octobre 11, 2005
23/5, le jeu qui intrigue
Mijo m'a fait parvenir ce jeu rigolo. Rapidement, les règles. On retourne au vingt-troisième billet que nous avons écrit. Nous notons la cinquième ligne et la justifions.
Le vingt-troisième billet a été écrit sur ce blog le 18 février 2005. Il s'intitulait De retour de Charlevoix! Et ce n'est pas moi qui l'ai écrit! C'est mon Chéri qui, de retour d'une expédition en motoneige avec Beau-frère, a voulu me faire un clin d'oeil du fond de la Mauricie. Au lieu de me donner un coup de fil, il a pondu un billet tard le soir.
Cette cinquième phrase, que dit-elle? "Mauvaise nouvelle, pas de farine de sarrasin..."
J'avais demandé à mon Chéri de me ramener de la farine de sarrasin de l'Isle-aux-Coudres. Malheureusement, le moulin était fermé. Plus de farine avant l'été. C'est de cette manière détournée qu'il m'a appris la terrible nouvelle.
Voilà. À mon tour de passer la main. Je le refile à Bichonne, à Peroque et à Cat, une toute nouvelle venue dans la blogosphère qui est aussi gourmande que nous toutes.
octobre 08, 2005
Je récupère des graines de potimarron
La première fois que j'ai entendu parler du potimarron, c'est au théâtre. Puce jouait le rôle d'un villageois qui avait épié un étranger. Elle devait dire que l'étranger en question avait beaucoup apprécié la confiture aux potimarrons d'un certain Aristide et qu'il s'en était servi à deux reprises. C'était même une réplique très appréciée du public. Moi, je souriais mais j'ignorais ce qu'était un potimarron et qu'on pouvait en faire des confitures très appréciées.
La semaine dernière, je m'arrête au kiosque d'un vieux fermier. J'y aperçois des courges d'un orangé foncé et brillant. Je voyais ce type de courge pour la première fois. Curieuse, je lui demande ce que c'est. Il me dit : Des "Red Hubbard".
De retour à la maison, je feuillette des livres de cuisine pour m'apercevoir que mes "Red Hubbard" sont en fait des potimarrons. Après avoir lu tous vos billets traitant de cette courge, je vais enfin pouvoir y goûter. Et m'en planter l'an prochain, si ces graines sont fertiles...
Aujourd'hui, j'ai ouvert le potimarron en deux. Je l'ai évidé. Sur les conseils du International Seed Saving Institute, j'ai rincé à l'eau tiède durant quelques minutes. J'ai épongé sur un torchon de cuisine. Finalement, j'ai déposé les graines dans une assiette, pour séchage complet.
Quand elles seront sèches, je les entrepose jusqu'au printemps prochain. Au temps des semis. Si je ne les mange pas avant.
Publié à : 02:26 PM | Commentaires (8)octobre 07, 2005
Quand un grand Chef se marie...
Lorsque j'étais jeune, vraiment jeune, j'étais convaincue que le chic du chic en matière de réception nuptiale consistait à célébrer l'événement dans une cabane à sucre dans le fond d'un boisé. En guise d'apéro, un vin mousseux distribué par une fontaine qui crachait le nectar avec force. Les invités, assez malhabiles pour se servir, réussissaient à faire dévier le jet par terre. Suivait un repas de dinde tranchée qu'accompagnait des petits pois fluos.
Les temps ont bien changé. Heureusement. Alors, quand un grand Chef comme Normand Laprise convole, il faut s'attendre à de grandes choses.
Pour commencer, il faut choisir son traiteur. Normand a eu la main heureuse en retenant les services d'un autre grand chef, Martin Picard. Pour vous situer, Martin qui est le chef-propriétaire du resto Au pied de cochon, a inventé la fameuse poutine au foie gras de canard.
Revenons au repas de noces. Que diriez-vous d'huîtres aux feuilles d'or et au caviar en guise d'entrée? Ensuite, des canards reconstitués avec foie gras cuit dans la cavité, cuisses confites et suprêmes sautés.
Les convives ont pu déguster des truffes blanches d'Alba. Martin Picard a fait cuire deux saumons sauvages en conserve à feu très très doux pour en faire ensuite un genre de confit au chou. Ce confit en conserve était ouvert devant chaque convive! Imaginez un peu l'ambiance.
Il n'y avait pas seulement du saumon. Les invités ont aussi dégusté de la pieuvre qui a été servie sur un risotto à l'encre de seiche. Ou une tarte au boudin et au foie gras.
Vous vous demandez ce qu'on peut manger après un tel festin. Un simplissime gâteau aux bleuets (myrtilles). Et, cela peut surprendre, un pouding chômeur, à la demande du marié.
En guise de cocktail, la bande de bonnes fourchettes a eu droit à de la vodka et à du cidre de glace.
Au fait, dans quelle cabane à sucre elle a eu lieu, cette réception? L'article ne le dit pas.
J'ai rédigé ce billet à la lecture de l'article de Marie-Claude Lortie, journaliste au journal La Presse.
Le restaurant Au pied de cochon est situé au 536 Duluth E. à Montréal. (514) 281-1114
Le restaurant Toqué! se situe au 900, Place Jean-Paul-Riopelle, Montréal (Québec) H2Z 2B2. (514) 499-2084.
Si jamais vous mangez de la poutine au foie gras de canard, venez me raconter l'expérience.
Publié à : 08:10 AM | Commentaires (19)
octobre 06, 2005
À propos du gingembre
Pouvez-vous résister à l'odeur du gingembre frais? Moi pas. J'ai toujours une main de gingembre au frigo. J'en utilise tellement que je n'ai pas besoin de le congeler.
Peut-on congeler la racine de gingembre? C'est possible. Lorsqu'on a besoin de gingembre râpé, on râpe la racine au sortir du congélo. La texture sera atroce. Mais le goût sera là.
Une autre chose. Peut-on remplacer le gingembre frais par du gingembre en poudre? On peut. Pour ma part, je ne le fais pas. J'aime trop le goût du gingembre frais.
Le gingembre en poudre convient plus à la confection des desserts. La racine, ou main, de gingembre sera plutôt utilisée dans les plats principaux.
Mais en cas d'urgence...
© Tarzile.com, 2005
octobre 05, 2005
Sucre rose à l'ancienne
Que faire avec les betteraves rouges? Après avoir fait une Normand Laprise de moi, j’ai toujours plusieurs betteraves qui se cherchent une mission.
Combien de fois ai-je vu ma grand-mère faire du sucre rose? Je me souviens de ses doigts parcheminés qui s'étaient colorés de rouge.
Elle tranchait une petite betterave qu’elle faisait bouillir dans 1 tasse d’eau. Combien de temps? Le temps que l’eau soit de la bonne couleur! Disons qu'une minute ou deux suffisent.
Lorsqu’elle avait obtenu la couleur recherchée - un beau rouge - elle égouttait le tout et faisait refroidir l’eau dans un bocal en verre. L’eau était devenue une teinture naturelle. D'ailleurs, la betterave a longtemps servi à teindre la laine à la campagne. Mais je m'éloigne de mon propos. Je précise que l'eau n'a pas pris le goût de la betterave.
Grand-maman ajoutait quelques gouttes de cette teinture dans du sucre. Elle mélangeait avec ses doigts, toujours rougis, jusqu'à ce que la couleur soit uniformément répartie.
Le sucre a une jolie teinte. Cependant, il est mouillé. Je le fais sécher avant de l'entreposer. J'ai essayé deux méthodes. Une moitié dans la déshydrateuse, à 95°F (30 À 35°C). L'autre, exposé à l'air libre. Comment le sucre tient-il dans la déshydrateuse? J'ai placé une pellicule Saran (Sopalin) sur la moitié d'un plateau de la déshydrateuse. L'air circule toujours.
Résultat? Le sucre qui est resté à l'air libre a conservé sa couleur. Celui que j'ai fait séché dans la déshydrateuse s'est décoloré. CQFD.
Que faisait-elle avec ce sucre rose? Elle le saupoudrait sur des sablés, par exemple. Toujours, elle le conservait dans un pot de verre qui fermait hermétiquement.
Je fais du sucre rose en prévision du temps des Fêtes. Je songe aussi à inclure du sucre rose dans mes paniers-cadeaux...
Au fait, Tarzile, pourquoi tu te donnes tout ce mal? Pourquoi ne pas prendre du colorant alimentaire rouge. C'est bien moins compliqué. Parce que je déteste la chimie!
Si j'avais une betterave orange, j'en ferais pour Halloween! Si jamais il y en a dans mon panier bio cette semaine, je m'exécute.
© Tarzile.com
Publié à : 09:23 AM | Commentaires (8)octobre 03, 2005
Le panier-surprise de Peroque
Il y a quelques jours, j'ai reçu une grosse boîte en provenance de la France. Elle était lourde, la boîte. Ce n'était pas Noël. C'était Peroque!
