juillet 28, 2010
Souvenirs de la Mauricie
Me revoici, après quelques jours de vacances sur les bord du lac Trottier. Il a fait beau. Il a venté. Il a fait chaud. Les nuages sont montés. La compagnie était extraordinaire. Et le monstre du Lac Trottier a été débusqué.
Nous avons fait une tournée des caches Géocaching de la région de Saint-Tite (Non, ce n'est pas encore le temps du festival western). Et nous avons fouiné chez l'antiquaire qui était sans doute parti à la recherche d'un trésor oublié.
J'ai une passion pour les portes. Les portes de grange parfaitement décorées, les portes dont la peinture s'écale doucement à mesure que le temps passe. J'en ai profité pour croquer mes coups de coeur.
À plus tard !
© Tarzile.com, 2010
Publié à : 10:37 AM | Commentaires (1)juillet 13, 2010
La cerisaie Le temps des cerises accueillera les auto-cueilleurs bientôt
Si je n'ai pas su protéger mes cerises, les artisans de la cerisaie Le temps des cerises, eux, savent quoi.
J'ai reçu un courriel à ce propos et je vous le transmets sans façon.
Nous vous invitons à venir faire la cueillette de nos délicieux fruits rouges. L’ouverture de l’auto cueillette se fera ce mardi 20 juillet de 8 h à 16 h.
Des paniers vous seront vendus pour la cueillette. Ils seront au coût de 10 $ par panier ce qui représente entre 2 et 3 livres de cerises.
Faites vite, seulement une partie de nos cerisiers produisent des cerises cette année. Nous avons malheureusement perdu plusieurs arbres cet hiver à cause d’une maladie et les derniers arbres plantés n’ont pas encore atteint leur maturité. La récolte sera donc limitée.
Venez tôt afin de profiter de l’abondance de Dame Nature. La cueillette s’échelonnera jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de fruit. Cela peut représenter quelques jours, tout comme quelques heures. Tout dépendra de l’achalandage du site puisque nous fonctionnerons sur le principe du premier arrivé, premier servi.
Profitez du beau temps pour déguster et vous procurer nos délicieux produits dérivés de la cerise. Recevez également un coupon, échangeable lors de votre prochaine visite au complexe touristique, vous donnant droit à un rabais sur les produits CROQUE CERISE en boutique et sur les plans de cerisiers.
Suivez l’évolution de la cueillette au 819-221-5333. Vous y trouverez les informations nécessaires pour la cueillette et la fin de cette dernière. Il est donc conseillé d’appeler avant de se déplacer.
Bonne cueillette et au plaisir de se croiser dans le verger!!
L'adresse
Le Temps des Cerises
477, 1er Rang Nord
Charette (Québec) G0X 1E0
819-221-3055
info@croquecerise.com
Les indications routières
Vous venez de Montréal ?
Vous êtes sur l'autouroute 40 est. Prenez la sortie 166 en direction de Louiseville. Suivre la route 349, puis la 350. À Charette, tournez à gauche sur le premier rang nord.
Vous venez de Québec ?
Vous prenez l'autoroute 55 N puis la sortie 202. Prenez à droite sur le chemin des Dalles. Au bout, tournez à droite sur la route 351.
La carte Google est ici.
Je croise les doigts pour qu'il reste des fruits lorsque je serai en Mauricie.
juin 29, 2010
Nous irons au cirque !
Bambine, je lisais les Martine. Martine fait du théâtre (la malle dans le grenier!), Martine petite maman..., Martine au cirque (mon rêve).
Il n'y avait pas de troupes de cirque lorsque j'étais enfant. Guy Laliberté n'avait pas commencé à manger du feu et il n'avait pas encore créé Le Cirque du Soleil et l'école nationale de cirque n'était qu'une ébauche d'idée dans l'esprit de Yahvé.
Maintenant, le Québec est une capitale des arts du cirque et il est possible, lorsqu'on est attentif, d'assister à des représentations pas si loin de chez soi.
À Vaudreuil-Dorion, il y a un festival du cirque. Cette année, il se tiendra du 2 au 11 juillet.
Vendredi, samedi et dimanche prochains - les 2, 3 et 4 juillet - le spectacle Traces de la troupe Les 7 doigts de la main. Non, pas à l'extérieur, dans la salle Paul-Émile Meloche de l'école secondaire de la Cité-des-jeunes. Cette précision a son importance car il pleut assez souvent, non ?
Nous y allons samedi soir à 20 heures et déjà, je me fais une fête.
Les billets sont disponibles sur le réseau admission, ou mieux, au 400 boul saint-Charles, à Vaudreuil-Dorion, sur le terrain devant l'école. On a installé un chapiteau coloré et un petit chapiteau blanc, à côté. Deux gentils représentants sont là, prêts à vous aider, entre midi et 20 heures.
Les billets coûtent 35 $ l'unité. Apportez de l'argent comptant. Envie d'en savoir plus ? cliquez ici.
Vous croyez que Vaudreuil-Dorion, c'est loin ? Si vous ne venez jamais, vous ne le saurez pas. Un truc, empruntez l'autoroute 40, direction Ouest. Prenez la sortie 35. La deuxième sortie après le pont de l'Île-aux-tourtes.
Bon cirque !
Publié à : 12:52 PM | Commentaires (0)
juin 12, 2010
Sainte-Anne-de-Bellevue le samedi matin
Samedi matin, c'est marché public à Sainte-Anne-de-Bellevue. Je m'y rends, le coeur léger. Si je ne sais pas ce que les fermiers auront à offrir, je sais que ce sera frais et bon.
Si la destination est alléchante, le parcours vaut aussi le coup d'oeil. Je suis fascinée par les vieilles maisons. Je lève les yeux au ciel afin d'apprécier les dentelles de bois, les corniches, les décorations qu'on a pris soin d'installer. J'aime le fer forgé qu'on a travaillé et qu'on entretient jalousement.
J'ai pris quelques photos ce matin. Dont cette maison jaune qui, malgré le fait qu'elle soit séparée de la rue par quelques centimètres seulement, trouve le moyen de s'entourer de verdure.
