d'olive.
Étendez le mélange sur la chair du canard. Recouvrez d'un papier film.
Laissez saumurer entre 12 et 24 heures au frigo.
On se revoit demain pour la suite de l'expérience.
© Tarzile.com, 2006
mars 17, 2006
Salade d'endives rouges et vertes à la pomme verte
Quand il y a des endives - ou chicons - rouges à l'épicerie, je n'hésite jamais. J'en prends. On verra toujours après. Ce midi, le soleil est si brillant qu'il donne envie de manger léger.
J'ai envie d'une salade. Vais-je encore une fois l'assaisonner avec du jus de citron et de l'huile d'olive. Pourquoi j'ai eu envie de cubes de pomme verte? Sais pas. Pourquoi me suis-je tournée vers le vinaigre de cidre de pommes artisanal pour la vinaigrette? Une lubie printanière, je dirais.
On dit qu'il est préférable de ne pas passer les endives / chicons sous l'eau. On dit que çà les rend amères. Est-ce une légende urbaine? Toujours est-il que je les passe toujours rapidement sous l'eau et qu'ensuite, je les essore dans l'essoreuse à salade. Personne n'a jamais souligné l'insoutenable amertume de mes endives. Cependant, j'enlève toujours leur coeur dur.
J'assaisonne la salade à l'oeil. Je crois bien que je respecte le ratio 1 : 3 ou 4.
Salade d'endives rouges et vertes à la pomme verte
3 chicons blancs, parés
3 chicons rouges, parés
1 pomme verte, bien lavée et coupée en petits dés
Vinaigre de cidre de pommes
Fleur de sel
Huile d'olive
Dans un grand saladier,déposez les feuilles de chicon. Ajoutez les dés de pomme. Versez un peu de vinaigre de cidre. Saupoudrez de quelques grains de fleur de sel. Ajoutez l'huile d'olive. Touillez. Goûtez. Rectifiez l'assaisonnement.
Vous allez rire mais j'ai dégusté cette salade avec un bagel au saumon fumé. Comme aurait dit ma grand-mère Florentine, Toute se peut!
© Tarzile.com, 2006
Pouding au pain aux figues macérées dans l'eau de rose
Ma grand-mère faisait un délicieux pouding au pain et aux pommes. C'est un dessert bien humble qui me remplissait de joie. La pectine des pommes lui donnait du corps et beaucoup de douceur. J'en oubliais les petits morceaux du coeur qui me grattaient parfois le palais.
J'ai hésité avant de m'attaquer à ce souvenir pour aller finalement dans une autre direction. C'est mon Chéri qui m'a donné l'idée. Je voulais ajouter des figues séchées que j'aurais réhydratées. Dans de l'eau de rose. Fais-les macérer dans l'eau de rose m'a-t-il dit.
C'est ce que j'ai fait. Je ne vous dis pas l'odeur qui a envahi ma cuisine quand j'ai porté l'eau de rose à ébullition. Et quand les fruits ont macéré dans l'eau de rose. J'étais ailleurs, tellement loin des pommes.
Est-ce parce que le dessus est légèrement craquant alors que l'intérieur est moelleux que ce pouding est si réconfortant? Le goût de l'eau de rose est passablement déstabilisant, croyez-moi. On jasera autour de votre table.
Pouding au pain aux figues macérées dans l'eau de rose
12 figues séchées, parées
1/2 tasse (150 ml) d'eau de rose
4 tasses (1 l) de petits cubes de pain rassis
3 tasses (750 ml) de lait
3 oeufs
3/4 tasse (150 g) de sucre vanillé
1 pincée de sel
Amener l'eau de rose au point d'ébullition. Versez sur les figues. Laissez macérer durant au moins 30 minutes. Égouttez. Coupez en petits morceaux.
Déposez les cubes de pain et les morceaux de figues dans un grand bol.
Dans une casserole, versez le lait. Portez au point d'ébullition sans laissez bouillir.
Jetez le lait sur le pain. Laissez reposer durant quelques minutes.
Pendant que le lait et le pain reposent, cassez les oeufs dans un bol. Battez les oeufs. Ajoutez le sucre vanillé et le sel. Battez jusqu'à ce que le mélange pâlisse, disons entre 3 et 5 minutes.
Versez sur le mélange de pain. Mélangez bien.
Enfournez. Faites cuire durant 45 minutes ou jusqu'à ce que le pouding soit doré.
Servez encore tiède.
© Tarzile.com, 2006
Publié à : 02:12 PM | Commentaires (12)mars 12, 2006
Carottes marron au sirop d'érable et au vinaigre de framboises
Elles sont intrigantes, ces carottes marron. Leur couleur fait vaguement penser à celle des betteraves. Souvent, je les sers en croque-au-sel, dans le plateau de crudités. Elles ont un goût exquis et font jaser.
J'ai déjà tenté de faire un velouté avec ces légumes. Le résultat, sans être désastreux, n'était pas extra. La chaleur a altéré la couleur de mes carottes et le velouté avait un teint incertain.
Il faut donc limiter le temps accordé à la baignade si on souhaite conserver la couleur de ces carottes. Voici donc ce que j'ai fait hier.