Elle m'avait offert de me faire parvenir gentiment des petites gâteries de son cru. J'avais accepté, comme de raison. Mais lorsque j'ai ouvert la boîte! La merveille.
Tout d'abord, des trucs sucrés. Des feuilles de chocolat noir au piment d'Espelette. Écoutez. Juste à les regarder, j'étais subjuguée. Le piment dessinait de jolies vagues sur cette mer de chocolat noir lisse et brillant. Vais-je goûter tout de suite? Attends un peu Tarzile! Il y a, à côté, des chocolats-caramels à la fleur de sel. Les meilleurs que j'ai jamais goûtés. Je n'ai pas pu résister. Mettez-vous à ma place! Tant de tentations et si peu de volonté!
Pour ne pas faire de jaloux, je me dis qu'un petit morceau de chocolat, juste un, ne fera pas de tort. Je goûte. Au début, c'est du chocolat noir. Qui fond délicieusement dans la bouche. Mais voilà! Au moment où je pense que tout est dit, le piment d'Espelette se réveille. Au creux de la bouche. Et là, c'est comme un mini feu d'artifices. Ouf! Tellement bon! J'ai partagé avec mon Chéri, qui a tellement adoré et avec des amies qui ont toutes été renversées par l'originalité du mélange. Merci Peroque, de nous avoir fait connaître ce délice.
Dans ce colis, il y a aussi des tomates cerises séchées. Peroque, tu les assaisonnes bien. Elles goûtent l'été, c'est simplement comme çà!
J'ai un pot de sel assaisonné. Il sent tout frais. Et attend que je fasse un poisson digne de ce nom pour se révéler.
Pour finir, il y a des morceaux d'espoir. Trois petits sachets de graines pour les semis à venir. Parce que la roue tourne...
Comment dire tout le plaisir éprouvé. Toutes les saveurs apprivoisées. Comment dire merci? J'y pense depuis.
Le Web permet de faire des rencontres exceptionnelles. Tu en fais partie, chère Peroque.
Tarzile
Publié à : 08:57 PM | Commentaires (16)
Sauce verte (salsa verde)
Lorsque le jardin regorge encore d'herbes, c'est encore le cas un 2 octobre, il est temps de faire une salsa verde. Cette sauce verte peut accompagner les viandes rouges, les poissons, les légumes, qu'ils soient cuits ou crus.
Marcella Hazan suggère d'utiliser du vinaigne de vin rouge si la salsa doit accompagner les viandes. Du jus de citron pour le poisson. Je crois à la liberté. J'ai utilisé du jus de citron, car ma salsa contient de la roquette. Mais le contraire aurait pu s'appliquer!
Les Italiens ajoutent des câpres, ou des filets d'anchois, ou les deux.
Dans cette recette, j'ai tenté de donner des quantités. Mais je crois que le secret d'une salsa verde, c'est l'improvisation. Chacune sera légèrement différente de l'autre.
Hier soir, nous avons eu des pièces du boeuf mariné. La salsa verde les a bien accompagnés.
Sauce verte (salsa verde)
Un gros bouquet de persil, haché à la mezzaluna
Une poignée de roquette, hachées à la mezzaluna
Quelques feuilles de basilic, hachées à la mezzaluna
Le jus d'un demi-citron
1 gousse d'ail
1 c. à thé (5 ml) de moutarde de Dijon, ou au goût
Huile d'olive, environ 80 ml, ou au goût
Sel, poivre
Dans un grand bol, déposez le persil, la roquette et le basilic hachés.
Dans le bac du bras mélangeur, déposez l'ail, le sel et la moutarde. Pulsez durant quelques secondes. Ajoutez une poignée d'herbes hachées. Pulsez à nouveau. Ajoutez le reste des herbes. Ajoutez de l'huile d'olive afin d'obtenir la consistance d'une sauce.
Servez.
© Tarzile.com, 2005
octobre 02, 2005
D'une mezzaluna et des fines herbes
J'ai déjà exprimé publiquement le désir de posséder une mezzaluna. Mais qu'est-ce qu'une mezzaluna? Le nom de cet instrument vient de l'italien et signifie demi-lune. On comprend pourquoi je préfère l'appeler mezzaluna!
C'est un couteau en forme de demi-lune, muni de deux poignées. La cuisinière agrippe chacune des poignées. Et fait danser l'instrument sur une planche à découper. La mezzaluna sert à hacher les fines herbes, les noix, le chocolat, etc.
Mon Chéri en a trouvé une à la Quincaillerie Dante, dans la Petite Italie. C'est Éléna elle-même qui lui a vendue! C'est dire toute l'aura qui entoure ce modeste instrument.
Depuis, toutes les occasions sont bonnes pour hacher, hacher et hacher encore.
Vous mourez d'envie de voir la mezzaluna à l'oeuvre? Cliquez sur la photo.
© Tarzile.com, 2005
Publié à : 01:48 PM | Commentaires (5)octobre 01, 2005
Sucre aromatisé à la menthe
J'ai aromatisé du sucre avec des églantines. J'ai aromatisé du sucre avec de la lavande. Maintenant, je tente une autre expérience. Il y tellement de menthe au jardin. Je ne mangerai jamais assez de taboulé pour en venir à bout avant le premier grand gel. Si j'aromatisais du sucre avec de la menthe?
J'ai tenté l'expérience dans un tout petit pot. (Oui, il m'en reste un ou deux, dans le fond d'un placard!)
J'ai déposé des feuilles de menthe fraîche dans le fond du pot. J'ai couvert de sucre. J'ai ajouté des feuilles de menthe, du sucre, de la menthe. Jusqu'à ce que le pot soit plein.
J'ai caché dans mon armoire de Noël. Je vais attendre quelques jours.
J'imagine sucrer une salade de fruits avec ce sucre. Ou une tisane de gingembre. Je me sens comme Perrette quand je regarde mon armoire de Noël.
© Tarzile.com, 2005
Publié à : 03:29 PM | Commentaires (8)septembre 21, 2005
Salsa verde aux tomatilles
J'ai plein de tomatilles, ou tomatillos, dans le frigo. Que faire avec ces petites tomates mexicaines, recouvertes de papier parchemin?
Les Mexicains en font des salsa. Dont une salsa verde. Voilà quelque chose que je ne connais pas du tout. J'ai testé une recette de la ferme. Je ferai aussi une salsa reçue de Laurange, dès que j'aurai des piments serranos. Mais pour çà, faudra chercher un peu.
Salsa verde aux tomatilles
4 tasses de tomatilles, développées et rinsées
1 oignon, en morceaux
4 gousses d'ail, hachées
1 bouquet de coriandre, sans les tiges
2 petits piments Jalapeno, épépinés et en morceaux
Sel, au goût
1/3 tasse de jus de lime frais
Huile d'olive
Coupez les tomatilles en quartiers. Dans le bac d'un robot culinaire, déposez les tomatilles, l'oignon, l'ail, la coriandre, les piments, le sel, un peu d'huile d'olive et le jus de lime. Pulsez jusqu'à obtention d'une texture assez grossière.
Dans une casserole, versez de l'huile d'olive. Ajoutez le mélange de tomatilles. Amenez à ébullition et laissez mijoter durant 15 à 20 minutes, jusqu'à ce que la texture soit assez épaisse. Laissez reposer durant une heure ou deux avant de servir. Les goûts doivent se mêler. J'ai servi avec des fajitas au poulet. Délicieux.
Il me reste à préparer celle que Laurange m'a gentiment communiquée.
septembre 20, 2005
Limonade au sirop de lavande
À tous les matins, je fais le tour de mon jardin. Ce matin, je suis étonnée de voir que mes plants de lavande fleurissent encore. Un bel adon parce que j'ai envie d'essayer la recette que Josée di Stasio a présentée vendredi soir dernier. Je vais aromatiser le sirop avec des tiges de lavande. Josée suggérait du thym ou du romarin.
Sirop de lavande
1 tasse d'eau
2/3 tasse de sucre
3 tiges de lavande
Dans une casserole, versez l'eau et le sucre. Amenez à ébullition et mijotez durant quelques minutes, disons 2 ou 3. Fermez le feu. Ajoutez les brins de lavande et infusez. Après 20 minutes, la lavande avait délicatement parfumé le sirop. Si vous souhaitez que le sirop goûte beaucoup, doublez la quantité de lavande. Ce sirop se conserve au frigo. Si vous êtes comme moi, vous ne savez plus où donner de la tête et vous surveillez les pubs qui annoncent des frigos à rabais.
Pour confectionner cette limonade, Josée remplit un verre de glaçons. Elle y presse la moitié d’un citron et remplit le verre avec de l’eau gazéifiée. J'ai pris de l'eau San Pellegrino nature. Josée ajoute du sirop au goût.
septembre 17, 2005
Appel à toutes - des conseils pour le glaçage Montagne de neige
Ce matin, j'ai besoin de vos lumières. Je veux confectionner le gâteau aux jujubes que faisait ma Grand-mère. Sur ce gâteau, il y avait ce qu'elle appelait une Montagne de neige. (Nous n'en sortons jamais. Ce pays nous rentre dedans.)