Le magasin D'Aoust, dont la corniche est jalousement entretenue. Quel travail.
Chaque fois que je passe devant la maison de briques blanches, je regarde les chapeaux de fenêtre. Dire que maintenant, nous sommes heureux de garnir nos fenêtres avec du vinyle. Que sont les architectes devenus ?
Finalement une petite maison qui, à chaque année, remplit ses boîtes à fleurs de géraniums rouges. J'adore cette petite maison grise. Pour sa rampe de fer forgé. Pour ses boîtes à fleurs. Pour ses rideaux de dentelle.
Lorsque je suis devant le magasin D'Aoust, je suis déjà arrivée au marché.
Et vous, votre marché fermier, il ressemble à quoi ?
© Tarzile.com, 2010
septembre 10, 2009
Des champignons bio ?
Des délicieux à part ça. Au Marché de Sainte-Anne-de-Bellevue, au kiosque de la ferme Joly.
Des chanterelles, des pleurotes, et deux autres variétés. Les chanterelles étaient sublimes. Les champignons proviennent de la ferme Le Coprin, dans l'Outaouais.
Je n'ai pas résisté. Les chanterelles, j'en achetais qui étaient séchées parce que des fraîches, c'est plus rare. Lorsqu'on en trouve, elles ne sentent pas grand chose. Je me souviens de Gérard Depardieu chez Josée di Stasio. Josée avait des chanterelles que Gégé a reniflé vigoureusement. Il était sous le charme de l'animatrice, mais déçu par les champignons.
Mais les champignons de la ferme Le Coprin. Un léger parfum. Une couleur fabuleuse. Très frais. Ils n'ont pas passé une semaine sous pellicule plastique. Une belle trouvaille.
J'ai fait une fricassée samedi soir. Et j'ai hâte à samedi prochain pour en acheter d'autres.
POur en savoir plus sur cette ferme, c'est par là. Admirez les photos de leurs cultures, c'est fascinant.
© Tarzile.com, 2009
septembre 06, 2009
Le marché de Sainte-Anne de Bellevue : le plaisir du bio
Quand le marché a ouvert ses portes, nous étions quelques comiques à y aller. Je sais que certains se moquaient. Nous pontifiions, avec notre folie d'acheter bio et québécois. Notre douce folie était quelque chose dont on pouvait se moquer à mot couvert souvent et parfois au grand jour.
Quelques années plus tard, nous nous bousculons devant les kiosques des fermiers. On ne se moque plus. C'est réjouissant de voir les gens se diriger vers le marché avec leurs sacs de récupération sous le bras. La plupart des clients laissent leur auto beaucoup plus loin. Ils se dirigent vers la place du marché, l'air content des gens qui savent qu'ils feront des découvertes.
Il y a quelques années, mes fermiers apportaient des kale-raves et de la bette à carde. Les clients regardaient ces légumes étranges puis détournaient les yeux. De la laitue Boston s'il vous plaît. Il reste des carottes ? Ils étaient en terrain connu. Les légumes étranges, ce n'était pas pour eux.
Samedi, les bettes à carde et le chou kale étaient aussi populaires que la Boston. Je vous ai mis l'eau à la bouche ?
Laissez-moi vous présenter mon petit marché.
J'aime le kiosque de la ferme Carya. Dans son cas, on peut dire qu'une ferme peut en cacher une autre. Carya, c'est aussi la ferme du Zéphyr. Les tomates de Stephen. Les pommes bio que Carya déniche. Un must.
Il y a la ferme Quinn. Réputée pour ses vergers où les pommes sont cultivées de fa^con biologique aussi.
La ferme Joly, de l'Île Bizard. Des tomates cerises délirantes. Des framboises d'automne meilleures que celles que nous avons eu en juillet. Et des champignons de la ferme Le Coprin de Wakefield. Dont des chanterelles.
Et bien entendu, la ferme du Tourne-sol. Je n'ai pas de photos. Il y a trop de gens autour du kiosque. Très difficile de se frayer un chemin.
Prochain rendez-vous, samedi le 12 septembre, à 9 h 00. Laissez votre auto dans le parking de la bibliothèque municipale, c'est gratuit. Une petite marche vous réjouira, je vous le jure.
© Tarzile.com, 2009
Publié à : 09:39 AM | Commentaires (3)août 04, 2009
Sarasota de fleur et de fruit
La végétation du Sud m'a toujours intriguée. Ces fleurs qui survivent dans un climat très chaud et humide, ça turlupine la nordique que je suis.
Les bougainvillées surtout. D'accord, certains jardiniers particulièrement doués (Isa, c'est pour toi) réussissent à conservent ces plantes magnifiques d'un été à l'autre en les cachant dans le garage pendant la froide saison.
À Sarasota, nous débarquons souvent au Lime Tree. Cette année, les employés étaient plus que contents de nous dire que les limettiers portaient des fruits.
J'ai fait le tour de la propriété, en prenant des photos très tôt le matin car à midi, le soleil est trop fort. Il n'y a plus d'ombre et les photos sans ombre, ce n'est pas terrible. De la même manière, les photos prises sous un ciel totalement couvert, ce n'est pas la joie.
© Tarzile.com, 2009
août 02, 2009
Le marché Jean-Talon : baromètre de la saison
Lorsque je veux savoir où en est la saison, quels produits sont disponibles, et tutti quanti, je vais faire un tour au marché Jean-Talon.
J'y suis allée jeudi pour VOIR. Ces agriculteurs qui offrent le produit de leurs champs, comme William Mattheeuws de Saint-Clet (prononcez Clè, pas Clette) qui avait des kale-fleurs exceptionnels. Je craque aussi pour la présentation colorée du kiosque de monsieur William, un Clétois très sympathique.
J'y ai vu plein de fleur d'ail. Votre supermarché n'a aucune idée de ce que c'est ? Les producteurs d'ail du marché, eux, vous en offrent. Ainsi que de l'ail d'été.
C'est le temps des oignons d'été. Les blancs et les rouges. Ça me donne envie d'une immense salade grecque. Pas vous ?