Carottes marron au sirop d'érable et au vinaigre de framboises
1 portion
2 carottes marron, pelées et coupées en quatre
Huile d'olive
1 c. à thé (c. à café) de sirop d'érable, ou moins
1/4 de c. à thé (c. à café) de vinaigre de framboises, ou moins
Quelques grains de sel
Quelques brins de thym (facultatif)
Préchauffez le four à 350°F, ou 180°C.
Amenez de l'eau à ébullition. Salez. Ajoutez les carottes. Faites blanchir durant 1 minute, pas plus. Déjà, vous voyez que la couleur de la carotte se disperse dans l'eau.
Égouttez les carottes et asséchez-les. Déposez les carottes dans un bol. Enrobez-les d'un peu d'huile d'olive. Ajoutez le sirop d'érable et le vinaigre de framboises. Mêlez. Assaisonnez.
Déposez sur une plaque tapissée de papier sulfurisé.
Enfournez. Laissez cuire durant 10 à 15 minutes, ou jusqu'à ce que les carottes soient cuites al dente.
Les carottes cuites de cette manière ont conservé leur couleur.
© Tarzile.com, 2006
mars 07, 2006
Biscuits classiques à la farine d'avoine
Tout le monde a goûté ces simples biscuits. On les aime croquants ou moelleux, avec raisins ou sans. Certains ajoutent des pépites de chocolat, d'autres les préfèrent nature.
Souvent, ce sont les premiers biscuits qu'on a cuisinés, parce que faciles à faire.
Je suis partisane des biscuits croquants. Alors j'ai longtemps cherché une recette qui satisfasse à ce caprice. Je l'ai trouvée sur le site de Quaker Oats. Après réflexion, c'est probablement la meilleure source.
Jamais je n'utilise le gruau à cuisson instantanée. D'ailleurs, je me demande ce qu'on lui a fait pour qu'il cuise ins-tan-ta-né-ment. J'utilise plutôt celui à gros flocons.
Biscuits classiques à la farine d'avoine
3/4 tasse farine tout-usage
1/2 c. à thé (c. à café) de bicarbonate de soude
1 tasse de flocons d'avoine (gruau)
1/2 c. à thé (c. à café) de sel
1/3 tasse de sucre vanillé
1/3 tasse de cassonade (sucre brun)
1/2 tasse (116 g) de beurre ramolli
1 gros oeuf
1 c. à table (15 ml) d'eau
Préchauffez le four à 325°F (165°C).
Dans un grand bol, mêlez la farine, le bicarbonate de soude, les flocons d'avoine et le sel. Réservez.
Tapissez deux tôles à biscuits avec du papier sulfurisé. Réservez.
Dans un grand bol, battre le beurre en crème avec les deux sucres. Ajoutez l'oeuf. Battez jusqu'à ce que la consistance soit lisse.
Ajoutez le mélange sec en deux ou trois fois. Ajoutez l'eau. Mêlez bien après chaque addition.
Laissez tomber la valeur de 15 ml de pâte par biscuit sur la plaque. Écrasez légèrement avec la paume de la main légèrement mouillée.
Enfournez. Faites cuire pendant 10 à 12 minutes soit jusqu'à ce que les biscuits soient dorés.
Conservez dans un pot hermétique. Ces biscuits se congèlent super bien.
Sur ce, je pars à la montagne pendant quelques jours. Vous aurez deviné que j'apporte des biscuits dans mon sac à dos. J'ai notamment l'intention de visiter le Musée du chocolat. Mon appareil-photo est chargé à bloc. À bientôt.
© Tarzile.com, 2006
mars 06, 2006
Muffins aux pépites de chocolat blanc et aux framboises
Depuis longtemps, j'ai envie de faire cette association. Cette semaine, des framboises fraîches à prix doux m'ont convaincue.
Le muffin tient plus du dessert que du petit-déjeûner. Mais personne ne m'a fait la remarque.
Muffins aux pépites de chocolat blanc et aux framboises
12 muffins
o 1 ½ tasse de farine tout-usage
o 1/3 tasse de sucre
o 1 c. à table de poudre à pâte (poudre Magic)
o 1/2 c. à thé de bicarbonate de soude
o 1/2 c. à thé de sel
o 3/4 tasse de babeurre (lait de beurre)
o 1/3 tasse d’huile de canola (colza)
o 1 œuf
o 1/2 tasse de framboises fraîches ou décongelées et égouttées
o 1/2 tasse de pépites de chocolat blanc
Préchauffez le four à 400°F (200°C). Déposez des coupelles de papier dans les moules à muffins et réservez.
Dans un grand bol, mêlez la farine, le sucre, les pépites de chocolat, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude et le sel. Réservez.
Battez l’œuf. Ajoutez-le au babeurre et à l’huile. Battez encore un peu. Ajoutez le liquide aux ingrédients secs. Mêlez quelques instants, juste le temps que les ingrédients secs soient humides.
Ajoutez les framboises et mêlez quelques instants.
Déposez dans les moules à muffins. Cuire entre 15 et 20 minutes, jusqu’à ce qu’un couteau inséré dans un muffin ressorte propre.
Ces muffins se congèlent comme un charme.
© Tarzile.com, 2006