Elle la faisait au pif, cette montagne de neige. Et moi, je n'ai pas le pif pour cette recette. Mais j'ai les papilles. Voici le libellé de cette recette :
Montagne de neige
1 1/2 tasse de sucre
1/2 tasse d'eau
1 1/2 c. à thé de vinaigre
Bouillir jusqu'à ce qu'il y ait des fils.
Battre 3 blancs d'oeufs bien fermes et y verser le sirop lentement. Ajouter un peu de vanille.
Votre mission, si vous choisissez de l'accepter, est de me révéler le sens mythique de l'expression fil. Quel degré l'appareil doit-il atteindre au thermomètre à sucre pour se mériter le titre de fil.
Ce glaçage est décadent. Surtout sur un gâteau qui contient des jujubes! C'est la pluie qui m'inspire.
Ce billet ne s'autodétruira pas dans 5 secondes.
Tarzile
Publié à : 11:41 AM | Commentaires (11)septembre 15, 2005
Qui suis-je?
J'aime mon panier bio. J'aime les surprises. Mais les devinettes, un peu moins.
Mon Chéri qui est chargé du panier depuis quelques semaines a ramené ceci hier. Je lui demande ce que c'est. Trop rapide, je demande si ce sont des betteraves.
Et vous, vous croyez que c'est...
-A- Des betteraves, bien entendu.
-B- Des radis d'automne.
-C- Des petits navets timides ?
Publié à : 10:20 AM | Commentaires (8)septembre 08, 2005
Sucre à la lavande
J'imagine qu'en Europe, le sucre de lavande n'a rien d'exotique. J'ose croire qu'on en trouve dans tous les Carrefour, aux côtés du miel de lavande ou de violette. Mais ici, ce n'est pas commun. Maintenant que j'ai quelques fleurs de lavande culinaire séchées, je me lance.
Dans un bocal, j'ai déposé 500 grammes de sucre granulé (en poudre). J'ai ajouté 1/2 c. à table de fleurs de lavande séchées.
J'agiterai le pot quelques fois. Et je ferai des petits gâteaux, des biscuits, j'offrirai en cadeau, la liste est longue.
L'attente a commencé.
Publié à : 11:04 AM | Commentaires (21)septembre 06, 2005
Mes bonbons préférés
Coco, du blog Pause-café, m'a invitée à répondre à un délicieux questionnaire qui circule sur la grande Toile dans le moment. On y jase bonbons et autres gourmandises sucrées. Alors, quels sont mes cinq bonbons préférés?
Difficile de répondre, car je fais des efforts sur-hu-mains pour ne pas succomber. Lorsque que je baisse la garde - comme hier soir, lorsque Puce et moi avons fait une dégustation en vue de la rédaction de ce billet - je choisis, en premier lieu, de la réglisse rouge. À la fraise, de préférence. Est-ce que çà goûte vrai-ment la fraise? Nan! Mais c'est bon!
Ensuite, les petite framboises en jujube. On dit que ce sont des trucs suédois. Enfin. Ces petites framboises, j'en mangerais, j'en mangerais. Pour rendre ces petites douceurs politiquement correctes, je les utilise comme garniture des cupcakes, dans le cadre de fêtes d'enfants ou dans le buffet des desserts de Noël. Il y a des cupcakes à la vanille, un glaçage à la vanille et les petites framboises qu'on dispose sur le cupcake pour le décorer. Pendant que les enfants décorent leurs petits gâteaux, je supervise en grignotant.
J'aime aussi les petits poissons à la cannelle. Les blancs et les rouges. J'en avais toujours chez ma Grand-mère. J'aimais bien coller ces bonbons poisseux contre mon palais et les laisser fondre. L'après-midi, sur la galerie arrière, le visage baigné de soleil.
Dans la catégorie Petites gâteries maison, il y a le sucre à la crème au sirop d'érable de ma Maman. Ces petites douceurs fondent dans la bouche. Et le goût du sirop d'érable est bien présent. Je ne peux pas résister.
Dans la même veine, j'adore le fudge au chocolat mi-amer et au café. Un tout petit morceau, juste un. Je le fais depuis plus de 15 ans. Et je ne me lasse jamais. Ces carrés de fudge goûtent Noël. D'ailleurs, il ne reste que 110 jours avant Noël. Serez-vous prêts?
Je passe ce questionnaire à Bichonne, une nouvelle venue dans le monde des blogs. Pour vous faire une idée de ses talents, allez voir le gâteau qu'elle a monté pour une petite fête en l'honneur d'une future maman. Je vous disais qu'elle a un talent fou, Bichonne!
août 28, 2005
Je craque pour vous mes cocos!
Au Marché Jean-Talon, les haricots cocos sont arrivés. À cause du temps assez sec, ils sont extraordinaires. Ils contiennent peu d'humidité et par conséquent, les pertes sont presque nulles.
Au moment de choisir les haricots, je fais ouvrir la poche. Je glisse ma main au milieu des haricots. Si ma main ressort toute moite, je passe mon tour. Si les cosses montrent des traces d'humidité, même chose. Il y aura trop de pertes. Lorsque j'ouvre une cosse et que les haricots sont tachetés de noir, idem. À la cuisson, les haricots prendront une couleur peu ragoûtante. Je ne veux pas travailler pour rien.
Arrivée à la maison, j'ouvre la poche et j'étends les haricots sur un grand drap, dans le salon. Encore une fois pour éviter que la promiscuité dans ce grand sac favorise l'humidité et n'entraîne des pertes.
Je me mets au boulot avec Puce, car tous ces haricots sont longs à écosser. Comment les mettre en conserve? Certains les font sécher. Il est alors facile de les mettre en conserve dans des pots à charnière stérilisés. Ce que je n'aime pas de cette méthode, c'est qu'il faille les réhydrater pendant une douzaine d'heures lorsqu'on veut les utiliser. Quand je suis pressée, je n'aime pas çà.
Donc, je congèle les haricots dans des Ziplocs. C'est la méthode qui selon moi donne un produit qui se rapproche le plus du haricot coco frais. Mais pour congeler, il faut écosser.
Avec ces haricots frais, j'ai fait la soupe auc cocos et aux tomates fraîches de Diane Séguin, tirée du livre La cuisine comme je l'aime. Merci Bichonne pour la référence. Je salive à chaque page. Au moment d'écrire ce billet, la soupe mijote doucement. Je vous en reparle.
août 27, 2005
I went to the market ... c'est le temps de la sauce tomate
Le marché Jean-Talon a été inventé pour le temps des tomates. C'est certain. On dirait que les agriculteurs sont plus joyeux entourés de toutes ces couleurs. Ils ne demandent qu'à raconter leurs récoltes, à parlementer au sujet de la température, des modes de culture. Comme le dit si bien Diane Séguin, ceux qui ne peuvent en parler, méfiez-vous. Ce sont des revendeurs. Nous avons fait le tour des étals. À la recherche de la tomate que nous utilisons pour faire notre sauce tomate : la Romanelle ou Romanella en italien.
Nous demandons à goûter. Comme le dit si bien mon Chéri, le chef de la mise en conserve des tomates : les tomates sont faites pour être mangées, pas regardées. Clair le message!
Nous avons trouvé des Romanella superbes, des tomates San Marzano jaunes que nous avons acheté pour faire un test. Et des tomates noires patrimoniales très sucrées qui nous ont séduit.
août 23, 2005
La première gorgée de bière... selon les gars
Je ne savais pas qu'il existait une manière de servir la bière en Floride! À voir à quelle vitesse nos voisins engloutissaient leurs canettes de bière, on dirait que le secret est assez bien gardé!
C'est mon Chéri qui m'a appris, fort de ses expériences tirées de ses voyages entre gars, dans les années 70'. C'est simple. On prendra soin de placer les verres au congélo le matin. À l'heure de l'apéro, on verse la bière dans le verre tout juste sorti dudit congélo.
La bière est si fraîche, grâce aux minuscules morceaux de glace qui y flottent... que même la deuxième gorgée est agréable. Surtout lorsque l'eau de la mer atteint 32°C, le matin!
Pourquoi de la bière Rolling Rock? Parce que c'est une bière que nous avons dégustée dans un bistrot de Cambridge, il y a de cela des siècles, lors d'un voyage d'amoureux. Pour nous, c'est la meilleure bière américaine du monde. Mais çà se discute!
Publié à : 10:05 AM | Commentaires (10)août 09, 2005
Champagne! Le temps des bleuets est arrivé.
J'avais envie d'une coupe de champagne. Pour célébrer ... les bleuets, tiens. Au retour du marché, j'admirais mes trouvailles. Je me verse des petites bulles.
Une idée, comme çà. Si je mettais des bleuets dans le verre? Ils sont succulents cette semaine, les bleuets. Vraiment au top de leur forme. Je dis, je fais.