Enfin, des betteraves et pas seulement des betteraves rouges. Des orange, aussi. J'ai vu des carottes blanches et des carottes jaunes. Les fermiers bio ont de l'influence. Vous voyez des carottes jaunes ou blanches ? Succombez. Ça vous fera le meilleur bouilli de légumes.
En attendant, je vais me moucher. J'ai le rhume depuis jeudi. Allez savoir où j'ai attrapé ça.
mai 29, 2009
Au Marché de Sainte-Anne-de-Bellevue samedi le 30 mai
Le marché en plein-air de Sainte-Anne-de-Bellevue a rouvert ses portes. Quel jeu de mots tout de même. Notez bien qu'il a changé d'endroit, à cause des travaux sur le pont Galipeau. Vous ne voyez le rapport ? Moi non plus.
Quand
De la mi-mai jusqu'à la mi-octobre, les samedis de 9h à 14h dans le stationnement de l'hôtel de ville au 109 rue Sainte-Anne.
Ce qui sera disponible ce samedi
Des semis
La ferme coopérative Tourne-Sol (certifié bio): Plusieurs variétés de semis pour le jardin, épinards et laitue
La ferme Joly (certifié bio): Plusieurs variétés de semis pour le jardin, laitue, radis, tatsoi, oignons verts, épinards, rhubarbe, ciboulette.
La ferme Carya et Zéphyr (certifié bio): Plusieurs variétés de semis pour le jardin, épinards et laitue.
Des asperges
Les vergers Kryka et la ferme Quinn de Notre-Dame de l'Île-Perrot
Autres producteurs
Créations merveil (sic) : orchidées et variétés de plantes
Serres Jacques et Janine Bigras : concombres libanais,concombres anglais, concombre sélect et laitue boston
Laperle et son boulanger : pains, pâtisseries, chocolatines, etc
Boucherie Valens : viandes, saucisses, oeufs, sirop d'érable, etc.
Ferme Ecostere : mets éthiopiens, pains, etc
William Golding : miel, fromages de chèvre, chandelles
Des artisans
Les musettes de Sylvie Benoit : sacs fabriqués à partir de tissus recyclés trouvés dans la région
Fimonica : bols décorés à la pâte fimo
Tannahill : savons artisanaux
Il fera beau, samedi. Je pense que je vais aller fouiner de ce côté.
mars 06, 2009
Souper à la cabane à sucre, vous connaissez ?
Je n'avais jamais fait. Hier soir, après avoir éteint quelques feux et avancé des projets, nous avons réservé nos places à la Sucrerie de la montagne. C'est à 20 minutes de chez nous. Malgré une petite neige qui recouvrait la glace et risquait de nous faire chuter, moi en tout cas, nous sommes allés.
Heureusement, il y avait quelques réservations pour le service de 7h00. Traverser une érablière pendant la nuit, déjà, c'est une expérience. Puce me rappelait que nous l'avions emmenée au Lac Jackson et qu'elle avait peur des loups. Elle demandait à toutes les trente secondes s'il y avait des loups. Je lui répondais que nous ne l'emmènerions pas dans un endroit truffé de loups et autres bêtes féroces. Mais elle y croyait. Elle avait lu un livre sur les loups et n'en démordait pas. Hier soir, elle pensait aux loups. Il n'y a pas de loups à Rigaud, près du centre de ski. C'est certain. Elle le sait, elle a été monitrice au centre de ski! Mais ça vous donne une idée de l'atmosphère qui régnait près de la cabane à sucre.
Notre table était aux côtés du foyer. Un foyer au bois qui crépitait et sentait... le bois. On nous a offert un verre de caribou. C'est une boisson mythique. Nos grands-pères en buvaient. Nos pères, pas vraiment. Maintenant, il faut aller à la cabane de Pierre pour en boire. Puce a décliné et a préféré un pichet d'eau claire.
La table était recouverte de pots de catsup, de betteraves marinées, etc. Un milieu, une lampe à l'huile. L'ambiance était féerique. Vraiment.
Nous avons eu droit à de la soupe aux pois délirante, de la tourtière, du jambon, des saucisses, du ragoût, des oreilles de criss, de l'omelette. Je dois en oublier. Tout était délicieux. Comme si ce n'était pas assez, il y avait du dessert. De fines crêpes et de la tarte au sucre.
Au sortir de la table, nous étions convaincus que nous ne mangerions plus jamais. Mais nous souhaitons inviter nos amis durant le congé pascal.
Parmi toutes les cabanes à sucre que nous avons fréquentées, j'inclus une cabane familiale, c'est à la Sucrerie de la Montagne qu'on mange le mieux. Et je ne suis pas payée pour dire ça.
octobre 18, 2008
Une promenade dans mon ancien quartier
Sur le bord de la piste cyclable à Lachine. Plusieurs maisons anciennes s'y retrouvent. Et elles sont préservées avec tant d'amour!
Marcher le long de cette piste cyclable une journée d'automne ensoleillée, c'est le bonheur.
J'y étais mercredi dernier. J'en ai profité pour capter des détails architecturaux qui m'ont toujours plu.
Je les partage avec vous. Il fait beau, aujourd'hui. Si vous passez par Lachine, allez faire un tour sur l'allée piétonnière qui longe le lac Saint-Louis
Pourquoi ce détail ? Une galerie en lattes de bois, c'est chouette. Un fin treillis encastré plutôt que cloué sur du béton, c'est réconfortant. Les couleurs sont magnifiques. Que demander de plus.
Vous avez déjà vu une aussi belle oeuvre de fer forgé ? Pas moi. à chaque fois que je m'arrête, je la regarde et je rêve. des fleurs de fer forgé, magnifique. Une belle maison en pierres des champs, des joints en excellent état. Des volets, des boîtes à fleurs qui no sont pas en plastique. Elle est sublime, cette maison.
Il y a d'autres beautés dans ce quartier. Je n'ai pas eu le temps de les capter, mais ça viendra.