Les bleuets sont extraordinaires avec des bulles. Le champagne, lui, me semble un peu outré de côtoyer ainsi un tel paysan. Tant pis pour lui. Santé!
août 07, 2005
Haricots langue de dragon, essais et erreurs
J'ai mis la main sur des haricots d'une couleur assez particulière. Ils sont crème, striés de violet. Ces haricots ont un nom aussi spécial que leur couleur. Ce sont des Dragon's Tongue, ou Langue de dragon. Je leur trouve un certain lien de parenté avec les coco paimpolais.
Que faire avec ces haricots? Pendant que je les croque crus - c'est un délice - mes lectures m'indiquent que je les traite de la même manière que des haricots verts. Alors, je me risque à les faire bouillir rapidement, pour les conserver croquants.
ER-REUR! Je vais répondre à la porte, jase un peu avec ma visiteuse et retourne, quelques minutes trop tard. Les haricots ont perdu toutes leurs belles stries. Dans la casserole, je retrouve des légumes jaunasses et flasques. Ils sont bons, mais sans plus. Je pensais les ajouter à une salade de type niçoise. Là, je ne suis plus du tout certaine. Non, non, non.
Je reviens à la charge ce matin. J'ai lu qu'il convient de les cuire lé-gè-re-ment vapeur. Ce que je fais. Avec beaucoup plus de succès. Les stries sont préservées, tout comme leur léger goût sucré. Ils accompagneraient bien la viande rouge. Mais comme çà, nature, ils sont savoureux. Ce fût une belle découverte! Finalement.
Publié à : 02:13 PM | Commentaires (0)août 02, 2005
Nourritures d'enfance
Remerciements à Véronique et à Mijo et à Anne de m’avoir invitée à jouer avec elles. Ce n’est pas facile de fouiller dans le grenier encombré de nos souvenirs.
Alors Tarzile, cette question, elle vient? Oui. Oui. Citez cinq aliments, plats ou autres, qui ont fait partie de votre enfance, et qui vous manquent, parfois, quand la nostalgie vous prend...
Les balais au chocolat de Grand-papa Émery. Parfois, mon grand-père me rapportait des balais au chocolat du magasin général de Saint-Judes, un minuscule village. Sortis tout droit de chez Honeydukes - je le sais aujourd’hui – ces balais étaient faits de guimauve trempée dans le chocolat noir. Le contraste entre la molle guimauve et le chocolat croquant était divin. J’ai retrouvé de ces balais il y a quelques années. D’après moi, Honeydukes a changé de fournisseur de chocolat. Ou peut-être que la demande pour les Chocogrenouillles étant en hausse, le chocolat à balai vintage n’est plus disponible pour confectionner ces gâteries destinées aux Moldus. Celui qui est utilisé aujourd’hui contient moins de chocolat et plus de substances qui n’ont plus rien à voir avec mes souvenirs. Ce qui me fait dire qu’il faut y penser à deux fois avant d’essayer de faire revivre le passé. Il y a des souvenirs qui appartiennent au Monde Magique. Moldus, s’abstenir…
La soupe au chou de Grand-mère Berthe. La meilleure soupe au monde. Ma grand-mère, qui a connu la grande Crise de 1929, avait le don de créer des merveilles à partir de rien. Sa soupe au chou faisait partie de ces créations. Du chou, des carottes, des oignons. Et quelques ingrédients secrets - ou est-ce la baguette magique qu’elle devait bien cacher sous son tablier - qui rendait le bouillon délectable? Quand je pense à cette soupe, je revois le soleil du mois d’août éclairant sa petite cuisine, le soir, à 6h00. Je revois son jardin impeccablement entretenu. Ses petites allées aussi brillantes que les travées de l’église. J’entends nos cuillères affamées se frapper contre l’assiette creuse trop vite tarie. Et je me dis que c’était çà, le bonheur.
La tarte mousseline à l’érable de tante Marcelline. Un dessert divin, ni plus ni moins. Léger comme les nuages. Sucré, sans être écœurant. Lorsqu’elle déposait cette tarte sur la table, le 25 décembre, des Oh! et des Aaaahhhh! fusaient à chaque fois. Nous étions 17 autour de la table. Et cette tarte avait le pouvoir sublime de ramener le silence dans la cuisine. Cette pâtisserie aérienne nous transportait ailleurs.
La salade de riz aux olives de tante Denise. Mon père est issu d’une famille de 15 enfants. Vous avez bien lu. 15 enfants. Et dans cette famille, comme dans la majorité des familles québécoises, la fête du Jour de l’An est un événement. Dans les années 70, nous devions bien être une soixantaine à nous réunir pour accueillir la nouvelle Année. Nous nous rassemblions autour d’un repas communautaire auquel chaque famille avait contribué. Une année, Tante Denise avait apporté cette salade « psychotronique ». Il y avait du riz, des olives vertes farcies de piment rouge doux tranchées et des fèves jaunes, coupées en petites rondelles. Le tout savamment arrosé d’une décapante vinaigrette qui devait bien contenir 10 parts de vinaigre blanc pour une part d’huile qui ignorait tout du processus de pression à froid. Pourquoi aimait-on autant la salade de Denise? Je l’ignore. Nos papilles devaient porter des « pattes d’ef », elles aussi. Ma mère a toujours cette recette hallucinogène. Elle nous la prépare avec doigté au Jour de l’An. Et nous la dégustons avec un entrain inexplicable. Mon Chéri en a mangé. Il ne s’en est jamais remis!
Un sandwich aux tomates. Deux tranches de pain blanc, beaucoup de beurre très salé, des tomates cueillies dans le jardin il y a 5 minutes à peine. Du sel et du poivre. Et ma cousine Brigitte qui me racontait tout plein de choses futiles et, conséquemment, éminemment agréables. Ce pain blanc ne se fait plus. Le beurre est moins salé aujourd’hui. Et les tomates me semblent moins tomatées.
Ces souvenirs parlent-ils des goûts oubliés ou des gens qui les ont partagés? Pourquoi les souvenirs gustatifs sont-ils indissociables des gens que nous aimons? Voilà peut-être l’objet d’un autre jeu… Entre temps, je réalise que c’est nous qui manions désormais la baguette magique qui a le pouvoir, oh! combien important, de créer des souvenirs. Alohomora!
Je transmets ce questionnaire à cinq personnes :
Mon Chéri, qui squatte dans mon blog. Il mijote son plan.
Ana.
Lilizen
Lutine
Anne
Autre petite règle. Ce n'est rien, vous verrez. Si vous décidez de répondre à ce questionnaire, suppimez le blog qui trône au haut de la liste. Montez tous les autres blogs d'un cran. Ajoutez le vôtre en cinquième position. De cette manière, les bloggeurs les plus enthousiastes pourront suivre ce questionnaire à la trace.
1. Clea cuisine
2. Station gourmande
3. Le blog d'une jeune maman
4. Je mijote / Saveurs sucrées salées / Blogbio
5. Tarzile.com
©Tarzile.com, 2005
juillet 27, 2005
Un thé au ... thé des bois
Hier, j'arpentais le terrain. J'ai jeté un coup d'oeil à notre plant de thé des bois (gaultheria procumbens L.). Il a manqué d'eau, c'est évident. Il est tout sec. Si je ne fais rien avec, ce sera foutu.
Les Amérindiens en faisaient du thé. Pourquoi pas moi?
J'ai donc cueilli les trois frêles tiges qui restaient. Je les ai infusées dans une demi-tasse d'eau frémissante, pendant 5 ou 6 minutes.
L'odeur qui se dégageait de la théière! Çà sent la paparmane, aurait dit Grand-Mère Berthe. Une paparmane, charmante dérive de l'anglais peppermint, est une dragée rose qui goûte bon le ... thé des bois!
J'ai versé dans une tasse et dégusté lentement. Un seul hic. L'eau est complètement claire. Comme si on buvait de l'eau chaude. Mais la paparmane est coquine. Elle camoufle ses charmes. Maintenant, il faut que je découvre pourquoi cette talle se meurt.
Publié à : 08:56 AM | Commentaires (7)
juillet 24, 2005
Des craquelins au parmesan et au romarin
Hier, de retour des Championnats du monde FINA, nous nous sommes arrêtés au marché Atwater. Nous avions faim, cherchions une collation intéressante et de l'inspiration pour le souper.
Nous nous engouffrons dans LA caverne d'Ali Baba : Aux douceurs du marché. Et je vois cette boîte magnifique : j'aurais acheté la boîte, même vide.
Je passe aux ingrédients. Rien que des bonnes choses : farine de blé, huile d'olive, parmesan, romarin, sel de mer, etc. Là, je craque. Nous craquons, en fait. Nous avons tous dégusté ce délice fait au Canada, en Colombie-Britannique, en fait. Moi qui pensais que cette splendeur venait tout droit de Toscane.
Après avoir goûté, j'estime que ces craquelins seraient délicieux avec un velouté d'asperges ou d'épinards. S'il en reste, évidemment. Je vais tenter de reproduire ce goût extraordinaire dans ma cuisine. Je sens déjà que ce sera mission impossible.
La créatrice de ces Gone Crackers suggère de les servir à l'apéro avec un pesto d'artichauts. Enjoy!
Publié à : 08:50 AM | Commentaires (2)juillet 20, 2005
Limonade aux framboises d'Isabelle
Quand il fait chaud, je veux dire vraiment chaud, il y a bien sûr,la première gorgée de bière. Mais il y a aussi le verre de limonade. Y a-t-il mariage plus harmonieux que celui des framboises et du citron? Je cherche encore.
Cette recette est adaptée d'une recette donnée à la télé par Josée di Stasio, du temps où elle accompagnait Pinard dans sa douce folie.
Limonade aux framboises d'Isabelle
Framboises fraîches ou congelées
1 1/2 d'eau de source
1 1/2 tasse de sucre
1 1/2 de jus de citrons fraîchement pressés
Dans le bol du robot culinaire, déposez les framboises. Mettez en purée. Passez. L'objectif : obtenir 2 tasses de coulis de framboises, sans les grains. Réservez.
Dans une casserole, amenez à ébullition l'eau et le sucre. Pourquoi de l'eau de source? Parce que l'eau du robinet est si chlorée qu'elle dénature complètement le goût de la limonade. À défaut d'eau de source, je laisserais reposer l'eau du robinet pendant quelque temps au comptoir, histoire de laisser le chlore s'évaporer. Brassez jusqu'à ce que le sucre soit fondu. Réservez.
Dans un pichet en verre qui a vraiment l'air estival, versez le coulis de framboises, l'eau sucrée et le jus de citron. Brassez. Réfrigérez quelques heures.
Pour servir, je verse dans un long verre rempli de glace. Deux pailles ne sont pas de trop. Une framboise ou deux dans le fond du verre ajoutent un air festif à cette boisson. Lorsque je veux que la limonade devienne apéro, j'ajoute quelques gouttes de Schnapps aux pêches.
Sur ce, je vous quitte pour assister aux Championnats du monde de nage synchronisée. Ils se tiennent à quelques sorties de métro de chez moi! Et dire qu'il y en a qui boudent un tel spectacle!
Et vive la canicule!
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Publié à : 10:53 AM | Commentaires (6)
juillet 19, 2005
Des petits pois sucrés à écosser
"C'est facile, d'écosser des petits pois. Une pression du pouce sur la fente de la gousse et elle s'ouvre, docile, offerte. Quelques-unes, moins mûres, sont plus réticentes - une incision de l'ongle de l'index permet alors de déchirer le vert, et de sentir la mouillure et la chair dense, juste sous la peau faussement parcheminée. Après, on fait glisser les boules d'un seul doigt." - Philippe Delerm, La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules.
Dans mon panier bio, il y avait des pois en gousse. Je ne cuisine pas les pois durant l'été. Mais l'hiver venu, je les utilise dans le riz cantonais, dans le pâté au poulet, etc.
Donc, congélation.
D'abord, je blanchis les pois dans l'eau bouillante salée, à découvert, pendant 1 ou 2 minutes, selon la grosseur et l'âge des pois. Ensuite, j'assèche bien les pois sur un linge à vaisselle. Je les dépose sur une tôle à biscuits et je dépose au congélateur pendant 6 heures, environ. Congelés de cette manière, les pois ne colleront pas les uns aux autres dans le Ziploc. Ils seront plus faciles à utiliser cet hiver. Avec une paille, j'aspire l'air contenu dans le fameux Ziploc. Direction congelo.
Quand je fais des congélations, je pense inévitablement à Grand-mère Berthe qui faisait ses provisions en vue de passer un bon hiver. Ces gestes qu'elle a posés si souvent, je les refais inmanquablement à chaque été.
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Publié à : 09:03 AM | Commentaires (9)juillet 17, 2005
Jus vert au chou Kale
On peut manger les légumes, c'est une lapalissade. Mais lorsque notre panier bio déborde de légumes tous plus frais les uns que les autres, que faire pour ne rien perdre? Boire les légumes? Pourquoi pas?
Dans cette recette, je suggère d'utiliser rien que des aliments bio. Le jus est légèrement piquant et très rafraîchissant. Cheers!
Jus vert au chou kale
3 ou 4 portions
1 chou kale, haché
2 pommes, hachées
1 citron bio, avec son écorce, haché
1 tasse d'eau
Mettez en purée, au robot culinaire. Filtrez. Réfrigérez. Buvez.
Cette recette est tirée du livre Cuisinons sans cuisson, de Sergui et Valya Boutenko (Éditions Jalinis, 2003). Si la canicule nous retombe dessus, on est prêt.
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Publié à : 06:12 PM | Commentaires (7)juillet 03, 2005
Thé glacé à l'églantine
Vendredi après-midi. Il fait si chaud. Soudain, je me suis rappelé une phrase de Grand-mère Berthe me racontant sa jeunesse. Elle me disait que sa mère, Emma, avait toujours du thé glacé à portée de main, durant l'été.
Du thé glacé. Cette idée m'a frappée pendant que je déambulais dans mon jardin, humant le parfum du rosier Rosa Rugosa. Et si je faisais du thé glacé aromatisé à la rose?
J'ai choisi du thé blanc, pour être certaine que le goût du thé ne tuerait pas celui de la rose. Aussi, j'y suis allé mollo avec le sucre. Rien n'empêche d'en rajouter. On pourrait aussi ajouter une goutte de jus de citron. Pas plus, j'aurais peur de masquer les délicates saveurs du thé blanc et de la rose.
Thé glacé à l'églantine
2 tasses d'eau
4 c. à thé combles de thé blanc Bai Mu Da
2 c. à thé de sucre d'Églantine
Une poignée de pétales de roses Rosa Rugosa
Dans une théière, déposez le thé, le sucre et les pétales de rose.
Amenez l'eau à ébullition. Versez dans la théière. Infusez durant 8 minutes. Filtrez le thé. Ajoutez 1 tasse d'eau glacée.
On peut le servir tout de suite, dans un grand verre rempli de glaçons. On peut aussi le laisser reposer au frigo, les saveurs auront le temps de se développer. Emma ne laissait-elle pas son thé sur le poêle, éteint, durant toute la journée?
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Publié à : 10:11 AM | Commentaires (6)juin 28, 2005
Brochette de fraises décadente
J'ai eu l'idée de cette recette en regardant le film Les Sirènes, avec Cher, Winona Ryder et Chritina Ricci. Cher, mère célibataire libérée, n'était pas très portée sur la cuisine. Un soir, pour un souper festif - on s'entend - il y avait des brochettes de bonbons au menu.
Afin de rendre la chose plus acceptable, j'ai eu l'idée de faire alterner fraises et guimauves sur une brochette de bois. Cette brochette est réservée aux pique-niques, aux sorties du camp de jour, etc. Elle a toujours un succès monstre auprès de Puce, mais surtout auprès des autres campeurs.
Pour Puce, cette brochette signifie que l'école est bel et bien terminée.
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Publié à : 08:30 AM | Commentaires (2)juin 27, 2005
Légumes à la Puce
Comment s'assurer que les enfants mangent des légumes? Après 9 ans de tentatives, je conclus que les crudités remportent la palme.
Puce mangera toute une assiette de crudités, alors qu'elle chipotera devant le même légume, cuit.
Voici donc son plateau du midi. Il contient des carottes, des concombres libanais, des tomates cerises, du céleri et des radis. Si j'avais des olives Kalamata, il y en aurait aussi. Au centre de l'assiette, une trempette. Du commerce.
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Publié à : 01:33 PM | Commentaires (2)juin 24, 2005
Des goûts et de l'enfance, un quiz
Anne, de Station gourmande, m’a fait parvenir ce questionnaire, très in dans le moment. Merci Anne. Je suis un peu en retard, fin de l’année scolaire et Fête nationale obligent. Je sais déjà que vous me pardonnerez.
Quel est votre premier souvenir de cuisine toute seule comme une grande? Mon premier souvenir de cuisine toute seule comme une grande n’est pas, à proprement parler, un solo. Je cuisinais à quatre mains, avec ma cousine et amie très chère, Brigitte. Brigitte est issue d’une famille de neuf enfants. Ai-je besoin de souligner que les fourneaux ne chôment pas, en pareille maisonnée? Donc, avec Brigitte, nous cuisinions des brownies, à partir d’une recette tirée d’un petit fascicule publié par la maison Cadbury. En 1975, dans une cuisine qui comportait deux fours encastrés, et superposés. C’était le grand luxe.
Qui a le plus influencé votre façon de cuisiner? Ma Grand-mère Berthe. Elle m’a donné le goût de la mise en conserve et de la pâtisserie. Elle décorait ses gâteaux comme une pro. Son ketchup aux fruits était légendaire tout comme son gâteau éponge et sa soupe aux légumes et son bouilli de bœuf et … Elle m'a appris la générosité, en cuisine comme ailleurs, et la curiosité.