© Tarzile.com, 2008
Publié à : 09:09 AM | Commentaires (6)août 19, 2008
Festival de l'ail au marché des producteurs de Sainte-Anne-de-Bellevue
Ce samedi, ce sera le Festival de l’ail au marché de producteurs de Ste-Anne-de-Bellevue. Notez bien l'horaire. Ce sera entre 9h00 et 14h00. Je sais, ça ferme tôt.
Ce sont vraiment des producteurs qui sont là. Pas comme le Farmer's market de Sarasota, FL. Nous y sommes allés un samedi matin pour voir des framboises Driscoll (Californie) et des ananas. Vraiment nul. Il ne semble pas inutile de rappeler qu'un fermier, c'est quelqu'un qui cultive la terre et qui vend ses produits. Ce n'est pas un grossiste, ni un distributeur.
À Sainte-Anne-de-Bellevue, on rencontre des vrais. Comme une maraîchère qui a mangé les radis qui étaient trop moches pour plaire aux clients. Et qui offre des haricots délicieux. Elle sera là, samedi.
En compagnie des jeunes agriculteurs de la ferme coopérative Tourne-Sol, elle offrira de nombreux bulbes et tresses d’ail. Ces producteurs offriront aussi des ateliers aux visiteurs du marché.
À 9h30, on présentera les différentes variétés d’ail. À 10h30, un atelier de tressage d’ail. À 11h30, mon préféré, les secrets de la culture de l’ail.
C'est un petit marché. Mais comme le dit le proverbe, dans les petits pots...
Je ne suis pas très fidèle dans le moment. Je suis scotchée à mon écran. Les épreuves de plongeon m'ont happée.
Publié à : 10:54 AM | Commentaires (1)août 03, 2008
Au Willow Inn de Hudson
Quoi de plus agréable que de retrouver ses amis après des vacances ? On partage nos expériences, nos souvenirs. Pour cela, il faut un lieu chouette.
Cet endroit, c'est le Willow Inn, à Hudson. Une vieille maison sur les bords du Lac des Deux-Montagnes, face à Oka. Sur le Lac, des voiliers glissaient paresseusement pendant que nous jasions.
Nous étions 7. Jamais sans nos héritiers. Nous avons tous pris des pâtes à la pancetta, champignons et pesto. Nous avons demandé un escompte de quantité. Bof, on s'essaie.
Une belle soirée dans une maison dont une chambre de l'étage serait hantée. Je sais. C'est la seconde maison hantée du Suroît. Collectivement, nous avons sans doute quelque chose à nous faire pardonner !
Voici la maison qui se cache derrière son manteau de verdure.
Mon Chéri a commandé une salade que j'essaierai de reproduire bientôt.
© Tarzile.com, 2008
Publié à : 03:27 AM | Commentaires (3)juillet 09, 2008
La tonnelle qui conduit au jardin extraordinaire de Monsieur Trenet
Il fallait que je vous pr?sente cette tonnelle. Depuis que je l'ai vue, j'en veux une. J'y ferais grimper des citrouilles Baby Boo! Je sais que les cl?matites sont plus fr?quentes, mais qui a dit que ce n'est pas possible ?
Dans le jardin de Monsieur Trenet, il y a canards qui parlent l'anglais. Dans ce jardin, rien que des fleurs ! Que voulez-vous. Il n'y a qu'un Charles Trenet.
? Tarzile.com, 2008
Publié à : 05:40 AM | Commentaires (5)juillet 06, 2008
Un cabanon tellement attirant
Regardez-moi ce cabanon. Trouvé au fil de mes promenades dans ma région. Il me rappelle la cabane dans laquelle nous tenions nos palabres, il y a de cela bien des années.
Si vous connaissez un agriculteur qui veut se départir de vieux bois de grange, levez vite la main. C'est tellement beau!
Bon dimanche !
février 23, 2008
Un marché de solidarité dans le Suroît ? Et si ça dépendait de nous.
J'utilise mon blog pour vous parler du projet de Lucie. Lucie fait partie de la même ferme que moi. Elle fait du pain. Et elle a un projet emballant. Elle m'a fait parvenir ce communiqué que je m'empresse de diffuser. Il vise les gens du Suroît. Dans la foulée de rapport sur l'état de l'agriculture au Québec, il est intéressant de voir que des idées comme celle-ci émergent.
St-Lazare, le 12 février 2008 – « Les Américains importent des
biscuits au sucre du Danemark et les Danois importent des biscuits
au sucre des États-Unis. Ne serait-il pas plus efficace d’échanger leurs recettes? »
Sachant que le trajet moyen parcouru par un aliment, du champ à la table, est de 2 600 km, ce qui équivaut à la distance qui sépare Montréal d’Orlando en Floride; un groupe de citoyens bénévoles préoccupés par l’environnement et la souveraineté alimentaire tient une rencontre d’information sur la mise sur pied d’un marché de solidarité tel qu’opéré par les AmiEs de la Terre de Sherbrooke.
Les personnes intéressées par un tel projet sont attendues à cette soirée qui aura lieu le mercredi 27 février 2008 au 60 rue de l’Église, Vaudeuil-Dorion (à l’ancienne Gare de Dorion) à 19 hres 30.
Venez en grand nombre et manifestez votre intérêt pour un tel projet. Les personnes intéressées mais ne pouvant se rendre à cette rencontre peuvent rejoindre Maryse Morel au 450-510-1484 ou laisser leur message à l’adresse électronique suivante : marche.vaudreuil-soulanges@live.com
Moi, cette initiative me plaît et je vais suivre son évolution.
Publié à : 09:08 AM | Commentaires (5)septembre 20, 2006
Le marché public de Saint-Hyacinthe à la télé
À l'émission L'Épicerie ce soir, on vous fait visiter le marché public de Saint-Hyacinthe. Je vous en ai déjà parlé. C'est un des plus vieux marchés publics en Amérique, sinon le plus vieux.
Je félicite l'équipe de l'Épicerie qui sort de l'île de Montréal pour montrer toute la vigueur des régions qui colorent le Québec. Saint-Hyacinthe est située en Montérégie et fait partie de cette région qu'on appelle le jardin du Québec à cause de ses terres très fertiles.