Ce dont je me rappelle le plus, curieusement, c’est de la fluidité de ses gestes. Tout semblait si facile. C’était fascinant de la voir monter ses blancs d’œufs en neige avec son moulin à gâteau (sorte de double fouet actionné par une petite manivelle), de rouler la pâte à tarte en deux ou trois coups de rouleau ou de râper une noix de muscade avec doigté. Après l’avoir vu faire pendant de nombreuses années, j’étais convaincue de pouvoir faire, moi aussi.
Mon Chéri m’influence encore et toujours, car il m’accompagne dans toutes mes explorations et souvent, me devance. C’est un épicurien. Voilà.
Avez-vous une vieille photo comme « preuve » d'une exposition précoce au monde culinaire, et voudriez-vous la partager? Nonnnnnn! À cette époque, on prenait des photos lors des occasions spéciales : première communion, baptême, Noël, anniversaire… Alors, le premier brownie de deux pipelettes…bof! J’ai cependant une assez mauvaise photo de ma Grand-mère et de moi. Le maître et l’élève.
Avez-vous des phobies culinaires, ou un plat qui vous donne des sueurs froides rien que d'y penser? Le risotto milanese me donne des sueurs froides. Vous savez, le moment où on regarde le riz et où on se demande s’il est vraiment prêt ou bien si on doit lui donner une petite minute de plus.
Une phobie? Je dois y penser. Pas vraiment... Oui, mais c’est pour une autre cause. J’ai la phobie des arachides, puisque que Puce y est allergique.
Parmi les ustensiles de cuisine que vous possédez, lequel utilisez-vous le plus et lequel est le plus souvent délaissé? J’utilise un petit couteau d’office Victorinox. Quand on me l’a PERDU - je ne vise personne - j’étais déboussolée. Vraiment.
Sous la rubrique Vieux bidules inutiles, il y a la machine à fabriquer du pain que nous avons achetée il y a 15 ans. Disons que nous avons probablement cuit 10 pains au total.
Dans la catégorie Appareil absolument nécessaire qu’on utilise une fois l’an, il y a notre extracteur-électrique-de-pulpe-de-tomates-italiennes, ou Tomato squeezer. Avec cet appareil, acheté à la Quincaillerie Dante il y a une dizaine d’années, il est possible de mettre en conserve 100 litres de coulis de tomates en un week-end. À partir de tomates fraîches, la machine sépare la pulpe et le jus de la peau et des graines. Toutes des opérations que nous réalisions à la main autrefois.
Citez des combinaisons d'aliments amusantes ou bizarres que vous aimez vraiment – vous - et probablement personne d'autre! Rien ne me vient à l’esprit. J’ai des papilles très conservatrices.
Quels sont les trois aliments ou plats sans lesquels vous ne pouvez pas vivre? Des petits fruits (fraises, framboises, bleuets, cerises, mûres), des tomates - tous les types de tomates - et de la roquette.
Trois questions rapides
Votre parfum de crème glacée / sorbet préféré : La saveur Key Lime pie de Kilwin’s, à Sarasota, Florida, USA. Je pourrais presque conduire l’auto durant 4 jours pour y goûter. Presque…
Vous ne mangerez probablement jamais... : Du chat, du chien ou du cheval.
Votre plat fétiche, celui que vous ne ratez jamais : Il ne faut jamais dire jamais. Mais bon. La Lasagna per le Feste d’Elena Faita et le pâté au poulet constituent des valeurs sûres. Toutes les Fêtes sont susceptibles de les voir trôner sur la table.
juin 21, 2005
Citronnade aux fraises de Mary Engelbreit
Enfin, c'est l'été. Les fraises du Québec commencent à garnir les épiceries. Il fait chaud et une limonade serait bienvenue. Nous en avons vu à l'épicerie, mais le contenu en sucre fait peur. Je préfère adapter la recette de Mary Engelbreit.
J'ai essayé de couper le sucre. En vain. Si j'utilise moins de 6 c. à table de sucre, la limonade n'est pas très bonne.
Citronnade aux fraises de Mary E.
4 portions
1 1/2 tasses d'eau
1/2 tasse de jus de citron fraichement pressé
6 c. à table de sucre granulé
2 tasses de fraises, lavées et équeutées
1/2 tasse de jus de mangue
Dans un pichet, mêler l'eau, le jus de citron et le sucre. Brasser jusqu'à ce que le sucre soit dissout.
Dans le bol du robot, déposez les fraises et le jus de mangue. Réduisez en purée. Passez le jus obtenu afin d'enlever les graines de fraises. Réfrigérez. Au moment de servir, versez dans de grands verres remplis de glaçons.
Teneur en glucides : 24 gr. par verre
juin 20, 2005
Hummus et allergie aux graines de sésame?
Les personnes qui souffrent d'allergie aux graines de sésame le savent. Le tahini que l'on retrouve dans l'hummus est une pâte de graines de sésame. Donc, pas d'hummus pour eux. J'ai adapté cette recette pour que Puce aussi puisse goûter aux mezze libanais.
Hummus
1 boîte de pois chiches CLIC, égouttés et rincés
1 gousse d'ail pelée et écrasée
Le jus d'un citron
Une pincée de paprika hongrois ou de piment d'Espelette
Sel, poivre
Huile d'olive
Dans le bol d'un robot culinaire, déposez les pois chiches, le jus de citron, l'épice choisie, le sel et le poivre. Mettez le robot en marche et ajoutez de l'huile d'olive, jusqu'à ce que les pois chices soient en purée. J'estime que j'ajoute environ 1/4 tasse d'huile d'olive. Je sers habituellement aussitôt. Mais l'hummus peut être réfrigéré et servi le lendemain.
Sur cette photo, j'ai servi l'hummus avec les boulettes d'agneau. J'ai eu a chance de mettre la main sur des concombres libanais. Lorsqu'on en connaît la provenance, ces concombres peuvent être servis avec la pelure, qui est toute mince. J'avais aussi fait cuire des pitas au four durant 20 minutes à 300°F. Cet été, lorsque mon panier bio regorgera de petits navets et de jeunes betteraves, je marinerai les navets pour que le mezze soit encore plus coloré.
Publié à : 09:11 AM | Commentaires (4)juin 19, 2005
Tag virtuelle : Un meme au sujet de livres de cuisine
Ana, du blog si joliment intitulé Pumpkin Pie Bungalow, m'a refilé 5 questions au sujet des livres de cuisine. Merci Ana. C'est avec un grand plaisir que je réponds à ces questions et que, c'est la tradition, je passe le flambeau. N'est-ce pas plus sympathique que les traditionnelles chaînes de lettres?
1. Le nombre total de livres de cuisine (ou traitant de façon plus large de nourriture) que j'ai possédés dans ma vie :
Plus d'une soixantaine, si je compte tous les magazines que j'ai dévorés et les fascicules obtenus des entreprises évoluant dans l'industrie alimentaire.
2. Le dernier livre de cuisine (ou de nourriture) que j'ai acheté :
À la di Stasio, par Josée di Stasio. Livre d'exception au Québec, à cause des photos omniprésentes et du format. Josée présente des recettes qui ont fait sa renommée : des recettes simples et faciles à faire. C'est elle qui m'a appris (p. 42) qu'une minestrone est meilleure si on y ajoute une croûte de parmesan durant la cuisson. Elle m'a aussi fait découvrir que des raisins macérés dans le porto pendant quelques heures font le meilleur des desserts. Vous ne la connaissez pas? Allez voir son site web.
3. Le dernier livre de cuisine (nourriture) que j'ai lu :
La cuisine de Jamie Oliver par ... Jamie Oliver. Je devais être la seule terrienne à ignorer l'existence de ce génie. Sa cuisine me touche à plus d'un égard. Il propose une cuisine simple, inventive et goûteuse. À titre d'exemple, sa salade de fenouil et de radis.
4. Cinq livres de cuisine que j'apprécie tout particulièrement ::
Essentials of Classic Italian Cooking de la grande Marcella Hazan. Deux voyages en Italie ont complètement bouleversé ma vie culinaire. À défaut d'avoir du sang italien dans les veines, me voilà italienne de coeur, et Marcella Hazan y est certainement pour quelque chose. Dans ce livre, Marcella a colligé le savoir-faire italien. On y retrouve plusieurs recettes très simples à réaliser. Qui dit simple ne dit pas inintéressant ou insipide. Je vous réfère au poulet chasseur (p. 331) et à un osso bucco délirant (p. 355). C'est à sa lecture que je me suis décidée à faire un risotto milanese (p. 246). Ma salade du chef n'a plus la même allure depuis que j'ai découvert LA Grande Insalata Mista (p. 546), un fin mélange de légumes et de verdures savamment choisis. Sa sauce bolognese exige plusieurs heures de préparation. Mais quand on aime, est-ce qu'on compte? Basta! Je stoppe l'énumération ou je listerais tout l'index! Si je devais ne conserver qu'un livre de recettes, c'est celui que je garderais.
Trattoria de Patricia Wells.On nous a beaucoup parlé de la fameuse diète méditerranéenne. Je dirais que Patricia nous en dévoile quelques secrets. Elle a une manière toute simple de préparer les légumes et les légumineuses. C'est, me semble-t-il, la personne la plus inspirante à ce propos. Avec elle, deux ou trois ingrédients suffisent à concocter un plat délicieux. Sa soupe de haricots aux pâtes (p. 93) ensoleille nos hivers trop longs. Ses haricots blancs à la sauge et thym (p. 50) remplacent avec bonheur le riz blanc. Et les tagliatelles aux cèpes (p. 165), bon, je ne commente pas. Je vous laisse le soin de le découvrir. Disons que le livre est moins dispendieux qu'une semaine de cours de cuisine chez elle, en Provence!
Encore des pinardises de Daniel Pinard. Ainsi que tous ses DVD. Comment parler de ce livre, et de son auteur, sans être réducteur? Pinard réduit la cuisine à sa plus simple expression. Il explique l'inexplicable, il fait tomber les tabous et remet allègrement en cause les dictats. En prime, il refuse d'être le gourou que plusieurs réclament. Son motto : Soyez libres! J'aime son livre pour ses propos culinaires. Deux recettes retiennent mon attention. Un sashimi de thon ou de saumon (p. 136). Hallucinant, comme il le dirait lui-même. Ou encore tous ses sorbets. (p. 239 sq.) Vendredi matin, il annonçait qu'il prend une année sabbatique. Il me manque déjà.
Martha Stewart's Healthy Quick Cook par ... Martha Stewart! Martha a le mérite de présenter une cuisine à la fois simple (encore, non mais, c'est une idée fixe, Tarzile) et raffinée. Elle a aussi la générosité de diffuser plus de 2300 recettes sur son site Web. C'est dans ce livre que j'ai appris à aimer la roquette (arugula) et à préparer une exquise salade de lentilles du Puy (p. 105). Ses livres de Noël constituent ma lecture de chevet à compter du 2 novembre.
Mon petit cahier rouge. Ouvrage collectif inspiré par les femmes de ma famille. Dans ce cahier, j'ai noté toutes les recettes des desserts que, notamment, ma mère, ma tante Marcelline et ma Grand-mère confectionnaient pour les Fêtes de Noël et du Nouvel An. Les feuilles de mon cahier ont jauni, j'avais environ 15 ans lorsque j'ai commencé ma collection. Des traces de gras maculent les recettes.
Dans notre région, le temps des Fêtes était l'occasion de préparer une foule de desserts. Je ne sais d'où vient cette tradition. Sont-ce les 13 desserts provençaux? Ou la Sweet table italienne? Toujours est-il que ce compendium parle de mon enfance et des saveurs qui l'ont bercée. J'ai égaré bien des fascicules et des livres. Mais jamais cet humble recueil ne m'a quittée. Que contient-il? Mes premiers brownies, concoctés avec Brigitte. Les carrés aux dattes de ma mère. Sa recette de gâteau d'anniversaire aux jujubes qui m'a vue vieillir. Les carrés aux cerises de Marcelline. Le gâteau aux fruits de Florentine et le miton aux bleuets de Grand-mère Berthe. Ce livre, que renierait certainement Montignac, fleure bon les souvenirs. À mes yeux, sa valeur est inestimable.
5. Il est temps maintenant de donner la tag à cinq auteures de blogs culinaires que je souhaite voir répondre à ce sympatique questionnaire :
Mijo, une des instigatrices du blog appétit, en France. Son cake au chocolat et aux cerises va vous renverser.
Pascale, une autre fondatrice du même blog appétit, toujours en France. Ses muffins au chocolat sont hal-lu-ci-nants.
Brigitte, une toute nouvelle venue sur la grande Toile. Elle y parle de rhum arrangé, à partir de la Guyanne française.
Elvira, qui nous alimente à partir du Portugal. Son poulet au barbecue devrait vous enchanter.
Laurange, épicurienne au Mexique et grande amateure de mangues. Si son cheesecake à la mangue ne vous rend pas gaga...
Publié à : 08:29 AM | Commentaires (6)juin 17, 2005
Pizza sur pita
Puce a mangé ce type de pizza lors du goûter d'anniversaire de M. La maman avait préparé des légumes, du fromage râpé, la sauce et du salami. Les filles étaient invitées à garnir leur pizza à leur goût. Ce fût un grand succès. Lorsque Puce a vu du pita grec dans le frigo, elle a insisté pour préparer SA pizza. Voici sa recette.
Pizza sur pita
1 portion
1 pain pita grec
Sauce à pizza
Salami de Gênes ou, si vous avez le bonheur d'être passé par le marché Atwater, du pepperoni bio.
Légumes variés, au goût
Fromage mozarella, râpé
Origan grec frais
Préchauffez le four à 400°F (200°C).
Sur le pain pita, étendez la sauce et l'origan grec, hâché. Sur la sauce, comme Puce, vous disposerez 3 tranches de salami en triangle. Ou vous faites selon votre inspiration. Faites confiance aux jeunes, ils sauront!
Ajoutez les légumes, au goût. Saupoudrez avec la mozarella. Enfournez. Cuire entre 5 et 10 minutes. Servir aussitôt.
Que les Italiens nous pardonnent. Mais les enfants sont réjouis!
juin 12, 2005
Sucre à la rose sauvage ou Sucre d'Églantine
Ce matin, sur mon rosier Rosa rugosa, trois boutons étaient devenus des roses. Ma Mémé les appelait des églantines. Avait-elle raison? Je ne sais pas. Une fois écloses, on aurait dit qu'elles voulaient déjà tirer leur révérence. La canicule, sans doute. Voilà que je me creuse les méninges pour conserver leur parfum jusqu'à la froide saison.
Je mets quelques pétales à sécher dans du sel de mer. Un rang de sel, un rang de pétales, un rang de sel. Pour terminer avec du sel. Je place l'un dans un pot de verre ambré et l'autre dans un sac en papier Kraft. Je mets de côté. Bon. Le sel est comestible. Alors, je pourrai mettre dans le bain ou dans la cuisine.
En ouvrant le garde-manger, je pense au sucre vanillé. Si on peut faire du sucre vanillé, on doit pouvoir faire du sucre d'Églantine. Je cours au jardin cueillir 2 églantines toutes neuves. Je trouve un pot de verre teinté. L'expérience peut commencer.
Sucre d'Églantine
Sucre granulé (En Europe, on dit plutôt sucre en poudre)
Pétales de roses sauvages bio
Dans un pot, placez une assez fine couche de sucre, une fine couche de pétales, etc. Terminez par un rang de sucre. Fermez le pot. Placez dans le garde-manger. Laissez le temps faire son oeuvre.
© Tarzile.com, 2005
juin 06, 2005
Fleurs de sauge et fleurs de thym
Il est temps, je crois, de faire sécher quelques feuilles de sauge et de penser à la saison froide. Le plant de sauge commence à fleurir. J'ai coupé les boutons. J'imagine que si c'est bon pour le basilic, c'est bon pour la sauge. J'estime qu'en coupant les boutons, les feuilles ne deviendront pas amères. Mais peut-être est-ce une autre légende agricole? Qui sait?
Le thym menace aussi de fleurir. J'en ai fait sécher une grosse poignée. Mais pour ce qui est d'enlever les fleurs de thym, bonne chance. Je crois qu'il est beaucoup plus simple de retrouver la fameuse aiguille, celle qu'on a égaré dans la botte de foin!
Tisane à la sauge
En faisant sécher mes fines herbes, j'ai dégusté une tisane à la sauge. Facile à faire. On prend quelques feuilles de sauge fraîche. On ébouillante et infuse durant quelques minutes. Semble-t-il que la tisane à la sauge facilite la digestion.
Publié à : 03:00 PM | Commentaires (4)juin 04, 2005
Matthieu Frégault, le fromager fou
Acheté hier soir au Marché Atwater. Le fromage Le Grand Manitou. Fabriqué et distribué par La fromagerie La Voie Lactée. Matthieu est parti vendredi matin, avec 150 meules de fromage dans son petit camion. Vendredi soir, il allait repartir après avoir vendu tout son stock.
Nous avons donc mangé un fromage on ne peut plus frais. Le Grand Manitou est un fromage du type du Migneron de Charlevoix. Cependant, il est fait à partir du lait de vache, de brebis et de chèvre. Ce fromage est très très goûteux. Nous l'avons dégusté sur du pain Première Moisson.
Matthieu, ta folie s'est incarnée de brillante façon.
Publié à : 10:47 AM | Commentaires (0)juin 01, 2005
Citronnade au melon d'eau
Le soleil nous réchauffe. Un peu trop, direz-vous? Puce aura soif au retour de l'école. C'est le temps de faire de la limonade. La première de l'été.