Si vous écoutez L'Épicerie ce mercredi, vous risquez fort d'y apercevoir mon Papa. Vous voyez bien, la pomme ne tombe jamais loin de l'arbre.
Je vous raconte rapidement. Retraité depuis quelques années, mon Papa va parfois prêter main forte à mon cousin Yvon, qui tient un étal au marché public de Saint-Hyacinthe. (On est très famille dans ma famille et on s'assume à plein). Maraîcher, Yvon cultive notamment des tomates, des tomates San Marzano, du maïs et des citrouilles. Je peux affirmer sans me tromper qu'Yvon produit le meilleur maïs au Québec. Et je ne suis pas chauvine. Si vous ne me croyez pas, allez le voir au Marché.
Mon Papa était au Marché vendredi dernier. En même temps que l'équipe de L'Épicerie qui l'a filmé.
Moi, j'écouterai cette émission avec beaucoup de plaisir. Ce n'est pas tous les jours que son Papa fait de la télé quand même.
Publié à : 08:35 AM | Commentaires (15)juillet 20, 2006
La plage du Sablon, le concours de château de sable et un pique-nique
J'ai accompagné Puce en sortie. Dans la région, il y a quelques plages, dont la plage du Sablon, à Saint-Polycarpe. Dans une ancienne carrière de sable, un énorme cratère s'est rempli d'eau, probablement parce qu'en creusant, on a atteint la nappe phréatique.
À chaque année, les enfants vont passer la journée au bord de ce trou sablonneux. L'attrait de cette plage tient bien autant à son dépanneur qu'à ses rivages aux sables chauds. Dans notre village, les dépanneurs et autres suppôts de Satan sont interdits de séjour. Alors, lorsqu'un petit commerce offrant bonbons, boissons gazeuses et chips est là, à portée de main, les enfants en profitent.
Personnellement, aller rôtir à côté d'un trou, çà ne me dit rien. Mais en compagnie de mes jeunes amies, c'est autre chose.
Le clou de la journée : le concours de châteaux de sable. Des garçons de notre groupe ont façonné un grille-pain. Magnifique. Il s'est mérité une mention spéciale. Il y avait d'autres constructions intéressantes : une gougoune (tong) et une tortue. Le gagnant : un simple château!
Les filles ont nagé jusqu'à 4h00. Elles étaient tellement fatiguées qu'une d'entre elle dormait au retour. Pas assez fatiguées pour ne pas aller courir au parc ce soir, avant de plonger dans la piscine.
juin 25, 2006
Le marché public du samedi de Sainte-Anne de Bellevue
J'ai les marchés publics dans le sang. J'ai le plus grand respect pour les gens qui cultivent la terre pour nourrir un pays. Mes arrières-grands-parents partaient de Marieville en pleine nuit, dans une voiture tirée par des chevaux, pour aller vendre les produits de leur ferme au marché Bonsecours à Montréal. Pour faire un bon marché, Clarinda allait à la messe avant l'ouverture des étals.
J'ai grandi dans une ville qui accueille un des plus anciens marchés publics en Amérique. En effet, ce marché agricole est installé à Saint-Hyacinthe depuis 1796.
Lorsqu'il est question de déménager, ma première question n'a pas trait aux hôpitaux, aux écoles ou aux supermarchés. Je demande toujours s'il y a un marché dans le coin. J'ai côtoyé le marché de Lachine, le marché Jean-Talon, le marché Atwater et celui de Dollard-des-Ormeaux.
À Lachine, le marché se prénomme Madeleine. Madeleine m'a confié des recettes et même si je n'y vais que quelques fois par année maintenant, elle me reconnaît toujours. À Dorval, c'est Brigitte. Brigitte aime l'Halloween autant que moi. C'est elle qui m'a expliqué comment congeler des fraises rapidement. Il y avait Doris qui vendait les meilleures framboises de Lachine et que Puce adorait. Doris a fermé son étal pour ouvrir un kiosque de fleurs qui fait la joie des gens qui traversent le parc coin René-Lévesque et Peel à Montréal. Le sourire de Doris me manque. À Dollard-des-Ormeaux, c'est Mylène qui ose les légumes plus originaux et qui se souvient, après 20 ans, que je commande un gros sac d'échalotes en août!
Dans le Suroît, j'ai posé la question aux autochtones. On me regardait d'un air ahuri. Pourquoi un marché? Il y a tout plein d'épiceries autour. Curieuse réponse de la part de gens qui vivent entre la métropole et la verte campagne. Trois ans dans la région m'ont fait découvrir le marché Finnegan, la ferme du Tournesol et, samedi dernier, le marché de Sainte-Anne-de-Bellevue.
Ce dernier marché est situé sur la promenade (mieux connue sous le nom de Boardwalk) qui longe le Lac-Saint-Louis, tout près du pont qui relie l'île de Montréal et l'île Perrot. Cette promenade est très agréable en soi. D'un côté, les terrasses tournées vers le lac, de l'autre les bateaux des estivants venus casser la croûte. L'ambiance est spéciale, presque balnéaire.
Pour ce qui est du minuscule marché, il accueille les fermiers de la région, des boulangers et des artisans.
J'y ai rencontré les jeunes fermiers de la ferme du Tournesol. Encore et toujours, ils offrent des légumes d'une qualité exceptionnelle. J'ai pris le temps de jaser avec des clients qui sont toujours prêts à donner des recettes et des conseils pour apprêter les produits. Je suis repartie avec un concombre, des fleurs d'ail, des kale-raves, une laitue beurre et des radis.
J'ai aussi rencontré un fermier de Notre-Dame-de-l'île-Perrot - Jean Fournel de l'Anse aux sables - qui cultive des fraises. Ce sont les meilleures que j'ai dégustées cette année. Je n'ai pas pu résister, bien entendu. Comme ce fermier permet l'auto-cueillette dans ses champs, il risque de me voir cette semaine.
Il y avait du fromage de la ferme Diodati, des Italiens qui élèvent des chèvres à Les Cèdres et qui font du fromage succulent.