L'idée m'est venue du site Earthbound Farm. Ce sont eux qui produisent la roquette que j'ajoute partout. Évidemment, on y recommande des fruits bio. Ce que je n'ai pas. Cet été, lorsque les melons locaux envahiront les marchés, quel plaisir ce sera!
Citronnade au melon d'eau
1,5 kg de melon d'eau sans pépins, en cubes
Jus de 2 citrons
1/4 tasse de sucre
1/2 tasse d'eau
Dans une petite casserole, déposez le sucre et l'eau. Chauffez jusqu'à ce que le sucre soit fondu, pas plus. Refroidir le sirop ainsi obtenu.
Déposez les cubes de melon d'eau dans le robot culinaire. Pulsez jusqu'à ce que le fruit soit en purée. Si vos convives aiment la pulpe, conservez-la. Sinon, filtrez le liquide obtenu dans une passoire.
Au liquide passé, ajoutez le jus des deux citrons et le sirop. Goûtez et rectifiez l'assaisonnement. Réfrigérez durant 1 heure et servez dans un long verre avec deux pailles.
mai 30, 2005
As-tu un couteau coupant?
Ma mère avait plusieurs couteaux dont plusieurs ne coupaient plus. Pas moyen de la convaincre de les faire aiguiser. Un jour, mon frère, fatigué de se battre avec les tomates à chaque repas, lui a offert des outils plus performants.
Où faire aiguiser mes couteaux? J'ai un petit aiguiseur maison. Mais un jour ou l'autre, il faut donner un traitement choc à ces outils qu'on utilise quotidiennement.
Robert Beauchemin a donné des conseils et des adresses dans cyberpresse. Je les consigne ici, puisque ce site me tient lieu de scrapbook.
Robert recommande, avec raison, de se méfier des aiguiseurs ambulants qui parcourent les rues durant la belle saison. Il nous suggère confiance à un spécialiste. Voici quelques adresses :
> L'Aiguiserie, 6666, rue Papineau, (514) 727-7171.
> L'Affûtage L'Acadie, 1349, boul. de Maisonneuve Est, (514) 523-7753.
> Ferrari's, 5825, rue Jean-Talon Est, (514) 253-3337.
> Bertoldi's, 3730, autoroute des Laurentides, (450) 688-6868.
En région, les boutiques Au centre du rasoir, établies dans plusieurs centres commerciaux, offrent ce service d'aiguisage.
Publié à : 11:53 AM | Commentaires (0)mai 28, 2005
Tisane de fleurs de pavot
Les pétales du pavot auraient un effet somnifère. C'est ce que j'ai testé. Hier, un de mes Papaver orientale commençait à faner. J'en ai profité pour tester la rumeur.
J'ai déposé quatre pétales de pavot dans le fond d'une tasse. J'ai fait bouillir de l'eau et l'ai jetée sur les pétales. J'ai laissé infusé durant 2 minutes. J'ai passé la décoction. La tisane est d'une belle couleur rouge foncé. Appétissant. J'ai siroté lentement. Le goût est doucereux, un peu vert. J'aurais pu ajouter du sirop d'érable, du miel ou du gingembre râpé. Au goût.
Quelques minutes après, mes paupières étaient lourdes. CQFD!
Bonne nuit!
Publié à : 01:40 PM | Commentaires (0)mai 21, 2005
Ma turbineuse
Je suis une adepte de Pinard. Daniel Pinard. À tous les vendredis matins, j'écoute religieusement sa chronique chez Paul Arcand.
Lorsqu'il a parlé de recettes de crème glacée maison, j'ai craqué. Je veux en faire. J'ai cherché des recettes dans Internet. J'en ai trouvé deux chez Martha Stewart : une au chocolat et une à la lavande. Là, j'ai craqué. Pour la première fois en 10 ans, j'ai demandé un cadeau de la Fête des Mères. Une fois n'est pas coutume.
Mon Chéri a commandé la turbineuse chez Ares, elle n'était pas en magasin. J'en voulais une rouge! Hier, je l'ai reçue. Maintenant, il me reste à expérimenter.
Cette turbineuse est une Cuisinart modèle ICE-20RC. R pour rouge!
Publié à : 10:19 AM | Commentaires (0)mai 05, 2005
Je calcule les glucides
Un ami souffre de diabète. Je lui refile des recettes. Mais une question me turlupine. Mes recettes, peut-il les déguster en toute sécurité?
Grâce à deux sites web, j'ai appris à estimer la teneur en glucides d'une recette.
Sur le site Diabète Estrie, une diététiste propose un mode de calcul et fournit un tableau des glucides.
J'ai compris que pour déterminer la teneur en glucides d'un aliment à partir du tableau publié sur l'emballage, on prend le total des glucides. De ce total, on soustrait les fibres. Le résultat correspond à la teneur en glucides, pour la quantité mesurée sur l'emballage. Reste à ajuster pour la quantité utilisée dans la recette. C'est mathématique...
J'ai ensuite trouvé la mère des sites, Carb counter.
Ce site répertorie plus de 6 000 aliments. Ce répertoire s'inspire d'un bulletin publié par le Ministère Américain de l'agriculture. Donc, je peux me fier.
CQFD
avril 21, 2005
Du sucre vanillé?
Pourquoi payer une fortune - environ 1,00 $ par enveloppe - pour ces petites enveloppes de sucre vanillé? Qu'est-ce que l'industrie peut faire de si extraordinaire que je ne peux faire moi-même?
Après tout, j'ai besoin des deux ingrédients : du sucre et de la vanille. Du sucre, il y en a plein le garde-manger. Et la vanille? Il faut trouver la gousse.
Une fois la gousse repérée - la mienne vient de chez Cavallaro - il suffit de la glisser dans un pot de sucre... Disons, une gousse pour quatre tasses de sucre. Et d'attendre durant une semaine.
J'ai ouvert le pot. La vanille a fait son travail. Reste plus qu'à faire des gâteaux!
avril 17, 2005
Nachos maison
Aujourd'hui, il fait si beau. Nous mangeons dehors pour la première fois de l'année. Et comme j'ai nettoyé le terrain durant toute la journée, je n'ai pas cuisiné. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
Mon chéri va chercher du poulet à la rôtisserie. Je ferai ma recette de nachos. Qui me rappelle les nachos que nous avons mangés en Floride, chez Applebees's.
Marche à suivre
Préchauffer le four à 350°C.
Dans une grande lèche-frite, je dépose des chips de maïs. Idéalement, des chips bio. Il y a une grande différence dans la texture et le goût.
Sur les chips de maïs, je râpe du fromage orange fort. Fort, parce que je veux que çà goûte quelque chose. Combien de fromage? Au goût.
Ensuite, je coupe une tomate ou deux, encore à mon goût, en petits dés. Je les laisse égoutter durant une trentaine de minutes. Ensuite, je les dépose sur le fromage.
Je coupe aussi un piment jalapeno en petits cubes. Attention. Le jus de ce petit piment est fortissimo. N'allez pas vous frotter les yeux, vous le regretteriez. Déposez les cubes de piment sur le fromage. Si certains convives n'aiment pas le piment, prévoyez le coup en leur réservant une partie où le piment sera persona non grata.
Cuire au four durant une dizaine de minutes. Dégustez au sortir du four.
Enjoy, comme le disent si bien les Américains.
Publié à : 01:33 PM | Commentaires (0)avril 09, 2005
Sel au basilic
Ma grand-mère faisait du sel au céleri. C'était avant que le Bonhomme Fuller fasse le tour des campagnes, avec sa petite valise pleine de trésors.
Grand-mère faisait sécher des feuilles de céleri, les émiettait et les mêlait à du gros sel. Elle se servait de ce mélange pour assaisonner sa soupe.
J'ai fait sécher des feuilles de basilic dans ma déhydrateuse. Je les ai réduite en flocons. Ma foi, leur couleur est pas si mal. Malgré le séchage, les feuilles ont gardé leur arôme. Je conserve ce sel dans une boîte de fleur de sel recyclée.
Avec ce sel au basilic, j'aromatise mes salades. Un avant-goût de l'été et des mélanges plus exotiques que je pourrai réaliser avec les herbes de mon jardin.
Publié à : 10:44 AM | Commentaires (0)avril 07, 2005
L'huile de pépins de raisins
À ajouter à ma liste d'épicerie
D'après Andrew Weil, md, l'huile de pépins de raisins devrait avoir sa place dans ma dépense. Elle fait d'excellentes vinaigrettes, puisque son goût est imperceptible. Puisqu'elle fume à une température plus élevée que l'huile d'olive et l'huile de canola, elle pourrait être utilisée pour faire des sautés.
Dr Weil recommande d'acheter de l'huile biologique et de la ranger dans un endroit frais et sombre. Il recommande aussi d'en faire provision pour une période d'un mois au maximum. Au-delà de cette période, elle rancira j'imagine.
J'essaie cette huile cette semaine!
Tarzile