Je n'ai pas goûté à tout. Je me garde des surprises pour la semaine prochaine.
En terminant, manger local, c'est une manière d'encourager l'économie et de préserver l'environnement.
Autre chose. N'hésitez pas à demander aux gens comment ils apprêtent tel ou tel légume. Personne ne refuse de partager son savoir. Ce sont ces moments de partage dont se nourrissent les souvenirs.
© Tarzile.com, 2006
Publié à : 08:28 PM | Commentaires (7)mars 11, 2006
Une visite au Musée du chocolat
Nous sommes allés à Bromont, petite ville située en Estrie. Ville de ski et de golf, on y retrouve un beau centre de ski. Quand nous allons à Bromont, c'est incontournable, nous séjournons au Château Bromont. Un établissement impeccablement géré par le dynamique PDG Paolo di Pietrantonio, où les enfants sont aussi bien accueillis que les adultes.
Cet hôtel est situé juste à côté des pentes. Le soir, nous nous étendions sur nos lits, les rideaux ouverts sur les pistes éclairées pour le ski de soirée. Magique!
Pendant que Puce et son papa skiaient, j'en ai profité pour fouiner dans les environs. Je suis allée du côté du Vieux-Bromont, sur la rue Shefford. Une rue bordée de maisons ancestrales, converties pour la plupart en restos et en petits commerces charmants. De belles maisons toutes en couleur, c'est réjouissant. J'ai marché sur cette rue à tous les jours rien que pour admirer ces aïeules et leurs portes en bois.
Sur cette rue, il y a la confiserie de Bromont qui abrite le Musée du chocolat. Juste aux côtés de l'église, çà m'a rappelé le film Chocolat.
Lors de mon passage, la partie Musée se remettait des émotions créées par une récente rénovation. Tous les trucs exposés n'avaient pas encore retrouvé leurs tableaux explicatifs. J'ai pu voir des moules anciens, des livres de recettes, une sculpture en chocolat. Quand même! J'aurais aimé lire plus au sujet du chocolat. Lorsque tout sera remis en place, ce sera peut-être différent.
Une grande vitrine donne sur l'atelier où sont confectionnés les chocolats de Pâques. Un atelier déjà fonctionnel et qu'on sent prêt pour la période pascale qui s'amène.
C'est le musée qui nous attire vers la confiserie. Si le musée chamboulé nous laisse encore des questions, la boutique à elle seule vaut une très longue visite. Quel choix de chocolats et de bonbons au même endroit.
J'y ai trouvé beaucoup de produits Valrhona. Je pensais à toi, Mercotte. J'ai goûté au chocolat au lait Jivara - 40% cacao en provenance de l'Équateur - que j'ai beaucoup apprécié. Il y avait aussi des produits Poulain de même que des pétales de chocolat à la lavande de la maison Dolfin. Rien qu'à voir la boîte, je salivais. On voit bien que la poule de Pâques a un atelier dans les environs et qu'elle a déjà laissé des paquets pour les enfants sages, et pour les autres.
On sait que les amateurs de chocolat dégustent le fruit de leur passion avec du thé ou du café. La Boutique offre donc des thés fins, dont les thés Kusmi. Je me suis laissé tentée par leur thé Troïka. On s'en reparle. J'hésitais entre ce thé mythique et un thé aromatisé au cidre de glace. Imaginez le dilemne. Ce n'est pas une boutique, c'est une chambre des tortures.
Côté bonbons, j'ai craqué pour les caramels à la pomme de la maison Dupont d'Isigny. Mais, j'aurais tout aussi bien pu acheter des pâtes de fruits faites en Charlevoix. Elles étaient bien fermes dans leur emballage. Fraises, framboises ou cassis? Là, mon cerveau complètement tilté ne pouvait plus exercer son jugement. Ce sera pour la prochaine fois.
Le Musée du chocolat est attenant à la confiserie Bromont. Elle est située au 679 rue Shefford, à Bromont.
© Tarzile.com, 2006
décembre 13, 2005
Salade de chou au radis noir et au céleri-rave
Cette recette provient de la ferme coopérative du Tournesol. Un groupe de jeunes agriculteurs a décidé de faire de la culture bio dans la localité de Les Cèdres. Dans cette petite localité, on produit du fromage de chèvre, des oeufs frais, de la farine bio. C'est un endroit très intéressant.
Leurs légumes sont d'une extrême fraîcheur. Déjà, le temps des paniers d'hiver est révolu et je devrai attendre en juin prochain pour faire le plein de santé. En attendant, j'ai pu manger la meilleure salade de chou au monde.
Si je m'abonne à leur panier bio l'été prochain, je choisirai le point de chute à la ferme. Pourquoi? Parce que j'aurai accès au jardin d'auto-cueillette. Dans ce jardin, il y a notamment des fleurs magnifiques.
Salade de chou au radis noir
1/2 chou rouge, râpé
1 grosse carotte, ou deux petites, râpées
1 radis noir, pelé et râpé
1/2 céleri-rave, pelé, lavé et râpé
1 pomme Cortland, lavée et coupée en cubes
Persil italien haché, en garniture
1/4 tasse (65 ml) d'huile d'olive
1 c. à table (15 ml) de vinaigre de cidre
1/4 tasse (65 ml) de mayonnaise (ou de yogourt nature, ou encore moitié mayo, moitié yogourt)
1/2 c. à thé (1/2 c. à café) de sucre
1/2 c. à thé (1/2 c. à café) de graines d'aneth
1/2 c. à thé (1/2 c. à café) de sel
Préparez la vinaigrette. Si vous le souhaitez, vous pouvez doubler les quantités de la vinaigrette. Réservez.
Dans un grand saladier, mélangez les légumes.
Versez la vinaigrette sur les légumes. Touillez.
Réfrigérez durant une heure avant de servir, pour que les goûts se mélangent. Si vous ne pouvez pas attendre, servez immédiatement. La salade sera aussi bonne.
© Tarzile.com, 2005
Publié à : 02:07 PM | Commentaires (6)octobre 03, 2005
En octobre, on va aux pommes
Dimanche après-midi. Puce a terminé ses travaux scolaires. Le temps est superbe. C'est décidé. Nous allons aux pommes. Direction Notre-Dame de l'Île Perrot, Verger Labonté. Notre idée n'est pas originale. Nous sommes beaucoup beaucoup à avoir eu l'appel.
Nous faisons la file pour pratiquer l'auto-cueillette. En échange de 9$, nous obtenons un seau rouge dans lequel nous déposerons notre butin. En suivant le ruban orange, nous sommes dirigés vers les pommiers Spartan et Cortland. Dans les allées, çà sent la pomme.
Puce attire notre attention sur un nid très spécial. Les guêpes ont bâti leur maison autour des pommes. Nous avons un point en commun avec elles : nous aimons ce fruit.
Un peu plus loin, nous rencontrons une élève de l'École nationale de cirque, qui, tout naturellement, jonglait avec les pommes. Chassez le naturel, il revient au galop!
Les pommiers sont courts. On peut procéder à la cueillette sans escabeau. Nous remplissons notre seau en quelques minutes. Les Spartan sont rouges, croquantes et assez sucrées.
Le verger Labonté offre également l'auto-cueillette des courges. Ce sera pour une autre fois, Halloween oblige. Les courges étant plutôt lourdes, nous sommes conduits dans le champ en tracteur. Dans le champ, il y a des citrouilles, des potirons, des potimarrons, etc. Un très beau choix.
Une fois notre mission accomplie, nous revenons au magasin du verger. Nous achetons du jus de pomme non pasteurisé. Le jus est plutôt traité aux rayons ultra-violets. Un beurre de pommes particulièrement attirant se retrouve dans mon panier. Les ingrédients : pommes, beurre, sucre, vanille, jus de citron. Finalement, ma copine m'a assuré que la tarte aux pommes du verger Labonté est incontournable. Nous en avons acheté une. Ma copine avait raison!
De retour à la maison, nous voulons tous goûter le beurre de pommes. Il est DÉ-LI-RANT. J'en ferai et j'en achèterai encore. Promis juré.
Le verger Labonté est situé au 2291, boul. Perrot, à Notre-Dame de l'Île Perrot.
On peut voir le numéro de jonglerie en cliquant sur la photo de la cueilleuse de pommes, juste en bas.
Publié à : 06:06 PM | Commentaires (5)
juillet 30, 2005
Au Finnegan's Market cette semaine
Encore un samedi matin à fouiner chez les brocanteurs. Puce et sa copine ont la piqûre. Mea culpa! Les agriculteurs de la ferme du Tourne-Sol y étaient. Quelle belle idée de venir écouler ses surplus. J'ai trouvé des tomates jaunes superbes. Et leurs fleurs m'ont fait craqué.
Un cultivateur de Rigaud offrait ses épis de maïs frais et des groseilles. Au secours. Sorbet aux groseilles ou Muffins groseilles/framboises? La vie est faite de choix déchirants.
juillet 17, 2005
Au Finnegan's Market
Samedi 16 juillet. Le milieu de l'été, comme le dit mon Chéri à chaque été. J'ai envie de découvrir le célèbre Finnegan's Market, à Hudson. Nous voilà donc sur l'autoroute 40, direction Ouest. Sortie 17, nous tournons à droite. Au stop, nous continuons tout droit sur Main Road. Et sommes très très étonnés de traverser des champs. Au 775 Main Rd, nous tournons à droite, dans un champ. Le stationnement est bondé.
Premier kiosque. Une vieille dame vend toutes sortes de choses, dont de très jolis mouchoirs. Certains ont de la broderie Richelieu, d'autres de très fines dentelles. Un seul prix : un dollar. J'en prends quatre. Ils iront très bien sur nos tables de chevet. Il y en a un que je ferai encadrer.
Un peu plus loin, une dame vend des fleurs séchées. Elle a beaucoup de succès. Je craque pour des bouquets de lavande séchée et pour un bouquet d'immortelles. Je ne suis pas la seule.
Juste à côté, un kiosque où on trouve des biscuits pour chiens. Mais attention. On en mangerait, de ces biscuits. Le nom du kiosque : Barney's biscuits. Une idée des ingrédients : farine de blé entier, oeufs, graines de lin, lécithine, levure nutritive, levure de bière, fromage cheddar, parmesan, ail, gruau de maïs, arachides, bananes, canneberges, foie, et tutti quanti. En jasant nourriture pour animaux, je découvre une autre philosophie quant à la façon de nourrir mes chats. De la viande crue, additionnée d'ingrédients secrets. Je tenterai l'expérience, d'autant plus que Rimbaud fait un peu d'embonpoint.
Nous voyons une table d'appoint bleu assez vif. Elle irait bien au salon, mais j'ai besoin d'y réfléchir, ou d'y rêver un peu. La semaine prochaine. Un couple de Provençaux vendent des nappes faites dans leur coin de pays. Nous jasons avec eux un peu. Ils viennent d'un petit village, au pied de la Montagne Sainte-Victoire, près de Fuveau. Pendant ce temps, une nappe jaune et bourgogne me fait de l'oeil. Mais j'ai aussi besoin d'y rêver un peu.
Le temps file et la chaleur est accablante. Dernière allée. Nous rencontrons des éleveurs de chèvres qui nous offrent du féta de chèvre, en pot. Hop! Un petit pot de la Ferme Floralpe, située à Papineauville.
Pendant que mon Chéri discute traite des chèvres, je suis attirée par les boîtes à fleurs. Je fouine un peu plus et je rencontre des fermiers ASC, la Ferme du tourne-sol, située à Les Cèdres. Ils avaient de la bette à carde divine. J'ai craqué. Et je reviendrai certainement pour voir ce qu'ils offriront au fil de la saison. Cette fois-ci, Puce m'accompagnera car elle veut acheter un Best Friend, avec sa Best!
© Tarzile.com
juin 13, 2005
Tu plantes tes pivoines au printemps?
Quand faut-il planter des pivoines? Au printemps, comme toutes les autres plantes ou à l'automne? Ma voisine m'affirme que c'est à l'automne qu'il faut agir. J'ai lu qu'on peut planter au printemps, avant la floraison.
J'ai planté toutes mes pivoines au printemps. Si j'avais été sage, je n'aurais pas vu ma pivoine blanche Duchesse de Nemours et les trois Dancing Butterfly. Cette joie vaut bien quelques mois d'attente de plus.
En cherchant des renseignements dans Internet, j'ai trouvé le site d'une pivoineraie établie tout près de chez moi, La Pivoinerie D'Aoust. Ces gens cultivent des champs de pivoines, avec tout plein de variétés différentes.
Voici ce que cette spécialiste conseille :
L'automne est la meilleure saison pour planter les pivoines. Dans notre climat (c'est-à-dire le sud-ouest du Québec), la période de plantation est du début de septembre jusqu'à la fin d'octobre.
Selon mon expérience, les pivoines plantées à l'automne deviennent de belles plantes plus rapidement.
Les pivoines disponibles au printemps ont probablement passé l'hiver en entreposage à racine nue et plantée dans un contenant tôt au printemps. Ce n'est pas un traitement qui convient au cycle naturel de la pivoine. C'est toujours mieux d'acheter les racines nues fraîches des champs de production à l'automne et de les planter à l'automne.
Je potasse le catalogue de La Pivoinerie. Je commanderai par l'entremise du serveur sécurisé. Cet automne, alors que tous ferment leur jardin, moi je planterai des pivoines et des tulipes à l'avant de ma maison. J'ai un peu honte de le dire, mais j'ai hâte!
PS. Voisine, tu avais bien raison!
mai 02, 2005
Vélo des villes et panier des champs
Quand on partait de bon matin, Quand on partait sur les chemins, A bicycletteuuuu...
J'y pensais depuis longtemps. Faire faire la mise au point printanière de mon vieux vélo de ville. Le dérailleur en arrachait. Les ressorts de ma vieille selle étaient morts. Quand on vit près de la piste cyclable qui part de Pointe-des-Cascades et qui se rend en Ontario, on ne fait pas les choses à moitié. On s'équipe!
J'ai déniché un petit commerce super sympa. On a fait la mise au point de ma bécane. On m'a conseillé une selle en gel, juste-pour-les filles. En plus, je peux l'essayer pendant 30 jours. Si la selle et moi sommes incompatibles, pas de problème. Je ramène la selle et Isabelle, la gentille proprio, m'en trouve une autre, mieux adaptée à mon popotin.
Jamais je n'aurais pu trouver pareil service dans une grande surface. Ja-mais!
Mais la surprise. Mon Chéri avait fait installé un panier en osier sur mon vélo. Quoi de plus romantique?
Visité : Le Suroit Cycle et Ski, 136 St-Charles, Vaudreuil-Dorion, 450-455-0328
Publié à : 12:37 PM | Commentaires (1)mars 16, 2005
Commande passée auprès de la Poule de Pâques
Nicole peut me faire des chocolats au lait sans noix, sans arachides, sans tous ces allergènes.
Je lui ai parlé aujourd'hui. Car elle est en lien direct avec la Poule de Pâques. Elle nous fera des oeufs, des suçons en forme de lapin piteux et d'autres surprises.
Elle m'a raconté qu'une de ses clientes, une petite de 3 ans, n'avait jamais eu de chocolat de Pâques avant l'an dernier. Pour cause d'allergie au lait et aux noix! Cette année, toute la famille achète son chocolat chez Nicole. La Poule ne demande que çà, être généreuse!
J'attends son appel...
Publié à : 02:56 PM | Commentaires (0)février 12, 2005
Chocolats et porto
Samedi matin. Je voulais du chocolat pour notre souper-de-Saint-Valentin-en-avance!
J’avais bien trouvé des adresses extra à Montréal. Mais j’habite le Suroît depuis peu. Vais-je aller sur le Plateau pour trouver les petites douceurs qui concluront notre souper? Voilà une manière bien peu productive d’occuper un samedi si ensoleillé.
Je feuillette le petit bottin de la région, cherchant l’inspiration. La maison des bonbons. J’appelle et j’apprends que la chocolatière fait aussi, sur commande, des chocolats qui ne sont pas venus en contact avec des arachides, noix, pacanes, noisettes et amandes. Il lui reste une bonbonnière en forme de cœur, qu’elle peut remplir de petits chocolats inoffensifs pour Puce.
Yé! Puce, qui a dix ans, est allergique à ces substances depuis 10 ans! Vite, je saute dans ma voiture, excitée à l’idée de rencontrer cet ange des bonbons.
La maison des bonbons n’est pas en ville, mais dans un rang, à la campagne. Un vrai rang. Je suis loin du Plateau, là. Pas de pancarte pour s’annoncer, tout juste une mention sur la boîte aux lettres. Vous devriez voir les deux saules gigantesques qu’il y a chez Nicole. Je frappe à la porte du bas-côté. Nicole m’ouvre. J’entre et je choisis mes trésors pendant qu’elle me les décrit. Chocolat noir, ganache, caramel dur, caramel mou, chocolat au lait, ganache à l’amande.
Une découverte... fabrication artisanale de chocolat.
Nicole me montre les petites choses qu’elle pourra confectionner pour Pâques : des œufs, des lapins fourrés au caramel – ils se sauvent rapidement selon leur maman - , des sucettes au chocolat (un lapin rieur à l’oreille pendante). J’imagine déjà la poule de Pâques, cette année. Finie, l’orgie de sucre. Place au vrai. Après 10 ans de recherche, je pourrai offrir à ma Puce et à sa bande de joyeux cousins de véritables chocolats.
Hier soir, donc, nous avons goûté ces trésors. Un à un. Avec tout plein de commentaires sur chacun d’eux. Une petite gorgée de porto pour accompagner les chocolats noirs. Une belle soirée, je vous dis.
Visité : La maison des bonbons. Vaudreuil. 450-455-1749
Écouté : J'haïs le golf! de Marc Labrèche, à Canal D. Si tous les documentaires étaient de ce calibre...